Climat
Les inondations ont fait plus d'une centaine de morts à Petropolis
Les autorités de la ville brésilienne de Petropolis ont déclenché jeudi les sirènes d'alarme pour évacuer plusieurs zones à risque avant de nouvelles fortes précipitations. Les pluies diluviennes ont déjà coûté la vie à au moins 117 personnes.
Les habitants de plusieurs quartiers de cette ville de 300'000 habitants, située dans une région montagneuse à 60 km au nord de Rio de Janeiro, ont été appelés en fin d'après-midi par des alarmes et des SMS à se mettre à l'abri chez des proches ou dans des refuges "en raison du volume de pluie qui tombe sur la ville et va continuer, avec une intensité modérée à forte, dans les prochaines heures", a indiqué la Défense civile locale.
Au moins deux rues ont été fermées et leurs habitants évacués après un glissement de "blocs rocheux", qui n'a fait aucun blessé, ont ajouté les secours.
Ces nouvelles précipitations surviennent 48 heures après les pluies torrentielles qui ont transformé les rues pittoresques de cette ville très touristique en rivières de boue, détruisant les maisons et charriant des dizaines de voitures et bus avec leurs passagers.
Espoir ténu
Alors que les enterrements de victimes se succédaient au cimetière municipal, sauveteurs et bénévoles continuaient jeudi de fouiller la boue et les décombres à la recherche de personnes disparues, avec un espoir de plus en plus ténu de les retrouver vivantes.
"Malheureusement, ça va être dur de trouver des survivants. Vu la situation, c'est même pratiquement impossible, mais nous devons donner notre maximum, pour pouvoir rendre les corps aux familles", confie à l'AFP Luciano Gonçalves, un bénévole de 26 ans couvert de boue.
"Il faut prendre beaucoup de précautions parce qu'il y a encore des zones à risque", menacées par des glissements de terrain, ajoute-t-il. Selon les autorités, quelque 500 pompiers, aidés de centaines de volontaires, sont mobilisés pour fouiller les décombres.
Le nombre de disparus reste indéterminé, seuls 41 corps, selon TV Globo, ayant été jusqu'à présent identifiés. La police locale a fait état de 116 disparus, contre 35 recensés par le ministère public.
Sansao de Santo Domingo, un caporal de la Police militaire présent pour prêter main forte aux secouristes, est parvenu jeudi à sauver un petit chien gris au milieu des décombres d'une habitation en haut de la colline. "Il était apeuré, il a même essayé de me mordre quand je suis arrivé. Il défendait son territoire, parce qu'il savait que ses maîtres avaient certainement été ensevelis juste en-dessous, dans la boue", explique ce policier.
"Pires pluies depuis 1932"
Jeudi, environ 850 personnes avaient déjà été recueillies dans des refuges improvisés, en majorité des écoles publiques.
Le président Jair Bolsonaro, en visite officielle en Russie en début de semaine, puis en Hongrie ce jeudi, devait se rendre à Petropolis vendredi, dès son retour au Brésil, pour survoler les zones sinistrées.
La ville a reçu en quelques heures mardi soir davantage de pluies que la moyenne de tout un mois de février, selon l'agence météorologique MetSul. Le gouverneur de l'Etat de Rio de Janeiro, Claudio Castro, a estimé mercredi lors d'une conférence de presse sur place qu'il s'agissait des "pires pluies depuis 1932".
Le Brésil a été frappé en cette saison des pluies par des précipitations particulièrement meurtrières - dans les Etats de Bahia (nord-est), Minas Gerais et Sao Paulo (sud-est) - que les experts ont liées au réchauffement climatique.
Voitures roues en l'air
Avec le réchauffement climatique, les risques d'épisodes de fortes précipitations augmentent, selon les scientifiques. Ces pluies, associées notamment au Brésil à une urbanisation souvent sauvage, favorisent inondations et glissements de terrain meurtriers.
A Petropolis, ancienne résidence d'été de la Cour impériale, la boue a enseveli des habitations et des toits en tôle arrachés jonchaient le sol. Des voitures, emportées par des rivières de boue, se retrouvaient les roues en l'air ou empilées sur d'autres véhicules. Des commerces ont été inondés par l'eau qui a dévalé dans les rues du centre historique.
Petropolis, avec ses vieilles maisons cossues, est une destination qui attire un grand nombre de touristes en quête d'histoire, de randonnées dans une nature montagneuse et verdoyante et d'un climat tempéré.
En janvier 2011, plus de 900 personnes avaient péri en raison d'inondations et des glissements de terrain dans une vaste région comprenant Petropolis et les villes voisines de Nova Friburgo, Itaipava et Teresopolis.
