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International

L'Ukraine s'attend à une détérioration sur le front vers la mi-mai

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Kiev craint désormais une offensive estivale russe encore plus puissante. (© KEYSTONE/AP/Petr David Josek)

Une frappe russe a détruit lundi la tour de télévision de Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, de plus en plus régulièrement prise pour cible. Les autorités disent également s'attendre à une "période difficile" sur le front à partir du mois prochain.

Signe de la pression constante des forces russes, Moscou a aussi revendiqué lundi la prise d'un nouveau village dans l'est, où les troupes ukrainiennes sont confrontées depuis des mois à un manque d'hommes et de munitions.

Haute de quelque 240 mètres, la tour de télévision de Kharkiv s'est effondrée à mi-hauteur, a constaté un journaliste de l'AFP. Elle avait déjà été endommagée en mars 2022, au début de l'invasion russe.

"Les occupants ont attaqué une infrastructure de télévision à Kharkiv. Pendant l'alerte, les employés se sont cachés. Il n'y a pas eu de victimes", a de son côté souligné Oleg Synegoubov, le gouverneur régional.

Il a mentionné des "interruptions dans le signal pour la télévision numérique". Des images prises peu après l'impact et diffusées sur les réseaux sociaux montrent la partie supérieure de l'édifice tomber dans un nuage de fumée grise.

Les Russes ont de plus en plus fréquemment visé ces dernières semaines Kharkiv, qui comptait quelque 1,4 million d'habitants avant la guerre et est située à proximité de la frontière. Ses infrastructures énergétiques ont notamment été ciblées, provoquant d'importantes coupures de courant fin mars.

Le président Volodymyr Zelensky s'était rendu début avril sur des lignes défensives nouvellement creusées dans cette région, le front se trouvant à une quarantaine de kilomètres de Kharkiv.

"Situation difficile"

Sur le front oriental, où les soldats russes grignotent du terrain depuis la chute de la ville-forteresse d'Avdiïvka en février, Moscou a revendiqué la conquête de Novomykhaïlivka, à une trentaine de kilomètres de Donetsk.

Ce village est aussi proche de Vougledar, une localité à la jonction des fronts sud et est que dont Russie tente de s'emparer depuis deux ans.

Ces dernières semaines, plusieurs autres villages sont tombés, les troupes russes profitant des difficultés de l'armée ukrainienne du fait de retards dans la mobilisation et dans la livraison d'aide occidentale.

Dans ce contexte, le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov a prédit lundi que la situation sur le front allait empirer autour de la mi-mai et de début juin, qui sera une "période difficile" pour l'Ukraine.

Les Russes se sont engagés dans "une opération complexe", a prévenu M. Boudanov, interrogé sur l'état du front, dans un entretien avec le service en ukrainien de la BBC. "Nous pensons qu'une situation plutôt difficile nous attend dans un avenir proche. Mais il faut comprendre que ce ne sera pas catastrophique", a-t-il estimé.

Les forces russes ont désormais en ligne de mire la cité stratégique de Tchassiv Iar, perchée sur une hauteur, à moins de 30 kilomètres au sud-est de Kramatorsk, la principale ville de la région sous contrôle ukrainien, qui est un important noeud ferroviaire et logistique pour les Ukrainiens.

Offensive estivale ?

Kiev craint désormais une offensive estivale russe encore plus vaste.

Fin mars, le commandant des forces terrestres ukrainiennes Oleksandre Pavliouk avait jugé "possible" un tel scénario impliquant 100'000 soldats russes.

Dès la mi-avril, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, le général Oleksandre Syrsky, avait admis que la situation sur le front est s'était "considérablement détériorée".

Il avait dit voir une "intensification significative" de l'assaut russe depuis mars, ayant abouti à des "succès tactiques".

La grande contre-offensive ukrainienne de l'été 2023 s'était heurtée à de puissantes lignes de défense russes qui ont épuisé les ressources des militaires ukrainiens, sans permettre de libérer les régions occupées par la Russie.

L'Ukraine fait désormais face aux hésitations de ses alliés occidentaux, même si une aide militaire américaine de 61 milliards, longtemps bloquée, a finalement été votée samedi par la Chambre des représentants américaine. Le texte doit encore être entériné par le Sénat puis promulgué par le président Joe Biden.

Kiev espère désormais que l'aide des Etats-Unis pourra parvenir très rapidement sur le front. Le Kremlin, quant à lui, considère qu'elle ne changera "rien".

