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International

Les talibans réduisent l'accès des femmes au permis

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Les talibans ont promis un régime plus souple que lors de leur dernier passage au pouvoir entre 1996 et 2001, mais ils ont de plus en plus restreint les droits des Afghans, en particulier ceux des Afghanes, empêchées de retourner à l'école et d'occuper de nombreux emplois publics. (© KEYSTONE/AP/Vahid Salemi)

Des responsables talibans de Herat, la ville la plus progressiste d'Afghanistan, ont demandé aux moniteurs d'écoles de conduite de ne plus délivrer de permis aux femmes, ont indiqué à l'AFP des professionnels du secteur.

"Nous avons verbalement reçu l'instruction de ne plus délivrer de permis de conduire aux femmes... mais nous n'avons pas reçu l'instruction d'empêcher les femmes de conduire dans la ville", a déclaré Jan Agha Achakzai, directeur de l'Institut de gestion du trafic de Herat, qui supervise les auto-écoles.

L'Afghanistan est un pays profondément conservateur et patriarcal, mais il n'est pas rare que des femmes conduisent dans les grandes villes, notamment à Herat, dans le nord-ouest, qui a longtemps été considérée comme relativement progressiste par rapport au reste du pays.

Pas d'ordre officiel

Naim al-Haq Haqqani, qui dirige le département provincial de l'information et de la culture, a déclaré qu'aucun ordre officiel n'avait été donné.

Les talibans se sont largement abstenus de publier des décrets nationaux écrits, laissant plutôt les autorités locales publier leurs propres édits, parfois verbalement.

"Plus sûr" qu'avec un chauffeur

Adila Adeel, une monitrice d'auto-école de 29 ans qui possède un institut de formation, a déclaré que les talibans veulent s'assurer que la prochaine génération n'aura pas les mêmes opportunités que leurs mères. "On nous a dit de ne pas proposer de leçons de conduite et de ne pas délivrer de permis", a-t-elle déclaré.

"Je dois pouvoir emmener ma famille chez le médecin dans ma voiture sans attendre que mon frère ou mon mari rentre à la maison", a plaidé Shaima Wafa alors qu'elle se rendait sur un marché local pour acheter des cadeaux pour sa famille à l'occasion de la fête de l'Aïd al-Fitr.

"En fait, il est plus sûr pour une femme de conduire son propre véhicule", a déclaré Fereshteh Yaqoobi, une femme qui conduit depuis des années. Zainab Mohseni, 26 ans, a récemment demandé un permis car, selon elle, les femmes se sentent plus en sécurité dans leur propre voiture que dans les taxis conduits par des hommes.

Pour la jeune femme, cette nouvelle mesure n'est qu'un signe de plus que le nouveau régime ne reculera devant rien pour empêcher les femmes afghanes de jouir des quelques droits qui leur restent.

Promesses en l'air

Les insurgés devenus dirigeants ont repris le contrôle du pays en août dernier, promettant un régime plus souple que lors de leur dernier passage au pouvoir entre 1996 et 2001, marqué par des violations des droits humains.

Mais ils ont de plus en plus restreint les droits des Afghans, en particulier ceux des Afghanes, empêchées de retourner à l'école et d'occuper de nombreux emplois publics.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Los Angeles: Trump ordonne de nouvelles opérations anti-immigration

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Donald Trump annonce le "plus grand programme d'expulsions de l'histoire". (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO / POOL)

Le président américain Donald Trump a ordonné dimanche de nouvelles opérations anti-migrants à Los Angeles et New York, en vue du "plus grand programme d'expulsions massives de l'histoire". Ces villes sont dirigées selon lui par des démocrates à "l'esprit malade".

"Nous devons redoubler d'efforts pour arrêter et expulser les étrangers illégaux des plus grandes villes américaines comme Los Angeles, Chicago et New York, où des millions d'étrangers illégaux habitent", a déclaré le milliardaire républicain sur son réseau social Truth Social. "Ces villes, et d'autres, sont le noyau central du pouvoir démocrate", a-t-il ajouté.

M. Trump a fait de l'expulsion des immigrés clandestins une priorité de son deuxième mandat, après avoir promis durant sa campagne de mettre fin à une supposée "invasion" de criminels étrangers. Mais ses efforts pour lutter contre l'immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d'activité.

"Esprit malade"

Des descentes à répétition d'agents de la police fédérale de l'immigration (ICE) à Los Angeles ont déclenché des manifestations parfois ponctuées de violences dans la deuxième ville des Etats-Unis, auxquelles le président a répondu en déployant 4000 gardes nationaux et 700 Marines, un corps d'élite, contre la volonté du gouverneur de Californie et de la maire.

Dans sa longue diatribe sur Truth Social dimanche, le président républicain a affirmé que "chaque jour, les courageux hommes et femmes de l'ICE sont soumis à des actes de violence, au harcèlement et même à des menaces de la part de politiciens démocrates radicaux".

Mais, a-t-il insisté, "rien ne nous empêchera d'exécuter notre mission [...] Les agents de l'ICE ont, par la présente, ordre de faire tout leur possible pour atteindre l'objectif très important de réaliser le plus grand programme d'expulsion massive de l'histoire".

