Rejoignez-nous

International

Meloni se distancie du fascisme et ancre Rome à l'UE et l'Otan

Publié

,

le

"Ceux qui pensent qu'il est possible d'échanger notre tranquillité contre la liberté de l'Ukraine se trompent", a assuré Giorgia Meloni. "Céder au chantage de Poutine sur l'énergie ne résoudrait pas le problème, cela l'aggraverait ouvrant la voie à de nouvelles prétentions et chantages". (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

La nouvelle 1ère ministre Giorgia Meloni a fermement ancré mardi l'Italie au coeur de l'UE et de l'Otan, tout en prenant ses distances avec le fascisme. Cela un mois jour pour jour après l'inquiétude suscitée par la victoire de son parti post-fasciste aux législatives

L'Italie fait "pleinement partie de l'Europe et du monde occidental", a-t-elle affirmé mardi avec force lors de son discours de politique générale devant les députés.

"Je n'ai jamais eu de sympathie ou de proximité vis-à-vis des régimes antidémocratiques. Pour aucun régime, fascisme compris", a aussi tenu à souligner celle qui fut dans sa jeunesse une admiratrice de Mussolini, même si en août elle a assuré que la droite avait "relégué le fascisme à l'Histoire".

"Partenaire fiable de l'Otan"

La première femme cheffe de gouvernement de l'Histoire d'Italie a aussi promis que son pays resterait "un partenaire fiable de l'Otan en soutien à l'Ukraine qui s'oppose à l'agression de la Russie".

Ces déclarations visent clairement à rassurer Bruxelles et les partenaires de Rome, alors que Mme Meloni compte dans sa coalition des partenaires prorusses, notamment le chef de Ligue Matteo Salvini et le celui de Forza Italia Silvio Berlusconi, ami personnel de Vladimir Poutine.

Ne pas céder au chantage de Poutine

"Ceux qui pensent qu'il est possible d'échanger notre tranquillité contre la liberté de l'Ukraine se trompent", a-t-elle assuré. "Céder au chantage de Poutine sur l'énergie ne résoudrait pas le problème, cela l'aggraverait ouvrant la voie à de nouvelles prétentions et chantages et de futures augmentations (du prix) de l'énergie encore plus importantes que celles que nous avons connues ces derniers mois", a-t-elle estimé.

En ce qui concerne l'Union européenne, elle a expliqué que l'approche italienne n'était pas de "freiner et saboter l'intégration européenne", mais de faire mieux fonctionner la machine communautaire.

"Respecter les règles" de l'UE

"L'Italie va respecter les règles" européennes, a également assuré Mme Meloni, même si Rome veut aussi "contribuer à changer celles qui ne fonctionnent pas". L'UE est "une maison commune pour affronter les défis que les Etats membres peuvent difficilement affronter seuls", a-t-elle ajouté, jugeant que l'UE n'a pas fait assez dans ce domaine dans le passé.

"Qui s'interroge" sur les défauts de l'UE "n'est pas un ennemi ou un hérétique mais quelqu'un qui veut contribuer à une intégration européenne plus efficace pour affronter les grands défis qui l'attendent", a assuré Mme Meloni.

Après son discours, Mme Meloni, qui a pris ses fonctions dimanche, a obtenu la confiance, mardi soir de la Chambre des députés. Un vote qui doit être confirmé mercredi au Sénat. Elle dispose d'une majorité assurée dans les deux.

Soutien aux ménages et entreprises

Alors que l'inflation fait rage, elle s'est engagée en "priorité" à "renforcer les mesures de soutien aux ménages et entreprises, aussi bien pour les factures énergétiques que pour le carburant". "Un engagement financier qui drainera une grande partie des ressources disponibles", a-t-elle reconnu.

L'inflation a augmenté de 8,9% sur un an en septembre et l'Italie a été particulièrement touchée par la crise énergétique en raison de sa dépendance aux importations de gaz russe.

Ex-ministre de Draghi à l'économie

Le programme de Mme Meloni s'inscrit dans la continuité de celui de l'ex-chef de la Banque centrale européenne (BCE), au moins dans le domaine économique. Elle a en effet confié le portefeuille crucial de l'Economie à un ex-ministre de M. Draghi, Giancarlo Giorgetti, représentant de l'aile modérée de la Ligue.

Une stratégie pour garantir le versement de la manne de près de 200 milliards d'euros de subventions et de prêts accordés par l'Union européenne dans le cadre de son fonds de relance post-pandémie.

Des sommes indispensables alors que la dette atteint 150% du PIB, soit le ratio le plus élevé de la zone euro après la Grèce, et que l'Italie devrait entrer en récession en 2023.