Pour ce qui est du manque de soldats, Volodymyr Zelensky a promulgué mi avril une loi controversée censée faciliter l'enrôlement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Johan Manzambi s'est fait un nom

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Johan Manzambi (à gauche) au duel face à Max Arfsten. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Johan Manzambi a marqué les esprits pour sa première titularisation en équipe de Suisse face aux Etats-Unis (4-0). Un but, une passe décisive: le bilan va bien "au-delà des espérances" du Genevois.

"Franchement, je n'aurais jamais imaginé marquer et réussir un assist avant le match. La soirée a été riche en émotions", a lâché le milieu de terrain de 19 ans lors de son passage en zone mixte, peu après la probante victoire helvétique à Nashville.

Seul néophyte convoqué par Murat Yakin pour cette tournée américaine, Johan Manzambi avait annoncé au début du camp à Salt Lake City que son bilan aurait été positif même s'il n'avait pas joué la moindre minute lors des deux matches. Au final, il a non seulement fait ses débuts sous le maillot suisse face au Mexique (entré à la 73e), mais il a aussi disputé l'intégralité de la deuxième rencontre dans le Tennessee.

Une polyvalence précieuse

"Ce premier rassemblement va bien au-delà de mes espérances", s'est-il réjoui. "J'étais un peu anxieux avant d'arriver, mais j'ai été frappé par l'accueil que les joueurs et les membres du staff m'ont réservé. Je les remercie tous un par un."

Face aux Etats-Unis, le joueur du SC Fribourg a fait l'étalage de son aisance technique et de sa vitesse. Aligné en tant que milieu/ailier droit alors qu'il évolue d'ordinaire dans l'axe, et même plutôt comme milieu défensif, il a lui-même été un peu surpris de sa polyvalence.

"Maintenant, je sais que je suis pas mal sur l'aile", a-t-il rigolé, avant d'assurer n'avoir eu aucune pression au moment d'entrer sur le terrain. "Je me suis fait plaisir car c'est du football. Depuis petit, je joue pour m'amuser. Je ne joue pas au foot pour ressentir du stress."

Interrogé sur sa préférence entre sa passe décisive - une vraie offrande - à Michel Aebischer et son premier but, Johan Manzambi a choisi l'assist. "Parce qu'il est arrivé en premier. Mais je suis tout aussi content d'avoir marqué", a-t-il affirmé.

Gaucher ou droitier ?

D'autres auraient répondu le but, car ce 4-0 qui a assommé des "Yanks" déjà au fond du gouffre était bien le plus beau du match. Après une récupération d'Ardon Jashari, le Genevois a piqué dans l'axe et armé une frappe du gauche - son "mauvais" pied, si on peut l'appeler ainsi - qui a terminé dans la lucarne de Matt Turner.

Cette performance de haut vol est venue confirmer que son ascension fulgurante dans les rangs de Fribourg ces derniers mois ne devait rien au hasard. Elle atteste également que Murat Yakin a eu du flair en le sélectionnant et surtout en le titularisant à "Music City".

L'ancien junior du Servette FC garde malgré tout les pieds sur terre. "Je reviendrais avec plaisir si le sélectionneur fait à nouveau appel à moi. Il faudra que je donne tout en club, car je sais qu'il y a plein de bons joueurs en Suisse", a-t-il rappelé. Mais sa présence dans le cadre pour le début des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 sonne déjà comme une évidence.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

En mai, la chaleur est restée la norme

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Une sécheresse jamais vue depuis des décennies frappe depuis plusieurs semaines le Danemark et les Pays-Bas (cliché symbolique/Keystone acrhives). (© KEYSTONE/DPA/MARTIN GERTEN)

La chaleur est restée la nouvelle norme dans le monde en mai, aussi bien sur terre que sur les mers. Même s'il est repassé sous le seuil de 1,5 degré de réchauffement par rapport à l'ère préindustrielle, le mois de mai a été le deuxième le plus chaud dans le monde.

Il arrive juste derrière celui de 2024, selon l'observatoire européen Copernicus. Mai 2025 a été marqué par une température moyenne de 15,79 degrés Celsius, soit 0,12 degré plus frais que le record enregistré il y a un an mais légèrement plus chaud que mai 2020, qui se classe troisième.

Idem pour les océans: avec 20,79 degrés en surface, le mois est aussi le deuxième plus chaud de l'histoire récente, derrière mai 2024. Mais ces températures sont restées "inhabituellement élevées" dans nombre de mers ou de bassins océaniques, observe Copernicus.

"De larges zones dans le nord-est de l'Atlantique nord, qui ont connu des canicules marines, ont enregistré des températures de surface record pour le mois. La plupart de la mer Méditerranée était beaucoup plus chaude que la moyenne", observent les experts.

