Économie
Les Etats-Unis se désolidarisent de critiques contre Moscou à l'OMC
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Les Etats-Unis ne se sont pas joints à une vague de critiques contre la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Lors d'une réunion mardi à Genève, ils n'ont fait aucun commentaire alors que Moscou a dénoncé des projets de taxes européennes.
La Russie a estimé que ces tarifs de 50% sur l'importation de ses engrais et de ses céréales seraient "illégaux et injustifiés", selon une source proche des discussions commerciales à Genève. En réponse, l'UE a condamné fermement la guerre d'agression en Ukraine, de même que la destruction de navires commerciaux et d'infrastructures.
Les responsables canadien, britannique, australien, néo-zélandais, norvégien et japonais ont ensuite relayé ces reproches contre la Russie. Des discours auxquels le représentant russe a rétorqué en accusant les pays occidentaux de "politiser" le travail de l'OMC.
Il a ajouté que les sanctions contre ces produits russes violaient les règles de l'organisation, faisaient augmenter les prix et détérioraient la sécurité alimentaire mondiale. Alors qu'ils se joignaient au concert de critiques contre la Russie sous la présidence de Joe Biden, les Etats-Unis ne se sont pas exprimés.
Ils s'étaient déjà dissociés récemment de l'approche des autres Etats occidentaux contre ce pays à l'Assemblée générale de l'ONU ou encore à l'Organisation internationale du travail (OIT). Mais la question des engrais russes revient sur le devant de la scène. Ces derniers jours à Riyad, Moscou a conditionné tout cessez-le-feu à des avancées sur la levée des sanctions contre ses exportations.
Etats-Unis ciblés par Ottawa
Un responsable a ajouté vouloir associer l'ONU aux discussions. Lundi, la secrétaire générale d'ONU Commerce et développement (CNUCED) Rebeca Grynspan a rencontré à Moscou le numéro deux de la diplomatie russe. Mais aucune invitation formelle n'avait été reçue dans l'immédiat de se joindre au format entre Washington, Kiev et Moscou.
Mme Grynspan discute depuis trois ans avec les Russes sur cette question. Moscou avait suspendu à l'été 2023 son soutien à un accord pour garantir l'exportation de céréales ukrainiennes malgré le conflit, estimant que les Occidentaux n'honoraient pas un autre arrangement pour faciliter les exportations russes d'engrais.
Outre cette discussion mardi à l'OMC, la même réunion a aussi vu des reproches canadiens contre les tarifs douaniers de 25% imposés par le président américain Donald Trump sur des produits agricoles. Ce pays avait récemment porté plainte devant l'organisation pour protester contre plusieurs taxes américaines.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Bénéfice net en léger repli pour UBS
UBS a vu sa rentabilité fléchir au 1er trimestre 2025. De janvier à fin mars, le numéro un bancaire helvétique a dégagé un bénéfice net de 1,690 milliard de dollars, contre 1,75 milliard douze mois auparavant.
Le bénéfice avant impôts s'est en revanche contracté de 10% sur un an à 2,1 milliards de dollars, a indiqué mercredi UBS. En termes ajustés, le résultat avant impôts des activités clefs a cependant augmenté de 15%. Le rendement des capitaux propres dits durs (CET) s'est inscrite à 9,6% et à 11,3% en termes ajustés.
Les revenus ont quant à eux reculé de 1% à 12,56 milliards de dollars, ceux-ci se tassant aussi en termes ajustés à 11,9 milliards. Pour les activités clefs ils ont crû en termes ajustés de 6%.
Les afflux nets de fonds ont atteint 32 milliards de dollars dans les activités globales de gestion de fortune et 7 milliards dans la gestion d'actifs.
Alors qu'UBS revendique des progrès dans les efforts d'intégration des activités de Credit Suisse, les économies supplémentaires brutes se sont montées à 900 millions de dollars, portant leur montant total à 8,4 milliards, soit 65% de la somme attendue de 13 milliards.
La performance s'est révélée supérieure aux attentes des analystes. Sondés par AWP, les experts avaient en moyenne anticipé un bénéfice net de 1,30 milliard de dollars, des revenus ajustés de 11,38 milliards et un bénéfice avant impôts de 1,75 milliard.
UBS fait preuve de prudence dans ses perspectives: "les premières semaines d'avril ont été marquées par des changements rapides et importants des tarifs douaniers à l'échelle mondiale, par une augmentation du risque d'escalade et par une incertitude économique beaucoup plus élevée au niveau global, ce qui a entraîné une volatilité importante sur les marchés". L'évolution économique est "extrêmement incertaine", a-t-elle ajouté, compte tenu de la multiplicité des scénarios possibles.
L'augmentation des tarifs douaniers représente un risque important pour la croissance et l'inflation, et les marchés continueront de réagir "de manière extrêmement sensible" à toute nouvelle évolution, ce qui devrait entraîner d'autres phases de volatilité accrue.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Logitech améliore ses ventes annuelles et son bénéfice net
Le fabricant de périphériques informatiques Logitech a vu ses recettes progresser sur son exercice annuel décalé. La direction du groupe vaudois ne fait toujours pas de prévisions pour l'ensemble de l'exercice 2025-26, mais donne des indications pour le 1er trimestre.
