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International

L'Ukraine doit protéger ses infrastructures face aux frappes russes

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche que son pays est en train de renforcer ses défenses pour protéger les infrastructures clés, notamment énergétiques, en vue de l'hiver (Archives). (© KEYSTONE/AP/Efrem Lukatsky)

L'Ukraine doit se "préparer" aux frappes russes sur les infrastructures cet hiver, a prévenu dimanche son président Volodymyr Zelensky en évoquant une possible augmentation des attaques.

"Nous devons nous préparer à la possibilité que l'ennemi augmente le nombre de frappes de drones ou de missiles sur nos infrastructures", a déclaré le chef d'Etat lors de son allocution quotidienne.

"Toute notre attention doit se concentrer sur la défense (...) sur tout ce que l'Ukraine peut faire afin d'aider notre peuple à passer l'hiver", a-t-il ajouté.

L'année dernière, les bombardements systématiques de l'armée russe sur le réseau énergétique ukrainien avait privé des milliers de personnes de chauffage ou d'électricité pendant de longues périodes par des températures glaciales.

Kiev a affirmé renforcer ses défenses pour protéger les infrastructures clés. "Le bouclier aérien ukrainien est déjà plus solide que l'année dernière", a assuré M. Zelensky.

L'Ukraine a reçu d'importants systèmes de défense aérienne de ses alliés occidentaux, notamment des Patriot fabriqués aux Etats-Unis.

"Malheureusement, (le bouclier aérien) ne protège pas encore totalement l'ensemble du territoire. Nous nous efforçons de l'améliorer encore", a ajouté le président ukrainien, appelant la communauté internationale à se faire l'écho de cet appel.

Cette déclaration intervient alors qu'une délégation ukrainienne, composée notamment du chef de cabinet de M. Zelensky, Andriy Yermak, et dirigée par la ministre de l'Economie Yulia Svyrydenko est arrivée dimanche aux Etats-Unis afin d'y discuter coopération et soutien à son pays en guerre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La SEC poursuit Musk sur le rachat d'actions de Twitter en 2022

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Le gendarme financier américain allègue que Musk a acquis des actions de la société à des «prix artificiellement bas», spoliant ainsi les actionnaires. (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

L'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) a porté plainte mardi contre Elon Musk pour ne pas avoir divulgué "en temps voulu" un rachat d'actions de Twitter en 2022, avant de prendre le contrôle de la plateforme.

"Elon Musk n'a pas déclaré en temps voulu auprès de la SEC (...) son acquisition de plus de 5% des actions ordinaires en circulation de Twitter en mars 2022", a déclaré la SEC dans sa plainte, "ce qui lui a permis de payer un prix artificiellement bas".

Toujours selon le gendarme boursier américain, cette omission aurait permis au patron de Tesla et SpaceX "de ne pas payer au moins 150 millions de dollars pour des actions qu'il a achetées après l'échéance de sa déclaration de propriété effective" de Twitter (devenu X).

La SEC avait déjà déposé plainte en octobre 2024 contre Elon Musk pour l'obliger à témoigner dans le cadre d'une enquête sur l'acquisition de Twitter, l'une des nombreuses procédures judiciaires liées à ce rachat controversé, et avait indiqué que celui-ci ne s'était pas présenté pour une audition dont la date avait déjà été déplacée plusieurs fois.

Une juge fédérale avait alors ordonné au milliardaire de s'expliquer devant la SEC en février 2024. L'avocat d'Elon Musk, Alex Spiro, avait assuré que le témoignage de son client avait déjà été recueilli "à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête malavisée - trop c'est trop".

Les tergiversations et attaques pendant les mois précédant le rachat, ainsi que les décisions du nouveau propriétaire par la suite, ont suscité de nombreuses controverses, et ont entraîné diverses actions en justice, de la part d'investisseurs, d'anciens employés et d'entreprises qui avaient des contrats avec Twitter.

Des actionnaires avaient déjà porté plainte contre Elon Musk, l'accusant d'avoir divulgué trop tard sa prise de participation de 5% dans Twitter, après le délai fixé par la SEC. Contacté par l'AFP, Alex Spiro n'a pas répondu dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Tijuana se prépare à d'éventuelles expulsions de migrants par Trump

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Manifestation pro-mogrant à Tijuana au Mexique. (© KEYSTONE/EPA/JOEBETH TERRIQUEZ)

Les autorités de Tijuana, célèbre ville mexicaine à la frontière des Etats-Unis, ont déclaré l'état d'urgence pour anticiper l'éventuelle expulsion massive de migrants sans-papiers après l'investiture de Donald Trump lundi prochain.

La mesure a été approuvée lundi soir à l'unanimité par les membres du "cabildo" (conseil municipal) de la ville qui abrite de nombreux Mexicains ou des étrangers espérant passer la frontière.

La mesure prévoit des fonds pour faire face à une "situation atypique" si le nouveau président américain met très vite en oeuvre sa menace d'expulsion massive d'étrangers sans-papiers, dont des Mexicains.

