Rejoignez-nous

Climat

Cyclone en Nouvelle-Zélande: l'état d'urgence déclaré

Publié

,

le

Des personnes ont dû quitter leur domicile à la nage pour se mettre à l'abri. (© KEYSTONE/AP/Paul Taylor)

Le gouvernement néo-zélandais a déclaré mardi l'état d'urgence à travers l'archipel frappé par un violent cyclone. Celui-ci a privé d'électricité 225'000 personnes et entraîné des inondations ainsi que des glissements de terrain.

Des vents violents et d'abondantes précipitations se sont abattus dans la nuit de lundi à mardi sur l'île du Nord, où vivent plus des trois quarts des cinq millions d'habitants du pays. Le Premier ministre Chris Hipkins a parlé d'"événement météorologique le plus important survenu en Nouvelle-Zélande durant ce siècle".

"Les conséquences sont importantes et sont généralisées", a-t-il déclaré. "La gravité et les dégâts que nous constatons n'ont pas été observés depuis une génération."

Des maisons ont été endommagées par des chutes d'arbres ou envahies par la boue et des détritus. Certains habitants se sont ainsi retrouvés totalement isolés, les routes étant coupées à la suite de glissements de terrain ou d'inondations.

Fuite à la nage

Selon des médias locaux, des personnes ont dû fuir leur domicile à la nage. Certaines ont dû traverser à pied des rues inondées, d'autres ont été contraintes de s'abriter sur place.

"Pendant la nuit, un énorme arbre est tombé devant notre maison, juste à côté de mon (véhicule). Il a bloqué la route et nous n'avons pas pu partir", a raconté à l'AFP Bredon Pugh, 53 ans, habitant de Whangamata (nord). "C'était effrayant, je suis un ancien garde-côtes mais je n'ai jamais vu rien de tel durant les vingt années que j'ai passées ici", a-t-il dit.

"L'eau au niveau de (la) route m'arrivait jusqu'aux tibias", a poursuivi Bredon Pugh, "nous étions sans électricité de 22h00 jusqu'à environ 15h00 et nous n'avions pas Internet".

Soldats déployés

Ce cyclone a entraîné des rafales de vent allant jusqu'à 140 km/h, un cumul de précipitations pouvant atteindre 20 cm en 24 heures et des vagues de onze mètres. Au moins 2500 personnes ont dû évacuer leur domicile, a rapporté le ministre de la Gestion des urgences, Kieran McAnulty.

Plusieurs zones sont inaccessibles par la route et privées d'électricité ou de télécommunications. Et 225'000 personnes n'ont pas accès au courant électrique, selon les fournisseurs d'énergie et le gouvernement.

La route principale qui relie la capitale Wellington à Auckland, la plus grande ville du pays, est fermée. Des soldats ont été déployés pour aider aux évacuations.

"Enorme impact"

"Ce sont des intempéries sans précédent qui ont un énorme impact" dans le nord du pays, a déclaré M. McAnulty, avec "des inondations à grande échelle, des glissements de terrain, des routes et d'autres infrastructures endommagées". C'est la troisième fois seulement que la Nouvelle-Zélande déclare l'état d'urgence, après les attentats de Christchurch en 2019 et l'épidémie de Covid en 2020.

"Il s'agit d'une catastrophe majeure (qui représente) une menace réelle pour la vie des Néo-Zélandais", a prévenu M. McAnulty, ajoutant que l'état d'urgence national était décrété pour sept jours. Il a précisé que de nouvelles pluies et des vents violents sont attendus mardi, venant compliquer les opérations de secours.

"Les services d'urgence travaillent nuit et jour, mais l'instabilité des sols, les eaux de crue et les routes fermées compliquent les choses", a déclaré M. McAnulty. Un pompier est porté disparu et un autre se trouve dans un état critique après l'effondrement d'une maison à West Auckland, selon les services d'incendie et de secours.

Changement climatique

Le cyclone a cloué les avions au sol et la compagnie aérienne Air New Zealand a précisé que les déplacements de quelque 35'000 de ses clients internationaux ont été perturbés, avec plus de 600 vols annulés. Les aéroports rouvrent toutefois progressivement.

M. Hipkins a promis 11,5 millions de dollars néo-zélandais (6,8 millions d'euros) pour aider aux réparations. Auckland, qui compte 1,6 million d'habitants, se remet à peine des inondations soudaines qui ont fait fin janvier quatre morts et contraint des milliers de personnes à quitter leur domicile.

Selon l'organisme néo-zélandais de météorologie MetService, l'aéroport d'Auckland a enregistré 48% de ses précipitations annuelles durant ces 45 derniers jours.

