International
Bombardements sur Kiev, "la moitié" de Severodonetsk sous contrôle
L'Ukraine assure dimanche avoir repris "la moitié" de Severodonetsk, ville-clé de l'est de son territoire et actuel épicentre de combats acharnés avec l'armée russe dans le Donbass. Elle dit toutefois s'attendre à une contre-attaque majeure prochaine.
Kiev, qui reprenait un semblant de vie normale, a été frappée à l'aube par plusieurs frappes russes, les premières depuis fin avril. Le président russe Vladimir Poutine a menacé de frapper de nouvelles cibles si les Occidentaux fournissaient des missiles de longue portée à l'Ukraine.
Au cours des dernières heures, chacun des camps a affirmé progresser à Severodonetsk. Sa prise serait un atout de taille pour les Russes qui veulent contrôler l'intégralité du Donbass, dont des séparatistes prorusses appuyés par Moscou tenaient une partie depuis 2014.
Mais dimanche, le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, a annoncé que les forces ukrainiennes avaient "nettoyé la moitié" de Severodonetsk des troupes russes qui s'y trouvaient. "La moitié de la ville est sous le contrôle de nos défenseurs", a-t-il assuré dans une interview diffusée sur les réseaux sociaux.
Mais il a dit s'attendre à une contre-attaque russe: "Dans les cinq prochains jours, il y aura une forte augmentation du nombre des bombardements à l'artillerie lourde", a avancé M. Gaïdaï. Pour l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW), la dynamique a changé et désormais les forces ukrainiennes "ralentissent avec succès (...) les assauts russes à Severodonetsk à travers des contre-attaques locales prudentes et efficaces".
Explosions à Kiev
A Kiev, plusieurs explosions ont eu lieu à l'aube dans les quartiers de Darnytsky et Dniprovsky (sud-est de la capitale ukrainienne). "J'ai entendu environ six explosions à 5h57 du matin", a déclaré à l'AFP Natalia, 72 ans, qui a été réveillée par les bombardements.
Une personne blessée a été hospitalisée, a annoncé sur Telegram le maire de Kiev, Vitali Klitschko. Elle a rapidement quitté l'hôpital dans la journée. Un immeuble de 10 étages a eu toutes ses vitres brisées. Non loin, une femme a nettoyé des bris de verre dans la rue devant un centre culturel dont les vitres ont également été soufflées par les explosions.
Ces frappes aériennes ont visé un atelier de réparation de wagons de marchandise, dans le sud-est de Kiev à 10 km du centre-ville, selon la Russie, qui affirme y avoir détruit des blindés fournis à l'Ukraine par des pays d'Europe de l'Est.
"Falsification"
"Des missiles de haute précision et de longue portée tirés (...) sur la banlieue de Kiev ont détruit des chars T-72 fournis par des pays d'Europe de l'Est et d'autres blindés qui se trouvaient dans des hangars", a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
Des responsables et des témoins ukrainiens sur place ont démenti. "C'est un autre exemple de falsification fabriquée par la Russie pour justifier cette guerre brutale contre l'Ukraine", a réagi auprès de l'AFP Serhii Leshchenko, le directeur adjoint du conseil de surveillance de la compagnie de chemins de fer ukrainienne.
Dans la soirée, l'AFP a pu constater la destruction de plusieurs hangars et un large cratère causé par un obus, tandis que les pompiers tentaient toujours de maîtriser un petit incendie. "L'agresseur continue de lancer des missiles et de mener des frappes aériennes sur les infrastructures militaires et civiles de notre pays, en particulier à Kiev", a écrit l'état-major de l'armée ukrainienne sur sa page Facebook.
"Terrorisme nucléaire"
Selon l'aviation ukrainienne, plusieurs missiles de croisière ont été tirés en direction de Kiev par des avions russes TU-95 basés dans la mer Caspienne, dont un a été détruit. La capitale, autour de laquelle l'étau russe s'était desserré fin mars/début avril, n'avait plus été frappée depuis le 28 avril, jour de la visite du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
La société ukrainienne Energoatom, qui gère les centrales nucléaires du pays, a pour sa part déclaré qu'un missile avait volé à un "niveau extrêmement bas au-dessus de la centrale Pivdenno-Ukraïnska", dans la région de Mykolaïv (sud), dénonçant "un acte de terrorisme nucléaire".