La santé des océans est au coeur de la troisième conférence de l'ONU qui leur est dédiée (UNOC) et se tient actuellement à Nice.

Les épisodes de canicule marine peuvent entraîner des migrations et des épisodes de mortalité massive d'espèces, dégrader les écosystèmes, mais aussi réduire la capacité des couches océaniques à se mélanger entre le fond et la surface, entravant ainsi la distribution des nutriments.

Ouragans et tempêtes

Les océans, qui recouvrent 70% de la surface du globe, agissent aussi comme un régulateur majeur du climat terrestre. Des eaux plus chaudes entraînent des ouragans et des tempêtes plus violentes, avec leur cortège de destructions et d'inondations.

Copernicus note que le printemps a été très contrasté en Europe en termes de pluies. "Certaines parties de l'Europe ont connu leurs plus bas niveaux de précipitations et d'humidité des sols depuis au moins 1979", notent les experts.

Le printemps a battu plusieurs records climatiques au Royaume-Uni et une sécheresse jamais vue depuis des décennies frappe aussi depuis plusieurs semaines le Danemark et les Pays-Bas, faisant craindre pour les rendements agricoles et les réserves en eau.

Le mois dernier s'est inscrit 1,4 degré au-dessus de la moyenne des années 1850-1900, qui correspondent à l'ère préindustrielle, avant que l'utilisation massive des énergies fossiles ne réchauffe durablement le climat.

"Mai 2025 interrompt une longue séquence inédite de mois supérieurs à 1,5 degré" de réchauffement, souligne Carlo Buontempo, directeur du service du changement climatique de Copernicus (C3S): 21 mois sur 22 avaient auparavant franchi ce seuil symbolique, qui marque l'objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.

"Bref répit"

"Cela offre peut-être un bref répit pour la planète, mais on s'attend bien à ce que le seuil de 1,5 degré soit franchi de nouveau dans un avenir proche en raison du réchauffement continu du système climatique", a-t-il souligné.

Sur une période de douze mois (juin 2024-mai 2025), le réchauffement atteint 1,57 degré par rapport à l'ère préindustrielle.

Les températures évoquées dans l'accord de Paris de 2015 s'entendent toutefois sur de longues périodes, typiquement en moyenne sur 20 ans, permettant de lisser la variabilité naturelle d'une année sur l'autre. Les scientifiques considèrent que le climat actuel est réchauffé d'au moins 1,3 degré en moyenne.

Mais les scientifiques du GIEC, les experts mandatés par l'ONU, prévoient qu'il y ait une chance sur deux de constater dès 2030-2035 que le climat est réchauffé de 1,5 degré en moyenne.

Les scientifiques soulignent l'importance de contenir le plus possible le réchauffement climatique, chaque fraction de degré supplémentaire entraînant plus de risques comme les vagues de chaleur ou la destruction de la vie marine.

Contenir le réchauffement à 1,5 degré plutôt qu'à 2 degrés permettrait ainsi de limiter significativement ses conséquences les plus catastrophiques, selon le GIEC.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

La Suisse fait tout juste à Nashville

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Breel Embolo (à droite) et Johan Manzambi ont tous deux marqué face aux Etats-Unis. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'équipe de Suisse a terminé sa tournée américaine sur une excellente note. Les hommes de Murat Yakin se sont imposés 4-0 face aux Etats-Unis mardi à Nashville lors d'un match amical à sens unique.

Si le sélectionneur bâlois avait encore des doutes sur l'efficacité offensive des ses joueurs, ces deux rencontres disputées sur le sol américain les ont balayés. Comme face au Mexique samedi à Salt Lake City (4-2), les Suisses ont marqué à quatre reprises. Et il ne leur a fallu que 36 minutes pour atteindre ce total dans la capitale du Tennessee.

Manzambi impressionne

Aligné en tant qu'ailier droit pour sa première titularisation en équipe nationale, Johan Manzambi a été le grand homme de la première mi-temps. Le Genevois de 19 ans a offert le 2-0 à Michel Aebischer après un débordement qui a laissé pantois le latéral des "Stars and Stripes" Max Arfsten (23e). Et c'est lui qui a clos le festival helvétique en première période en marquant le plus beau but du match, après une bonne récupération d'Ardon Jashari (4-0, 36e).

Jashari, excellent aux côtés de Granit Xhaka, s'était déjà illustré sur l'ouverture du score suisse. Sa passe destinée à Michel Aebischer (titularisé au poste de numéro 10) a finalement traversé toutes les lignes américaines jusqu'à Dan Ndoye. Le Vaudois, déjà buteur face au Mexique, ne s'est pas fait prier pour ajuster le gardien américain Matt Turner (13e).