La Nouvelle-Zélande est entrée dans une époque de "catastrophes naturelles en cascade, alimentées par le changement climatique", qui voit les conséquences de phénomènes météorologiques violents et répétés s'accumuler au fil du temps, selon Christine Kenney, spécialiste de la réduction des risques à l'université Massey.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

EPFL: les éclairs ascendants scrutés depuis le sommet du Säntis

Publié

le

Le sommet du Säntis, en Suisse orientale, est frappé par plus d'une centaine d'éclairs chaque année (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Des scientifiques de l’EPFL ont enregistré les rayons X émis au départ d’éclairs ascendants. Leur étude réalisée au sommet du Säntis permet de mieux comprendre les origines de cette forme de foudre rare et particulièrement dangereuse.

L'équipe de Farhad Rachidi, à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), a pour la première fois mesuré directement un phénomène insaisissable qui explique en grande partie l’origine d’un éclair, les rayons X, selon ces travaux publiés dans la revue Scientific Reports.

En collaboration avec la Haute école spécialisée de Suisse occidentale et l’Université d’Uppsala (Suède), les scientifiques ont enregistré des éclairs depuis la tour située au sommet du Säntis (AI/AR/SG).

Ils ont identifié les rayons X émis au commencement d’éclairs positifs ascendants. Ces éclairs débutent par des vrilles chargées négativement qui montent progressivement depuis un objet situé à haute altitude, avant de rencontrer un nuage d’orage, transférant ainsi une charge positive au sol. Plus rares que les éclairs descendants qui vont d'un nuage vers le sol, ils sont aussi plus dangereux.

"Ils peuvent faire plus de dégâts, car pendant un éclair ascendant, la foudre reste en contact avec une structure plus longtemps que pendant un éclair descendant", explique Toma Oregel-Chaumont, qui prépare un doctorat au sein du Laboratoire de compatibilité électromagnétique, cité vendredi dans un communiqué de l'EPFL.

Bien que l’on ait déjà observé des émissions de rayons X dans d’autres types d’éclairs, c’est la première fois qu’on les enregistre dans des éclairs positifs ascendants.

Mécanismes mystérieux

Le mécanisme à l’origine du déclenchement et de la propagation de la foudre reste un mystère. L’observation de la foudre ascendante depuis des structures élevées comme la tour du Säntis permet de corréler les mesures de rayons X avec d’autres grandeurs mesurées simultanément, comme les observations vidéo à grande vitesse et les courants électriques.

Cette tour de 124 mètres est une cible privilégiée pour la foudre. La ligne de vue est dégagée depuis les sommets voisins, et la vaste installation de recherche est équipée de caméras à grande vitesse, de détecteurs de rayons X, de capteurs de champ électrique et d’appareils de mesure du courant.

La vitesse et la sensibilité de cette installation ont permis à l’équipe d'étayer la théorie selon laquelle les augmentations soudaines du champ électrique de l’air provoquent la "fuite" des électrons ambiants, qui se transforment en plasma: la foudre.

Les observations au sommet du Säntis - qui est frappé par plus de 100 éclairs chaque année - vont se poursuivre. Les scientifiques prévoient d’équiper la tour d’un capteur de micro-ondes, ce qui pourrait permettre de déterminer si cette théorie s’applique également à la foudre descendante.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Climat

Inondations: nouvelles pluies prévues, contre-la-montre engagé

Publié

le

Dégâts dus aux pluies à Qingyuan, dans la province du Guangdong. (© KEYSTONE/AP)

Les habitants touchés par de graves inondations survenues dans le sud de la Chine tentent mercredi de sauver leurs biens des eaux boueuses. Cela à l'approche de nouvelles pluies torrentielles contre lesquelles les autorités locales ont mis en garde la population.

Des pluies torrentielles frappent depuis jeudi la province méridionale du Guangdong. Quatre personnes ont perdu la vie et plus de 100'000 habitants ont été évacués.

Les importantes inondations sont très inhabituelles en cette période de l'année dans cette région verdoyante et subtropicale. Selon un haut responsable, celles-ci ont un lien avec l'aggravation du changement climatique.

Zone touristique touchée

Dans le village de Shatang, la montée des eaux a touché une zone touristique composée de bungalows. Du personnel et des membres du gouvernement local aident à déblayer la boue dans les rues, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Certaines chambres ont été inondées et on est en train de nettoyer toute la boue, ça prendra deux-trois jours encore je pense. On devrait être de nouveau prêts à accueillir des clients pour les congés du 1er-Mai", explique Liu Yongqi, 25 ans, la codirectrice générale de Shatang Moonview Homestay.

