Rejoignez-nous

International

Volte-face sur la baisse d'impôts pour les plus riches

Publié

,

le

La mesure annoncée par Kwasi Kwarteng (à gauche) avait plongé les marchés financiers dans la tourmente. (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

Empêtré dans la tourmente créée par son "mini-budget", le gouvernement britannique de Liz Truss s'est livré lundi à un spectaculaire revirement, en revenant sur une baisse d'impôts pour les plus riches qui avait suscité des critiques jusqu'au sein de la majorité.

"Nous comprenons, nous avons écouté", a déclaré le ministre des Finances Kwasi Kwarteng, une formule reprise mot pour mot, sur Twitter, quelques instants plus tard par la Première ministre Liz Truss sur le réseau social.

"Il est clair que la suppression du taux d'imposition à 45%" pour les contribuables dont les revenus excèdent 150'000 livres sterling (171'000 euros) par an "a éclipsé notre mission de nous attaquer aux difficultés dans notre pays. Par conséquent, j'annonce que nous n'allons pas la poursuivre", a tweeté Kwasi Kwarteng quelques heures avant de prendre la parole au Congrès annuel des conservateurs à Birmingham (centre de l'Angleterre).

Dimanche, Liz Truss, qui a succédé il y a moins d'un mois à Boris Johnson à la tête du gouvernement, excluait catégoriquement de renoncer à cette annonce controversée.

En agissant ainsi, le gouvernement de Liz Truss s'efforce de sauver le paquet de mesures présenté le 23 septembre en expurgeant sa mesure la plus controversée.

"Mauvaises valeurs"

C'est sur la suppression de ce taux d'imposition que nombre de critiques dans les rangs des conservateurs se concentraient, au point de faire craindre une rébellion lors du vote du texte au Parlement.

Pour Sarah Smith, élue locale de 47 ans du sud de l'Angleterre, ce revirement témoigne d'un "certain pragmatisme". Elle juge qu'il aurait été "plus dommageable" que le gouvernement persiste.

Membre du parti conservateur âgé de 24 ans, Nick Warren estime quant à lui que "le mal est fait". "C'est bien qu'elle (Liz Truss) ait écouté le pays et ce que veulent les gens", mais cette mesure n'était "pas la bonne".

Sur la BBC lundi matin, Kwasi Kwarteng a exclu de démissionner et refusé de reconnaître une erreur. Cette baisse d'impôts pour les plus riches "était une énorme distraction" qui éclipsait "un ensemble solide de mesures", a-t-il répété.

Sur la BBC dimanche, Liz Truss avait attribué à son seul ministre des Finances la paternité de cette mesure, suscitant des réactions étonnées.

"L'un des défauts de Boris Johnson était qu'il pouvait parfois être trop loyal et il l'a compris", avait tweeté l'ex-ministre de la Culture Nadine Dorries, d'une fidélité inébranlable envers l'ancien Premier ministre. "Cependant, il y a un équilibre à trouver et jeter son chancelier sous un bus le premier jour du congrès n'en est pas un", avait-elle observé dimanche.

Au deuxième jour du congrès des conservateurs à Birmingham lundi, Kwasi Kwarteng est attendu à la tribune pour défendre son "mini-budget" et ses baisses d'impôts massives.

"Garder le cap"

Défendu par la Première ministre Liz Truss, qui a néanmoins reconnu que le gouvernement aurait dû "mieux préparer le terrain", le plan présenté le 23 septembre par Kwasi Kwarteng a entraîné la chute de la livre à son plus bas historique. Elle remontait cependant lundi.

Les taux d'emprunt de l'Etat britannique ont bondi à leur plus haut depuis la crise de 2009, menaçant la stabilité financière du pays. Ils restaient lundi toujours plus élevés qu'avant l'annonce du 23 septembre.

La Banque d'Angleterre est intervenue en urgence la semaine dernière pour stabiliser les taux, qui menaçaient de faire tomber en faillite des fonds de pension.

Visant à faire face à la crise du coût de la vie, ce "mini-budget" prévoit gel des factures d'énergie et baisses d'impôts massives, avec pour but annoncé de stimuler la croissance.

"Nous devons garder le cap" devait déclarer lundi après-midi M. Kwarteng, selon des extraits de son discours diffusés à l'avance. Pour le ministre des Finances, le projet du gouvernement est "le bon". Invoquant factures d'énergie qui explosent et pression fiscale au plus haut "depuis 70 ans", Kwasi Kwarteng estime qu'une "nouvelle approche" était nécessaire, "basée sur la croissance".

