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Manifestations paysannes en Inde: accès à la capitale bloqué

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Après avoir utilisé des gaz lacrymogènes contre eux mardi, la police bloque l'accès à la capitale aux agriculteurs indiens en colère mercredi. (© KEYSTONE/EPA/RAJAT GUPTA)

La police anti-émeute indienne a tiré des gaz lacrymogènes mercredi afin d'empêcher des milliers d'agriculteurs réclamant des prix plancher pour leurs récoltes de franchir des barricades lourdement gardées pour marcher sur la capitale New Delhi.

Les agriculteurs ont appelé cette semaine à un "Delhi Chalo" (une marche sur Delhi) qui évoque leur manifestation du 26 janvier 2021 lorsqu'ils avaient forcé les barrages policiers pour entrer dans New Delhi le Jour de la République, durant un conflit de plusieurs mois avec le gouvernement. Ils protestaient alors contre une libéralisation des marchés agricoles.

Mais cette fois, les longs convois de tracteurs ont été bloqués par d'imposants barrages de blocs de béton et de fils barbelés gardés par la police.

Les agriculteurs demandent la fixation d'un prix minimum pour les récoltes, ainsi qu'une série d'autres concessions, dont l'annulation des créances.

Les agriculteurs jouissent en Inde d'un poids politique d'importance en raison de leur nombre. La menace de nouvelles manifestations survient à l'approche des élections nationales attendues pour avril.

Les deux tiers de la population de 1,4 milliard d'habitants vivent de l'agriculture, qui représente près d'un cinquième du PIB du pays, selon des chiffres officiels.

Policiers blessés

Mardi, les forces de sécurité indiennes ont tiré des gaz lacrymogènes, notamment depuis des drones, pendant que des agriculteurs cherchaient à dégager les routes en forçant les barricades avec leur tracteur.

"Des policiers ont été ciblés par des jets de pierres, a indiqué la police de l'Etat d'Haryana dans un communiqué, précisant que 24 agents avaient été blessés.

La police a installé des barrages sur les principaux axes routiers menant à la capitale depuis les trois Etats voisins. L'internet mobile a été coupé dans certaines parties de l'Haryana.

Le ministre de l'Agriculture, Arjun Munda, a déclaré qu'une loi garantissant un prix plancher de soutien pour les récoltes "ne peut être adoptée à la hâte", a rapporté mardi l'agence de presse PTI (Press Trust of India).

Les dernières protestations d'agriculteurs, opposés à une réforme agricole en novembre 2020, avaient duré plus d'un an, jusqu'à l'automne 2021 et posé le plus grand défi au gouvernement du premier ministre Narendra Modi depuis son arrivée au pouvoir en 2014. Ces manifestations avaient fait au moins 700 morts. Les trois lois contestées avaient été abrogées en novembre 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Quand il affrontera Lyles, Thompson s'attend à "un feu d'artifice"

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Kishane Thomspon (à gauche) a hâte de retrouver Noah Lyles (© KEYSTONE/AP/DAVID GOLDMAN)

Le Jamaïcain Kishane Thompson s'attend à "un feu d'artifice" lorsqu'il affrontera de nouveau Noah Lyles.

Mais leurs retrouvailles attendront, l'Américain ayant renoncé à s'aligner dans le meeting Prefontaine Classic à Eugene samedi.

Il y a onze mois, en finale des JO de Paris, Noah Lyles avait devancé Kishane Thompson de 5 millièmes de seconde seulement. S'ils ne se sont pas affrontés depuis, le Jamaïcain, en grande forme, a "définitivement" hâte de retrouver son rival, absent à Eugene, a-t-il dit à l'AFP jeudi.

"Je suis un grand compétiteur, même si je ne le montre peut-être pas", a assuré Thompson (23 ans) d'un ton toujours détendu. Lyles "est un athlète phénoménal, un grand rival", a-t-il souligné. "Quand il sera prêt à courir et que l'on se retrouvera, ce sera un feu d'artifice c'est certain. Lorsqu'on affronte de grands athlètes, de grandes choses arrivent c'est aussi simple que cela".

Les deux sprinters devraient se retrouver au plus tard lors des Mondiaux de Tokyo (13-21 septembre). Lyles n'a pas encore disputé de 100 m ou de 200 m cette saison.