Le complexe hôtelier propose des grillades en plein air, du camping de luxe ou encore de la pêche.

"L'eau est vraiment montée très haut ces derniers jours, la route était inondée et pendant cinq jours, on ne pouvait rejoindre le reste du village qu'en petit bateau à moteur", explique-t-elle en montrant à l'AFP des vidéos qu'elle a prises sur son téléphone. "Heureusement, on avait de toute façon suffisamment de provisions ici."

"Dégâts importants"

Le petit lac à proximité a débordé, engloutissant ou déracinant de nombreux arbres, dont certains gisent dans la boue sous une écrasante chaleur humide. Non loin de là, des chaises, des cuvettes de toilettes et des morceaux de tôle sont éparpillés.

Des employés travaillent à réparer une yourte en bois utilisée pour des repas collectifs, tandis que d'autres, armés de balais et vêtus de bottes imperméables, nettoient le terrain sur lequel se tiennent les bungalows.

"Les dégâts sont importants", observe Liu Shaofei, 53 ans, père de Liu Yongqi et autre codirecteur général des lieux. "Nous faisons encore une évaluation. Mais heureusement nous sommes assurés", dit-il à l'AFP.

Nouvelles précipitations attendues

Les autorités ont mis en garde contre de nouvelles pluies violentes dans la province du Guangdong de mercredi soir à vendredi. Jusqu'à 240 millimètres de pluie sont attendus dans de nombreuses parties du territoire et même jusqu'à 300 millimètres dans plusieurs localités.

Des responsables ont également averti la population de ne pas propager de "rumeurs" sur d'éventuelles pénuries ou montée des prix des produits de première nécessité.

"Afin de renforcer la gestion des prix du marché lors de la saison des inondations (...) ne fabriquez pas et ne diffusez pas d'informations au sujet d'une montée des prix, de chaînes d'approvisionnement limitées ou d'augmentations importantes de la demande sur le marché", a déclaré l'autorité de régulation du marché régional dans un avis diffusé mardi soir.

Inédit depuis les années 50

La province du Guangdong, emblématique de la puissance manufacturière chinoise avec ses dizaines de milliers d'usines tournées vers l'export, compte quelque 127 millions d'habitants.

Plusieurs zones de la province n'ont pas connu d'inondations aussi graves si tôt dans l'année depuis le début des relevés dans les années 1950, selon les médias d'Etat.

Le réchauffement s'intensifie

"L'intensification du changement climatique" a accru la probabilité de ce type de précipitations qui, généralement, ne surviennent qu'en été, a déclaré Yin Zhijie, prévisionniste en chef en matière d'hydrologie au ministère des Ressources hydriques, mardi à la Radio nationale de Chine.

La Chine est le plus important émetteur de gaz à effet de serre contribuant au changement climatique. Elle a promis de réduire ses émissions et d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2060.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

Les vignerons vaudois sur le qui-vive face au gel

Publié

le

Les vignerons vaudois sont inquiets à cause du gel (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les vignerons vaudois sont inquiets face aux gelées nocturnes qui touchent actuellement la Suisse romande. En raison de la surface des cultures, aucune mesure d'urgence ne peut être entreprise.

"Nous sommes tous inquiets, on frise le code un peu partout", a déclaré François Montet, président de la Fédération vigneronne vaudoise, lundi à Keystone-ATS. "Dans le meilleur des cas nous serons juste au-dessus du zéro", a-t-il ajouté.

Un premier épisode de gel vendredi a donné lieu à des "dégâts mineurs" tandis qu’un deuxième épisode a eu lieu dans la matinée. Il est toutefois encore trop tôt pour dire si la vigne a subi des dégâts. "Il faudra attendre quelques jours pour se prononcer".

Les viticulteurs vaudois croisent les doigts pour les prochaines nuits, MeteoNews ayant annoncé des températures minimales autour de 0° ou légèrement inférieures, ainsi que des gelées au sol, pour les nuits à venir et jusqu'à vendredi. La Suisse romande est un peu plus exposée au gel que l'est du pays en raison des éclaircies nocturnes qui y sont plus fréquentes.

"A la merci de la météo"

Les vignerons vaudois ne peuvent entreprendre aucune mesure pour contrer le gel. "L'enfumage par bougies peut marcher dans les fonds de vallées en Valais, mais pas chez nous. En raison de nos surfaces, nous sommes à la merci de la météo", explique François Montet.

Les seules mesures préventives sont à prendre bien à l'avance, au niveau des méthodes de culture. "On peut agir sur la gestion de la hauteur de l’herbe et la hauteur du fil porteur", développe le spécialiste. En effet, comme l'air froid est lourd, plus une branche est proche du sol, plus elle risque de subir des dégâts en raison du gel.

