International
L'invasion, "un affront à notre conscience collective" (Guterres)
L'invasion de l'Ukraine par la Russie est "un affront à notre conscience collective", a dénoncé mercredi à New York le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Moscou a répliqué en accusant l'Occident de "vouloir plonger le monde dans la guerre".
"Le premier anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie représente un sombre jalon, pour le peuple ukrainien et pour la communauté internationale", a déclaré Antonio Guterres devant l'Assemblée générale de l'ONU, répétant ses craintes d'une aggravation du conflit.
"Les possibles conséquences de l'escalade du conflit sont un danger clair et déjà là", a-t-il lancé, évoquant les risques liés aux "menaces implicites" de recours aux armes nucléaires et activités militaires "irresponsables" autour des centrales nucléaires.
"Il est grand temps de s'éloigner du gouffre."
Après deux journées de discours, l'Assemblée générale devrait se prononcer jeudi soir sur une résolution qui "souligne la nécessité de parvenir, dans les meilleurs délais, à une paix globale, juste et durable en Ukraine conformément aux principes de la Charte des Nations unies".
Comme de précédentes résolutions, toutes non contraignantes, le texte réaffirme l'"attachement" à "l'intégrité territoriale de l'Ukraine", "exige" le retrait immédiat des forces russes, et appelle à une "cessation des hostilités".
Vote jeudi
Il ne fait pas référence en revanche au plan de paix en dix points présenté en novembre par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
L'Ukraine y a renoncé pour tenter d'obtenir le plus de voix possible lors du vote attendu jeudi soir, selon des sources diplomatiques. Au moins autant qu'en octobre où 143 pays avaient voté pour la résolution condamnant les annexions de plusieurs territoires ukrainiens par la Russie.
"Nous sommes parvenus à un texte qui essaie vraiment de rassembler la communauté internationale, d'être aussi cohérent et positif que possible", a commenté un diplomate européen.
Un an après l'invasion de l'Ukraine, ce sera également un message disant à la Russie qu'"elle ne peut pas parvenir à ses objectifs par la force", a-t-il ajouté, espérant que si Moscou "se sent vraiment isolé, à un moment, la pression sera trop forte pour résister".
"Abysses de la guerre" (Moscou)
Mais le président russe Vladimir Poutine a juré mardi de poursuivre "méthodiquement" son offensive en Ukraine, dans un discours à la rhétorique anti-occidentale rappelant l'époque de la Guerre froide.
Son ambassadeur à l'ONU Vassili Nebenzia s'en est également pris aux Occidentaux à la tribune de l'Assemblée générale. "Dans leur désir d'infliger une défaite à la Russie de toutes les manières possibles, ce n'est pas seulement l'Ukraine qu'ils peuvent sacrifier, ils sont prêts à plonger le monde entier dans les abysses de la guerre", a-t-il accusé.
Dans ce contexte, la Chine, qui comme l'Inde s'est abstenue lors des votes à l'ONU sur l'Ukraine, a indiqué vouloir présenter une proposition pour trouver une "solution politique" à la guerre. Une vision exposée à la Russie mercredi par le chef de la diplomatie chinoise, selon Moscou.
Le projet de résolution de l'Assemblée générale appelle d'autre part à "engager des poursuites" aux niveaux national ou international pour que les auteurs de crimes perpétrés en Ukraine "répondent de leurs actes".
Mais elle ne fait pas référence spécifiquement à un tribunal spécial réclamé par Kiev pour juger les responsables de l'agression russe. Alors qu'une résolution en ce sens pourrait être présentée plus tard dans l'année, la Première dame ukrainienne Olena Zelenska a de nouveau plaidé pour sa création.
"Nous ne sommes pas les seuls à en avoir besoin, c'est pour tout le monde. Pour que ça ne puisse pas se reproduire", a-t-elle déclaré dans une vidéo diffusée lors d'un événement spécial à l'ONU sur les violations des droits humains dans son pays.
Cinq opposants
Les trois résolutions liées à l'agression russe votée par l'Assemblée générale depuis un an ont recueilli entre 140 et 143 voix pour, avec cinq pays votant systématiquement contre (Russie, Bélarus, Syrie, Corée du Nord et Erythrée) et moins de 40 s'abstenant.