Thompson a lui affolé le chrono la semaine dernière en 9''75 lors des sélections jamaïcaines à Kingston, de loin le meilleur temps de la saison, le plus rapide dans le monde depuis dix ans.

"Je suis heureux de cette course. Jusqu'ici nous avons travaillé sur mon exécution, petit à petit, à essayer de tout assembler. C'est encore le début de saison, j'essaie de trouver ce bon état de forme, avoir les sensations du très haut niveau tout en me faisant plaisir", a ajouté le sprinter sorti de l'ombre en 2024, qui se sent "plus expérimenté" qu'à la même période l'an passé.

"Dieux"

Ses 9''75 (il avait couru en 9''77 en 2024) l'ont fait grimper à la 6e place des athlètes les plus rapides de l'histoire sur 100 m, derrière Justin Gatlin (9''74), Asafa Powell (9''72), Yohan Blake (9''69), Tyson Gay (9''69) et son compatriote recordman du monde Usain Bolt (9''58), "les dieux de leur époque", a-t-il imagé.

"Je ne dirais pas que je m'intéresse aux statistiques, j'en connais un peu, si on m'apporte l'information, j'écoute avec attention. Je pense que je sais ces choses inconsciemment, mais je ne veux pas laisser cela éclipser ce sur quoi je dois me concentrer", a-t-il encore expliqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Air France-KLM en piste pour prendre le contrôle de SAS

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Air France-KLM entend finaliser sa prise de participation majoritaire dans SAS au deuxième semestre 2026 (archives). (© KEYSTONE/EPA/ETIENNE LAURENT)

Air France-KLM entend consolider ses positions dans le nord de l'Europe. Le groupe aérien franco-néerlandais entend prendre le contrôle de la compagnie scandinave SAS, dont il est actionnaire depuis 2024.

Air France-KLM a annoncé vendredi avoir entamé "le processus en vue d'une prise de participation majoritaire dans le capital" de la compagnie scandinave, dont il est déjà un des principaux actionnaires.

"Air France-KLM prévoit de porter sa participation au capital de SAS de 19,9% actuellement, à 60,5%, en acquérant l'intégralité des parts détenues par Castlelake et Lind Invest", a annoncé le groupe franco-néerlandais.

Le groupe était entré à l'été 2024 au capital de la compagnie scandinave, fragilisée notamment par l'épidémie de Covid-19 et avait initié une coopération commerciale entre Air France, KLM et SAS, reposant sur des accords élargis de partage de codes et de commercialisation interline.

Cette coopération avait été renforcée par l'entrée de SAS dans l'alliance SkyTeam.

Air France-KLM n'avait alors pas fait mystère de ses intentions d'"augmenter sa participation de manière à devenir un actionnaire de contrôle après un minimum de deux ans".

"Sous réserve de l'obtention des autorisations réglementaires requises et de la levée des conditions suspensives, l'objectif est de finaliser l'opération au deuxième semestre 2026", a indiqué le groupe, pour qui ce projet "reflète le succès de la restructuration de SAS et les résultats positifs de la coopération commerciale initiée en 2024".

Air France-KLM vise "l'ensemble des parts détenues par Castlelake et Lind Invest, portant ainsi sa propre participation dans SAS à 60,5%", alors que l'État danois conserverait sa participation de 26,4% ainsi que ses sièges au sein du conseil d'administration, a-t-on précisé de même source.

L'Etat danois toujours là

La valeur de l'investissement envisagé n'a pas été détaillée.

Elle serait déterminée "au moment de la finalisation de l'opération, sur la base des dernières performances financières de SAS - incluant l'Ebitda (excédent brut d'exploitation) et la dette nette. Cette opération serait alignée avec les perspectives financières du groupe à moyen terme", selon Air France-KLM.

Lors de son entrée au capital, Air France-KLM avait précisé avoir finalisé l'acquisition de ses 19,9% pour 144,5 millions de dollars.

En cas de succès de l'acquisition de cette participation majoritaire, SAS deviendrait une filiale du groupe, qui table sur des "synergies grâce à une intégration dans l'ensemble des domaines d'activité, y compris les programmes de fidélité, et au-delà des seules fonctions commerciales".

L'ensemble franco-néerlandais détiendrait la majorité des sièges au sein du conseil d'administration de la compagnie aérienne.