Dans le cas actuel, le fait que les vignes n'aient pas encore été ébourgeonnées pourrait jouer en faveur des viticulteurs. "Suivant le niveau de gel, cela pourrait nous donner une chance, mais si c'est un gros gel, tout va y passer", prévient-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Climat

Record de jours de "stress thermique extrême" en Europe en 2023

Publié

le

La Grèce a connu en 2023 le plus grand incendie de forêt de l'histoire du continent, qui a dévasté 96'000 hectares (archives). (© KEYSTONE/EPA ANA-MPA/KOSTAS TSIRONIS)

L'Europe a connu en 2023 un nombre record de jours de "stress thermique extrême", ont indiqué l'observatoire européen Copernicus et de l'OMM lundi. Le "stress thermique extrême" correspond à une température ressentie dépassant l'équivalent de 46 degrés celsius.

Cet indice prend en compte l'effet sur le corps humain de la température combinée à d'autres facteurs (humidité, vent, rayonnement), précise le rapport annuel du service changement climatique de Copernicus, réalisé avec l'Organisation météorologique mondiale (OMM), chargée des questions relatives au temps, au climat et à l'eau.

Outre les canicules, le continent a subi de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes au cours de l'année: deux millions de personnes ont été touchées par des inondations ou des tempêtes, des sécheresses sévères ont affecté la péninsule Ibérique et l'est de l'Europe et le plus grand incendie de forêt de l'histoire du continent a dévasté 96'000 hectares en Grèce.

Ces catastrophes ont coûté 13,4 milliards d'euros, à 80% imputables aux inondations lors d'une année marquée par des précipitations très au-dessus de la moyenne, notent les deux institutions.

Impact sanitaire

Leur rapport s'attarde particulièrement sur l'impact sanitaire des canicules, alors que le réchauffement climatique rend les étés de plus en plus chauds et meurtriers sur le continent.

"Nous observons une tendance à la hausse du nombre de jours de stress thermique en Europe et 2023 n'a pas fait exception" avec ce nouveau record, qui n'est toutefois pas quantifié dans le rapport, a déclaré Rebecca Emerton, climatologue à Copernicus.

Pour mesurer ce confort thermique, le C3S et l'OMM se réfèrent à l'indice universel du climat thermique (UTCI en anglais) qui représente la chaleur subie par le corps humain en prenant en compte non seulement la température, mais aussi l'humidité, la vitesse du vent, l'ensoleillement et la chaleur émise par l'environnement, dont l'effet est plus prononcé dans les villes où les matériaux (béton, goudron...) absorbent davantage les rayonnements solaires.

L'indice, exprimé en équivalence d'une "température ressentie" en degrés celsius, comprend dix catégories différentes: du stress froid extrême (au-delà de -40) au stress chaud extrême (plus de 46) en passant par l'absence de stress thermique (entre 9 et 26).

Du jamais vu

Une exposition prolongée au stress thermique augmente le risque de maladie et est particulièrement dangereuse pour les personnes vulnérables.

Le 23 juillet, au plus fort de la canicule, 13% de l'Europe connaissait un degré au moins de stress thermique, du jamais vu. La chaleur extrême a frappé surtout le sud de l'Europe, où la température de l'air a atteint jusqu'à 48,2 degrés en Sicile, soit 0,6 degré de moins que le record continental.

La surmortalité liée à la chaleur en 2023 n'est pas encore connue, mais le rapport rappelle que des dizaines de milliers de personnes sont mortes en Europe au cours des étés étouffants de 2003, 2010 et 2022.

Causé par les émissions de gaz à effet de serre de l'activité humaine, le réchauffement climatique augmente l'intensité, la durée et la fréquence des canicules.

Mesures "bientôt insuffisantes"

Le phénomène est particulièrement visible en Europe, qui se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne de la planète, dont le climat mondial est déjà au moins 1,2 degrés plus chaud qu'avant l'ère industrielle.

Le réchauffement accru en Europe, associé au vieillissement de la population et à l'augmentation du nombre de citadins, aura de "graves conséquences pour la santé publique", ajoute le rapport. "Les mesures actuelles de lutte contre la canicule seront bientôt insuffisantes" pour y faire face.

Au niveau mondial, 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, sous l'effet du changement climatique accentué par le retour du phénomène cyclique El Niño. La température des océans, qui absorbent 90% de l'excès de chaleur provoqué par l'humanité, se maintient à des chaleurs inédites depuis un an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Gémeaux

Canalisez votre énergie combative vers vos objectifs plutôt que de vous quereller avec certains. Cela vous rapportera davantage !

Les Sujets à la Une

X