International
Poursuite des blocages après la prolongation de l'état d'urgence

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Barrages routiers et manifestations se poursuivaient dimanche au Pérou. Samedi, l'état d'urgence a été prolongé dans plusieurs régions du pays en proie à un mouvement de contestation de la présidente Dina Boluarte.
Cette mesure, décrétée samedi et en vigueur pour 30 jours, autorise l'armée à intervenir pour maintenir l'ordre et entraîne la suspension de plusieurs droits constitutionnels comme la liberté de circulation et de réunion et l'inviolabilité du domicile. Les heurts entre forces de l'ordre et manifestants ont fait au moins 42 morts en cinq semaines.
Outre Lima, les départements de Cusco et Puno (sud) sont notamment soumis à l'état d'urgence, de même que le port de Callao, à côté de la capitale. L'état d'urgence avait été décrété mi-décembre dans tout le pays, pour 30 jours.
Dimanche, plus d'une centaine de barrages routiers continuaient de bloquer la circulation dans 11 des 25 régions du Pérou, notamment dans le sud, épicentre de la contestation. Parmi ces régions, figurent Puno, Arequipa et Cusco, a indiqué l'autorité en charge des transports terrestres, précisant qu'il n'y avait jamais eu autant de barrages routiers pendant la crise actuelle.
A Arequipa, des dizaines de personnes bloquaient l'autoroute Panamericana Sur qui dessert la région de Tacna, à la frontière avec le Chili.
Pas de trains vers le Machu Picchu
Les autorités ont cependant rouvert samedi l'aéroport international de Cusco, d'importance vitale pour le secteur touristique péruvien, après l'avoir fermé jeudi. En revanche, les trains à destination du Machu Picchu, seul moyen d'accéder au célèbre site, étaient toujours suspendus, et les syndicats locaux affirment que le secteur du tourisme perd jusqu'à sept millions de sols (environ 1,7 million d'euros) par jour en raison de la crise.
Les protestations ont éclaté après la destitution et l'arrestation le 7 décembre du président socialiste Pedro Castillo, accusé d'avoir tenté de perpétrer un coup d'Etat en voulant dissoudre le Parlement qui s'apprêtait à le chasser du pouvoir.
Mme Boluarte, qui était la vice-présidente de M. Castillo, lui a succédé conformément à la Constitution. Elle est issue du même parti de gauche que lui. Mais les manifestants, qui voient en elle une "traîtresse", exigent son départ ainsi que des élections immédiates. Pour le moment, Mme Boluarte refuse de démissionner.
Messe pour les morts
La Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH), qui a achevé vendredi une mission d'inspection au Pérou, a requis une enquête impartiale sur la répression des manifestations, estimant que des indices pointaient vers un "usage excessif de la force".
Des dizaines de personnes ont participé dimanche à une messe dans la cathédrale du centre de Lima en mémoire des manifestants tués mais aussi du policier brûlé vif dans la ville de Juliaca, à la frontière bolivienne. Beaucoup avaient revêtu des T-shirts blancs symbolisant la paix et portaient des photos des morts.
L'archevêque de Lima, Carlos Castillo, a dirigé la messe en espagnol et en quechua. Les violences sont concentrées dans le sud andin, où vivent les Quechuas et Aymaras. La CDIH a préconisé une meilleure intégration de ces communautés dans la société péruvienne pour mettre fin aux troubles.
Le vice-ministre de la Gouvernance territoriale, Jose Muro, a déclaré dimanche, à TV Peru, que le gouvernement allait instaurer des "espaces pour le dialogue" sur tout le territoire pour discuter des diverses demandes sociales. "Dites à nos frères que cette semaine, nous avons l'intention d'établir des espaces de dialogue pour répondre à ces demandes", a-t-il assuré.
Prendre "le contrôle" de Lima
Des manifestations massives sont annoncées pour lundi dans les régions marginalisées du sud des Andes et à Lima, où des groupes de manifestants ont commencé à arriver samedi soir pour prendre le "contrôle de la ville". "Nous avons pris la décision d'aller à Lima" à partir de lundi, a annoncé Julio Vilca, un leader de la protestation de la province d'Ilave, dans la région de Puno, dans le sud du pays.
