International
Les Ukrainiens honorés par le prix Sakharov du Parlement européen
"Personne ne mérite davantage ce prix". Le Parlement européen a décerné mercredi son prix Sakharov pour la liberté de pensée au "courageux peuple ukrainien" confronté à l'invasion russe.
"Ce prix est dédié aux Ukrainiens qui se battent sur le terrain. À ceux qui ont été obligés de fuir. À ceux qui ont perdu des proches et des amis. À tous ceux qui résistent et se battent pour leurs convictions", a déclaré la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, en annonçant le choix de l'institution dans l'hémicycle à Strasbourg.
Le peuple ukrainien récompensé est représenté "par son président Volodymyr Zelensky, ses élus et la société civile", a-t-elle dit.
Volodymyr Zelensky s'est félicité de la remise du prestigieux prix, saluant son peuple qui se bat pour "la liberté et la démocratie". "Les Ukrainiens prouvent leur attachement aux valeurs de liberté et de démocratie chaque jour sur le champ de bataille contre l'Etat terroriste russe", a assuré M. Zelensky sur Twitter, soulignant que le soutien de l'UE était "très important pour l'Ukraine".
"Je sais que le courageux peuple d'Ukraine ne cèdera pas, et nous non plus", a ajouté Roberta Metsola, soulignant que les Ukrainiens risquaient aussi leurs vies "pour sauvegarder les valeurs auxquelles nous croyons tous: la liberté, la démocratie, l'Etat de droit".
Première dirigeante d'une institution européenne à s'être rendue en Ukraine après le déclenchement de la guerre, Roberta Metsola a considéré que "personne ne méritait davantage ce prix".
Face aux "actes de pure terreur" de la Russie en Ukraine, dénoncés encore mercredi matin par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, la candidature du peuple ukrainien a d'ailleurs fait "consensus" parmi les groupes politiques du Parlement.
Hautement symbolique
"Comme le prix porte le nom du dissident russe Andreï Sakharov, c'est un geste hautement symbolique que de l'attribuer à l'Ukraine à ce moment critique de sa lutte contre l'invasion lancée par le président russe Vladimir Poutine", a relevé l'eurodéputé portugais Pedro Marques, vice-président du groupe S&D (gauche), deuxième groupe parlementaire.
"Qui d'autre que le peuple ukrainien a autant donné aux valeurs démocratiques dans notre époque contemporaine ?", a également réagi le Français Stéphane Séjourné, président du groupe Renew Europe (centristes et libéraux).
Deux autres finalistes étaient en lice: le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, détenu à Londres, et la Commission pour la Vérité de Colombie, instance qui enquête sur les violations des droits humains pendant le conflit armé avec la guérilla des FARC.
Créé en 1988, le prix Sakharov "pour la liberté de l'esprit" récompense chaque année des personnes ou organisations défendant les droits de l'Homme et les libertés fondamentales. Il est doté d'une somme de 50'000 euros.
Antichambre du Nobel
A plusieurs reprises le prix a fait office d'antichambre du Nobel de la paix, comme pour le gynécologue congolais Denis Mukwege et la Yazidie Nadia Murad, la jeune Pakistanaise Malala Yousafzai ou encore Nelson Mandela, premier lauréat du prix Sakharov.
Cette année, l'ONG russe Memorial, cofondée par le grand dissident soviétique Andreï Sakharov qui a donné son nom au prix du Parlement européen, a été colauréate à son tour du Prix Nobel de la Paix.
En 2021 et 2020, le prix Sakharov avait déjà mis à l'honneur ceux qui s'élèvent contre le régime de Vladimir Poutine et ses alliés. Il avait récompensé l'an dernier l'opposant russe toujours emprisonné Alexeï Navalny, et, l'année précédente, "l'opposition démocratique" au président Alexandre Loukachenko au Bélarus.