Abandonné par sa défense, le portier des Etats-Unis a aussi été fautif en relâchant le ballon après une frappe anodine de Ricardo Rodriguez. Un rebond sur lequel s'est jeté Breel Embolo, pour signer lui aussi son deuxième but en deux matches (3-0, 33e).

Blanchissage pour Kobel

Au retour des vestiaires, les joueurs de Murat Yakin se sont appliqués pour offrir à Gregor Kobel son premier blanchissage sous le maillot helvétique, et ce malgré les sorties de Manuel Akanji et de Rodriguez, puis de Xhaka. Côté étasunien, les cinq (!) changements opérés par Mauricio Pochettino à la pause ont eu pour seul effet de stopper l'hémorragie.

Les Etats-Unis évoluaient certes sans plusieurs cadres (Pulisic, McKennie, Weah), mais cela ne diminue en rien la prestation souveraine de l'équipe de Suisse, qui leur a infligé leur pire défaite depuis 2016. La sélection de Murat Yakin peut vrament aborder les qualifications pour la Coupe du monde 2026 à l'automne le moral gonflé à bloc. Le premier rendez-vous est agendé au 5 septembre à Bâle, face au Kosovo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Commerce: Washington et Pékin d'accord sur un "cadre général"

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Le cycle de discussions à Londres entre Washington et Pékin visait à prolonger la trêve commerciale arrachée il y a un mois à Genève (archives). (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

Après deux jours de discussions à Londres, les Etats-Unis et la Chine se sont mis d'accord mardi sur un "cadre général" pour lisser leurs différends commerciaux. Les présidents américain Donald Trump et chinois Xi Jinping doivent désormais valider l'accord.

"Les deux parties sont parvenues à un accord de principe sur un cadre général [...] et vont rendre compte de ce cadre général à leurs dirigeants respectifs", a déclaré le représentant chinois au commerce international Li Chenggang, vers minuit heure locale (01h00 mercredi en Suisse).

"L'idée, c'est que nous allons rentrer, parler avec le président [américain Donald] Trump et nous assurer qu'il approuve. Ils [les Chinois, ndlr] vont rentrer et parler au président Xi [Jinping] pour s'assurer qu'il approuve", a décrit de son côté le ministre américain du commerce Howard Lutnick. "Et si c'est le cas, nous allons mettre en oeuvre ce cadre général sur lequel nous avons durement travaillé ces deux derniers jours", a-t-il ajouté.

Terres rares

M. Lutnick s'est aussi dit convaincu que les tensions autour des exportations chinoises de terres rares seront "résolues" dans le cadre de cet accord.

Les terres rares chinoises constituent un enjeu clef des négociations, les Etats-Unis souhaitant rétablir le rythme des expéditions de ces métaux stratégiques, actuellement bien plus bas "que celui considéré comme optimal par les entreprises", a souligné sur CNBC Kevin Hasset, principal conseiller économique de M. Trump.

Ces matières premières sont cruciales pour les batteries électriques, les éoliennes ou encore les systèmes de défense (missiles, radars, satellites).

Le cycle de discussions de Londres visait à prolonger la trêve arrachée un mois plus tôt à Genève. Courant jusqu'en août, celle-ci avait amené les deux premières puissances économiques à réduire substantiellement leurs droits de douane respectifs pour une durée de 90 jours.

Mais un nouvel accès de fièvre avait menacé à nouveau, après que Donald Trump a accusé Pékin de ne pas respecter les termes de l'accord de désescalade signé à Genève. Puis le président américain et son homologue chinois Xi Jinping se sont entretenus par téléphone la semaine dernière, un échange jugé positif par le locataire de la Maison-Blanche.

"Aussi vite que possible"

Le négociateur chinois Li Chenggang a affirmé que les échanges à Londres avaient été "très professionnels, rationnels, approfondis et francs".

"Nous avançons aussi vite que possible", avait dit de son côté le représentant au commerce de la Maison-Blanche (USTR) Jamieson Greer, qui s'est montré "positif" en dépit d'une relation avec la Chine qualifiée de "compliquée".

En Suisse, Washington avait accepté de ramener les droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30%, en échange d'un mouvement similaire par Pékin de 125% à 10% sur les produits américains, pour 90 jours.

Les conséquences de la guerre commerciale sont déjà tangibles, avec une baisse de 12,7% des exportations chinoises vers les Etats-Unis en mai par rapport à avril, selon les statistiques officielles de Pékin.

Tout en travaillant à la normalisation des relations avec Washington, le gouvernement chinois s'est lancé dans des discussions avec ses autres partenaires pour constituer un front commun face aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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