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International

L'ONU demande aux militaires une vraie trêve en Birmanie

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk demande au régime birman de libérer immédiatement les détenus politiques (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'ONU demande une véritable pause dans les affrontements dans les territoires affectés par le séisme en Birmanie. Plus de 60 attaques ont été identifiées par le Haut-Commissariat aux droits de l'homme depuis ce désastre, a affirmé vendredi l'un de ses responsables.

Il faut "se concentrer sur l'assistance à ceux qui ont subi le séisme", insiste le Haut commissaire Volker Türk. Et demander un accès sans entrave aux organisations humanitaires.

Les militaires ont frappé plusieurs territoires. Seize attaques ont même été relayées depuis l'annonce d'un cessez-le-feu temporaire mercredi, ajoute un responsable du Haut-Commissariat depuis la région. Et au moins une dizaine de personnes ont été tuées depuis une semaine dans ces attaques, mais le chiffre est probablement plus important.

Selon l'agence onusienne, les limites imposées depuis plusieurs années par la junte rendent l'accès humanitaire difficile dans la région de l'épicentre Sagaing ou dans l'Etat de Shan, a dit à la presse à Genève une porte-parole. Et le régime a poursuivi sa conscription forcée d'hommes qui pourraient aider aux efforts humanitaires.

Le Haut commissaire dénonce un manque d'eau potable, de nourriture et de médicaments. Il cible aussi les coupures d'Internet décidées par le régime. La situation de milliers de détenus politiques est inconnue après le séisme. "Ils devraient être libérés immédiatement", a dit l'Autrichien.

Appel du CICR

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a lui accès aux détenus. "On est en discussion avec les autorités pour évaluer les besoins" de ces personnes et notamment en lien avec les dommages aux six principales prisons les régions affectées, a affirmé un responsable depuis la région.

Le CICR demande également une extension du cessez-le-feu provisoire. Celui-ci doit d'abord "être honoré", insiste son responsable dans la région. Plus d'une centaine de centres de santé ont été endommagés par le séisme, selon l'organisation.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dit avoir augmenté son dispositif. Elle a désormais acheminé une centaine de tonnes d'assistance dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Finlande : plusieurs personnes poignardées à Tampere

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Plusieurs personnes ont été poignardées jeudi près d'un centre commercial dans la ville de Tampere. (© KEYSTONE/AP/Saara Peltola)

Plusieurs personnes ont été poignardées jeudi près d'un centre commercial dans la ville de Tampere, en Finlande, et un suspect a été arrêté, a annoncé la police dans un communiqué.

"La situation ne présente plus de danger. Les victimes reçoivent les premiers soins", a-t-elle ajouté, soulignant qu'elle n'était pas en mesure de préciser dans l'immédiat le nombre des victimes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

A Paris, 640 Vélib' disparaissent chaque semaine

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Les Vélib', qui se bloquent automatiquement après 24 heures, sont alors abandonnées. (archives) (© KEYSTONE/AP/REMY DE LA MAUVINIERE)

Avec quelque 640 vélos qui disparaissent chaque semaine de ses radars, l'Agemob, organisme public qui gère les vélos partagés Vélib' en région parisienne, "alerte" d'un niveau de vandalisme "trois fois supérieur" à la normale.

"Ce ne sont que quelques centaines de fraudeurs, mais ça suffit à mettre le système en l'air", s'est inquieté jeudi auprès de l'AFP Sylvain Raifaud, président de l'Agemob.

"En ce moment, il nous manque 3000 vélos" sur un parc qui doit en principe compter 20'000 Vélib' en circulation, 40% d'électriques et 60% de mécaniques, chiffre-t-il.

"Le phénomène de vandalisme a toujours existé, mais il était relativement contenu" jusqu'à présent. Or "là, on est sur une alerte, puisque le nombre de vélos abandonnés est trois fois supérieur à l'ordinaire (...) depuis un mois" : 640 par semaine, contre 230 habituellement, selon lui.

Abandonnés

Comment est-ce possible ? "Des personnes secouent les vélos jusqu'à ce qu'ils se décrochent et puis ils partent avec", indique M. Raifaud. Les engins, qui se bloquent automatiquement après 24 heures, sont alors abandonnées.

Problème, "on ne sait pas où sont les vélos, ils n'ont pas de puce GPS", déplore le président de l'organisme.

Et si "16 personnes supplémentaires ont été embauchées pour aller chercher les Vélib'" par Smovengo, l'exploitant (depuis 2018) de ce service public, la marge de manoeuvre reste limitée pour l'Agemob, qui n'a pas de moyens d'identifier ou de sanctionner les auteurs, puisqu'ils contournent le système.

Afin de "couper le robinet du vandalisme", l'organisme a "besoin des communes, des polices (...) pour mieux surveiller les stations", et des usagers "pour signaler" les vélos égarés, plaide le dirigeant.

Pourquoi cette augmentation ? "On ne sait pas", avoue-t-il, se demandant s'il existe "un tuto qui circule (sur) comment débloquer un vélo gratuitement", et estimant qu'il s'agit sûrement d'"actions un peu coordonnées."