A deux ans des prochaines élections générales, Liz Truss voit s'accumuler les sondages désastreux: une récente étude YouGov donne 33 points d'avance à l'opposition travailliste et selon une autre, un Britannique sur deux (51%) souhaite qu'elle démissionne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée

Publié

le

Une délégation de militaires libyens est arrivée mercredi sur le site du crash de l'avion près d'Ankara. L'appareil transportait le chef d'état-major libyen et ses conseillers. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.

"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.

Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.

En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement

Publié

le

Le Permier ministre israélien Benjamin Netanyahu veut atteindre l'indépendance en matière d'armement (archives). (© KEYSTONE/AP/Abir Sultan)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante". L'armée israélienne a été impliquée récemment sur plusieurs fronts régionaux.

A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.

"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté. Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.

Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza. Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement

Publié

le

Israël entend construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante. (archive) (© KEYSTONE/AP/Sam Mednick)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante".

A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.

"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté.

Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.

Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah, qui se sont transformés à l'automne 2024 en une guerre ouverte de deux mois.

Une guerre de 12 jours a aussi opposé Israël à l'Iran en juin dernier, déclenchée par une attaque d'une ampleur inédite d'Israël contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Sur les marchés agricoles, colza et soja prennent froid avant Noël

Publié

le

Les cours des oléagineux s'enfoncent sur les marchés agricoles. Ici, un champ de colza. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les cours des oléagineux continuent de s'enfoncer face à la perspective d'une forte production et aux doutes sur les débouchés à l'export, tandis que le blé et le maïs résistent dans un marché peu fréquenté avant Noël.

A la Bourse de Chicago, le prix du boisseau de soja (27 kg) a lâché mardi 0,24% à 10,50 dollars, évoluant à des niveaux plus vus depuis deux mois.

La Chine "a commandé pour un peu plus de 6 millions de tonnes" de soja américain ces dernières semaines, selon Rich Nelson, analyste de la maison de courtage Allendale, soit la moitié de l'engagement pris par Pékin auprès de Washington dans le cadre des négociations commerciales entre les deux puissances.

Cela n'a cependant pas suffi à rassurer les marchés qui continuent à avoir "beaucoup de questions" concernant les débouchés du soja produit aux Etats-Unis, "en particulier face au Brésil, qui propose désormais des prix réduits" sur ses récoltes, plus compétitifs que ceux américains, ajoute l'expert.

Le pays d'Amérique du Sud "prévoit de produire et d'exporter des volumes records de soja au cours de la saison 2025-2026, malgré les inquiétudes liées aux conditions météorologiques défavorables", souligne le cabinet Argus Media dans une note publiée mardi.

Pour Dewey Strickler, analyste pour Ag Watch Market Advisors, il ne fait donc guère de doute que "la Chine va rester fidèle au Brésil" lors de la prochaine récolte, d'autant que Pékin "a investi des milliards de dollars dans les infrastructures" brésiliennes pour "réduire (sa) dépendance vis-à-vis des Etats-Unis".

En Europe aussi, "le marché des oléagineux prend le bouillon", souligne Gautier Le Molgat, PDG d'Argus Media France, face à la concurrence du canola (colza OGM canadien) et de l'huile de palme, mais également la perspective d'une hausse des surfaces cultivées en France.

Volumes faibles

Du côté du maïs, les cours restent soutenus aux Etats-Unis par de bons chiffres à l'export et "les attentes d'une baisse des rendements" lors de la prochaine actualisation des données du ministère de l'Agriculture américain (USDA), estime Rich Nelson.

Selon les chiffres de l'USDA, les Etats-Unis ont encore augmenté leurs exportations de maïs la semaine passée, à 1,74 million de tonnes contre 1,60 million deux semaines plus tôt.

Le blé, lui, évolue différemment des deux côtés de l'Atlantique.

Les prix américains sont soutenus notamment par l'absence d'avancée concrète concernant la guerre en Ukraine.

En Europe, les cours de la céréale du pain patissent de l'évolution des taux de change entre euro et dollar qui détourne des acheteurs du blé européen.

"Nous sommes en période de fêtes et les volumes sont très faibles", pointe Dewey Strickler, estimant même que "les opérateurs ont plié bagage jusqu'à la nouvelle année".

Les marchés clôtureront plus tôt mercredi, et seront fermés jeudi, jour de Noël. Les cotations à Euronext ne reprendront que lundi tandis que la séance de vendredi sera assurée à Chicago.

"On restera attentifs, bien sûr, à la situation géopolitique et aux conditions météo avec les premiers gels d'hiver notamment sur la Russie", assure Gautier Le Molgat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Capricorne

Vous allez traverser cette journée dans une ambiance animée, joyeusement désordonnée, où chacun s’affaire avec enthousiasme…

Les Sujets à la Une