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Vers un premier procès pour crime de guerre lié à l'invasion russe

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Un immeuble endommagé dans la banlieue de Kharkiv. Kiev s'est félicité d'avoir repris quelques petites localités de cette région proche de la frontière russe. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

L'Ukraine va mener le premier procès pour crime de guerre lié à l'invasion russe, contre un soldat de 21 ans accusé d'avoir abattu un civil désarmé. Moscou affirme que Kiev a bombardé mercredi une ville russe.

Vadim Shishimarin est accusé d'avoir tiré avec une kalachnikov par la fenêtre à bord d'une voiture dans laquelle il circulait pour abattre un civil de 62 ans qui n'était pas armé, a expliqué le bureau de la procureure Iryna Venediktova dans un communiqué.

Le soldat accusé se déplaçait avec quatre autres militaires russes après l'attaque de leur convoi le 28 février et ils ont volé une voiture près du village de Chupakhivka, a poursuivi le communiqué.

"L'un des soldats a ordonné à l'accusé de tuer un civil afin qu'il ne les dénonce pas", a-t-il ajouté. L'homme, qui n'a pas été identifié, "est mort sur place, à quelques dizaines de mètres seulement de chez lui".

Vadim Shishimarin, placé en détention, risque un emprisonnement à vie s'il est reconnu coupable de crime de guerre et de meurtre avec préméditation. La date du procès n'a pas été précisée.

Réunions de l'ONU

La Russie a été accusée à maintes reprises par Kiev et par Washington de commettre des crimes de guerre en Ukraine depuis le début de son offensive le 24 février. Des enquêtes de la Cour pénale internationale et des autorités ukrainiennes sont en cours.

Une session extraordinaire du Conseil des droits de l'homme est prévue jeudi à Genève, convoquée à la demande de Kiev pour se pencher sur "la détérioration de la situation des droits humains en Ukraine". La Russie, devenue simple observatrice après avoir quitté cette organisation en avril, a décidé de ne pas participer.

La Russie "est aujourd'hui la menace la plus directe pour l'ordre mondial avec la guerre barbare contre l'Ukraine, et son pacte inquiétant avec la Chine", a déclaré jeudi à Tokyo la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen après avoir rencontré le Premier ministre japonais Fumio Kishida avec le président du Conseil européen Charles Michel.

Le Conseil de sécurité des Nations unies doit également se réunir jeudi, à partir de 14h00 GMT (16h00 en Suisse), à la demande de la France et du Mexique, pour examiner la situation en Ukraine.

A Vienne, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mercredi à maintenir le contact avec la Russie pour sauver des vies en Ukraine et préparer la paix, même si aucun règlement pacifique ne se profile actuellement.

Hors des frontières?

Sur le terrain, les combats se poursuivent avec la crainte que le conflit ne se diffuse au-delà des frontières ukrainiennes. Le gouverneur de la région russe de Belgorod, voisine de l'Ukraine dans le sud-ouest de la Russie, a affirmé mercredi - citant un bilan du ministère de la Santé régional - que des bombardements en provenance d'Ukraine avaient fait un mort et six blessés.

Par ailleurs, la Russie est soupçonnée aussi de convoiter la Transdniestrie, région séparatiste de Moldavie dont la pointe sud n'est qu'à une soixantaine de kilomètres de la grande ville ukrainienne d'Odessa, sur la mer Noire. Fin avril et début mai, des explosions ont secoué la Transdniestrie. L'Union européenne a annoncé le 4 mai qu'elle allait "considérablement accroître" son aide militaire à la Moldavie.

Le commandement ukrainien pour le sud a souligné que les troupes russes frappaient "sans merci" la région de Mykolaïv, ultime verrou avant Odessa.

Le chef d'état-major ukrainien a précisé mercredi soir que les Russes poursuivaient leurs opérations dans l'Est, en particulier vers Slobozhansky et Donetsk - notamment Roubijné et Lyman pour en prendre le contrôle -, mais pas vers Kharkiv près de laquelle la localité de Pytomnyk "a été libérée" par les combattants ukrainiens.

Kiev s'est félicité d'avoir fait reculer les forces russes qui tiraient depuis des semaines sur les quartiers nord-est de Kharkiv, deuxième ville du pays, et d'avoir repris quelques petites localités de cette région toute proche de la frontière russe.

Demande d'annexion

En revanche, la région de Kherson - occupée par les Russes depuis début mars - va demander à être annexée par la Russie, a affirmé mercredi l'un de ses responsables prorusses. "La base juridique (...) sera prête avant la fin de l'année", a-t-il affirmé.

Et les forces russes gagnent lentement du terrain dans le Donbass. Les villes jumelles de Severodonetsk et Lyssytchansk, assiégées, semblent notamment pouvoir tomber à tout moment, a constaté l'AFP mercredi.