"Les démocrates d'extrême gauche ont l'esprit malade, détestent notre pays et veulent en réalité détruire nos centres-villes et ils y parviennent", a encore lancé le président.

Il a dit avoir ordonné à l'ICE et aux autres corps de maintien de l'ordre de "se concentrer sur nos centres-villes criminogènes et meurtriers". Toute l'administration, a-t-il insisté, a ordre "de mettre toutes les ressources possibles derrière cet effort, et d'inverser la marée de la migration de destruction massive qui a transformé des villes autrefois idylliques en scènes de dystopie du tiers-monde".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Quatrième nuit de bombardements israéliens sur l'Iran

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Israël bombarde l'Iran depuis quatre jours. (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Israël a continué lundi ses frappes à travers l'Iran pour la quatrième nuit consécutive, disant viser des sites de missiles sol-sol. La veille, l'armée israélienne avait bombardé Téhéran, la ville sainte de Machhad et des installations militaires.

Les frappes israéliennes en Iran ont fait au moins 224 morts depuis vendredi et plus d'un millier de blessés, a annoncé dimanche le ministère iranien de la santé. Côté israélien, le bilan des ripostes iraniennes depuis vendredi est de 13 morts et 380 blessés, selon la police et les secours.

Tôt lundi matin, Israël a dit être en train de frapper des sites de missiles sol-sol dans le centre de l'Iran. "Nous agissons contre cette menace depuis notre espace aérien et depuis l'espace aérien iranien", a déclaré sur le réseau social X un porte-parole de l'armée israélienne, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani.

Téhéran a annoncé dimanche la mort du chef du renseignement des gardiens de la révolution, après la mort vendredi des deux plus hauts gradés du pays et de neuf scientifiques du programme nucléaire. Des dizaines de cibles ont été visées dans la capitale, notamment des sites liés au nucléaire et deux dépôts de carburant.

Appel de Trump

La majorité des commerces sont restés fermés dimanche et les routes pour quitter Téhéran étaient remplies de longues files de voitures.

En Israël, les sirènes ont retenti à plusieurs reprises dimanche, et la population a été appelée à descendre dans les abris.

A Jérusalem, des journalistes de l'AFP ont vu passer dimanche soir au moins une dizaine de missiles dans le ciel, avant d'entendre au loin de violentes explosions. Plusieurs zones ont été touchées, selon l'armée.

Le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, a publié des images d'équipes de secours déployées dans la ville côtière d'Haïfa, dans le nord d'Israël, montrant plusieurs voitures en feu et un immeuble d'habitation dont la façade a été arrachée par une explosion.

Le président américain Donald Trump, allié d'Israël, a appelé dimanche les deux pays à "trouver un accord". Il a ajouté qu'il est "possible" que les Etats-Unis s'impliquent dans le conflit mais qu'ils ne sont "à cet instant pas impliqués".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Utah: le manifestant blessé lors d'une marche anti-Trump est mort

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Le manifestant tué participait à Salt Lake City à une marche de protestation contre la politique de Donald Trump. (© KEYSTONE/AP/Amanda Barrett)

Un manifestant est mort après avoir été blessé par balle, visiblement par erreur, samedi lors de l'une des marches de protestation contre le président américain Donald Trump dans l'Utah. La journée avait été marquée par le meurtre d'une élue dans le Minnesota.

C'est dans une manifestation anti-Trump organisée à Salt Lake City que la victime de 39 ans défilait quand, selon un communiqué de la police locale diffusé dimanche, un homme de 24 ans s'est présenté et a "brandi" un fusil de type AR-15, une arme semi-automatique, puis "a couru vers la foule".

Cela a conduit quelqu'un chargé de la sécurisation de la manifestation, qui cherchait visiblement à désarmer l'homme au fusil, "à tirer trois balles, dont l'une a touché fatalement" le manifestant. "Nos enquêteurs pensent qu'il était un passant innocent", écrit la police.

L'homme de 24 ans, lui, a été arrêté et inculpé pour meurtre, a précisé la police dans son communiqué sur le réseau social X. Il n'a pas tiré un seul coup, a précisé le chef de la police.

La personne qui a tiré les trois coups de feu n'a pas été inquiétée par la police et coopère avec les enquêteurs, a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Mondial des clubs: le PSG bat facilement l'Atlético Madrid

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Vitinha inscrit le deuxième but parisien (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BREHMAN)

Le Paris Saint-Germain a réussi son départ dans le Mondial des clubs. Sous la chaleur de Pasadena, les vainqueurs de la Ligue des champions ont battu l'Atlético Madrid 4-0 dans le groupe B.

Cette rencontre s'est disputée sur un rythme assez lent en raison des conditions météorologiques qui régnaient dans le Rose Bowl. Les Parisiens ont eu le bonheur de trouver l'ouverture lors de leurs rares accélérations, d'abord par Ruiz (19e) puis par Vitinha (45e).

En seconde période, les hommes de Luis Enrique ont parfaitement géré leur avance pour aller cueillir un succès que l'Atlético n'a jamais semblé en mesure de contester. Mayulu (87e) et Lee (96e/pen) ont d'ailleurs encore salé l'addition.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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