Le gouvernement attribue les troubles à des "agitateurs professionnels financés par de l'argent illégal". La police a annoncé l'arrestation d'une dirigeante syndicale de la région d'Ayacucho, Rocio Leandro, accusée de financer les manifestations et de recruter des manifestants.
Selon un porte-parole de la police, le général Oscar Arriola, Mme Leandro appartenait, sous le nom de guerre de "Camarade Cusi", au défunt groupe armé maoïste Sentier Lumineux. Dina Boluarte est la sixième personne à occuper la présidence péruvienne en cinq ans, dans un pays qui connaît une crise politique permanente émaillée de soupçons de corruption.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Meta introduit la publicité sur WhatsApp
WhatsApp a annoncé lundi l'introduction prochaine de nouveaux espaces publicitaires, un tournant important pour la messagerie qui avait jusqu'ici largement échappé à la publicité.
Contrairement à Facebook, Instagram ou d'autres plateformes du groupe Meta, WhatsApp a conservé un modèle économique quasiment sans annonces depuis son rachat par le géant des réseaux sociaux en 2014.
L'application est notamment plébiscitée pour sa facilité d'utilisation et ses fonctionnalités (appels audio et vidéo, messages vocaux, etc), ses messages chiffrés et son apparente neutralité commerciale.
Jusqu'à présent, les seuls formats publicitaires consistaient en des messages promotionnels envoyés via l'outil WhatsApp Business à des utilisateurs ayant donné leur accord, ainsi que quelques expérimentations sur certains marchés.
L'entreprise précise que les nouveaux espaces publicitaires apparaîtront exclusivement dans l'onglet "Actus", qui regroupe les "Statuts" et les "Chaînes", et est utilisé quotidiennement par environ 1,5 milliard de personnes dans le monde.
Les nouvelles fonctionnalités incluent des abonnements payants à certaines Chaînes, la promotion de Chaînes dans l'annuaire de découverte et des publicités intégrées dans les Statuts, équivalents des Stories d'Instagram.
"Nous parlons depuis des années de notre intention de créer une activité qui n'interrompt pas vos conversations personnelles et nous pensons que l'onglet Actus est le bon endroit pour ces nouveaux outils", a déclaré la filiale de Meta.
Les utilisateurs qui se servent de WhatsApp uniquement pour discuter avec leurs proches ne verront aucun changement, cet onglet pouvant par ailleurs être désactivé dans les paramètres.
"Je veux être très claire: vos messages personnels, vos appels et vos statuts resteront chiffrés de bout en bout. Cela signifie que personne, pas même nous, ne peut les voir ou les écouter. Ils ne seront jamais utilisés pour de la publicité", a souligné Nikila Srinivasan, une vice-présidente de Meta, lors d'un appel à la presse.
L'entreprise s'est engagé à ne jamais vendre ou partager les numéros de téléphone avec des annonceurs, et a assuré que les informations issues des discussions personnelles, des appels ou des groupes ne serviront pas au ciblage publicitaire.
Les publicités diffusées dans l'onglet Actus reposeront uniquement sur des données basiques comme la localisation approximative, la langue du téléphone ou l'activité dans cet espace de la messagerie.
Meta cherche à tirer des revenus de l'énorme base d'utilisateurs de WhatsApp, qui compte plus de deux milliards d'utilisateurs actifs mensuels.
Les analystes du secteur spéculent depuis longtemps sur le fait que le groupe californien finira par ajouter de la publicité sur la messagerie, compte tenu de sa taille et de ses taux d'engagement.
Le calendrier de déploiement des nouvelles fonctionnalités n'a pas été précisé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Israël: derniers passagers du bateau pour Gaza, expulsé en Jordanie
Israël a expulsé en Jordanie les trois derniers passagers du bateau pour Gaza parmi lesquels deux Français qui avaient tenté d'atteindre le territoire palestinien la semaine dernière, a annoncé lundi le ministère israélien des Affaires étrangères.
