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Économie

Les marchés mondiaux reculent, les banques rechutent

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L'action Credit Suisse chutait de 6,32% et celle d'UBS de 6,04%. A Paris, Société Générale cédait 3,21%, la pire performance de l'indice CAC 40, BNP Paribas perdait aussi 2,42%. A Francfort, Deutsche Bank glissait de 6,12% et Commerzbank de 3,71% (archives). (© KEYSTONE/EPA/ADI WEDA)

Les marchés boursiers mondiaux baissaient vendredi. Les craintes autour du secteur bancaire semblaient reprendre le dessus, malgré une accalmie cette semaine avec le rachat de Credit Suisse par UBS.

Les Bourses européennes ont ouvert en baisse: Paris perdait 0,98%, Londres 1,01%, Francfort 0,96% et Milan 1,16% vers 09h35.

Le secteur bancaire de l'indice élargi Stoxx Europe 600 reculait de 1,97%, l'action Credit Suisse de 6,32% et celle d'UBS de 6,04% à Zurich.

A Paris, Société Générale cédait 3,21%, la pire performance de l'indice CAC 40, BNP Paribas perdait aussi 2,42%. A Francfort, Deutsche Bank glissait de 6,12% et Commerzbank de 3,71%. Barclays perdait 2,79% à Londres et HSBC 1,57%.

Pour la banque nationale suisse (BNS), le rachat de Credit Suisse par sa concurrente et compatriote UBS a sonné la fin de la crise de confiance envers la seconde banque helvétique, mais les turbulences dans le secteur limitent les prises de risque des investisseurs vendredi.

Signe de la nervosité des investisseurs, les rendements obligataires des dettes des Etats européens reculaient nettement.

Wall Street a terminé dans le vert jeudi, rassurée par l'idée que la Réserve fédérale américaine pourrait bientôt arrêter ses hausses de taux et par une déclaration de la secrétaire d'Etat au Tresor Janet Yellen qui a assuré que les autorités seraient "prêtes à prendre des mesures supplémentaires si nécessaire" pour éviter la contagion dans le secteur financier.

En Asie, Hong Kong a perdu 0,67% et Shanghai 0,64%. Tokyo a cédé 0,13%, pénalisée par la remontée du yen. L'inflation au Japon a ralenti pour la première fois depuis plus d'un an en février à 3,1%.

Cause et remède aux difficultés des banques commerciales, les banques centrales des États-Unis, d'Angleterre, de Suisse et de Norvège ont annoncé cette semaine une nouvelle hausse de leurs taux directeurs, leur principal outil de lutte contre l'inflation.

Si la manoeuvre effectuée par la puissante Réserve fédérale américaine (Fed) a été perçue comme accommodante, l'institution a prévenu que le choc bancaire devrait "entraîner un certain resserrement des conditions de crédit", et in fine avoir un impact sur l'économie réelle.

Pour Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank, le marché est polarisé "entre deux camps: +le stress financier et comment les autorités s'en occupent, ou promettent de s'en occuper si de nouvelles turbulences apparaissent+ et le camp +des craintes de récession+".

"Sur le front des données macroéconomiques, les commandes de biens durables et l'indicateur PMI flash seront surveillés de près pour détecter d'autres signes de faiblesse potentielle" de l'économie américaine, commente Ipek Ozkardeskaya.

En France, l'activité du secteur privé a connu une accélération "soutenue" en mars selon l'indce PMI flash. Les indicateurs PMI d'activité en Allemagne et dans la zone euro sont aussi attendus vendredi.

TUI veut rembourser

Le numéro un mondial du tourisme TUI chutait de 8,88% à Londres après l'annonce d'une augmentation de capital de 1,8 milliard d'euros pour rembourser le solde des aides publiques obtenues de l'Etat allemand au cours de la pandémie de Covid-19.

Le groupe va placer près de 329 millions actions nouvelles, à raison de 8 actions nouvelles pour trois existantes, en réitérant son objectif d'un retour durable aux bénéfices.