Sur son exercice décalé 2024-2025, clos fin mars, le producteur de souris et claviers a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 6% à 4,55 milliards de dollars, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué. A taux de changes constants, la progression a été de 7%.
Au niveau de la rentabilité, le groupe a inscrit un résultat opérationnel (selon la norme comptable non-Gaap) de 775 millions, en hausse de 11 comparé à l'exercice précédent. Le bénéfice par action non-Gaap a pour sa part atteint 4,84 dollars, en progression de 14% sur un an.
Début avril, l'entreprise avait confirmé ses prévisions pour l'exercice 2024-2025, avec un chiffre d'affaires net entre 4,54 et 4,57 milliards de dollars. Logitech avait par contre retiré ses prévisions pour l'exercice suivant en raison de l'incertitude liée à la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump.
Dans son communiqué de mardi soir, le valdo-californien ne fait à nouveau pas de prévision pour l'exercice 2025-26, mais donne des indications pour le 1er trimestre, à savoir des ventes de 1,10 à 1,15 milliard de dollars, en hausse entre 1 et 6% sur un an. Le résultat opérationnel non-Gaap devrait se situer entre 155 et 185 millions.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Swiss Re table sur des coûts dus aux intempéries élevés à l'avenir
Les intempéries pourraient entraîner des dommages assurés liés aux catastrophes naturelles d'un montant allant jusqu'à 300 milliards de dollars dans le cas d'un ouragan majeur par exemple, selon les calculs des experts de Swiss Re Institute.
Un montant de dommages assurés de 300 milliards de dollars au niveau mondial lors d'une année de pointe serait environ deux fois plus élevé que la tendance à long terme, écrit le réassureur zurichois dans la dernière livraison de son étude Sigma. L'an dernier, les ouragans "Helene" et "Milton" en Floride ont marqué le bilan des catastrophes.
En 2024, les dommages assurés consécutifs à des catastrophes s'élèveront à 146 milliards de dollars, contre 125 milliards l'année précédente, calcule Swiss Re. Sur ce total, 137 milliards de dommages ont été causés par des catastrophes naturelles.
Les dommages économiques globaux ont été nettement plus élevés, à 328 milliards de dollars (année précédente : 303 milliards), dont seulement 10 milliards de dollars n'étaient pas dus aux intempéries ou aux tremblements de terre. Ces montants correspondent à peu près au niveau des estimations fournies précédemment par Swiss Re.
Rôle d'amortisseur
Une fois de plus, les Etats-Unis ont été particulièrement touchés par les intempéries. Selon les données, près de 80% des dommages assurés dans le monde en 2024 concernaient les États-Unis, notamment parce que le pays est particulièrement exposé aux orages violents, aux ouragans, aux inondations, aux incendies de forêt et aux tremblements de terre.
"Helene" et "Milton" ont causé à eux seuls des dommages d'environ 50 milliards de dollars. Et au début de l'année en cours, de graves incendies de forêt à Los Angeles ont déjà entraîné des dégâts assurés élevés, estimés à 40 milliards, ajoute Swiss Re.
La croissance économique et démographique, l'urbanisation ainsi que l'augmentation du prix des maisons et des coûts de construction ont entraîné une forte hausse des coûts des catastrophes naturelles au cours des dernières années. En revanche, la protection contre les inondations réduit l'exposition aux risques. Les digues, barrages et portes anti-inondation ont certes un prix, mais les calculs du Swiss Re Institute montrent que ces mesures sont jusqu'à dix fois moins chères que la reconstruction après une catastrophe.
Solidement doté en capitaux à hauteur de 500 milliards de dollars, la branche de la réassurance agit en tant qu'amortisseur et contribue à accélérer le retour à la normale pour la population et l'économie, selon Jérôme Haegeli, économiste en chef de Swiss Re. "Pour que le secteur puisse remplir ce rôle lors des futures années de pointe, il est important que le capital croisse en fonction de l'augmentation des risques."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Aucun contre-projet à l'initiative SSR n'est prévu au Parlement
Aucun projet visant à exonérer les entreprises de la redevance radio-TV ne sera élaboré sous la Coupole fédérale. La commission des télécommunications du National renonce à un contre-projet à l'initiative SSR, son homologue du Conseil des Etats ayant dit deux fois non.
Tout part de l'initiative populaire "200 francs, ça suffit" (initiative SSR) de l'UDC, de l'Union suisse des arts et métiers et des Jeunes PLR. Le texte veut faire passer la redevance de 335 à 200 francs par an et exonérer toutes les entreprises suisses.
D'accord avec cette exonération, la commission du National a proposé par deux fois un contre-projet indirect en ce sens. La commission soeur du Conseil des Etats a mis son veto les deux fois, plaidant pour une "SSR forte" et "la diversité médiatique".
Au final, la commission du National renonce à un contre-projet, indiquent mardi les services du Parlement. Une troisième idée visant à rendre plus efficace le service public a été rejetée par 14 voix contre 8 et 3 abstentions. L'initiative SSR a elle été refusée par 17 voix contre 8.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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