Soutien "constant" nécessaire
L'Ukraine a besoin d'un soutien militaire "constant" de la part des pays occidentaux, et non d'une aide "ponctuelle", jusqu'à sa victoire contre les forces de Moscou, a déclaré dimanche sa vice-ministre de la Défense, Ganna Malyar.
Peu après les frappes sur Kiev, le président russe a prévenu que Moscou frapperait de nouvelles cibles si les Occidentaux fournissaient des missiles de longue portée à l'Ukraine, ce qui selon lui vise à "prolonger le conflit". En cas de telles livraisons, la Russie frapperait "des sites que nous n'avons pas visés jusqu'à présent", a déclaré M. Poutine à la chaîne de télévision Rossiya-1, sans plus de détails.
Ces déclarations interviennent quelques jours après que les Etats-Unis ont annoncé leur décision de livrer à l'Ukraine des lance-roquettes multiples Himars, d'une portée d'environ 80 km. Les experts militaires soulignent que cette portée est légèrement supérieure à celle des systèmes analogues russes, ce qui permettrait aux forces de Kiev de frapper l'artillerie adverse en restant hors d'atteinte.
Combats sur d'autres fronts
Les combats se poursuivent aussi sur les autres fronts. Selon le ministre ukrainien de la Défense, "la Russie continue de faire des efforts pour occuper tout notre Etat". Le Kremlin rêve, a assuré Oleksiï Reznikov, de "rassembler les terres" qu'il considère comme "siennes", y compris "la Pologne, les pays baltes, la Slovaquie et d'autres".
Crimée, Donbass, sud de l'Ukraine: au total, la Russie a triplé, depuis le début de l'invasion, la superficie de territoire ukrainien sous son contrôle, atteignant 125'000 km2, soit 20% du pays, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Dimanche soir, sur la pelouse de Cardiff, les Ukrainiens vont tenter de remporter une autre victoire, celle qui qualifierait la sélection nationale au Mondial de football.
"Nous avons tous compris que le match contre le pays de Galles ne sera pas une question de condition physique ou de tactique, mais bien de survie. Tout le monde va se battre pour cela et tout donner", a expliqué le défenseur Oleksandre Zinchenko, comme pour mieux faire corps avec les soldats ukrainiens, à défaut de pouvoir combattre à leur côté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Airbus sépare les fonctions de patron du groupe
Le président exécutif d'Airbus Guillaume Faury, qui combine les fonctions de patron du groupe et de sa division Avions commerciaux, va confier les rênes de cette dernière au directeur commercial Christian Scherer, a annoncé le groupe mardi.
"Le fait de confier à Christian (Scherer) le rôle de président d'Avions commerciaux nous permettra de nous concentrer davantage sur le succès de cette activité, tout en me permettant de me consacrer à la direction d'Airbus dans un environnement complexe et en évolution rapide", a expliqué Guillaume Faury, cité dans un communiqué.
M. Faury, qui a pris la tête d'Airbus en 2019, entend se "concentrer sur l'agenda stratégique, global et transformationnel d'Airbus".
Avec 41,4 milliards d'euros (environ 40 milliards en francs suisses) de chiffre d'affaires en 2022, l'activité Avions commerciaux d'Airbus (Commercial Aircraft) a représenté 70% des revenus du groupe et 82% de son bénéfice opérationnel en 2022.
Le géant européen, qui employait 134'000 salariés fin 2022, construit également des hélicoptères civils et militaires (Airbus Helicopters), des avions militaires, des satellites et lanceurs spatiaux (Airbus Defense and Space).
L'activité Avions commerciaux, alors appelée Airbus, avait sa propre entité légale jusqu'en 2017 avant d'être fusionnée avec Airbus Group (ex-EADS).
La nomination de Christian Scherer à la tête de la division Avions commerciaux n'a pas pour objectif un retour en arrière mais d'accorder l'attention suffisante à cette activité majeure, a-t-on expliqué chez Airbus.
Porté par le rebond du trafic aérien mondial et le besoin des compagnies de renouveler leurs flottes d'appareils, Airbus est engagé dans la montée en cadence la plus importante de son histoire mais est confronté aux difficultés d'une partie des fournisseurs à suivre le rythme.
Agé de 61 ans, Christian Scherer était directeur commercial depuis 2018.