Toshiba reçoit une offre

L'action du conglomérat japonais Toshiba a grimpé de 4,2% à Tokyo. En crise depuis des années, le groupe a accepté jeudi une offre de rachat par un consortium nippon pour près de 2.000 milliards de yens (14 milliards d'euros). Le prix de clôture n'a cependant pas atteint le prix proposé par les acquéreurs.

Pétrole en baisse, yen en hausse

Sur le marché du pétrole, le baril de Brent de mer du Nord pour livraison en mai perdait 0,63% à 75,43 dollars, tandis que le baril de WTI américain à même échéance reculait de 0,56% à 69,57 dollars vers 08H30 GMT.

Le yen se renforçait face à la plupart des autres devises. La monnaie nippone prenait 0,45% face au dollar à 130,17 yens pour un dollar.

L'euro cédait 0,46% face au dollar à 1,0781 dollar pour un euro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) se dévoile

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Un nouveau Centre culturel pourrait voir le jour à Verbier (VS). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) a été présenté publiquement dimanche dans la station du Val de Bagnes. Financée par des privés, cette infrastructure qui sera construite sur un terrain de la commune comprendra notamment une salle de concert de près de 800 places.

L'investissement s'élève à près de 90 millions de francs, a confirmé à Keystone-ATS Alessandra Cossu, responsable de presse pour le Centre culturel de Verbier. Elle revenait sur une information parue lundi dans le Nouvelliste. Le futur centre pourrait être opérationnel dès l'été 2031 avec une concert inaugural le 31 décembre 2031.

Le début des travaux est prévu pour 2028-2029. Mais la procédure est encore longue. Il faudra notamment modifier le plan de zones et accorder un droit de superficie à la Fondation qui chapeaute ce projet. A noter, qu'en parallèle, la commune veut construire un hôtel sur le même terrain. Ce site était initialement destiné à l'hôtellerie, a précisé Mme Cossu.

Le projet de Centre culturel se veut "ouvert pour les habitants de Val de Bagnes, tout en attirant un public international passionné par cette nouvelle destination artistique". Selon le site internet de présentation, "il proposera toute l’année une programmation de grande qualité, attentive à toutes les formes d’expression, ouverte aux artistes comme aux publics, dans toute leur diversité".

Le projet a été confié à l'architecte japonais Kengo Kuma qui mise sur le bois pour cette nouvelle construction. Selon les images de synthèse, le bâtiment présente une forme d'ailes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La Poste distribue plus de 23 millions de colis

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La Poste croule sous les paquets entre le Black Friday et Noël. Et ce n'est pas fini: elle soutient l'action "2x Noël" entre Noël et Nouvel An (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Poste a trié et distribué 23 millions de colis entre le Black Friday, fin novembre, et Noël. C'est 3,1% de plus que l'année précédente, a indiqué lundi le géant jaune dans un communiqué.

Le pic d’activité a été enregistré le 2 décembre. Ce jour-là, les employés de la Poste ont traité 1,3 million de paquets, un chiffre jamais atteint auparavant en une seule journée. Le nouveau directeur général Pascal Grieder a remercié le personnel pour "cette prouesse".

Pour faire face à la hausse du volume des colis résultant de l'augmentation du commerce en ligne, la Poste prévoit de moderniser ses centres colis nationaux à Härkingen (SO), Daillens (VD) et Frauenfeld (TG).

Pour maintenir ses capacités de tri pendant les travaux, elle va construire un centre colis régional supplémentaire à Frauenfeld dès le premier semestre 2026. La mise en service est prévue avant Noël 2029, juste à côté de l’actuel centre colis national. Environ 200 nouveaux emplois seront créés.

La Poste installera également l'année prochaine une machine supplémentaire de tri des colis dans son centre colis régional Urdorf (ZH). Avec une quarantaine de nouveaux emplois à la clé. Au total, la Poste trie les paquets sur quatorze sites à travers la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Budget 2026: loi spéciale pour reconduire temporairement le budget

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Les députés français ont adopté mardi dernier à l'unanimité le projet de loi spéciale permettant de financer provisoirement l'Etat. Cette loi devait être promulguée avant le 1er janvier (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Emmanuel Macron a promulgué la loi spéciale qui permet de pallier l'absence d'un budget en bonne et due forme pour 2026. Cet outil législatif avait déjà été utilisé l'an dernier après la censure du gouvernement Barnier.

