Rejoignez-nous

International

L'incendie dévastateur au Parlement sud-africain est reparti

Publié

,

le

L'ampleur des dégâts n'a pas encore été établie mais l'enceinte de l'Assemblée nationale a été complètement détruite. (© KEYSTONE/EPA/STRINGER)

L'incendie dévastateur qui a ravagé le Parlement sud-africain au Cap et qui avait était maitrisé dans la matinée, est reparti lundi peu avant 17H00 (16H00 en Suisse), des flammes s'échappant à nouveau des toits.

"Le feu a repris dans le toit du bâtiment abritant l'Assemblée nationale", a déclaré à l'AFP le porte-parole des pompiers de la ville, Jermaine Carelse. Les secours avaient annoncé dans la matinée que le feu était sous contrôle, une dizaine de pompiers seulement étaient encore sur place.

Enceinte détruite

L'ampleur des dégâts n'a pas encore été établie mais l'enceinte de l'Assemblée nationale a été complètement détruite. "Le plus gros des dégâts sont sans doute dans ce bâtiment qui ne pourra pas être utilisé avant des mois", selon M. Carelse.

Le vaste édifice est composé de trois parties: un bâtiment accueillant l'actuelle Assemblée nationale, un autre abritant la chambre haute du Parlement nommée le Conseil national des provinces, et la partie historique la plus ancienne où se réunissait auparavant les parlementaires.

Une arrestation

Les présidents des deux chambres et des membres du gouvernement doivent se réunir dans la journée pour un premier état des lieux.

Le feu a démarré dimanche vers 05h00 (04h00 en Suisse) dans l'aile la plus ancienne achevée en 1884, aux salles recouvertes de bois précieux. Les parties les plus récentes ont été construites en 1920 et 1980.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le feu s'est déclenché dans deux foyers distincts. Et une fermeture de l'arrivée d'eau a empêché le système d'extinction automatique de fonctionner correctement. Un rapport doit être remis dans les 24 heures au président Cyril Ramaphosa, qui s'est rendu sur place dimanche.

Un homme de 49 ans a été arrêté dans l'enceinte du Parlement. Il a été inculpé pour "vol avec effraction, incendie criminel" et il sera poursuivi pour avoir menacé une propriété de l'Etat, a précisé dans un communiqué l'unité d'élite de la police sud-africaine, les Hawks. Il doit être présenté à la justice mardi.

Deuxième incendie

C'est la seconde fois en moins d'un an que le Parlement est endommagé par les flammes. Un incendie rapidement circonscrit s'était déclaré en mars.

Le Cap est depuis 1910 le siège du Parlement, le gouvernement est installé à Pretoria. En février 1990, le dernier président sud-africain blanc mort en novembre, FW de Klerk, y avait annoncé la fin du régime raciste d'apartheid.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

International

La Russie impose la fin de la surveillance des sanctions onusiennes

Publié

le

Dans son dernier rapport daté de début mars, le comité d'experts soulignait une nouvelle fois que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire et en lançant des missiles balistiques. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/AP/AHN YOUNG-JOON)

La Russie a bloqué jeudi le renouvellement à l'ONU du mandat des experts surveillant l'application des sanctions contre la Corée du Nord. Un veto dénoncé par la majorité des membres du Conseil de sécurité inquiets du développement du programme nucléaire de Pyongyang.

La Corée du Nord est soumise depuis 2006 à des sanctions du Conseil de sécurité liées en particulier à son programme nucléaire, sanctions renforcées plusieurs fois en 2016 et 2017. Depuis 2019, la Russie et la Chine tentent en vain de convaincre le Conseil d'alléger ces sanctions qui n'ont pas de date de fin.

Dans ce contexte, la Russie a mis son veto jeudi à une résolution devant prolonger d'un an le comité d'experts chargé de surveiller ces sanctions, dont les rapports font référence en la matière.

"Le comité continue de concentrer son travail sur des questions sans intérêt qui ne sont pas à la mesure des problèmes auxquels fait face la péninsule", a commenté l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia. Il a plaidé à la place pour un renouvellement annuel des sanctions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Israël doit laisser entrer l'aide à Gaza, ordonne la CIJ

Publié

le

La plus haute juridiction de l'ONU avait déjà ordonné à Israël en janvier de prévenir tout éventuel acte de génocide et de permettre l'accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza. (Archives) (© KEYSTONE/EPA ANP/SEM VAN DER WAL)

La Cour internationale de justice a ordonné jeudi à Israël d'assurer "une aide humanitaire de toute urgence" à Gaza. La plus haute juridiction de l'ONU a aussi affirmé que "la famine s'installe" dans le territoire palestinien.