Le nombre de décès dû aux pluies diluviennes de mardi a déjà dépassé le bilan de 2011 pour Petropolis, quand 73 personnes avaient trouvé la mort.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Le mois de janvier 2025 le plus chaud jamais mesuré dans le monde
Janvier 2025 a été le mois de janvier le plus chaud jamais mesuré dans le monde, a annoncé jeudi l'observatoire européen Copernicus. Il a battu le record établi en 2024, malgré la fin du phénomène El Niño qui a accentué le réchauffement climatique en 2023 et 2024.
"Janvier 2025 est un autre mois surprenant, poursuivant les températures records observées au cours des deux dernières années, malgré le développement des conditions La Niña dans le Pacifique tropical et leur effet de refroidissement temporaire sur les températures mondiales" à l'inverse d'El Niño, a déclaré Samantha Burgess, directrice adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.
Avec une température moyenne de 13,23 degrés Celsius selon Copernicus, "janvier 2025 a dépassé de 1,75 degré le niveau préindustriel", avant que les humains ne modifient le climat avec l'utilisation massive du charbon, du pétrole et du gaz fossile.
Les scientifiques s'attendaient à ce que la série de records des années 2023 et 2024, les deux plus chaudes jamais mesurées, s'interrompe avec la fin du phénomène naturel réchauffant El Niño et l'arrivée de son opposé, La Niña.
"Surprenant"
"C'est ce qui est un peu surprenant... on ne voit pas cet effet de refroidissement ou du moins de frein temporaire sur la température mondiale que l'on s'attendait à voir", a déclaré à l'AFP Julien Nicolas, un climatologue de Copernicus.
Copernicus relève même des signes "d'un ralentissement ou d'un arrêt de l'évolution vers des conditions La Niña", qui pourrait disparaître complètement d'ici à mars, selon le climatologue. Les températures mondiales, dont la hausse a alimenté sécheresses, canicules ou inondations dévastatrices, sont fortement dépendantes de celles des mers.
Or les températures à la surface des océans, régulateurs primordiaux du climat qui couvrent plus de 70% du globe, se maintiennent à des niveaux jamais vus avant avril 2023. Pour la surface des océans, janvier 2025 se classe toutefois deuxième mois le plus chaud derrière le record absolu de janvier 2024.
Emissions toujours en hausse
En Arctique, où l'hiver est très anormalement chaud, la banquise a atteint sa plus faible étendue pour un mois de janvier, pratiquement égale à 2018, selon Copernicus.
Avec ce record de température, janvier 2025 devient "le dix-huitième des dix-neuf derniers mois pour lequel la température moyenne de l'air à la surface du globe a dépassé de plus de 1,5 le niveau préindustriel", note encore l'observatoire européen, soit davantage que la barre symbolique des +1,5 degré, correspondant à la limite la plus ambitieuse de l'accord de Paris de 2015.
Cet accord fait toutefois référence à des tendances de long terme: une telle moyenne de réchauffement devra être observée sur au moins 20 ans pour considérer la limite franchie.
En prenant ce critère, le climat est actuellement réchauffé d'environ 1,3 degré. Le GIEC, le groupe d'experts sur le climat de l'ONU, estime que la barre de 1,5 degré sera probablement atteinte entre 2030 et 2035. Et ce, quelle que soit l'évolution des émissions de gaz à effet de serre de l'humanité, aujourd'hui proches du pic mais pas encore en déclin.
Un réchauffement plus rapide
Si la plupart des climatologues estiment que ces records successifs n'invalident pas les projections, tout en se situant dans la fourchette haute de leurs estimations, certains scientifiques à la marge formulent l'hypothèse que le climat se réchauffe plus vite sous l'effet des émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine.
"Est-ce qu'on arrive à discerner une réponse du climat plus forte? Pour l'instant, il y a quelques éléments, mais pas encore, je dirais de constat, de démonstration, d'une réponse plus forte que celle attendue", résume Valérie Masson-Delmotte, éminente climatologue.
Les études sont en cours pour se prononcer, mais quoi qu'il en soit, "dans un climat où on continue à ajouter des gaz à effet de serre, il ne faut pas être surpris qu'on batte des records de chaud", rappelle-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Air Zermatt: 60'000 missions de sauvetage réalisées
La société Air Zermatt a effectué, mardi, sa 60'000e mission de sauvetage depuis sa fondation en 1968. L'information a été dévoilée par l'entreprise haut-valaisanne, dans un communiqué, mercredi.
"60'000 missions, c’est un nombre énorme, derrière lequel il y a beaucoup d’histoires, beaucoup de joie, mais aussi beaucoup de souffrance", résume le fondateur de l'entreprise, Beat Perren.