Une quatrième un peu différente en avril, qui a suspendu la Russie du Conseil des droits de l'Homme, avait été moins consensuelle, avec 93 voix pour, 24 contre et 58 abstentions.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
1re manche: Odermatt en tête, Meillard 3e à 0''32
Deux éliminations de suite dans la discipline pour entamer la saison n'ont pas suffi à entamer la confiance de Marco Odermatt.
Le Nirdwaldien a signé le meilleur temps de la première manche du géant de Val d'Isère samedi matin. Loïc Meillard pointe quant à lui au 3e rang.
Sous la neige, Marco Odermatt a fait la différence sur le bas du parcours, après un départ prudent. Le champion olympique et champion du monde en titre de géant a ainsi repris 29 centièmes à Henrik Kristoffersen sur les dix dernières secondes de course. Il devance le Norvégien, 2e, de 15 centièmes.
Jamais mieux classé que 5e en géant sur la Face de Bellevarde, Loïc Meillard accuse quant à lui 0''32 de retard sur son chef de file. Le skieur d'Hérémence a commis une seule petite faute, sans laquelle il aurait vraisemblablement réussi le 2e chrono. Mais la victoire reste à sa portée, et la bagarre sera belle en deuxième manche (dès 13h).
Le héros de Beaver Creek Thomas Tumler ne semble en revanche pas en mesure de lutter pour la victoire. Le Grison, qui a fêté à 35 ans son premier succès en Coupe du monde dimanche dernier dans le géant disputé au Colorado, se classe 6e. Mais le Grison accuse 0''74 de retard sur Odermatt. Gino Caviezel est quant à lui 14e à 1''54.
Dernier partant avec son dossard 62, le Valaisan Luca Aerni a pour sa part arraché le 30e et dernier ticket pour la deuxième manche (à 3''42). A noter que le néo-Brésilien Lucas Pinheiro Braathen, leader de la Coupe du monde de géant, a manqué son affaire pour concéder 2''35. Il occupe la 21e place.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le Parlement sud-coréen destitue le président Yoon Suk Yeol
Les députés sud-coréens ont destitué samedi le président Yoon Suk Yeol. Le chef d'Etat paye ainsi sa tentative ratée d'imposer la loi martiale et de faire museler le Parlement par l'armée le 3 décembre.
Les dizaines de milliers de manifestants massés à l'extérieur de l'Assemblée nationale ont explosé de joie à l'annonce par le président de la chambre Woo Won-shik du résultat du vote: 204 voix pour la destitution, 85 contre, 3 abstentions et 8 bulletins invalides.
La motion de destitution devait recueillir au moins 200 voix sur 300 pour passer. L'opposition, qui dispose de 192 députés, a donc réussi à faire basculer dans son camp 12 des 108 élus du Parti du pouvoir au peuple (PPP), la formation de M. Yoon.
Le président est désormais suspendu, dans l'attente de la validation de sa destitution par la Cour constitutionnelle sous 180 jours. Le Premier ministre Han Duck-soo assure l'intérim.
"C'est une victoire du peuple et de la démocratie", s'est félicité Park Chan-dae, le chef de file des députés du Parti démocrate, la principale force d'opposition, juste après le vote.
"Cerveau" de la rébellion
L'imposition de la loi martiale "est une violation claire de la Constitution et une grave infraction à la loi", avait déclaré M. Park à la tribune avant le scrutin. "Yoon Suk Yeol est le cerveau de cette rébellion".
"Je vous demande instamment de voter en faveur de la destitution afin de laisser une leçon historique selon laquelle ceux qui détruisent l'ordre constitutionnel devront rendre des comptes", avait poursuivi M. Park. "Yoon Suk Yeol est le plus grand risque pour la République de Corée".
Le 7 décembre, une première motion de destitution avait échoué, la plupart des députés du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon ayant quitté l'hémicycle pour empêcher le quorum d'être atteint.
200'000 manifestants
A l'annonce de la destitution, les quelque 200'000 manifestants massés devant l'Assemblée nationale ont explosé de joie, dansant au son d'une K-pop assourdissante, s'embrassant parfois en larmes et agitant des bâtons lumineux, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Plusieurs milliers de partisans de M. Yoon se sont également rassemblés dans le centre de Séoul, brandissant des drapeaux sud-coréens et américains.
