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L'institut Karolinska efface les noms de scientifiques racistes

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Le prestigieux institut Karolinska (KI) de Stockholm abrite notamment le comité chargé de décerner le prix Nobel de médecine (archives). (© KEYSTONE/EPA/Jessica Gow / POOL)

Le prestigieux institut Karolinska (KI) de Stockholm va débaptiser certains de ses locaux et de rues qui portaient le nom de scientifiques racialistes ou pro-nazis. L'institution abrite notamment le comité chargé de décerner le prix Nobel de médecine.

Au terme des travaux d'un comité nommé l'an dernier par l'institut de recherche, le recteur a annoncé mardi dans un communiqué avoir décidé de débaptiser une salle, un bâtiment ainsi qu'une rue portant les noms d'Anders Retzius (1796-1860) et de son fils Gustaf (1842-1919).

"Ils représentaient des valeurs qui ne sont pas en concordance avec les valeurs que nous, comme université, devons porter", a déclaré le recteur de "KI", Ole Petter Ottersen dans une vidéo en ligne.

S'il a à son crédit des travaux scientifiques solides, Retzius père est notamment resté de sinistre mémoire pour "l'indice céphalique", une mesure des proportions du crâne, source de hiérarchies racistes.

Crânes allongés et crânes courts

Retzius, dont les théories anatomico-racialistes ont été poursuivies par son fils, distinguait des individus au crâne "allongé", prétendument supérieurs, aux humains au crâne "court", classés comme inférieurs. Ces théories, qui valent à KI d'abriter une importante collection de crânes, ont ensuite nourri l'"hygiène raciale" portée plus tard par les nazis.

Dans cette lignée, l'institut Karolinska a aussi choisi de demander à la ville de Solna, où il siège près de Stockholm, de rebaptiser la "rue von Euler" en "rue Ulf von Euler", Nobel de chimie 1970.

Et ce afin de le distinguer de son père, Hans von Euler, un Allemand naturalisé suédois et Nobel de chimie 1929, qui avait été un membre actif d'une organisation suédo-allemande devenue pro-nazie à l'époque du IIIe Reich.

La décision attendue est la conséquence de débats lancés ces dernières années sur l'héritage historique de l'institut, à l'initiative notamment d'étudiants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Regez s'impose devant Fiva, comme à Pékin 2022

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Ryan Regez a cueilli la victoire samedi à Val di Fassa (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les Suisses ont dominé les débats samedi en Coupe du monde à Val di Fassa.

Ryan Regez a triomphé devant Alex Fiva, le Bernois et le Grison signant ainsi le même doublé que lors des JO de Pékin 2022. Chez les dames, Fanny Smith doit se contenter d'un 5e rang dans une épreuve gagnée par la leader de la Coupe du monde Marielle Thompson.

Respectivement 5e et 6e des qualifications, Ryan Regez (32 ans) et Alex Fiva (39 ans) ont maîtrisé leur sujet tout au long de la phase à élimination directe. Regez s'est imposé en patron en finale, devançant de 0''41 Fiva pour cueillir sa première victoire depuis son sacre olympique de février 2022, la première en Coupe du monde depuis janvier 2022.

Fanny Smith n'est quant à elle pas parvenue à se mêler à la lutte pour la victoire. La Vaudoise, auteure du meilleur temps des qualifications et victorieuse de son quart de finale, a été stoppée pour quelques centièmes en demi-finale. Sa 1re place dans la petite finale ne l'a pas franchement consolée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Breezy Johnson titrée en descente, Corinne Suter 7e

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Breezy Johnson savait qu'elle avait frappé un grand coup en franchissant la ligne (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Breezy Johnson est la nouvelle championne du monde de descente.

L'Américaine de 29 ans a mis tout le monde d'accord avec son dossard 1 samedi à Saalbach. Meilleure Suissesse, Corinne Suter s'est classée 7e, alors que Lara Gut-Behrami a été éliminée.