Au cours de sa première année d'existence, Air Zermatt avait effectué 93 missions de sauvetage. Un nombre qui a nettement augmenté au fil du temps, pour dépasser les 2000 depuis plusieurs années.
La 60'000e mission de sauvetage a consisté à héliporter un skieur blessé avec suspicion de traumatisme crânien et de problèmes respiratoires du domaine skiable de Blatten-Belalp à l'hôpital de Viège.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Trump nomme à la NOAA un homme qui avait déclenché une tempête
Un météorologue, qui avait cédé à la pression du président américain Donald Trump, a été choisi mardi pour reprendre la tête de la renommée agence scientifique NOAA. Il avait soutenu le milliardaire, qui affirmait à tort qu'un ouragan allait frapper l'Alabama.
Neil Jacobs avait déjà dirigé l'agence nationale d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) entre 2018 et 2021 mais avait été la cible de critiques officielles pour son rôle dans le "Sharpiegate" ou "l'affaire du feutre", l'un des épisodes les plus étranges de la première présidence Trump.
La controverse avait éclaté en septembre 2019, quand Donald Trump avait affirmé à tort sur la foi d'informations dépassées que l'ouragan Dorian allait frapper l'Alabama. Les services météorologiques (NWS) locaux avaient démenti avec force ces déclarations afin de prévenir toute panique.
Mais le milliardaire républicain, cherchant à avoir le dernier mot, avait refusé d'en démordre avec force tweets. Il était allé jusqu'à montrer une carte trafiquée, sur laquelle un trait avait été ajouté au feutre noir - le type de stylo que le président affectionne - afin d'inclure l'Alabama dans la trajectoire possible de l'ouragan.
Critique des scientifiques
La NOAA alors dirigée par Neil Jacobs avait publié un communiqué anonyme soutenant la prise de position de Donald Trump, déclenchant la consternation des météorologues.
Par la suite, l'intervention de Neil Jacobs et d'autres dans "l'affaire du feutre" avait été dénoncée dans l'enquête d'un régulateur soutenu par le Congrès comme "non fondée sur la science et semblant largement due à des influences externes".
La nouvelle nomination de Neil Jacobs suscite les critiques de scientifiques. "Si les données utilisées pour aider à protéger les personnes et l'économie deviennent moins fiables, il en résultera un préjudice très réel pour tout le monde, en particulier ceux qui sont en première ligne de la crise climatique", a réagi Rachel Cleetus de l'Union of Concerned Scientists.
Si M. Jacobs est confirmé à ce poste, a-t-elle ajouté, il doit "s'engager à respecter l'intégrité scientifique de la NOAA et à résister à toute tentative de démanteler la NOAA ou de commercialiser son travail de prévisions".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Un fragment de 19 km se détache du plus grand iceberg du monde
Pour la première fois, un fragment majeur, presque aussi grand que Paris, s'est détaché du plus grand iceberg du monde dont la dérive depuis l'Antarctique est traquée par les satellites, ont indiqué vendredi des scientifiques à l'AFP.
L'iceberg le plus grand du monde est un immense plateau de glace aujourd'hui long de 80 km, d'une superficie de 3360 kilomètres carrés, qui s'est désolidarisé de l'Antarctique en 1986. Après être resté des décennies sur place, il se dirige lentement depuis décembre vers l'île britannique de Géorgie du Sud, plus au nord, emporté par de puissants courants océaniques.
Jusqu'ici, ce colosse de glace connu sous le nom d'A23a était plutôt resté intact.
Mais des images vendredi d'un satellite européen analysées par l'AFP et confirmées par deux scientifiques montrent qu'une portion allongée d'environ 19 km de long et 6 km au plus large, certes minime comparée à l'immensité de l'iceberg parent, s'est détachée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 1 jour
Vevey: un centre d'hébergement d'urgence se réinstalle dans un abri
-
SuisseIl y a 3 jours
Rente mensuelle de 30 ans décrochée à l'Eurodreams
-
GenèveIl y a 3 jours
Radio Cité Genève cesse d'émettre ses programmes
-
GenèveIl y a 2 jours
Une permanence numérique pour remédier à l'illectronisme
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Trump suspend les droits de douane contre le Canada et le Mexique
-
ÉconomieIl y a 1 jour
Un futur nouveau bâtiment pour la HEP sur le Campus Santé
-
InternationalIl y a 1 jour
Fractures à une main et à un pied pour Jorge Martin
-
InternationalIl y a 2 jours
Anna Wintour, décorée par Charles III, n'entend pas se retirer