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Économie

L'inflation continue de ralentir en juin aux Etats-Unis à 3%

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Les prévisions des analystes tablaient plutôt sur une légère hausse de 0,1% de l'inflation sur un mois, et 3,1% sur un an (archives). (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

L'inflation aux Etats-Unis a continué à ralentir au mois de juin à 3,0% sur un an contre 3,3% le mois précédant, les prix connaissant même un léger recul sur un mois, à revers des attentes du marché, selon l'indice CPI publié jeudi.

Selon les données du département du Travail, les prix sur un mois ont reculé de 0,1%, alors qu'ils étaient encore en légère croissance en mai.

Les prévisions des analystes tablaient plutôt sur une légère hausse de 0,1% sur un mois, et 3,1% sur un an, selon le consensus publié par MarketWatch.

En excluant les prix de l'énergie et de l'alimentation, par nature plus volatiles, l'inflation dite sous-jacente est en légère hausse sur un mois, à 0,1%, mais il s'agit de la plus faible enregistrée depuis août 2021.

C'est, là encore, mieux que les attentes des marchés, qui étaient plutôt sur l'idée d'une hausse de 0,2%, toujours selon MarketWatch.

La baisse concerne en premier lieu les prix de l'énergie, qui ont reculé sur un mois de 2%, et tout particulièrement l'essence, en repli de 3,8%, après une baisse de 3,6% en mai.

Il s'agit du deuxième mois de baisse, alors qu'en avril l'inflation était repartie à la hausse, et également un des signes longtemps attendus par les marchés que l'inflation a repris sa marche vers la cible de 2%, visée par la Réserve fédérale (Fed).

L'indice CPI est important pour le pouvoir d'achat des Américains car c'est celui sur lequel les retraites sont indexées mais la Fed privilégie un autre indice, le PCE, pour mener sa politique monétaire et qui sera publié le 26 juillet.

"Les mesures privilégiées par la Fed sont encore plus proches de la cible de 2% actuellement. Ces données augmentent la confiance au sein de la Fed que l'inflation revient vers les 2% à un rythme régulier", a déclaré dans une note la cheffe économiste de HFE, Rubeela Farooqi dans une note.

La Fed a refusé jusqu'ici d'abaisser ses taux, estimant qu'elle manquait de données soulignant de manière suffisante que l'inflation était bien orientée vers un retour durable vers sa cible de 2%.

L'inflation aux Etats-Unis avait connu un pic dans la foulée de la réouverture de l'économie mondiale, après la pandémie de Covid-19, atteignant jusqu'à 9,5% en rythme annuel en juin 2022.

Dans la foulée, la Fed avait remonté résolument ses taux, jusqu'à les amener à une fourchette comprise entre 5,25% et 5,50%, à leur niveau le plus élevé depuis le début du siècle.

L'inflation a depuis connu un fort ralentissement, retombant autour de 2,6% en moyenne ces derniers mois, selon l'indice PCE, mais après une baisse rapide durant la seconde moitié de 2023, elle a eu tendance à se stabiliser entre 2,5% et 3% depuis le début de l'année.

La prochaine réunion de la Fed est prévue les 30 et 31 juillet mais la première baisse des taux ne devrait intervenir qu'à la suivante, lors de la réunion de mi-septembre, la dernière avant la tenue des élections présidentielles, le 5 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Droits de douane: Trump pense informer ses partenaires dès vendredi

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L'annonce des nouveaux tarifs de douane par Donald Trump le 2 avril dernier avait provoqué un vent de panique chez les partenaires commerciaux des Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Donald Trump a dit qu'il envisageait d'envoyer, dès vendredi, aux partenaires commerciaux des Etats-Unis des lettres les informant de l'imposition de droits de douane qui entreraient en vigueur au 1er août. Des négociations sont dans leur dernière ligne droite.

"Je penche pour envoyer une lettre pour indiquer les droits de douane qu'ils devront payer", a-t-il déclaré à la presse jeudi, estimant que c'était "beaucoup plus facile" de procéder ainsi.

"Nous allons envoyer des lettres, probablement dès demain", a-t-il expliqué, précisant: "10 ou 12" lettres partiraient ainsi dès vendredi, puis d'autres lettres "dans les prochains jours", "tous les pays" devant être "couverts pour le 9 juillet".

