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Économie

Les talibans veulent des relations pacifiées et de l'aide

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Le régime taliban a demandé samedi de l'aide aux ONG internationales pour la "nation épuisée" (photo symbolique). (© KEYSTONE/AP/Petros Giannakouris)

Le régime taliban veut des relations pacifiées avec le reste du monde, a déclaré samedi son Premier ministre dans son premier discours à la nation, demandant aux ONG internationales d'aider l'Afghanistan à échapper à la catastrophe humanitaire cet hiver.

Mohammad Hassan Akhund s'est exprimé dans un message audio de près d'une demi-heure diffusé dans la soirée sur la télévision publique RTA, quelques jours avant la reprise de négociations entre son gouvernement islamiste et des représentants américains à Doha (Qatar).

Il n'est toujours pas apparu en public depuis qu'il a été nommé Premier ministre le 7 septembre, tout comme le chef suprême du mouvement, le mollah Hibatullah Akhundzada, invisible depuis la reprise du pouvoir par les islamistes à la mi-août.

"Nous ne voulons pas interférer dans les affaires internes des pays étrangers, leur créer des problèmes, de l'insécurité chez eux", "et personne ne peut prouver que nous l'avons fait ces vingt dernières années", a déclaré dans son message le mollah Akhund, dont le mouvement a effectivement toujours concentré son "jihad" sur l'Afghanistan.

"Nous voulons également de bonnes relations économiques avec eux", a ajouté le Premier ministre taliban, critiqué ces derniers temps sur les réseaux sociaux locaux pour son silence prolongé alors que le pays se débat avec une grave crise économique et que l'ONU craint une "crise humanitaire majeure" à l'abord du rude hiver.

Exigence américaine

L'engagement des talibans de ne pas attaquer de pays étranger répond notamment à l'une des principales demandes des Américains: qu'ils luttent fermement contre le terrorisme, et n'hébergent plus de groupes susceptibles d'attaquer l'Amérique comme ce fut le cas avec Al-Qaïda en 2001.

Les talibans sont revenus au pouvoir à la mi-août dernier à la faveur du retrait militaire des Occidentaux, et de l'effondrement du gouvernement afghan soutenu par ces derniers, après vingt ans de guerre sanglante.

Ils avaient été chassés du pouvoir à la fin 2001 par une coalition militaire internationale menée par les Etats-Unis qui les avait punis d'avoir hébergé des leaders d'Al-Qaïda, auteurs des attentats du 11-Septembre quelques mois plus tôt.

Après le changement de régime, Washington a gelé les avoirs de la banque centrale afghane, et la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont suspendu leurs aides à Kaboul.

"Aider notre nation épuisée"

L'économie afghane, déjà l'une des plus démunies du monde, minée par 40 ans de guerre, en plus de récentes sécheresses, et jusque-là portée à bout de bras par l'aide internationale, est en chute libre.

A Doha, les talibans réclameront à nouveau la levée de ces sanctions, et la reprise de l'aide internationale pour éviter que la majorité des quelque 40 millions d'Afghans ne tombe dans la misère et la famine.

"Nous nous noyons sous les problèmes en essayant d'avoir assez de force pour extirper notre peuple de la misère" et "demandons aux ONG internationales de ne pas retenir leur aide" pour "aider notre nation épuisée", a souligné le mollah Akhund.

Faute d'aide bilatérale massive, aucun pays étranger n'ayant encore reconnu le régime taliban car jusqu'ici associé par les Occidentaux au terrorisme, le circuit des ONG est actuellement l'un des plus pratiques pour acheminer de l'aide en Afghanistan.

Les Américains veulent également que les talibans diversifient leur gouvernement et respectent mieux les droits des minorités et ceux des femmes et des filles, en partie privées d'éducation et d'emploi depuis leur retour au pouvoir.

Le mollah Akhund a indiqué espérer que davantage de filles puissent retourner à l'école, tout en affichant sans fard sa préférence pour une "éducation islamique" plutôt que "moderne".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La BNS a dégagé 58,8 milliards de francs de gains au 1er trimestre

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La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères de la BNS, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La BNS a dégagé entre janvier et fin mars un bénéfice net de 58,8 milliards de francs, après avoir bouclé 2023 sur une perte de 3,2 milliards. L'institut d'émission avait aussi entamé 2023 sur un gain de 27 milliards, avant de glisser dans le rouge.

