Économie
L'Ukraine revendique une nouvelle avancée, malgré les bombardements
L'Ukraine a affirmé mercredi avoir repris plusieurs localités aux Russes dans le sud du pays. Saluant l'arrivée d'un nouveau système de défense antiaérienne occidental, Kiev prédit "une nouvelle ère" après deux jours de bombardements intensifs.
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg a assuré que la fourniture de ces systèmes à même de neutraliser les missiles russes dans le ciel ukrainien était "la priorité".
La promesse intervient après que l'Ukraine a essuyé lundi et mardi des salves "massives" de missiles, roquettes et drones visant en particulier son infrastructure énergétique civile. Le président russe Vladimir Poutine a présenté ces frappes comme des représailles à l'attaque à l'explosif qui a endommagé le pont de Crimée et qu'il impute à Kiev.
Le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, a d'ores et déjà salué "une nouvelle ère de la défense aérienne" avec l'arrivée du système "Iris-T d'Allemagne" et la livraison prochaine de "NASAMS américains".
Livraison d'armes
Participant à une réunion de l'Otan sur la base militaire américaine de Ramstein en Allemagne, il s'est dit "optimiste" quant à d'autres annonces.
A son arrivée au siège de l'Otan à Bruxelles, le ministre ukrainien de la Défense n'a prononcé que quelques mots, résumant laconiquement le sujet du jour : "Systèmes de défense antiaérienne".
"Les systèmes seront fournis aussi rapidement que possible", a assuré le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, à l'issue d'une réunion des quelque 50 membres du groupe de contact pour l'Ukraine, créé et dirigé par les Etats-Unis.
"Nous allons fournir des systèmes dont nous disposons (...) Nous allons aussi essayer de fournir des munitions supplémentaires pour les systèmes que les forces ukrainiennes utilisent actuellement", a-t-il précisé.
Mardi, en réunion virtuelle avec le G7, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait réclamé de l'aide pour créer un "bouclier aérien", prévenant que M. Poutine avait "encore les moyens d'une escalade".
Dans le même temps, les 27 membres de l'Union européenne ont donné leur accord à l'organisation d'une importante mission militaire pour former les forces ukrainiennes dans plusieurs Etats membres. Quelque 15'000 militaires devraient être concernés dans un premier temps, selon deux diplomates.
Médiation turque
De son côté, Le Kremlin a indiqué mercredi s'attendre à ce que le président turc Recep Tayyip Erdogan fasse à Vladimir Poutine une proposition concrète de médiation sur le conflit à l'occasion de leur rencontre jeudi au Kazakhstan.
"Les Turcs proposent leur médiation. Si des contacts (russo-ukrainiens) devaient avoir lieu, ils se feraient sur le territoire" turc, a ajouté à la presse le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.
En attendant, la Russie a annoncé l'arrestation de huit personnes suspectées de participation à l'attaque contre le pont de Crimée et affirmé avoir déjoué deux attentats fomentés par les services spéciaux ukrainiens sur le territoire russe.
Reconquête
Vladimir Poutine avait promis une réponse "sévère" à tout attentat visant la Russie et ce qu'elle considère être comme son territoire, alors que Moscou a proclamé l'annexion de la Crimée en 2014, puis de quatre autres régions ukrainiennes en septembre.
Kiev n'a ni confirmé ni infirmé son implication dans l'explosion sur le pont reliant le territoire russe à la Crimée, mais l'Ukraine a toujours souligné qu'elle comptait reconquérir cette péninsule et l'ensemble des territoires occupés par la Russie depuis l'invasion lancée le 24 février.
Sur le front sud, dans la région de Kherson, l'une des quatre dont Moscou a revendiqué l'annexion, cinq nouvelles localités ont été reconquises, a indiqué mercredi la présidence ukrainienne, ce qui constituerait le dernier revers en date pour l'armée russe qui recule dans cette zone comme dans le nord-est et l'est depuis début septembre.
Mais elle a noté que l'artillerie russe opposait de la résistance "pour dissuader la contre-offensive tout au long de la ligne de contact".