La loi a été promulguée samedi dans le Journal officiel. Elle permet de financer provisoirement l'Etat en 2026 avant la reprise en janvier des débats au Parlement autour de la loi de finances. Elle reconduit temporairement le budget de 2025.

Cette loi garantit la possibilité d'emprunter et limite les dépenses aux services votés l'année précédente et jugés indispensables pour poursuivre l'exercice des services publics. Elle ne comprend pas de dépenses nouvelles, y compris sur la défense.

Contrairement aux Etats-Unis, la loi spéciale en France permet d'éviter une paralysie budgétaire: les fonctionnaires sont payés, les retraites versées, les soins remboursés.

Déjà l'an dernier, la France y avait recouru après la chute en décembre 2024 du gouvernement du Premier ministre Michel Barnier. Il avait fallu attendre février 2025 pour que les textes budgétaires soient approuvés par le Parlement.

Mettre de côté les calculs politiques

Le Premier ministre Sébastien Lecornu, pressé dans son camp de recourir à l'article 49.3, s'est dit mardi "persuadé" de parvenir à un accord au Parlement sur une loi de finances. "Si les calculs politiques sont mis de côté, le Parlement prendra ses responsabilités, le gouvernement aussi", a-t-il estimé.

Le dialogue privilégié engagé par Sébastien Lecornu avec le Parti socialiste a certes permis l'adoption du budget de la Sécurité sociale pour 2026, au prix de concessions du gouvernement notamment sur les retraites. Mais les profondes divergences entre l'Assemblée nationale et le Sénat, hostile à tout impôt supplémentaire, ont empêché l'approbation du texte budgétaire sur le financement de l'Etat.

Les parlementaires se retrouveront en début d'année pour de nouvelles joutes sur ce texte. La France est confrontée à un endettement croissant et les discussions n'ont pas permis de dessiner une trajectoire de réduction du déficit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'argent dépasse les 75 dollars l'once pour la première fois

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L'argent a bondi de plus de 150% depuis le début de l'année (archives). (© KEYSTONE/AP/MATTHIAS SCHRADER)

L'argent a dépassé vendredi le seuil symbolique des 75 dollars l'once pour la toute première fois, alors que les métaux précieux et industriels atteignent des sommets inédits en cette fin d'année. Ils sont portés par l'incertitude économique et géopolitique.

L'argent a atteint vendredi un sommet à 75,1515 dollars l'once (31,1 g). L'or a également touché un plus haut à 4531,04 dollars l'once. Depuis janvier, l'or a bondi de près de 70% et l'argent de plus de 150%, des performances annuelles inédites depuis 1979.

Ces métaux sont considérés comme des valeurs refuges, c'est-à-dire des actifs sûrs à long terme, achetés notamment par les banques centrales ou les particuliers pour assurer leurs arrières en période d'incertitude.

L'or et l'argent surfent ainsi sur le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela, Washington ayant déployé ces dernières semaines un important dispositif militaire dans les Caraïbes et mis en place un blocus naval contre Caracas qu'ils accusent de financer "le narcoterrorisme".

L'effet Trump

Le dollar et les obligations d'Etat américaines, habituellement valeurs refuges concurrentes des métaux précieux, ont par ailleurs perdu de leur attractivité cette année.

L'incertitude liée à la présidence de Donald Trump aux Etats-Unis a largement contribué à cet affaiblissement, encore renforcé dernièrement par la perspective de nouvelles baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui rendraient le billet vert moins intéressant.

Les investisseurs s'inquiètent aussi de la dette publique des grands pays et d'une bulle dans le secteur de l'intelligence artificielle.

Autant d'incertitudes qui font grimper l'or et l'argent, mais aussi les autres métaux, beaucoup jugeant sage de diversifier leur portefeuille, note John Plassard, analyste chez Cité Gestion Private Bank. "Le métal redevient une assurance plutôt qu'un simple actif spéculatif", explique-t-il à l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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