Trump a promis de déclarer l'état d'urgence aux Etats-Unis et de mobiliser l'armée pour expulser des étrangers dès son retour au pouvoir lundi prochain.

Le plan prévoit la location d'espaces pour aménager des centres d'accueil, des services juridiques, des accès internet, d'après le compte-rendu de la réunion du cabildo.

Les autorités locales entendent "garantir" aux "frères migrants" un "traitement digne", a déclaré le maire de Tijuana, Ismael Burgueño, pendant la séance.

Tijuana, deux millions d'habitants, compte déjà de nombreux centres d'accueil et de refuges pour des migrants de toute l'Amérique latine et parfois d'Asie ou d'Afrique.

Avec Ciudad Juarez, Tijuana est la principale destination des migrants qui veulent entrer aux Etats-Unis, soit en remplissant des demandes d'asile, soit en traversant la frontière de manière clandestine. Le poste-frontalier de San Ysidro est considéré comme le passage frontalier le plus emprunté au monde.

Le gouvernement mexicain a annoncé le mois dernier un plan pour affronter les expulsions promises par Trump, qui donnent la priorité aux Mexicains.

Mexico a annoncé un "bouton d'alerte" pour ses ressortissants sur le point d'être arrêtés aux Etats-Unis, afin de prévenir leur consulat le plus proche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Leverkusen domine Mayence

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Leverkusen continue de gagner (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Le Bayer Leverkusen, champion d'Allemagne en titre, a remporté mardi son dixième match consécutif toutes compétitions confondues. Le Werkself s'est imposé contre Mayence 1-0.

Grâce à un but d'Alejandro Grimaldo en début de seconde période (48e), Leverkusen revient à un point du Bayern (38 contre 39). Les Munichois reçoivent Hoffenheim mercredi (20h30) en clôture de la phase aller de la Bundesliga.

Derrière le duo de tête, l'Eintracht Francfort parvient à suivre le rythme en ce début d'année 2025, avec un deuxième succès et 33 points au compteur. L'Eintracht a dominé Fribourg 4-1, avec notamment des buts de Marmoush et de Hugo Ekitiké.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Arménie se rapproche des Etats-Unis et s'éloigne de la Russie

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A la suite notamment de manoeuvres militaires conjointes l'été dernier, Washington et Erevan ont mis sur pied "un comité de partenariat stratégique" censé renforcer leurs liens en matière de défense, d'économie et de démocratie, a vanté le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. (© KEYSTONE/AP/Luis M. Alvarez)

Les Etats-Unis et l'Arménie ont signé mardi un vaste accord de sécurité. Celui-ci consacre leur rapprochement et l'éloignement d'Erevan et de Moscou après la guerre perdue en 2023 contre l'Azerbaïdjan à propos de l'enclave du Karabakh.

A la suite notamment de manoeuvres militaires conjointes l'été dernier, Washington et Erevan ont mis sur pied "un comité de partenariat stratégique" censé renforcer leurs liens en matière de défense, d'économie et de démocratie, a vanté le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

Lors d'une cérémonie avec son homologue arménien Ararat Mirzoïan, le secrétaire d'Etat, qui quittera ses fonctions lundi, a insisté sur "l'indépendance et la souveraineté (d'Erevan) sur son propre territoire", une allusion claire à Bakou.

Offensive éclair

En septembre 2023, l'Azerbaïdjan avait mené une offensive éclair pour s'emparer de l'ensemble du Karabakh, mettant fin à trois décennies de conflit avec l'Arménie pour le contrôle de l'enclave. Plus de 100'000 Arméniens l'avaient alors quittée.

Depuis cette victoire, Bakou et Erevan ont multiplié les négociations, certaines sous l'égide de M. Blinken l'été dernier, et annoncé s'être mis d'accord sur la délimitation d'une partie de la frontière commune, condition préalable à tout accord de paix durable.

Expertise pour la sécurité aux frontières

L'Arménie et les Etats-Unis "sont des partenaires plus forts, c'est bien pour les deux pays, pour la région et au-delà", a encore plaidé le patron de la diplomatie américaine promettant par exemple que Washington fournisse à Erevan une expertise en matière de sécurité aux frontières.

Les Etats-Unis vont également amorcer une coopération avec l'Arménie dans le domaine de l'industrie nucléaire civile et le pays du Sud-Caucase va rejoindre la grande coalition internationale contre le groupe armé jihadiste Etat islamique.

Manque de soutien

Autant de gestes qui marquent l'éloignement de l'Arménie et de la Russie, autrefois alliées. La première reproche à la seconde son manque de soutien face à l'Azerbaïdjan dans le conflit du Haut-Karabakh.

Une base militaire russe permanente se trouve toujours sur le territoire arménien, à Gyoumri, et Erevan reste membre de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), une alliance militaire pilotée par Moscou. Mais en février dernier, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian avait affirmé que son pays avait gelé "en pratique" sa participation à cette alliance.

Son chef de la diplomatie Ararat Mirzoïan a salué le rapprochement avec les Etats-Unis, disant "croire en un Sud-Caucase stable et prospère dans l'intérêt de tous les protagonistes de la région et de la communauté internationale".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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