"Israël doit, conformément aux obligations lui incombant au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide", "veiller sans délai" à ce que soit assurée "sans restriction et à grande échelle, la fourniture par toutes les parties intéressées des services de base et de l'aide humanitaire requis de toute urgence" à Gaza, a déclaré la CIJ basée à La Haye.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Lufthansa: le personnel au sol obtient une large augmentation

Publié

le

Lufthansa et le syndicat Verdi ont annoncé être parvenus à un accord, écartant la menace de grèves pendant les vacances de Pâques (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

Le personnel au sol de la compagnie aérienne allemande Lufthansa a obtenu des augmentations de salaires de 12,5% en moyenne, a annoncé jeudi le groupe après un bras de fer de plusieurs mois avec les syndicats.

"L'accord tarifaire comprend des augmentations de salaire d'environ 12,5% en deux étapes", la première de 7% à partir de cette année, puis la deuxième, de plus de 5% en moyenne, a expliqué Lufthansa dans un communiqué.

Le personnel recevra également une prime de compensation de l'inflation de 3000 euros net en 2024.

Lufthansa et le syndicat Verdi avaient annoncé jeudi soir être parvenus à un accord, écartant la menace de grèves pendant les vacances de Pâques après plusieurs journées d'arrêt de travail depuis le début de l'année en Allemagne.

"Nous nous sommes battus avec acharnement pour obtenir ce compromis et nous pouvons maintenant être très satisfaits", a commenté Marvin Reschinsky, négociateur du syndicat Verdi.

"Nous avons obtenu des augmentations des salaires réels et nous compenserons ainsi la baisse de ces dernières années", a-t-il ajouté alors que l'inflation a battu des records en Allemagne, avec des hausses de prix jusqu'à 8% sur un an à l'automne 2022.

Le personnel au sol a cessé le travail à plusieurs reprises. Sa dernière grève, pendant deux jours début mars, a conduit la compagnie allemande à annuler jusqu'à 90% de ses vols.

Ce conflit social a coûté 100 millions d'euros à Lufthansa depuis le début de l'année, avait indiqué le groupe début mars.

Après l'échec d'une série de négociations directes sur les salaires, Lufthansa et Verdi sont entrés dans une procédure d'arbitrage cette semaine, ce qui a permis de trouver un compromis.

Le personnel de cabine de Lufthansa, également en grève début mars, n'est, lui, toujours pas parvenu à un accord salarial avec la direction.

Le secteur des transports a été agité par de nombreuses grèves sur les salaires en Allemagne depuis le début de l'année.

La compagnie ferroviaire Deutsche Bahn est parvenue lundi à un accord avec le syndicat GDL, qui permettra aux conducteurs de train d'obtenir une réduction progressive de leur temps de travail de 38 à 35 heures par semaine d'ici 2029.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

L'ex-président Jacob Zuma est exclu des prochaines élections

Publié

le

L'ancien président sud-africain Jacob Zuma s'adresse mercredi à des supporters du petit parti radical Umkhonto We Sizwe. M. Zuma avait créé la surprise en décembre en annonçant soutenir ce parti récemment créé. (© KEYSTONE/AP)

L'ancien président Jacob Zuma (2009-2018) est exclu des élections générales prévues en Afrique du Sud le 29 mai, a annoncé jeudi la commission électorale lors d'une conférence de presse.

"Dans le cas de l'ancien président Zuma, nous avons reçu une objection qui a été retenue", a déclaré le président de la commission Mosotho Moepya, sans préciser les raisons motivant l'exclusion qui peut encore faire l'objet d'un appel d'ici le 2 avril.

Les Sud-Africains sont appelés aux urnes dans deux mois pour renouveler un Parlement qui choisira ensuite le prochain président. Jacob Zuma, 81 ans, ancien pilier du Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir depuis trente ans, a créé la surprise en décembre en annonçant soutenir le petit parti radical Umkhonto We Sizwe (MK, lance de la nation en zoulou) récemment créé.

Cette annonce a porté un coup à l'ANC qui est en perte de vitesse après de multiples scandales de corruption et en raison d'un paysage socio-économique morose.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Cancer

Jeudi rempli de chaleur humaine, où les liens qui vont se tisser le feront dans une ambiance d'émotions positives. Chacun y trouvera son compte !

Les Sujets à la Une

X