A Marioupol, si les centaines de combattants qui s'y sont retranchés tiennent toujours l'aciérie Azovstal, ils sont aussi constamment bombardés, selon Kiev. Ce site représente le dernier bastion de résistance ukrainienne de cette ville portuaire stratégique.

Le commandant de la 36e Brigade des Marines de Marioupol, Sergueï Volyna, a lancé un appel direct au milliardaire américain Elon Musk: "Les gens disent que vous venez d'une autre planète pour apprendre aux gens à croire en l'impossible. (...) A l'endroit où je vis, il est presque impossible de survivre".

"Aidez-nous à quitter Azovstal pour un pays tiers. Si ce n'est pas vous, qui d'autre? Donnez-moi une piste", a poursuivi le commandant.

Protection internationale

Dans son message quotidien, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué mercredi soir avoir abordé avec le chancelier allemand Olaf Scholz la nécessité de renforcer les sanctions contre Moscou.

"Petit à petit, nous faisons tout pour que l'agresseur ressente la plus grande souffrance du fait de cette agression", a relevé M. Zelensky. Il avait qualifié plus tôt la lutte des Ukrainiens contre la Russie de "guerre contre la tyrannie".

Il avait plaidé de nouveau plus tôt mercredi pour une adhésion de son pays à l'Union européenne, alors que le président français Emmanuel Macron a averti lundi que cela prendrait "des décennies". "C'est comme une table où toute la famille est réunie, et où vous êtes invité, mais on ne vous a pas mis de chaise", a déploré le président ukrainien. "Et je pense que c'est injuste."

Pour l'instant, l'UE s'efforce de convaincre ses 27 Etats membres d'adopter un projet d'embargo sur le pétrole russe, bloqué par Budapest.

De son côté, la Finlande songe à rallier l'Otan. Le président Sauli Niinistö et la Première ministre Sanna Marin doivent donner jeudi leur position sur l'adhésion du pays nordique à l'Alliance atlantique, prélude à une possible adhésion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Gaza: nouveaux bombardements israéliens, famine imminente

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Des Palestiniennes pleurent la mort de proches tués dans les bombardements israéliens dans une morgue à Rafah. (© KEYSTONE/AP/Fatima Shbair)

Des bombardements israéliens ont de nouveau frappé vendredi la bande de Gaza. La population de ce territoire palestinien assiégé fait face à une "famine imminente" selon le Programme alimentaire mondial (PAM), près de six mois après le début de la guerre.

Le ministère de la Santé du Hamas a fait état en matinée de "dizaines de morts" lors de combats et de raids aériens notamment à Rafah (sud), ville considérée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas et où s'entassent 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité déplacés par les hostilités.

Outre le bilan humain et les destructions, la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire palestinien assiégé, où la majorité des 2,4 millions d'habitants sont désormais menacés de famine selon l'ONU. Celle-ci déplore une aide largement insuffisante pour répondre aux besoins de la population.

"Il n'y a pas un autre endroit dans le monde où un aussi grand nombre de personnes font face à une famine imminente", a déploré jeudi sur X Matthew Hollingworth, chargé des territoires palestiniens au PAM.

CIJ: Israël tenu de fournir de l'aide

Israël doit "veiller sans délai" à ce que soit assurée "sans restriction et à grande échelle, la fourniture par toutes les parties intéressées des services de base et de l'aide humanitaire requis de toute urgence", a déclaré jeudi la Cour internationale de justice (CIJ) basée à La Haye.

Saisie par l'Afrique du Sud, la juridiction avait ordonné en janvier à Israël de faire tout son possible pour empêcher un "génocide" dans le territoire palestinien, Israël jugeant "scandaleuses" de telles accusations. Dans la nuit, le Hamas s'est lui félicité de la décision de la CIJ et a demandé sa "mise en oeuvre immédiate".

Parachutages pas suffisants

Face à l'urgence humanitaire, plusieurs pays organisent des parachutages et des expéditions d'aide par voie maritime, mais tous soulignent que ces voies d'approvisionnement ne peuvent se substituer aux routes terrestres.

La guerre a été déclenchée par une attaque menée depuis la bande de Gaza par le Hamas le 7 octobre en Israël qui a entraîné la mort d'au moins 1160 personnes, essentiellement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Toujours d'après Israël, environ 250 personnes ont été enlevées et 130 d'entre elles sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes.

Près de 33'000 morts

En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas et lancé une offensive sanglante qui a fait à 32'623 morts, majoritairement des femmes et des enfants, selon un dernier bilan vendredi du ministère de la Santé du Hamas.

L'armée israélienne, qui accuse les combattants du Hamas de se cacher dans les hôpitaux, a dit vendredi poursuivre ses opérations dans le complexe hospitalier al-Chifa, dans la ville de Gaza (nord), disant avoir "éliminé environ 200 terroristes" dans le secteur depuis le 18 mars.