Cette nomination devrait engendrer des modifications au sein du comité exécutif du groupe et la mise en place d'une équipe dirigeante pour les Avions commerciaux.
La nouvelle organisation doit entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Le patron d'Iliad Xavier Niel annonce des investissements dans l'IA
Achat d'un supercalculateur, laboratoire de recherche et conférence européenne "de référence" sur l'intelligence artificielle: le Français Xavier Niel, propriétaire d'Iliad, a annoncé mardi à l'AFP des "investissements stratégiques", autour de 200 millions d'euros.
Ces investissements, qui ont pour ambition de faire émerger "un champion européen de l'IA" capable de proposer une large gamme de services aux entreprises désirant développer leurs propres applications dans le domaine, surviennent alors que l'Europe est jusqu'ici très largement dépassée par les Etats-Unis dans la course à l'intelligence artificielle, à l'image des milliards de dollars dépensés par les géants américains Google, Microsoft ou Meta.
"Pour que l'intelligence artificielle marche, il vous faut trois choses: des chercheurs, de la puissance de calcul et des sociétés qui exploitent tout ça", a confié Xavier Niel lors d'un entretien à l'AFP.
"On a vraiment besoin de ça, pour être sûr d'avoir des choses qui sortent d'ici, (...) pour ne pas avoir la totalité de nos données qui vont transiter vers ailleurs, pour que l'IA ne dépende pas d'algorithmes non créés ici et qui ne soient pas européens", a-t-il expliqué.
"On n'a pas envie d'avoir pour nos enfants des algorithmes qui reposent sur nos amis américains ou amis chinois. Ils sont fantastiques mais on n'a peut-être pas les mêmes règles ou les mêmes usages. (...) On a envie que nos algorithmes soient avec nos règles, avec notre méthode de fonctionnement", a-t-il poursuivi.
Pour atteindre cet objectif, Iliad a acquis un supercalculateur auprès de Nvidia, le géant américain des processeurs, pour doter Scaleway, sa filiale de fournisseur de services d'informatique dématérialisée (cloud), de "la plus grande puissance de calcul" du continent.
"Cet investissement représente une première étape pour le groupe", a encore précisé l'entreprise, qui n'écarte pas une montée en puissance dans le domaine, au vu de la demande "colossale".
Conférence européenne "de référence"
Iliad a également révélé mardi la création d'un laboratoire de recherche d'excellence en IA à Paris, déjà doté de "plus de 100 millions d'euros", avec pour mission la construction et la démocratisation d'une "intelligence artificielle générale".
Si l'entreprise ne dévoile pas les noms de l'équipe de recherche, elle affirme avoir déjà constitué un groupe de chercheurs "internationalement reconnus" pour leur expertise dans le domaine, et qui ont déjà travaillé "depuis une dizaine d'années au sein des plus grands acteurs internationaux du marché".
Alors que la compétition fait rage pour attirer les talents de l'IA, l'enjeu, "c'est comment réussir à les convaincre ? Qu'est-ce qu'on est capable de leur promettre pour les faire venir ?", a insisté Xavier Niel, alors que Meta a installé le Français Yann Le Cun pour diriger son laboratoire d'intelligence artificielle.
En France, "on a les meilleurs écoles pour faire de la recherche et, ça, tous les Américains vous le diront", a-t-il ajouté, faisant référence à l'école Polytechnique ou à l'ENS.
Dans cette course à la construction d'un écosystème français de l'IA, Xavier Niel a déjà investi, à travers ses différentes entités, "une grosse dizaine de millions d'euros cumulés", dans les start-up les plus prometteuses du secteur, où il y a des "équipes de recherche incroyables, des génies", selon lui.
Il a par exemple fait partie du tour de table réalisé par Mistral AI, jeune pousse française créée par des pointures du secteur qui avait enregistré en juin dernier une levée de fonds de 105 millions d'euros. Un record pour une start-up d'IA française.
Iliad va aussi organiser sa première conférence européenne sur l'IA, qui a vocation à devenir "l'événement annuel de référence" sur ce sujet en Europe.
La première édition doit avoir lieu le 17 novembre à Station F, le plus grand incubateur de start-up au monde à Paris, fondé en 2017 par Xavier Niel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Explosion d'un dépôt de carburbant au Nagorny Karabakh: 20 morts
L'explosion lundi d'un dépôt de carburant au Nagorny Karabakh a fait au moins 20 morts, ont annoncé mardi les autorités séparatistes arméniennes en plein exode de milliers de civils fuyant l'arrivée des troupes azerbaïdjanaises. Plus de 280 personnes ont été blessées.