"Arrêter les départs illégaux d'Afrique"

Ces fonds dépendent d'une série de réformes, allant de la justice à la numérisation de l'administration publique, qui doivent être mises en oeuvre d'ici à 2026.

"Nous dépenserons au mieux (ces fonds) en négociant avec la Commission européenne les ajustements nécessaires (...) à la lumière surtout de la hausse des prix des matières premières et de la crise énergétique", a-t-elle déclaré, ajoutant que "ces sujets se traitent avec une approche pragmatique, pas idéologique".

Sur l'immigration clandestine cheval de bataille de l'extrême droite, elle a affirmé la volonté de son gouvernement d'"arrêter les départs illégaux (d'Afrique) et de mettre un terme à la traite d'êtres humains" en Méditerranée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Les négociations pour un accord contre les pandémies prolongées

Publié

le

Les 194 membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) devront encore discuter avant de trouver un accord pour préparer les prochaines pandémies (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les divisions restent importantes entre les 194 Etats membres à l'OMS pour un consensus sur un accord contre les pandémies. Après dix jours d'une neuvième série de négociations, censées être les dernières, ils ont décidé jeudi à Genève de prévoir une nouvelle session.

Celle-ci est prévue du 29 avril au 10 mai, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) jeudi soir. Elle devra permettre de tenter d'arracher un arrangement pour mieux anticiper les prochaines pandémies que les divergences affichées au moment du coronavirus.

Un nouveau texte simplifié, plutôt que les quelque 100 pages encore discutées mercredi soir, devrait circuler le 18 avril. Le coprésident des négociations, cité par une source qui suit les discussions, avait expliqué dès mercredi qu'il était impossible d'avoir un projet de texte sans divergences d'ici jeudi.

L'objectif reste de trouver un accord avant l'Assemblée mondiale de la santé fin mai à Genève, mais ce scénario semble de plus en plus improbable, selon des sources convergentes. Jeudi soir, les fronts restaient importants sur plusieurs chantiers.

Selon une source qui suit les discussions, le langage reste encore assez vague pour que le projet de texte soit clairement contraignant. Notamment sur l'accès équitable aux vaccins et aux autres technologies. Certains déplorent que les efforts communs soient limités à la réponse aux pandémies et non à la préparation. Ou que le personnel de santé ne soit pas davantage protégé.

Divisions encore sur la propriété intellectuelle

Il y a dix jours, le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus estimait un accord toujours possible en mai prochain. "C'est faisable", avait-il dit devant les Etats membres.

Des divisions importantes subsistent notamment entre pays riches, dont la Suisse, et pays en développement sur des questions de propriété intellectuelle. L'organisation souhaite notamment éviter l'inégalité d'accès aux vaccins observée pendant le coronavirus. Un dispositif Covax avait été lancé pour tenter de compenser ces disparités, mais des retards et des problèmes de distribution avaient été subis.

La Suisse et d'autres pays avec d'importants acteurs pharmaceutiques avaient ensuite accepté en juin 2022 à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une levée provisoire des brevets sur les vaccins. Une fois seulement que l'offre dépassait largement la demande.

Part de vaccins et technologies

Depuis, les pays riches se sont opposés à un élargissement de ce dispositif aux autres technologies contre le coronavirus. Mais les discussions sont aussi intenses à l'OMS.

Dans le projet de texte sur lequel les Etats membres ont négocié depuis dix jours, l'organisation devrait conclure des accords contraignants avec des entreprises pharmaceutiques pour obtenir 10% de la production de vaccins ou technologies contre une urgence sanitaire de portée internationale gratuitement. De même, une autre part de 10% serait achetée à prix coûtant.

Une approche "largement insuffisante", selon des ONG, dont Médecins Sans Frontières (MSF) qui veulent davantage de partage de technologies. Les Etats riches ne feraient eux que promettre de faciliter celui-ci.

MSF redoute aussi un arrangement aseptisé sur le partage des pathogènes. Dans le projet d'accord, si un système multilatéral (PABS) serait établi, les Etats ne prendraient qu'un engagement de relayer rapidement ceux-ci avec des laboratoires comme le dépôt international d'échantillons prévu à Spiez (BE). Ou avec l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Catastrophe ferroviaire: le Parlement rejette la motion de censure

Publié

le

Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure qui visait le gouvernement du Premier ministre de droite, Kyriakos Mitsotakis. (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDROS BELTES)

Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure contre le gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis, accusé par l'opposition de dissimuler les responsabilités politiques dans la catastrophe ferroviaire de 2023 qui a fait 57 morts.

