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Les pays exposés à la malaria ont évité le pire pendant la pandémie

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus appelle à davantage d'efforts contre la malaria dans les différents pays (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les pays endémiques à la malaria ont pu éviter le pire pendant la première année de coronavirus. Mais environ deux tiers des 69'000 décès supplémentaires sur un an sont liés aux perturbations pendant la pandémie, dit l'OMS dans un rapport publié lundi à Genève.

Au total, près de 630'000 personnes ont succombé l'année dernière de la malaria. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait anticipé jusqu'à un doublement des victimes en Afrique subsaharienne en raison des perturbations des soins, des diagnostics et de la prévention. Cette extension n'a atteint que 12%.

La communauté internationale "a réussi à éviter le pire", a dit à la presse le chef du programme mondial contre la malaria à l'OMS Pedro Alonso. De son côté, le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus a appelé à "accélérer" les efforts.

Malgré tout, des dizaines de pays ont relayé des perturbations partielles ou graves de leurs dispositifs l'année dernière. "Difficile d'anticiper" comment la situation va changer dans les prochains mois, a dit de son côté le chef du programme mondial contre la malaria.

L'OMS a modifié cette année son approche pour évaluer le nombre de décès d'enfants de moins de 5 ans. Ceux liés à la malaria constituent environ 8% du total, contre moins de 5% selon les précédentes estimations.

Recul sur l'incidence

De son côté, le nombre de cas a également considérablement augmenté. Avec plus de 13 millions de pathologies additionnelles par rapport à l'année précédente, il s'est rapproché de 250 millions. Autant qu'il y a une vingtaine d'années, alors que la population en Afrique subsaharienne a presque doublé. L'année dernière, cette région rassemblait environ 96% des décès, dont 80% sont des enfants de moins de 5 ans, et 95% du total des cas de malaria dans le monde.

Malgré un ralentissement depuis quelques années, l'incidence a reculé de plus d'un quart en une vingtaine d'années pour atteindre 59 pour mille habitants exposés à la menace de la malaria. De même, le taux de mortalité a diminué de moitié, à 15,3 pour 100'000 personnes, même s'il s'est étendu l'année dernière.

Grâce aux efforts, près d'1,8 milliard de cas et plus de 10,5 millions de décès ont pu être évités, davantage que les précédentes estimations. Plus de quatre cas sur cinq et la quasi-totalité des victimes qui auraient été observés l'auraient été en Afrique.

Avant même la pandémie, les objectifs de l'année dernière n'étaient pas atteints. L'incidence et le taux de mortalité étaient en retard de 40%.

De nombreux pays où la charge de la maladie est peu élevée vont en permanence vers une élimination de la pathologie. Deux ont été déclarés libérés de la malaria cette année. Mais une dizaine d'Etats rassemblent 70% des cas.

Appel sur le financement

Sans une action "immédiate" et plus rapide, les objectifs pour 2030, notamment une diminution de 90% de l'incidence de mortalité et des taux de mortalité, ne seront pas atteints, déplore encore l'OMS. L'organisation a adapté cette année son approche.

Elle avait récemment validé la généralisation du premier vaccin contre la malaria, testé dans trois pays africains, pour tous les enfants. Près de 2,5 millions de doses ont été administrées depuis deux ans et plus de 800'000 personnes ont reçu au moins une d'entre elles.

Selon M. Alonso, la vaccination dépendra du financement. La demande devrait atteindre 80 à 100 millions de personnes par an, alors que la production ne devrait pas dépasser 15 millions de doses. Jeudi, l'Alliance mondiale du vaccin (GAVI) a annoncé à Genève attribuer un premier financement de près de 156 millions de dollars.

Et de même, l'investissement plus large sur la malaria doit s'étendre, selon l'organisation. Après un recul durant les deux années précédentes, il a à nouveau augmenté l'année dernière, à plus de 3 milliards de francs. Mais loin des 6,3 milliards souhaités. D'ici 2030, il faudra près de 10 milliards de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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