Le directeur général d'Air France, Benjamin Smith, s'est réjoui "à l'idée d'accueillir SAS en tant que membre à part entière de la famille Air France-KLM".

"SAS affiche d'excellentes performances à la suite de sa restructuration réussie, et nous sommes convaincus que son potentiel continuera de croître grâce à une intégration plus poussée au sein du groupe, a ajouté M. Smith, cité dans le communiqué.

SAS a réalisé en 2024 un chiffre d'affaires de 4,1 milliards d'euros, transportant sur la période quelque 25 millions de passagers.

Air France-KLM a parallèlement réalisé un chiffre d'affaires de 31,5 milliards d'euros et transporté quelque 98 millions de passagers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

La Californie subit son plus gros incendie de l'année

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Mais plus que les dégâts potentiels, c'est la vitesse de propagation de cet incendie qui impressionne: en moins de 24 heures, il a ravagé plus de 143 km2, selon l'agence CalFire. (© KEYSTONE/AP/Noah Berger)

Plus de 300 pompiers luttent jeudi contre le plus gros incendie de l'année en Californie, qui redoute un été particulièrement dangereux, au moment où Donald Trump coupe dans les agences fédérales chargées de lutter contre les catastrophes climatiques.

Le "Madre Fire" s'est déclaré mercredi dans le comté de San Luis Obispo, une région rurale du centre de l'Etat. Environ 200 personnes sont sous le coup d'ordres d'évacuation et quelques dizaines de bâtiments sont menacés par les flammes.

Mais plus que les dégâts potentiels, c'est la vitesse de propagation de cet incendie qui impressionne: en moins de 24 heures, il a ravagé plus de 213 km2, selon l'agence CalFire.

Les images du système d'alerte de l'Etat montrent d'épaisses colonnes de fumée noire surplombant les collines de cette région vallonnée.

"L'Etat sera toujours présent pour protéger toutes les communautés, quel que soit le lieu où un incendie se déclare", a déclaré sur X le bureau du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, en annonçant l'envoi de renforts.

Cet incendie survient après plusieurs autres feux déclenchés ces derniers jours, qui ont provoqué des évacuations dans la région à l'est de Los Angeles et font redouter un été difficile en Californie.

L'Etat est encore traumatisé par les incendies qui ont ravagé la mégapole et tué 30 personnes en janvier.

L'hiver et le printemps ont été anormalement secs dans le sud de la Californie, et la végétation est déjà asséchée comme si c'était le milieu de l'été, remarquait récemment Daniel Swain, spécialiste des événements extrêmes à UCLA, dans un post de blog.

"Compte tenu des prévisions annonçant une chaleur encore plus intense et généralisée à la fin de l'été, ce mois ou ces deux mois d'avance sur le degré de sécheresse de la végétation auront une forte incidence sur les conditions de combustion plus tard dans la saison."

Coupes budgétaires

Ce risque accru intervient au moment où Donald Trump met en oeuvre d'importantes coupes budgétaires et des licenciements à l'Agence des forêts, à l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) et à la FEMA, l'agence fédérale de gestion des désastres.

Mercredi, le gouverneur Newsom, possible présidentiable du camp démocrate pour 2028, a accusé M. Trump de ne pas financer suffisamment d'opérations de débroussaillage et de feux contrôlés, pour prévenir les incendies.

"Nous avons besoin d'un engagement équivalent en termes de ressources, pas de beaux discours", a-t-il taclé, en rappelant que "57% des terres de cet Etat sont sous la juridiction du gouvernement fédéral".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Buenos Aires: Lula en visite défi chez Kirchner opposante N° 1

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Le président Luiz Inacio Lula da Silva (à g.) et son homologue argentin Javier Milei lors du sommet du Mercosur à Buenos Aires. (© KEYSTONE/AP/Natacha Pisarenko)

Le bloc sud-américain du Mercosur a prôné jeudi son ouverture commerciale accélérée, lors d'un sommet à Buenos Aires. En marge du sommet, le Brésilien Lula a rendu visite à Cristina Kirchner, son alliée politique, et opposante au président Milei, détenue à domicile.