Le prix Sakharov 2022 sera remis officiellement le 14 décembre lors d'une cérémonie dans l'hémicycle du Parlement européen à Strasbourg.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'interdiction des transgenres dans l'armée américaine suspendue
Une juge fédérale américaine a suspendu mardi l'interdiction ordonnée par le gouvernement américain des transgenres dans l'armée. Elle a invoqué le principe d'égalité.
Citant la déclaration d'indépendance des Etats-Unis selon laquelle "tous les êtres humains sont créés égaux", la juge fédérale de Washington a suspendu à partir du 21 mars un décret du président américain Donald Trump excluant les transgenres des forces armées.
"Pour nous assurer que nous disposons de la force combattante la plus létale au monde, nous allons débarrasser notre armée de l'idéologie transgenre", avait-il déclaré le 27 janvier en Floride, avant de préciser, dans l'avion du retour vers Washington, avoir signé un décret en ce sens.
"Exprimer une fausse 'identité de genre', divergente du sexe d'un individu ne peut satisfaire aux normes rigoureuses nécessaires au service militaire", peut-on notamment lire dans le décret. Un groupe de personnes transgenres, militaires ou souhaitant le devenir avaient alors contesté ce décret en justice.
15'000 transgenres dans l'armée
Le gouvernement américain pourrait avoir "défini une politique établissant un équilibre entre la nécessité pour le pays d'une armée préparée et le droit des Américains à l'égalité de protection devant la loi", écrit la juge.
Mais le décret contesté "n'est pas cette politique", estime-t-elle, lui reprochant d'être "empreint d'hostilité" envers les personnes transgenres, sans justification légale ou rationnelle à leur exclusion des forces armées.
En vertu de ce décret, le ministère américain de la défense a indiqué en février son intention non seulement d'arrêter le recrutement des transgenres dans les forces armées, mais aussi d'en expulser ceux qui en font déjà partie, sauf dérogation spéciale.
Le nombre de personnes transgenres dans l'armée américaine serait de 15'000 sur environ deux millions de militaires, d'après les estimations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le reste des archives sur l'assassinat de Kennedy rendu public
Le reste des archives du gouvernement américain sur l'assassinat du président américain John F. Kennedy en 1963 a été publié mardi. Cet événement, qui a bouleversé les Etats-Unis et le monde, a donné lieu à de nombreuses théories et spéculations.
La décision de les rendre publiques fait suite à un décret signé par l'actuel président américain Donald Trump en janvier, ordonnant la divulgation du reste des archives sur les assassinats de JFK, ainsi que de son frère Robert F. Kennedy et du chef des droits civiques Martin Luther King.
"Tous les documents non publiés pour des raisons de classification" sur l'assassinat du président Kennedy sont "rendus publics", ont annoncé les archives nationales des Etats-Unis dans un communiqué.
Des millions de pages de documents relatifs à cet événement majeur de l'histoire des Etats-Unis d'Amérique ont déjà été publiés au cours des dernières décennies. Des milliers d'autres avaient été interdits de publication par la CIA et le FBI, invoquant des raisons de sécurité nationale.
La commission Warren, qui a enquêté sur l'assassinat du président démocrate charismatique alors âgé de 46 ans, a conclu qu'il avait été perpétré par un ancien tireur d'élite des Marines, Lee Harvey Oswald, agissant seul.
Pas de révélations à attendre
Mais cette conclusion officielle n'a guère fait taire les spéculations selon lesquelles un complot plus sinistre serait à l'origine de l'assassinat du président Kennedy à Dallas, au Texas. Et la lenteur de la publication par l'Etat des dossiers concernant l'affaire a alimenté les diverses théories du complot.
Plusieurs experts estiment peu probable que les documents encore en possession des archives contiennent des révélations fracassantes ou mettent un terme aux théories conspirationnistes omniprésentes autour de l'assassinat du 35e président des Etats-Unis.
Lee Harvey Oswald a été abattu par le propriétaire d'un club de strip-tease, Jack Ruby, le 24 novembre 1963, deux jours après l'assassinat de Kennedy, alors qu'il était transféré vers une prison.