Usure de la flotte restante

Pour lui, ce trou dans la flotte entraîne l'usure des vélos restants, qui mécontente les utilisateurs.

"Les vélos qui sont disponibles sont beaucoup plus utilisés, beaucoup plus fatigués", notamment les engins électriques, davantage demandés et dont les batteries "n'ont pas le temps de recharger".

"C'est ce qui fait que vous avez des stations entières (...) (avec) des vélos qui ne sont pas utilisables", et que "les usagers sont extrêmement frustrés", estime le président de l'Agemob.

Le service est de plus en plus sollicité : en mai dernier, Vélib' a enregistré 16% de courses en plus qu'en mai 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Autriche expulse officiellement un Syrien, une première dans l'UE

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Cette décision s'inscrit "dans le cadre d'une politique d'asile stricte et donc juste", a déclaré le ministre autrichien de l'intérieur Gerhard Karner (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le gouvernement autrichien a annoncé jeudi l'expulsion dans son pays d'origine d'un criminel syrien, une première dans l'Union européenne ces dernières années, selon le ministère de l'Intérieur.

Cette décision "s'inscrit dans le cadre d'une politique d'asile stricte et donc juste", a déclaré le ministre Gerhard Karner dans un communiqué transmis à l'AFP.

"Elle envoie un signal fort, à savoir que l'Autriche expulse systématiquement les criminels condamnés, désormais également vers la Syrie. Nous poursuivrons sur ce chemin avec détermination et rigueur", a-t-il ajouté. Le pays alpin, qui n'avait pas procédé à une telle expulsion depuis environ 15 ans, se félicite de "montrer la voie en Europe".

M. Karner s'était rendu fin avril en Syrie avec son homologue allemande pour discuter du retour des réfugiés dans leur pays et des moyens de renforcer la coopération sécuritaire. Après la chute du président Bachar al-Assad en décembre 2024, le débat sur l'accueil des Syriens a ressurgi en Europe, plusieurs Etats annonçant un gel des procédures de demandes d'asile dans un contexte de forte progression électorale des partis d'extrême droite.

L'Autriche, qui compte près de 100'000 Syriens dont de nombreux avaient fui la guerre civile, est allée plus loin. Elle a entamé des procédures pour révoquer le statut de quelque 2.900 réfugiés et a stoppé les démarches de regroupement familial, une mesure que le nouveau gouvernement dirigé par un chancelier conservateur veut étendre à l'ensemble des nationalités.

Il est sous pression du parti nationaliste FPÖ, certes dans l'opposition, mais de très loin premier parti du pays dans les urnes et les sondages. Les autorités ont même offert la somme de mille euros aux Syriens acceptant de repartir au pays. Pour l'heure, 350 sont volontairement rentrés depuis fin 2024, contre 200 au total en 2023 et 2024, selon les chiffres officiels.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

USA: le taux de chômage recule à 4,1% en juin, mieux que prévu

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Les chiffres du chômage pourraient confirmer la posture prudente de la Fed qui, sous l'égide de Jerome Powell, ne se montre pas pressée d'abaisser ses taux directeurs (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Les chiffres de l'emploi sont meilleurs que prévu aux Etats-Unis: le taux de chômage a légèrement reculé à 4,1% en juin et davantage d'emplois qu'attendu ont été créés, selon des données officielles publiées jeudi.

La première économie mondiale a créé 147'000 emplois le mois dernier, soit plus que ce qui était envisagé par les acteurs de la finance (110.000, selon le consensus publié par MarketWatch).

Un même volume d'emplois avait été créé en mai (144'000, valeur révisée en hausse), selon le rapport mensuel du ministère du Travail.

Les créations d'emplois se sont concentrées dans l'administration locale et la santé, alors que des emplois ont continué à être détruits au niveau de l'Etat fédéral, conformément au voeu du gouvernement républicain.

Le taux de chômage a légèrement reculé, passant de 4,2% à 4,1% - un niveau considéré comme proche du plein emploi.

Les analystes s'attendaient au contraire à une légère hausse du taux à 4,3%.

Ces données laissent entendre que l'économie reste solide, en dépit des secousses liées aux nouveaux droits de douane mis en place par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche.

Les chiffres de l'emploi devraient permettre à la Réserve fédérale (Fed) d'attendre encore avant de baisser ses taux d'intérêt.

Fustigée par le président Trump qui réclame des taux plus bas, la banque centrale des Etats-Unis fait face à une situation complexe.

Elle s'inquiète de voir augmenter le chômage et l'inflation. Or elle est censée fixer le niveau de ses taux d'intérêt de manière à assurer plein emploi et stabilité des prix.

Quand les prix augmentent, elle peut augmenter ses taux directeurs pour freiner l'activité et limiter l'emballement.

Quand le chômage progresse, elle peut au contraire baisser ses taux pour stimuler l'économie.

Mais quand les deux éléments se dégradent en même temps, elle doit choisir entre accepter des prix plus élevés ou de voir des gens perdre leur emploi.

Les banquiers centraux américains s'attendent à voir l'inflation à 3% à la fin de l'année et le taux de chômage à 4,5%, selon la médiane de leurs prévisions, récemment actualisée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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