Coronavirus
L'UE veut relancer le tourisme
L'Union européenne a appelé mercredi ses membres à rouvrir leurs frontières intérieures pour faciliter le tourisme. On déplore désormais 292'000 morts sur la planète, dont plus de 160'000 sur le Vieux Continent, le plus touché.
La Commission européenne cherche à empêcher un naufrage du secteur touristique, crucial pour l'économie de l'UE puisqu'il représente 10% de son PIB et 12% des emplois, et plus encore dans certains pays du Sud de l'Europe, comme l'Italie et l'Espagne, très endeuillés par le coronavirus.
"Cela ne va pas être un été normal... Mais si nous faisons tous des efforts, nous n'aurons pas à passer l'été bloqués à la maison ou l'été ne sera pas complètement perdu pour l'industrie touristique", a déclaré la vice-présidente exécutive de la Commission, Margrethe Vestager. La Commission européenne souhaite une réouverture "concertée" et "non discriminatoire" des frontières intérieures de l'UE.
L'Allemagne - qui rouvrira dès samedi sa frontière avec le Luxembourg - a annoncé mercredi viser une levée à la mi-juin des restrictions de circulation à ses frontières, ajoutant que ses voisins français, autrichien et suisse partageaient cet objectif. Et l'Autriche rétablira le 15 juin la libre circulation à sa frontière avec l'Allemagne, fermée depuis mi-mars.
"Tellement enthousiaste"
Signe d'une amélioration de la situation, le championnat allemand de football reprendra samedi, et ses concurrents anglais, espagnol et italien s'apprêtent à l'imiter. Le Royaume-Uni, deuxième pays au monde le plus endeuillé par le nouveau coronavirus (plus de 33'000 morts), a entamé mercredi un déconfinement léger, ne concernant que la seule Angleterre.
Les Anglais peuvent ainsi retourner travailler, aller bronzer ou... reprendre le golf. "J'ai l'impression d'être un directeur d'école qui voit arriver plein d'écoliers, tout le monde est tellement enthousiaste", a témoigné à l'AFP Jason Pheasant, directeur général du Bigbury golf club, dans le Sud-Ouest de l'Angleterre.
Bien que la Russie soit devenue mardi, selon un décompte de l'AFP, le deuxième pays au monde le plus contaminé (plus de 232'000 cas), le président Vladimir Poutine, dont le porte-parole et le Premier ministre ont été hospitalisés, a donné son feu vert à un début de déconfinement, en fonction de la situation épidémiologique de chaque région.
La mortalité y reste basse comparée à d'autres pays, avec 2212 victimes officiellement recensées, un bilan que des voix critiques mettent en doute. Mais Moscou, principal foyer de l'épidémie, a prolongé son confinement jusqu'au 31 mai.
La Pologne a continué d'alléger ses restrictions en annonçant merdredi la réouverture le 18 mai des salons de coiffure, cafés et restaurants, malgré une légère hausse des contaminations.
Lourdes et Fatima
Les promenades sont à nouveau autorisées mercredi sur certaines plages du littoral atlantique en France, où le sanctuaire de Lourdes (Sud-Ouest) accueillera de nouveau des visiteurs à partir de samedi.
En revanche, le 103e anniversaire des apparitions de la Vierge Marie, au sanctuaire catholique de Fatima, au Portugal, s'est déroulé sans l'habituelle foule de pèlerins, lors d'une cérémonie religieuse réduite au strict minimum.
A travers le monde, la pandémie a affecté plus de 4,2 millions de personnes, selon les chiffres officiels. Les bilans repartent à la hausse dans plusieurs pays et semblent nettement sous-estimés dans d'autres.
Face à cette catastrophe sanitaire, tous les pays tentent de trouver le difficile équilibre entre les mesures visant à enrayer la propagation de la maladie et les décisions propres à relancer des économies affectées par une crise sans précédent.
L'immunologiste en chef de la Maison Blanche, le Dr Anthony Fauci, a mis en garde mardi contre les conséquences potentiellement "très graves" d'une relance économique trop hâtive aux Etats-Unis, pays le plus endeuillé par la maladie Covid-19 (plus de 82'000 morts). Après deux jours consécutifs de baisse, le bilan quotidien y est d'ailleurs reparti à la hausse, avec près de 1900 décès en 24 heures.
Washington accuse Pékin
Le patron de la Banque centrale américaine, Jerome Powell, a prévenu mercredi que les dommages de la pandémie sur la première économie mondiale pourraient être "durables" et justifient des plans d'aide d'urgence "coûteux" mais incontournables.
Outre les quelque 2900 milliards de dollars de soutien déjà débloqués, des aides supplémentaires pourraient s'avérer nécessaires, a souligné M. Powell, tout en estimant que l'économie américaine "devrait se remettre en grande partie" une fois la pandémie maîtrisée.
Paradoxalement, même le secteur de la santé est touché par la crise: près d'un million et demi de personnes y ont perdu leur emploi depuis mars aux Etats-Unis, dont 135'000 dans les hôpitaux, les revenus de ces derniers ayant été amputés par la chute du nombre de patients autres que ceux atteints par le Covid-19.
Par ailleurs, les Etats-Unis ont publiquement accusé mercredi la Chine de tenter de voler, via des pirates informatiques, des étudiants ou des chercheurs, la recherche américaine sur un vaccin contre le coronavirus, des traitements ou des tests de dépistage.
Alors que la presse américaine annonçait dès lundi ces prochaines accusations officielles, Pékin avait dénoncé par avance des "rumeurs et des calomnies".
Décès inexpliqués au Nigeria
En Chine, la vaste agglomération de Jilin, dans la province éponyme frontalière de la Corée du Nord, a placé mercredi ses habitants en confinement partiel après de nouveaux cas de coronavirus faisant craindre une deuxième vague épidémique dans le pays d'où est partie la pandémie de Covid-19.
En mobilisant les maigres ressources et en perturbant des systèmes de santé défaillants, la lutte contre le virus pourrait en outre avoir des effets indirects dévastateurs dans les pays pauvres, tels que la mort de 6000 enfants chaque jour dans les six prochains mois, a averti mercredi l'Unicef.
L'Afrique est jusqu'à présent relativement épargnée par la pandémie, qui y a officiellement fait moins de 2500 morts, mais les indices indiquant que ce bilan est fortement sous-estimé se multiplient.
Ainsi, la forte hausse des décès pour la plupart inexpliqués dans le nord du Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, fait craindre une forte propagation du coronavirus dans cette région parmi les plus pauvres au monde. "Ils ne se rendent pas compte du tremblement de terre qui s'annonce", met en garde le Dr Ibrahim Musa, médecin de la région.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
InternationalIl y a 21 heures
Tadej Pogacar pour parachever son oeuvre
-
InternationalIl y a 21 heures
Echange de tirs entre Israël et le Hezbollah durant Yom Kippour
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Important incendie à Troistorrents (VS)
-
ClimatIl y a 24 heures
Pénurie de carburant après le passage de l'ouragan en Floride
-
InternationalIl y a 9 heures
Tadej Pogacar s'impose pour la quatrième fois de suite
-
InternationalIl y a 8 heures
Team New Zealand domine Britannia d'entrée
-
SuisseIl y a 2 jours
La Baloise teste un détecteur de rire dans un bureau
-
SuisseIl y a 9 heures
Oui de l'UDC au financement uniforme des soins