Le ministère russe de la Défense a lui assuré avoir repoussé les Ukrainiens dans la petite poche de la région de Kharkiv (nord-est) encore sous contrôle de Moscou, dans le nord de la région de Kherson et dans les régions orientales de Donetsk et Lougansk.
Sanctions
Concernant justement Kherson, le Conseil fédéral a informé mercredi que les exportations de certains biens seront interdites vers Zaporijia et Kherson, deux des régions ukrainiennes annexées illégalement par la Russie.
Trente personnes et sept organisations ont en outre été ajoutées à la liste noire. Leurs avoirs en Suisse devront être gelés et annoncés au Secrétariat d’Etat à l’économie. Il s’agit principalement de personnes ayant joué un rôle dans les soi-disant "référendums", organisés par la Russie dans des régions ukrainiennes fin septembre.
Parmi elles figurent des hauts fonctionnaires et des militaires, ainsi que des entreprises soutenant les forces armées russes. Le Conseil fédéral décidera ultérieurement s'il reprend la totalité du 8e train de sanctions adopté par l'Union européenne.
L'"erreur de calcul" de Poutine
L'Ukraine a de son côté indiqué qu'une frappe russe sur un marché mercredi matin dans la ville d'Avdiivka, proche de la ligne de front dans l'est, avait fait au moins sept morts.
Le président américain Joe Biden a lui relevé mardi que son homologue russe avait "clairement" mal évalué la situation en Ukraine et avait "fait une complète erreur de calcul" sur la résistance qu'il rencontrerait.
Il a jugé aussi "irresponsable" que M. Poutine puisse menacer d'utiliser une arme nucléaire tactique pour défendre ce qu'il considère comme ses conquêtes, tout en estimant que Moscou n'utiliserait pas une telle bombe.
Nouveaux charniers
Dans l'est, les autorités ukrainiennes ont annoncé la découverte de deux nouveaux charniers dans des villes de la région de Donetsk récemment reprises aux troupes russes.
A Lyman, noeud ferroviaire repris début octobre, une équipe médico-légale vêtue de tenues de protection a exhumé des dizaines de corps, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Nous avons déjà trouvé plus de 50 corps de soldats et de civils. Nous avons une longue tranchée, une fosse commune, où nous avons découvert des corps et des parties de corps", a expliqué Pavlo Kyrylenko, gouverneur de la région de Donetsk.
La Russie a été accusée de nombreuses exactions - tortures, viols, exécutions sommaires - dans les villes d'où elle s'est retirée. Moscou a systématiquement nié l'implication de ses soldats en dépit de l'accumulation des éléments de preuve.
Enfin, sur le front énergétique du conflit, le président Poutine a affirmé que la balle était "dans le camp" de l'UE pour le lancement des livraison de gaz russe via le gazoduc Nord Stream 2 non affecté par des explosions dont s'accusent mutuellement Russes et Occidentaux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Italie: nouvelle baisse de la production industrielle en avril
La production industrielle en Italie a enregistré en avril une baisse pour le quatrième mois consécutif. Elle a cédé 1,9% par rapport à mars, a indiqué vendredi l'Institut national des statistiques (Istat).
Elle avait déjà baissé de 0,6% en mars, de 0,1% en février et de 0,7% en janvier. Sur la période février-avril, la production industrielle a diminué en moyenne de 1,3% par rapport au trimestre précédent. La production industrielle en Italie n'avait progressé que de 0,5% en 2022, dans un contexte de crise de l'énergie et de guerre en Ukraine.
Tous les principaux secteurs industriels ont connu une baisse en avril sur un mois, les biens intermédiaires (-2,6%), les biens de consommation (-0,4%), le secteur de l'énergie (-0,3%) et les biens d'équipement (-2,1%). Comparé à avril 2022, la production industrielle a diminué de 7,2%, en données corrigées des effets de calendrier.
L'Italie a vu son Produit intérieur brut (PIB) augmenter de 0,6% au premier trimestre par rapport au précédent, notamment grâce à la bonne tenue des services. Après avoir enregistré un recul du PIB de 0,1% au quatrième trimestre 2022, l'Italie a échappé ainsi à la récession et affiche une croissance nettement supérieure à la moyenne de la zone euro, entrée en récession technique en début d'année avec un PIB reculant de 0,1%.