La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs. Le stock d'or a généré une plus-value de 8,9 milliards, tandis que les positions en francs ont accusé une perte de 2,4 milliards, énumère jeudi la Banque nationale suisse (BNS).

Les économistes d'UBS évoquaient cette semaine un bénéfice trimestriel de 50 à 60 milliards de francs, alimenté notamment par des effets de devises estimés entre 35 et 40 milliards. La performance du portefeuille d'actions devait représenter un gain de 15 milliards et celle du dépôt d'or de 8 milliards. Les experts du mastodonte bancaire aux trois clés prévenaient toutefois aussi que l'explosion du bénéfice sur les trois premiers mois de l'année pourrait bien n'être qu'un feu de paille.

La délicate question des reversements des bénéfices de la BNS aux collectivités publiques helvétiques ne se posera que sur la fin de l'exercice, compte-tenu de la forte volatilité des résultats d'un trimestre à l'autre. Il faudra pour un retour de cette manne que l'institution boucle l'année sur des excédents de plus de 65 milliards, de manière à pouvoir au préalable combler les déficits accumulés ces deux dernières années et renflouer la provision pour les réserves monétaires.

Le montant de la dotation pour lesdites réserves sera déterminé en fin d'exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

L'Euroairport de Bâle-Mulhouse à nouveau opérationnel

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En mars déjà, l'aéroport de Bâle-Mulhouse avait dû être évacué à plusieurs reprises, en raison de fausses alertes à la bombe (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le terminal des passagers de l'Euroairport de Bâle-Mulhouse a de nouveau été temporairement évacué mercredi soir. Les exploitants ont, comme dans les cas précédents, fait valoir des raisons de sécurité. Il s'agit de la cinquième évacuation de ce type cette année.

L'ordre d'évacuation du terminal a été donné vers 19h15, a déclaré une porte-parole de l'aéroport, interrogée par Keystone-ATS, sans donner d'informations sur les circonstances de l'évacuation.

Des centaines de passagers se sont ensuite précipités à l'extérieur, comme le montrent des photos publiées par différents médias. Les passagers auraient été informés d'une alerte à la bombe.

Vers 22 heures, la fermeture du terminal a été levée et le trafic aérien a repris progressivement, indique l'aéroport. Plusieurs avions ont décollé avec du retard dans la soirée.

Plusieurs fausses alertes à la bombe

C'est déjà la cinquième fois depuis le début de l'année que l'aéroport a été fermé pour des raisons de sécurité, à chaque fois pour de fausses alertes à la bombe.

En octobre 2023, quatre fausses menaces avaient été émises contre l'Euroairport en l'espace de sept jours. En France, pays dans lequel se trouve l'aéroport, des centaines de menaces de ce type ont été proférées l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le dossier des Celliers de Sion traité "correctement"

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Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc Les Cellisers de Sion qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La procédure administrative ayant permis la construction de l'oenoparc Les Celliers de Sion a été "suivie de manière correcte", selon un rapport de la Cogest qui ne se prononce pas sur les aspects juridiques. Celle-ci s'était saisie du dossier, sévèrement critiqué.

Après l'audition de tous les acteurs impliqués et l'analyse de la procédure d'autorisation de construire, la commission de gestion (Cogest) du parlement valaisan estime "qu'aucun élément ne relève du pénal", indique mercredi à Keystone-ATS son président Christophe Claivaz. "L'affaire est classée avec la publication de ce rapport" qui sera discuté par le Grand Conseil en mai, ajoute-t-il.

Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les eurodéputés imposent un "devoir de vigilance" aux entreprises

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L'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh a mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR ABDULLAH)

Le Parlement européen a adopté mercredi une loi imposant un "devoir de vigilance" aux entreprises. Celles-ci devront veiller au respect de l'environnement et des droits humains dans leurs chaînes de production partout dans le monde.

Les eurodéputés ont approuvé ce texte par 374 voix contre 235,exactement onze ans après l'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh. Ce drame avait mis en lumière l'absence de contrôle sur les conditions de travail dans les pays tiers.

Les entreprises concernées par cette loi seront tenues de prévenir, d'identifier et de remédier aux violations de droits humains et sociaux (travail des enfants, travail forcé, sécurité...) et dommages environnementaux (déforestation, pollution...) dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde, y compris chez leurs fournisseurs, sous-traitants et filiales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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