Jusqu'ici, une grande partie des documents déjà rendus publics contenaient des éléments purement factuels, notamment des dizaines de rapports d'agents du FBI ayant suivi des pistes qui n'ont mené nulle part.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: frappes russes sur des infrastructures civiles
La Russie menait mardi soir des bombardements aériens contre des "infrastructures civiles" en Ukraine, a écrit le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram. Un hôpital a notamment été touché à Soumy par une frappe directe de drone Shahed.
"Il y a malheureusement des frappes et précisément contre des infrastructures civiles", a écrit le président ukrainien. M. Zelensky n'a toutefois mentionné aucune attaque directe contre des infrastructures énergétiques, objet de la trêve de 30 jours accordée entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine mardi.
"Ce sont précisément ces attaques nocturnes de la Russie qui détruisent notre énergie, nos infrastructures et la vie normale des Ukrainiens. Et le fait que cette nuit n'ait pas été une exception montre que nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour le bien de la paix", a poursuivi M. Zelensky.
"Poutine a, en réalité, refusé aujourd'hui la proposition d'un cessez-le-feu complet, a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'ATP et la WTA attaquées en justice par des joueurs
Une vingtaine de joueurs de tennis et un syndicat professionnel ont intenté mardi une série d'actions en justice visant plusieurs instances de gouvernance du sport, dont l'ATP et la WTA.
Elles sont accusées de promouvoir un "système corrompu, illégal et abusif".
Cofondée par l'ex-no 1 mondial Novak Djokovic et le Canadien Vasek Pospisil, l'Association des joueurs de tennis professionnels (PTPA) et la vingtaine de joueurs en question "ont initié une série d'actions en justice aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et dans l'Union européenne contre les instances de gouvernance du sport", a fait savoir le syndicat dans un communiqué de presse.
L'ATP et la WTA, qui régissent respectivement les circuits masculin et féminin, ainsi que la Fédération internationale de tennis (ITF) et l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) sont visées par ces actions.
Pour le directeur exécutif de la PTPA Ahmad Nassar, "le tennis est cassé. Les joueurs sont piégés dans un système injuste qui exploite leur talent, supprime leurs revenus et met en danger leur santé et leur sécurité. Nous avons épuisé toutes les options pour réformer par le dialogue", assène-t-il.
L'Australien Nick Kyrgios, la Française Varvara Gracheva ou l'Américain Reilly Opelka se sont associés à la procédure intentée par la PTPA aux Etats-Unis, le Français Corentin Moutet et le Japonais Taro Daniel se joignant pour leur part à l'action initiée au Royaume-Uni.
Dans le détail, les plaignants dénoncent "un calendrier insoutenable", avec des tournois programmées onze mois sur douze, et un "mépris envers les joueurs", contraints de "subir des matches qui s'achèvent à 3h du matin".
Ces derniers doivent "jouer avec des balles différentes d'une semaine à l'autre", ce qui conduit à des blessures chroniques "au poignet, au coude et à l'épaule", déplorent-ils. En outre, "les joueurs sont soumis (...) à des contrôles antidopage aléatoires au beau milieu de la nuit et à des interrogatoires" sans avocat pour les défendre, accusent les plaignants.
Alors que certains joueurs ont dénoncé l'indulgence de l'Itia dans les affaires de dopage visant Jannik Sinner et Iga Swiatek, l'instance est accusée d'avoir "suspendu des joueurs sur la base de preuves légères ou fabriquées de toutes pièces".
Les plaignants reprochent enfin aux instances de gouvernance "d'exploiter financièrement les joueurs", bien que les mieux classés d'entre eux amassent des millions d'euros chaque année.
Citée dans le communiqué, la Roumaine Sorana Cirstea (101e au classement WTA) juge que "les conditions actuelles - calendrier exigeant, incertitude financière, soutien inapproprié - sont insoutenables. Les joueurs actuels et les prochaines générations méritent mieux. Nous n'abandonnerons pas avant qu'un réel changement advienne!", conclut-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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