La croissance économique de l'Italie a atteint 3,7% en 2022, après une hausse record du PIB de 7% en 2021.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Imposition du télétravail des frontaliers
Les frontaliers travaillant partiellement en télétravail doivent être totalement imposés en Suisse. Le Conseil fédéral a mis vendredi en consultation une révision de loi visant à inscrire une base légale nationale.
Les frontaliers paient en Suisse l'impôt à la source sur le revenu de leur activité lucrative. Cependant, en vertu des conventions en vigueur, la part exercée en télétravail peut être imposée par le pays de résidence.
L'imposition de cette part en Suisse est possible si le droit d'imposer revient à la Suisse en vertu d'un traité international et s'il existe une norme d'imposition expresse en droit interne.
Le gouvernement entend donc répondre à cette deuxième condition. Des recettes fiscales sont garanties. La consultation court jusqu'au 2 octobre.
Depuis le 1er janvier, conformément à un accord entre Berne et Paris, les frontaliers paient en Suisse l'impôt à la source sur l'entier de leur salaire, à condition qu'ils n'effectuent pas plus de 40% en télétravail.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Berne et UBS signent le contrat de garantie contre les pertes
La Confédération et UBS ont signé le contrat de garantie contre les pertes, convenu dans le cadre de la reprise forcée de Credit Suisse par son homologue zurichois.
Le numéro un bancaire helvétique ne pourra puiser dans cette garantie plafonnée à 9 milliards de francs qu'après avoir pris à sa charge 5 milliards.
"La Confédération a accordé à UBS une garantie couvrant les pertes éventuelles liées à la réalisation des actifs de Credit Suisse", a précisé le Département fédéral des finances (DFF) vendredi dans un communiqué. Le contrat a été signé ce vendredi.
Le DFF a souligné que "la Confédération et UBS ont pour priorité de réduire les pertes éventuelles et les risques afin d'éviter si possible un recours à la garantie de la Confédération".
Concrètement, les garanties portent sur un portefeuille précis d'actifs de Credit Suisse représentant environ 3% du total des actifs d'UBS au terme de l'acquisition. Dans le détail, il est composé de crédits, de produits dérivés, d'instruments non stratégiques et de produits structurés ne faisant pas partie du coeur de métier de la banque aux deux voiles.
Le soutien public ne couvre que les pertes réalisées et définitives.
Des bénéfices à la clé
Si UBS ne recourt pas à cette aide, la Confédération pourrait ressortir bénéficiaire de l'opération. UBS doit en effet verser une prime de garantie à Berne, se composant d'un versement de départ à hauteur de 40 millions de francs, de l'émolument annuel de 0,4 % prélevé sur les 9 milliards (soit 36 millions par année) et d'une prime de risque entre 0% et 4% en fonction des pertes déjà réalisées et encore attendues.
Credit Suisse a de son côté remboursé à la Banque nationale suisse (BNS) la totalité des emprunts accordés au titre du mécanisme public de garantie des liquidités (PLB). "La garantie n'a donc engendré aucune perte pour la Confédération, mais lui a au contraire rapporté des recettes de 111 millions francs", s'est réjoui le DFF.
Le contrat de garantie d'UBS prendra fin lorsque le portefeuille concerné par la garantie aura été définitivement réalisé. Le numéro un bancaire helvétique peut résilier le contrat de garantie à tout moment, mais renoncerait alors à la garantie de la Confédération.
La banque aux trois clés devra se plier à des règles strictes: elle doit gérer les actifs de manière à réduire les pertes et à maximiser les recettes, créer une structure dédiée, instituer un comité de surveillance et s'engager à conserver son siège en Suisse. La Confédération dispose quant à elle de droits d'information et d'audit étendus.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Confédération et UBS signent un contrat de garantie
La Confédération et UBS ont signé le 9 juin un contrat de garantie couvrant les pertes éventuelles liées au rachat de Credit Suisse. Le Conseil fédéral en a pris connaissance vendredi. Cette garantie est limitée à 9 milliards de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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