Suspendue d'octobre 2023 à décembre 2024 par les instances antidopage pour un défaut de localisation, Breezy Johnson a fait parler ses qualités de glisseuse sur la piste Ulli Maier. Elle ne compte aucune victoire en Coupe du monde, où elle a décroché au total sept podiums.

Johnson s'est imposée avec 0''15 d'avance sur Mirjam Puchner (2e), qui offre à l'Autriche sa troisième médaille dans ces joutes après l'or du super-G dames (Stephanie Venier) et l'argent du super-G messieurs (Raphael Haaser). Le bronze est revenu à la polyvalente Tchèque Ester Ledecka (à 0''21).

La championne du monde 2021 Corinne Suter a quant à elle livré sa meilleure manche de la semaine. Mais la Schwytzoise n'a pas pris suffisamment de risques pour aller chercher son quatrième podium d'affilée dans une descente mondiale. Elle échoue à 0''41 du top 3. Malorie Blanc (19e) et Priska Ming-Nufer (21e) ont fini plus loin.

Lara Gut-Behrami a pour sa part connu l'élimination sur le bas d'un parcours qui n'était pas taillé pour elle, commettant une faute après un mouvement de terrain. La Tessinoise, qui a évité au forceps une chute qui aurait pu avoir de graves conséquences, abattra sa dernière carte dans ces joutes jeudi en géant.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Hamas libère trois otages israéliens après 16 mois de captivité

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Le Hamas a libéré samedi trois otages israéliens détenus à Gaza depuis 16 mois. En échange, Israël doit relâcher plus de 170 détenus palestiniens. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Le Hamas a libéré samedi trois otages israéliens après 16 mois de captivité dans la bande de Gaza, cinquième libération d'otages depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre le mouvement islamiste palestinien et Israël.

Transportés dans des pick-up, les trois hommes - Or Levy, 34 ans, Eli Sharabi, 52 ans, et l'Israélo-Allemand Ohad Ben Ami, 56 ans - ont été emmenés sur un podium lors d'une cérémonie organisée par des combattants du Hamas à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, selon des correspondants de l'AFP sur place.

Ils ont ensuite été remis, comme à chaque échange depuis l'entrée en vigueur le 19 janvier du cessez-le-feu, à la Croix-Rouge internationale qui les transfèrera à son tour aux autorités israéliennes.

Des dizaines de combattants armés du Hamas, masqués et le front ceint de bandeaux verts, ont formé un cordon autour d'une zone où a été installé le podium avec des photos de véhicules blindés israéliens détruits, des drapeaux verts du mouvement et des photos de commandants tués.

La foule, quelques centaines de personnes, a été disposée méthodiquement derrière le cordon.

A Tel-Aviv, sur la "Place des otages", des centaines de personnes se sont rassemblées pour assister à la retransmission en direct des libérations d'otages.

Là était installé un écran géant comptant les jours, les heures, les minutes et les secondes depuis l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d'Israël, lors de laquelle les otages ont été enlevés et emmenés dans la bande de Gaza voisine.

En échange des trois otages, Israël va libérer "18 prisonniers condamnés à perpétuité, 54 condamnés à de lourdes peines et 111 arrêtés à Gaza" après l'attaque du 7 octobre, qui a déclenché la guerre, selon Amani Sarahneh, porte-parole du Club des prisonniers palestiniens.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, devait suivre le processus des Etats-Unis, où il est en visite.

Doutes dissipés

Des doutes, finalement dissipés vendredi soir, avaient plané sur le tenue de l'opération au vu de l'onde de choc provoquée par la proposition du président américain Donald Trump d'une prise de contrôle américaine de Gaza et d'un déplacement de sa population hors du territoire.

Il s'agira du cinquième échange d'otages et de prisonniers depuis le début de la trêve.

L'épouse d'Eli Sharabi et leurs deux filles adolescentes ont été tuées dans leur maison du kibboutz Beeri dans le sud d'Israël, lors de l'attaque du 7-Octobre. Yossi Sharabi, le frère aîné d'Eli Sharabi, enlevé séparément, est présumé mort.