Elle a souligné s'assurer de "prévenir toute atteinte aux civils, patients, équipes médicales et matériel". Dans le centre de la bande de Gaza, l'armée a dit avoir "détruit de nombreuses roquettes destinées à être tirées vers Israël", et éliminé des "terroristes".

Des opérations se poursuivent également à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, dans les secteurs d'Al-Amal et Al Qarara, où des combattants palestiniens ont aussi été tués, selon elle.

Blessés soignés à même le sol

A Khan Younès, plusieurs blessés ont été transportés en ambulance à l'hôpital européen dans la nuit, selon des images de l'AFP. Certaines victimes, dont des enfants, étaient soignées à même le sol.

A Rafah, plus au sud, des dizaines d'hommes oeuvraient à dégager des décombres d'un bâtiment bombardé des blessés et des corps, d'où a notamment été extrait un jeune garçon.

Netanyahu persiste

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyhau a réaffirmé jeudi sa détermination à lancer une offensive terrestre à Rafah en dépit des pressions internationales, y compris des Etats-Unis.

"Nous tenons le nord de la bande de Gaza ainsi que Khan Younès (sud). Nous avons coupé en deux la bande de Gaza et on se prépare à entrer à Rafah", a-t-il dit.

Les Etats-Unis, principal allié d'Israël qui redoute le bilan humain d'une telle opération, a récemment demandé l'envoi d'une délégation israélienne à Washington pour discuter de ce projet.

Résolution de l'ONU ignorée

En parallèle, le Qatar - un médiateur avec l'Egypte et les Etats-Unis - a été l'hôte cette semaine de négociations indirectes entre Israël et le Hamas sur un projet de trêve de plusieurs semaines doublée d'un échange d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens.

Une résolution à l'ONU réclamant un "cessez-le-feu immédiat" a été adoptée lundi après l'abstention des Etats-Unis, mais "rien n'a changé" sur le terrain depuis, a déploré le président international de Médecins sans frontières Christos Christou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Russie frappe à nouveau "massivement" le réseau énergétique ukrainien

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Plusieurs installations énergétiques ukrainiennes ont été endommagées par les attaques russes, a indiqué Kiev. (© KEYSTONE/EPA/MARIA SENOVILLA)

Des frappes russes ont endommagé "gravement" 3 centrales thermiques ukrainiennes dans la nuit de jeudi à vendredi, blessé six personnes et provoqué des coupures de courant, a indiqué Kiev. L'Ukraine accuse Moscou d'attaques "barbares" contre son réseau énergétique.

Les forces aériennes ukrainiennes ont pour leur part dit avoir détruit la grande majorité des 99 missiles et drones russes - un chiffre particulièrement élevé - lancés lors de cette nouvelle vague de bombardements nocturnes.

Moscou a intensifié ses frappes aériennes contre l'Ukraine au cours des dernières semaines, visant en particulier le réseau énergétique et disant agir en représailles aux attaques de Kiev dans ses régions frontalières.

Au total, dix régions à travers tout le pays ont été visées et six personnes, dont un enfant, ont été blessées, a déclaré le ministère de l'Intérieur ukrainien.

"Equipements gravement endommagés"

Trois centrales thermiques ukrainiennes ont subi d'importants dommages après les tirs russes, a indiqué le fournisseur d'énergie ukrainien DTEK, sans donner la localisation de ces installations.

"Les occupants ont attaqué trois centrales thermiques DTEK. Les équipements ont été gravement endommagés", a déclaré la compagnie dans un communiqué, précisant que ses ingénieurs avaient "rapidement" réagi pour faire face aux dégâts.

Besoin de plus de défense antiaérienne

Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a affirmé que "la Russie (avait) continué ses attaques barbares contre le système énergétique ukrainien". Dans certaines zones, le courant a dû être coupé, a-t-il dit, sans préciser l'ampleur de ces coupures.

"L'Ukraine a besoin de davantage de systèmes de défense antiaérienne pour mettre en sécurité ses infrastructures essentielles et protéger sa population", a plaidé M. Chmygal.

Le ministre de l'Energie Guerman Galouchtchenko a auparavant déclaré qu'une "attaque massive" avait particulièrement visé des sites de production d'énergie dans les régions de Dnipropetrovsk (centre-sud), Poltava (centre), et Tcherkassy (centre).

Le gouverneur de celle de Dnipropetrovk, Sergiy Lyssak, a lui signalé que "plusieurs installations énergétiques" avaient été endommagées dans sa région.

Morts et blessés

En fin de matinée, il a annoncé qu'une civile avait été tuée et un homme blessé dans une attaque de drone dans la localité de Myrivska, près de Nikolpol, ajoutant que des tirs touchaient cette zone depuis le matin.