"Je suis profondément frustré", a déclaré le président déchu à la télévision, confirmant qu'il allait maintenant se "retirer pour un certain temps". Il a appelé à en finir avec "la politique de l'excès et de la confrontation" au profit d'une "politique de délibération et de considération".
La Cour constitutionnelle a six mois pour confirmer ou infirmer la décision du Parlement. Trois de ses neuf juges ayant pris leur retraite en octobre sans être remplacés à cause du blocage politique, les six restants devront prendre leur décision à l'unanimité. Si la destitution est validée, une élection présidentielle anticipée aura lieu sous 60 jours.
Troisième président destitué
Le président de la Cour, Moon Hyung-bae, a promis "une procédure rapide et juste" et a convoqué les autres juges pour une première réunion lundi matin.
Yoon Suk Yeol, 63 ans, est le troisième président de l'histoire de la Corée du Sud à être destitué par le Parlement, après Park Geun-hye en 2017 et Roh Moo-hyun en 2004. Ce dernier avait cependant vu sa destitution invalidée par la Cour constitutionnelle deux mois après son adoption par les députés.
Chassé du pouvoir, visé par une enquête pénale pour "rébellion" et interdit de quitter le pays, Yoon Suk Yeol voit le filet judiciaire se resserrer sur lui et ses proches collaborateurs.
Arrestations
Vendredi, le parquet a annoncé l'arrestation du chef du commandement militaire de Séoul, et un tribunal a lancé des mandats d'arrêt contre le chefs de la police nationale et de la police de Séoul, citant un "risque de destruction de preuves".
L'ancien ministre de la Défense Kim Yong-hyun, considéré comme la personne ayant poussé le président à imposer la loi martiale, avait été le premier à être arrêté le 8 décembre. Il avait tenté deux jours plus tard de se suicider en détention.
Yoon Suk Yeol avait sidéré la Corée du Sud dans la nuit du 3 au 4 décembre en instaurant la loi martiale, une première en plus de quatre décennies dans le pays, et en envoyant l'armée au Parlement pour essayer d'empêcher les députés de se réunir.
Dans un hémicycle cerné par les forces spéciales, les parlementaires avaient tout de même réussi à tenir une séance d'urgence et à voter un texte réclamant l'abolition de la loi martiale, auquel le président avait été constitutionnellement obligé d'obéir.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Séoul: 200'000 manifestants attendus contre le président sud-coréen
Des milliers de manifestants ont commencé à se rassembler samedi à Séoul, avant le vote des députés sur une nouvelle motion de destitution du président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Ils exigent son départ après la tentative ratée du chef d'Etat d'imposer la loi martiale.
La police a dit attendre au moins 200'000 participants. Plusieurs milliers de partisans de M. Yoon se sont également rassemblés dans le centre de Séoul, brandissant des drapeaux sud-coréen et américain et réclamant l'arrestation des dirigeants d'opposition.
Le 7 décembre, une première motion de destitution avait échoué, la plupart des députés du parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon ayant quitté l'hémicycle avant le vote pour empêcher le quorum d'être atteint.
Pour être adoptée, la motion doit recueillir au moins 200 voix sur 300. L'opposition menée par le parti démocrate compte 192 sièges et le PPP 108. Si la motion passe, M. Yoon sera suspendu en attendant que la cour constitutionnelle valide sa destitution. L'intérim sera assuré par le premier ministre Han Duck-soo.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Fracture des sinus pour Joel Embiid
Joel Embiid joue décidément de malchance. Le pivot des Philadelphia 76ers a été victime vendredi face à Indiana d'une fracture des sinus, ont annoncé plusieurs médias américains dont ESPN.
Alors que Philadelphie semblait avoir retrouvé de l'allant ces derniers temps, les Sixers déplorent donc à nouveau une blessure de leur meilleur joueur. Joel Embiid n'a en effet joué que 6 des 23 matches disputés par son équipe cette saison.
Le pivot MVP 2023, qui a souffert du genou gauche - et a purgé trois matches de suspension après une altercation avec un journaliste, a été touché au visage en bataillant pour un rebond face à Bennedict Mathurin lors du deuxième quart-temps.
Sans Embiid (12 points, 5 assists et 4 rebonds en 17' de jeu vendredi), Philadelphie a souffert face à un Tyrese Haliburton (32 points, 11 rebonds) enfin en jambes. Les Sixers affichent désormais 16 défaites à leur compteur 2024/25, pour 7 victoires seulement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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