L'épouse de Or Levy, Einav, a elle été tuée lors de l'assaut du Hamas contre le festival de musique Nova. Et celle de Ohad Ben Ami, enlevée avec lui au kibboutz Beeri, a été libérée durant la première trêve d'une semaine à Gaza en novembre 2023.

Depuis le 19 janvier, 18 otages et 582 prisonniers palestiniens, plus un égyptien, ont été libérés.

La première phase de l'accord, de six semaines, prévoit au total la remise à Israël de 33 otages, dont huit au moins décédés, contre 1900 Palestiniens.

Le sort parmi ces captifs de Shiri Bibas et de ses deux fils, Ariel et Kfir, qui seraient aujourd'hui âgés de cinq et deux ans soit les plus jeunes des otages, nourrit l'inquiétude en Israël.

Israël n'a pas confirmé leur mort annoncée par le Hamas. Vendredi, leur époux et père, Yarden Bibas, libéré de Gaza le 1er février, a exhorté M. Netanyahu à les ramener en Israël.

"Pas pressé"

Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 76 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes selon l'armée.

La deuxième phase de l'accord, qui doit faire l'objet de négociations, est censée aboutir à la libération de tous les otages et à la fin définitive de la guerre, avant une étape finale dédiée à la reconstruction de Gaza.

Mais la suite du processus reste incertaine, après l'annonce choc mardi par Donald Trump d'un projet de prise de contrôle américaine de Gaza et d'un déplacement de sa population, notamment en Egypte ou Jordanie, pour pouvoir la reconstruire.

Après avoir insisté sur ce projet, M. Trump a affirmé vendredi qu'il n'était "absolument pas pressé".

Plusieurs pays occidentaux et arabes, dont l'Egypte et la Jordanie, ont rejeté son idée. L'ONU a mis en garde contre tout "nettoyage ethnique" et le Hamas l'a vertement condamnée.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

L'offensive israélienne de représailles a fait au moins 47'583 morts à Gaza en majorité des civils et provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien assiégé par Israël, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Demi Moore sacrée meilleure actrice aux Critics Choice Awards

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Demi Moore, 62 ans, incarne dans "The Substance" une ancienne gloire d'Hollywood droguée à un sérum de jouvence. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

L'actrice Demi Moore a remporté vendredi le prix de la meilleure actrice aux Critics Choice Awards à Los Angeles, confirmant son statut de favorite pour les Oscars. La vedette des années 1990 a été couronnée meilleure actrice pour son rôle dans "The Substance".

Ce film a également remporté le prix du meilleur scénario original aux Critics Choice Awards, la cérémonie des récompenses hollywoodiennes décernées par les critiques de cinéma. Dans cette fable horrifique de la Française Coralie Fargeat, Demi Moore, 62 ans, incarne une ancienne gloire d'Hollywood droguée à un sérum de jouvence.

Pour ce rôle, l'actrice avait déjà été récompensée aux Golden Globes en janvier. Elle fait désormais figure de favorite pour les Oscars qui seront décernés le mois prochain.

"Cela a été une course folle", a déclaré la comédienne américaine tout en remerciant les critiques du cinéma de l'avoir récompensée pour son interprétation dans "The Substance" et déplorant que "ce genre de films d'horreur [...] ne soient rarement vus pour la profondeur qu'ils peuvent renfermer".

Polémique Gascon

La victoire de Demi Moore survient en pleine polémique concernant l'actrice transgenre Karla Sofia Gascon, la vedette du film "Emilia Pérez" qui vu ses chances s'effondrer pour les Oscars après que d'anciens messages racistes ont été exhumés sur les réseaux.

Elle y qualifiait notamment l'islam de "foyer d'infection pour l'humanité" et raillait la diversité dans le divertissement ou encore le mouvement antiraciste né après la mort de George Floyd, un Noir américain tué par la police en 2020.

Le réalisateur d'"Emilia Pérez", le Français Jacques Audiard, s'est lui-même distancé de son actrice principale, qualifiant les messages de Karla Sofia Gascon d'"inexcusables" et "pleins de haine".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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