La Suisse est directement concernée. Début avril, le président américain avait annoncé des droits de douane de 31% sur les exportations de biens suisses aux Etats-Unis. Ce taux avait toutefois été suspendu pour 90 jours, jusqu’au 9 juillet, le temps de trouver un accord avec Washington.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le taux de chômage demeure stable au mois de juin

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En comparaison annuelle, la situation sur le front de l'emploi en Suisse s'est plutôt dégradée en juin, le taux de chômage augmentant de 0,5 point (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La stabilité a prévalu sur le marché du travail en juin, le nombre d'inscrits aux offices régionaux de placement (ORP) ayant légèrement reculé de 0,8% à 126'877 personnes. Le taux de chômage calculé par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) s'est maintenu à 2,7%.

Apurée des variations saisonnières (CVS), la proportion de sans-emplois a augmenté de 0,1 point de pourcentage sur un mois à 2,9%, selon les indications fournies vendredi.

En comparaison annuelle, la situation s'est plutôt dégradée. Le taux de chômage a augmenté de 0,5 point ou 0,4 point pour l'indicateur CVS. Cette évolution se vérifie dans toutes les catégories d'âge.

Entre mai et juin, le nombre de jeunes chômeurs n'a varié que faiblement, se fixant à 10'700 personnes pour une proportion stable à 2,5%. Chez les plus de 50 ans, le taux s'est replié de 0,1 point à 2,4%, pour 35'467 inscrits aux Offices régionaux de placement (ORP).

Le nombre de demandeurs d'emploi s'est à peine renforcé (+0,5% ou +1013 personnes) à 206'868, pour un taux stable de 4,4%. Le Seco a recensé 39'757 postes vacants, en progression de 4,2% ou 1615 de plus qu'en mai. Plus de la moitié (57%) du chiffre total relève de l'obligation d'annonce pour certaines professions où le chômage atteint 5%.

Selon les données de fin juin, le nombre de personnes ayant épuisé leurs droits aux indemnités de chômage au cours du mois d'avril s'élevait à 3'136, précise le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Buenos Aires: Lula en visite défi chez Kirchner opposante N° 1

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Le président Luiz Inacio Lula da Silva (à g.) et son homologue argentin Javier Milei lors du sommet du Mercosur à Buenos Aires. (© KEYSTONE/AP/Natacha Pisarenko)

Le bloc sud-américain du Mercosur a prôné jeudi son ouverture commerciale accélérée, lors d'un sommet à Buenos Aires. En marge du sommet, le Brésilien Lula a rendu visite à Cristina Kirchner, son alliée politique, et opposante au président Milei, détenue à domicile.

Juste après le sommet, Luiz Inacio Lula da Silva s'est rendu en mi-journée chez Mme Kirchner, dans le quartier de Constitucion, sous les encouragements d'une grosse centaine de partisans de l'ex-présidente péroniste (centre-gauche). Il en est ressorti près d'une heure plus tard, saluant la foule sans faire de déclaration, a constaté l'AFP.

"Je lui ai souhaité toute la force nécessaire pour continuer de lutter, avec la même détermination qui a caractérisé son parcours", a écrit peu après le dirigeant brésilien de gauche sur X.

Mme Kirchner, 72 ans, purge à domicile depuis depuis trois semaines une peine de six ans de prison et d'inéligibilité à vie, après sa condamnation pour administration frauduleuse pendant ses mandats (2007-2015). Elle se dit depuis le début victime d'une "persécution politico-judiciaire", pour la "bannir" de la politique.

La rencontre Lula-Kirchner n'a pas manqué de ravir la vedette au sommet semestriel du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, Bolivie), où Lula était l'hôte de l'ultralibéral Javier Milei: deux chefs d'État à l'inimitié notoire, aux antipodes politiques.

En 18 mois de présidence Milei, les dirigeants des deux géants voisins d'Amérique du Sud n'ont eu aucune rencontre bilatérale, bien que se croisant en maints divers forums.

Et cet évitement s'est poursuivi jeudi, hormis une furtive accolade, la photo de famille du sommet, et une de M.Milei et M.Lula côte à côte, sans l'esquisse d'un sourire.

S'ouvrir ailleurs, en attendant l'UE

Le sommet du Mercosur (Mercado Comun del Sur) se tenait le regard tourné vers Bruxelles, où se joue l'avenir de accord de libre-échange entre l'Union européenne et le bloc sud-américain.

L'accord signé fin 2024, après 25 ans de négociations, doit encore être ratifié par les pays européens, sur fond de résistances, françaises en particulier, liées au risque perçu pour certaines filières agricoles européennes.

Lula s'est redit "convaincu" de le signer avant la fin 2025, "créant ainsi l'une des plus grandes zones de libre-échange au monde", de 722 millions d'habitants.