"Les trois derniers participants du 'Selfie Yacht' ont été transférés ce matin (lundi) vers la Jordanie via le passage d'Allenby", a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant qu'il s'agissait de deux Français et d'un Néerlandais.
Au total, douze personnes (six Français, une Allemande, un Brésilien, un Turc, une Suédoise, un Espagnol et un Néerlandais) parties d'Italie le 1er juin à bord du voilier Madleen pour "briser le blocus israélien" à Gaza avaient été arrêtées le 9 juin, après l'arraisonnement par Israël de leur bateau dans les eaux internationales, à environ 185 km de la côte de Gaza.
Départ immédiat
La Suédoise Greta Thunberg, icône de la lutte contre le changement climatique, et trois autres passagers avaient accepté d'être expulsés immédiatement. Huit autres ont été retenus par les autorités israéliennes, avant de comparaître devant un tribunal de l'immigration et d'être expulsés.
La semaine dernière, le ministère israélien des Affaires étrangères avait indiqué que les passagers du bateau pour Gaza restés en Israël seraient renvoyés par avion dans leur pays d'origine dans le courant de la semaine.
Cinq d'entre eux parmi lesquels l'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan ont quitté le pays jeudi.
Les trois autres devaient initialement partir vendredi, mais Israël a fermé son espace aérien après le lancement d'une attaque massive visant des cibles militaires et nucléaires en Iran, selon l'armée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: 20 personnes tuées par des tirs israéliens (Défense civile)
La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne. Elles allaient chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.
Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait. "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal
Selon lui, ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide. "Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal.
Il a précisé que les tirs avaient eu lieu de 05h00 et 07h30 (04h00 et 06h30 suisses). Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.
Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements. La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Bundesbank alerte sur les risques d'un choc pétrolier
Le président de la Banque fédérale d'Allemagne, Joachim Nagel, a mis en garde lundi contre les risques d'un choc pétrolier lié au conflit entre Israël et l'Iran, invitant à ne pas relâcher la politique monétaire en zone euro, malgré une inflation revenue à 2%.
Les conséquences des attaques entre les deux pays, qui se sont intensifiées ce week-end, "restent incertaines" alors qu'un conflit prolongé "pourrait provoquer une forte hausse du pétrole" et "bouleverser nos prévisions" d'inflation et de croissance, a déclaré M. Nagel dans un discours prononcé à Francfort.
Les prix du pétrole évoluaient en légère baisse lundi en début de matinée, après une flambée jusqu'à 13% vendredi, lors des premières frappes israéliennes sur l'Iran.
En mai, l'inflation dans la zone euro est tombée à 1,9%, selon la première estimation d'Eurostat, confortant la BCE dans sa décision de baisser en juin ses taux pour la huitième fois en un an.
L'institut a également abaissé ses prévisions d'inflation pour 2025 (2,0%) et 2026 (1,6%), précisément en raison du recul des prix de l'énergie et par ailleurs d'un euro plus fort.
Or, les risques accrus qui planent en cas d'escalade durable au Moyen-Orient, s'ajoutant aux tensions commerciales pas encore résolues avec les Etats-Unis, rendent "impératif" pour la Banque centrale européenne de rester "flexible", sans s'engager "ni sur une nouvelle baisse des taux, ni sur une pause prolongée", selon M. Nagel, un "faucon" connu pour sa ligne monétaire orthodoxe.
En juin, la BCE a ramené son principal taux de dépôt à 2,0%, un niveau qui n'est plus jugé comme restrictif, après un pic de 4,0% en 2023 pour juguler la flambée des prix dans le sillage de la guerre russe en Ukraine.
Si la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a réaffirmé que chaque décision sur les taux serait prise "réunion par réunion", selon l'évolution des données, elle a aussi évoqué la "fin d'un cycle monétaire" et les experts s'attendent à une pause dans les baisse de taux lors de la prochaine réunion de l'institution fin juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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