Dans la région de Donetsk (est), une autre femme est morte dans une attaque aérienne russe à Mykolaïvka qui a fortement endommagé une trentaine d'habitations, un marché et un bâtiment administratif, a annoncé la police ukrainienne.

Kiev réclame à ses alliés occidentaux de lui envoyer davantage d'aide, et plus vite. Mais, à Bruxelles comme à Washington, des divisions politiques ont enrayé la livraison d'armes et l'envoi de fonds ces derniers mois.

Ces dernières semaines, les responsables ukrainiens insistent notamment sur l'envoi de davantage de batteries Patriot. Ce puissant et coûteux système antiaérien a été pour la première fois fourni à l'Ukraine au printemps 2023.

"Intense activité aérienne"

Les forces aériennes ukrainiennes ont vendredi dit avoir détruit "84 cibles aériennes", dont 26 missiles et 58 drones Shahed de fabrication iranienne.

Au total, la Russie en aurait lancé 99, en majorité des drones, lors de cette "puissante" attaque aérienne, ont indiqué les forces ukrainiennes.

L'armée russe lance quasiment chaque nuit des missiles ou des drones contre le territoire de son voisin, mais leur nombre est généralement plus faible.

Varsovie accroît sa surveillance

L'armée polonaise a fait état d'une surveillance renforcée de son espace aérien, quelques jours après qu'un missile russe tiré vers des villes de l'ouest de l'Ukraine a survolé le territoire polonais pendant 39 secondes.

"Cette nuit, on a observé une intense activité aérienne à longue portée de la part de la Fédération de Russie, liée à des frappes de missiles contre des cibles sur le territoire ukrainien", indique le commandement de l'armée polonaise dans un communiqué.

"Toutes les procédures nécessaires à la protection de l'espace aérien polonais ont été prises", et les forces polonaises "surveillent la situation de manière continue", ajoute le communiqué

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Dejounte Murray crucifie les Celtics

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Dejounte Murray: il a pratiquement battu les Celtics à lui tout seul. (© KEYSTONE/AP/John Bazemore)

On n’arrête plus Atlanta ! Emmené par un Dejounte Murray au sommet de son art, les Hawks ont à nouveau battu Boston, la meilleure equipe de la Ligue, pour cueillir un quatrième succès de rang.

Sur son parquet, Atlanta s’est imposé 123-122 dans la prolongation. Auteur des 11 points de son équipe dans cette prolongation, Dejounte Murray a permis à ses couleurs de battre une deuxième fois les Celtics en l’espace de quatre jours. Il a inscrit 44 points pour battre son record personnel un soir où sa présence sur le terrain avait été remise en question en raison de douleurs dorsales...

Clint Capela a, lui aussi, livré la marchandise. Aligné durant 33 minutes, le Genevois a inscrit 12 points et a cueilli 13 rebonds pour un cinquième double double consécutif. Il sera appelé à prendre de plus en plus de responsabilités ces prochaines semaines en raison de l’absence prolongée de son "backup" Saddiq Bey qui a été opéré au genou gauche mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Grigor Dimitrov donne la leçon à Carlos Alcaraz

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Grigor Dimitrov sans doute plus fort que jamais. (© KEYSTONE/AP/Marta Lavandier)

Comme pour Iga Swiatek, il n’y aura pas de "Sunshine Double" pour Carlos Alcaraz. Le vainqueur d’Indian Wells est tombé en quart de finale à Miami.

Carlos Alcaraz s’est incliné 6-2 6-4 devant un flamboyant Grigor Dimitrov (ATP 12). Cette défaite risque de lui coûter sa place de no 2 mondial si Jannik Sinner, opposé à Daniil Medvedev ce vendredi en demi-finale, remporte le tournoi. "J’ai eu l’impression d’avoir 13 ans sur le court tant Grigor était fort", avoue le joueur de Mucie.

"Parfois le génie est dans la simplicité. Mais c'est très dur de le transposer sur le court", souligne Grigor Dimitrov opposé ce vendredi, le Bulgare affrontera Alexander Zverev (ATP 5) dans une rencontre qui ne sera pas une rencontre comme les autres. S’il s’impose, il retrouvera le top ten pour la première fois depuis 2018. Il serait alors l’unique joueur qui frappe son revers à une main classé parmi les dix meilleurs. A 32 ans, celui qui avait remporté le Masters en 2017 ne semble jamais avoir été aussi fort.

Future retraitée des courts – elle arrêtera sa carrière à la fin de l’année – Danielle Collins (WTA 53) s’est qualifiée, quant à elle, pour la finale du simple dames. L’Américaine a battu 6-3 6-2 la Russe Ekaterina Alexandra (WTA 16) pour défier samedi la Kazakhe Elena Rybakina (WTA 4). Danielle Collins n’avait encore jamais atteint la finale d’un WTA 1000.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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