Sur les 300 députés du Parlement monocaméral grec, 159 députés ont voté contre cette motion déposée par le parti socialiste Pasok et soutenue surtout par la principale formation d'opposition de gauche Syriza. Le camp du Premier ministre dispose de la majorité absolue.

Le dépôt de cette motion de censure mardi est intervenu après des révélations du journal dominical To Vima affirmant que les enregistrements des conversations entre le chef de gare et les conducteurs de train le soir de l'accident ont été manipulés pour accréditer la thèse de l'erreur humaine.

Le porte-parole du Premier ministre a vivement démenti ces informations. Mais depuis un an, des familles de victimes et des responsables politiques ne cessent de dénoncer les négligences graves à l'origine de cet accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Braquage à l'office postal de Penthalaz (VD), malfrat en fuite

Publié

le

Un homme a commis un hold-up à l'office postal de Penthalaz (VD) jeudi. Il s'est enfui avec une grande quantité de monnaie, selon la police vaudoise, et court toujours. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un braquage a eu lieu jeudi à l'office postal de Penthalaz (VD). L'auteur du hold-up a menacé l'employée de la poste avec une arme blanche avant de prendre la fuite avec une grande quantité de monnaie. Il est toujours recherché.

Les faits se sont déroulés peu avant midi, détaille la police cantonale vaudoise dans un communiqué. Le braqueur a réclamé le contenu du coffre tout en menaçant à l'aide d'une arme blanche l'employée présente dans l'office postal.

La Suissesse de 55 ans a pu rapidement alerter la police après la fuite du malfrat. Les forces de l'ordre ont immédiatement mis en place un important dispositif de recherches, ont-elles indiqué. Le braqueur court toujours.

La police lance un appel à témoins. L'auteur a une barbe noire, il est âgé entre 18 et 40 ans et mesure environ 175 cm. Il portait des vêtements noirs lors de l'attaque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Un bus chute d'un pont, faisant au moins 45 morts

Publié

le

Au moins 45 personnes sont mortes en Afrique du Sud jeudi dans un accident de la route. Le bus qui les transportait a chuté d'un pont. (Photo symbolique) (© KEYSTONE/EPA/KIM LUDBROCK)

La quasi totalité des passagers d'un bus, soit 45 personnes, sont morts jeudi en Afrique du Sud dans un grave accident de la route. Le véhicule a fait une chute d'une cinquantaine de mètres du haut d'un pont avant de s'écraser au fond d'un ravin.

"L'accident, impliquant un bus transportant apparemment des passagers du Botswana à Moria (nord), a fait au moins 45 morts et un blessé grave", a annoncé le ministère des Transports dans un communiqué.

"Le chauffeur aurait perdu le contrôle de son véhicule, percutant les barrières de sécurité sur le pont. Le bus est passé par-dessus le pont et a heurté le sol, où il a pris feu", a précisé le ministère.

Un seul survivant

Le bus transportait au total 46 passagers incluant le chauffeur. Une seule personne, un enfant de huit ans, a survécu au crash, selon le département provincial des Transports. Il a été transporté à l'hôpital.

"Certains corps ont été brûlés au point d'être méconnaissables, d'autres sont coincés sous les débris et d'autres encore sont éparpillés sur les lieux", a précisé le département dans un communiqué. Il a ajouté que les opérations de secours se sont poursuivies jusque tard dans la soirée.

Bus du Botswana

L'accident est survenu sur un immense pont suspendu entre deux collines près de Mmamatlakala dans la province du Limpopo (nord), à plus de 300 km de Johannesburg.

Le bus avait une plaque d'immatriculation botswanaise, selon les autorités locales. La nationalité des passagers n'a pas encore été confirmée. La ministre des Transports Sindisiwe Chikunga, qui s'est rendue sur place dans la journée, a promis une enquête approfondie sur les causes de l'accident.

L'Afrique du Sud dispose d'un des réseaux routiers les plus développés du continent mais compte parmi les plus mauvais élèves en matière de sécurité routière.

Plus tôt dans la journée, le président Cyril Ramaphosa avait appelé les Sud-Africains à "faire de leur mieux pour que les fêtes de Pâques se passent en toute sécurité". "Pâques ne doit pas être une période où nous attendons les statistiques des tragédies ou blessures sur nos routes", avait-il enjoint dans un communiqué quelques heures avant l'accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Balance

Des opportunités professionnelles émergent en dehors de votre réseau habituel, voire même de l'étranger, restez attentif à tout ce qui est proposé !

Les Sujets à la Une

X