Mais il a aussi entendu -et rejoint sur ce point- l'appel de Milei à plus d'ouverture du Mercosur, bloc de près de 300 millions d'habitants, pour diversifier ses débouchés, dans un panorama transformé par la guerre commerciale américaine.

M.Milei a mis en garde ses partenaires, les exhortant à "des réformes pro-liberté commerciale", faute de quoi l'Argentine avancera "seule", car elle "ne peut pas attendre".

Par le passé déjà, il a menacé de quitter le Mercosur, qu'il considère un carcan, - un "rideau de fer", a-t-il répété mercredi - afin de poursuivre son rêve hypothétique d'un accord de libre-échange avec les Etats-Unis de son allié Donald Trump.

Pour autant, c'est bien l'action de l'Argentine au coeur du Mercosur qu'il a louée jeudi, en guise de bilan de sa présidence tournante.

Ainsi l'accord avec l'Association européenne de libre-échange (AELE) qui regroupe Norvège, Islande, Liechtenstein et Suisse, non-membres de l'UE. Un accord finalisé a été annoncé mercredi, la signature doit intervenir dans les prochains mois.

Les pays du Mercosur ont aussi annoncé un accord sur une liste accrue de produits exemptés du tarif extérieur commun du bloc, a-t-il salué. Une mesure "temporaire", pour répondre au choc tarifaire mondial.

M.Milei a dit espérer la finalisation en 2025 de négociations pour un accord commercial avec les Emirats, et mentionné des négociations avec le Salvador, beintôt le Panama.

Lula de son côté a promis que sa présidence du bloc progressera dans les négociations avec le Canada, et estimé "qu'il est temps que le Mercosur regarde vers l'Asie", citant le Japon, la Chine, la Corée, l'Inde, le Vietnam et l'Indonésie.

"C'est une période de graves turbulences pour le multilatéralisme: le soutien du Mercosur et de toute l'Amérique du Sud sera essentiel", a-t-il déclaré.

Il a souligné que changement climatique, transition énergétique, développement technologique et lutte contre le crime organisé seront priorités de sa présidence du bloc.

Sur ce point, le sommet a acté la mise en oeuvre d'un groupe de travail visant à créer une "Agence du Mercosur contre la criminalité transnationale organisée", que M.Milei a dit espérer pour 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

USA: le taux de chômage recule à 4,1% en juin, mieux que prévu

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Les chiffres du chômage pourraient confirmer la posture prudente de la Fed qui, sous l'égide de Jerome Powell, ne se montre pas pressée d'abaisser ses taux directeurs (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Les chiffres de l'emploi sont meilleurs que prévu aux Etats-Unis: le taux de chômage a légèrement reculé à 4,1% en juin et davantage d'emplois qu'attendu ont été créés, selon des données officielles publiées jeudi.

La première économie mondiale a créé 147'000 emplois le mois dernier, soit plus que ce qui était envisagé par les acteurs de la finance (110.000, selon le consensus publié par MarketWatch).

Un même volume d'emplois avait été créé en mai (144'000, valeur révisée en hausse), selon le rapport mensuel du ministère du Travail.

Les créations d'emplois se sont concentrées dans l'administration locale et la santé, alors que des emplois ont continué à être détruits au niveau de l'Etat fédéral, conformément au voeu du gouvernement républicain.

Le taux de chômage a légèrement reculé, passant de 4,2% à 4,1% - un niveau considéré comme proche du plein emploi.

Les analystes s'attendaient au contraire à une légère hausse du taux à 4,3%.

Ces données laissent entendre que l'économie reste solide, en dépit des secousses liées aux nouveaux droits de douane mis en place par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche.

Les chiffres de l'emploi devraient permettre à la Réserve fédérale (Fed) d'attendre encore avant de baisser ses taux d'intérêt.

Fustigée par le président Trump qui réclame des taux plus bas, la banque centrale des Etats-Unis fait face à une situation complexe.

Elle s'inquiète de voir augmenter le chômage et l'inflation. Or elle est censée fixer le niveau de ses taux d'intérêt de manière à assurer plein emploi et stabilité des prix.

Quand les prix augmentent, elle peut augmenter ses taux directeurs pour freiner l'activité et limiter l'emballement.

Quand le chômage progresse, elle peut au contraire baisser ses taux pour stimuler l'économie.

Mais quand les deux éléments se dégradent en même temps, elle doit choisir entre accepter des prix plus élevés ou de voir des gens perdre leur emploi.

Les banquiers centraux américains s'attendent à voir l'inflation à 3% à la fin de l'année et le taux de chômage à 4,5%, selon la médiane de leurs prévisions, récemment actualisée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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