Juste après le sommet, Luiz Inacio Lula da Silva s'est rendu en mi-journée chez Mme Kirchner, dans le quartier de Constitucion, sous les encouragements d'une grosse centaine de partisans de l'ex-présidente péroniste (centre-gauche). Il en est ressorti près d'une heure plus tard, saluant la foule sans faire de déclaration, a constaté l'AFP.

"Je lui ai souhaité toute la force nécessaire pour continuer de lutter, avec la même détermination qui a caractérisé son parcours", a écrit peu après le dirigeant brésilien de gauche sur X.

Mme Kirchner, 72 ans, purge à domicile depuis depuis trois semaines une peine de six ans de prison et d'inéligibilité à vie, après sa condamnation pour administration frauduleuse pendant ses mandats (2007-2015). Elle se dit depuis le début victime d'une "persécution politico-judiciaire", pour la "bannir" de la politique.

La rencontre Lula-Kirchner n'a pas manqué de ravir la vedette au sommet semestriel du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, Bolivie), où Lula était l'hôte de l'ultralibéral Javier Milei: deux chefs d'État à l'inimitié notoire, aux antipodes politiques.

En 18 mois de présidence Milei, les dirigeants des deux géants voisins d'Amérique du Sud n'ont eu aucune rencontre bilatérale, bien que se croisant en maints divers forums.

Et cet évitement s'est poursuivi jeudi, hormis une furtive accolade, la photo de famille du sommet, et une de M.Milei et M.Lula côte à côte, sans l'esquisse d'un sourire.

S'ouvrir ailleurs, en attendant l'UE

Le sommet du Mercosur (Mercado Comun del Sur) se tenait le regard tourné vers Bruxelles, où se joue l'avenir de accord de libre-échange entre l'Union européenne et le bloc sud-américain.

L'accord signé fin 2024, après 25 ans de négociations, doit encore être ratifié par les pays européens, sur fond de résistances, françaises en particulier, liées au risque perçu pour certaines filières agricoles européennes.

Lula s'est redit "convaincu" de le signer avant la fin 2025, "créant ainsi l'une des plus grandes zones de libre-échange au monde", de 722 millions d'habitants.

Mais il a aussi entendu -et rejoint sur ce point- l'appel de Milei à plus d'ouverture du Mercosur, bloc de près de 300 millions d'habitants, pour diversifier ses débouchés, dans un panorama transformé par la guerre commerciale américaine.

M.Milei a mis en garde ses partenaires, les exhortant à "des réformes pro-liberté commerciale", faute de quoi l'Argentine avancera "seule", car elle "ne peut pas attendre".

Par le passé déjà, il a menacé de quitter le Mercosur, qu'il considère un carcan, - un "rideau de fer", a-t-il répété mercredi - afin de poursuivre son rêve hypothétique d'un accord de libre-échange avec les Etats-Unis de son allié Donald Trump.

Pour autant, c'est bien l'action de l'Argentine au coeur du Mercosur qu'il a louée jeudi, en guise de bilan de sa présidence tournante.

Ainsi l'accord avec l'Association européenne de libre-échange (AELE) qui regroupe Norvège, Islande, Liechtenstein et Suisse, non-membres de l'UE. Un accord finalisé a été annoncé mercredi, la signature doit intervenir dans les prochains mois.

Les pays du Mercosur ont aussi annoncé un accord sur une liste accrue de produits exemptés du tarif extérieur commun du bloc, a-t-il salué. Une mesure "temporaire", pour répondre au choc tarifaire mondial.

M.Milei a dit espérer la finalisation en 2025 de négociations pour un accord commercial avec les Emirats, et mentionné des négociations avec le Salvador, beintôt le Panama.

Lula de son côté a promis que sa présidence du bloc progressera dans les négociations avec le Canada, et estimé "qu'il est temps que le Mercosur regarde vers l'Asie", citant le Japon, la Chine, la Corée, l'Inde, le Vietnam et l'Indonésie.

"C'est une période de graves turbulences pour le multilatéralisme: le soutien du Mercosur et de toute l'Amérique du Sud sera essentiel", a-t-il déclaré.

Il a souligné que changement climatique, transition énergétique, développement technologique et lutte contre le crime organisé seront priorités de sa présidence du bloc.

Sur ce point, le sommet a acté la mise en oeuvre d'un groupe de travail visant à créer une "Agence du Mercosur contre la criminalité transnationale organisée", que M.Milei a dit espérer pour 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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