"Malheureusement, la vie de sept patients n'a pu être sauvée, ils sont morts à l'hôpital. Des dizaines de patients sont toujours dans un état critique. Treize corps non identifiés ont été transférés au bureau d'expertise médico-légale", ont indiqué les autorités séparatistes dans un communiqué.
Lundi soir, les autorités séparatistes avaient déjà averti que l'explosion avait fait plus de 200 blessés, et demandé une assistance extérieure urgente pour faire face à cette catastrophe.
"Les possibilités médicales (du Nagorny Karabakh) sont insuffisantes. Il faut que des avions médicalisés atterrissent au plus vite pour sauver des vies", avait appelé lundi soir le chargé des droits humains de la république autoproclamée, Gegham Stepanyan, sur les réseaux sociaux.
L'explosion est intervenue près d'une semaine après le lancement d'une offensive azerbaïdjanaise et la capitulation des séparatistes dans cette enclave disputée.
Plus de 13'000 réfugiés fuyant le Nagorny Karabakh sont arrivés en Arménie, a indiqué mardi le gouvernement arménien. "Le gouvernement fournit un hébergement à tous ceux qui n'ont pas d'endroit où vivre", ont signalé les autorités arméniennes dans un communiqué, précisant que l'enregistrement des réfugiés se poursuivait.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Jacobs et Kerley changent de coach à moins d'un an des JO
Stars du 100 m, Marcell Jacobs et Fred Kerley changent tous deux de coach à moins d'un an des JO de Paris.
Le champion olympique va désormais s'entraîner avec Rana Reider en Floride, le champion du monde 2019 rejoignant quant à lui Quincy Watts à Los Angeles.
"Le changement est parfois nécessaire, je travaillerai avec des athlètes de classe mondiale. Paris 2024 donnera à l'Italie les mêmes émotions qu'à Tokyo", a déclaré Marcell Jacobs, cité dans un communiqué de la Fédération italienne d'athlétisme.
Le champion olympique 2021 avait annoncé la semaine dernière la fin de sa collaboration à Rome avec Paolo Camossi, le coach qui l'avait mené au titre olympique et au record d'Europe (9''80) en 2021 à Tokyo, puis au titre de champion du monde du 60 m en salle en 2022.
L'Italien, qui fête mardi ses 29 ans, sort d'une saison décevante avec plusieurs blessures. Il a été éliminé en demi-finales du 100 m des Mondiaux de Budapest en août, où il a tout de même décroché l'argent du relais 4x100 m.
Un groupe réputé
Marcell Jacobs rejoint un groupe de sprint réputé, financé par son équipementier et par lequel sont notamment passés Mujinga Kambundji et Jason Joseph, mais quitté ces dernières années par plusieurs membres, après les déboires de l'entraîneur principal Rana Reider.
Après enquête pour des accusations de violences sexuelles par l'US Center for SafeSport, Reider a accepté en 2023 une suspension d'un an avec sursis, reconnaissant un "déséquilibre" de par son statut de coach dans une "relation amoureuse consentie avec une athlète majeure".
Risqué
Champion du monde 2022 du 100 m, Fred Kerley rejoint quant à lui son compatriote Quincy Watts, champion olympique 1992 du 400 m. "Choisir le changement est toujours risqué, d'autant plus en année olympique. Mais je sentais le besoin de parier sur moi-même (...) et ça voulait dire chercher les conseils de COACH WATTS", écrit l'Américain de 28 ans sur ses réseaux sociaux.
"Je lui fais confiance pour aller chercher la meilleure version de moi-même pour la saison la plus importante de ma carrière", ajoute cet ancien coureur de 400 m, médaillé de bronze mondial en 2019, mais qui a atteint le sommet du sprint avec un titre mondial sur 100 m en 2022 à Eugene.
Alors accompagné par l'entraîneur grenadien Alleyne Francique, Kerley a aussi décroché l'argent olympique derrière Marcell Jacobs. Et comme l'Italien, il a connu une saison décevante avec une élimination en demi-finales du 100 m à Budapest en août. Il a tout de même été titré sur le relais 4x100 m.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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