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International

Minerais et métaux: "des défis" pour approvisionner la transition

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La mine de cobalt de Goromonzi, au Zimbabwe. (archives) (© KEYSTONE/EPA/AARON UFUMELI)

L'approvisionnement en métaux et minerais nécessaires à la transition énergétique, dont la demande explose, demeure un "défi" avec de nombreuses incertitudes, met en garde l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Elle appelle mardi à redoubler d'efforts pour sécuriser les approvisionnements.

Compte tenu d'une flambée de la demande, le marché global de ces minerais indispensables à la production de batteries, d'éoliennes et autres panneaux solaires a atteint en 2022 quelque 320 milliards de dollars, selon l'AIE.

De 2017 à 2022, il a doublé de volume : la demande de lithium a triplé, celle de cobalt a progressé de 70%, celle de nickel de 40%...

Cette croissance au galop devrait se poursuivre, "mais une combinaison de mouvements de prix volatils, de goulots d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement et d'inquiétudes géopolitiques" compromet une transition énergétique sûre et rapide, met en garde l'AIE dans un premier rapport annuel publié mardi.

Les prix de la plupart de ces matières premières, après avoir flambé en 2021 et début 2022 sous l'effet de la reprise post-Covid puis de la guerre en Ukraine, ont connu une accalmie depuis le second semestre 2022 mais ils demeurent largement supérieurs à leurs niveaux habituels.

"De nombreux défis demeurent", souligne le directeur de l'AIE, Fatih Birol, pour qui il faut faire "beaucoup plus" pour s'assurer une chaîne d'approvisionnement "sécurisée et durable".

L'Agence évoque le "risque de retards" dans les nouveaux projets de production et les "lacunes" technologiques, qui ne laissent pas de répit dans les efforts à déployer pour développer l'offre. Dans tous les cas, il faudra "davantage de projets" d'ici 2030, pour limiter le réchauffement mondial à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, objectif de l'accord de Paris.

Un sommet à l'automne

Lors d'une conférence de presse de présentation du rapport, Fatih Birol a évoqué mardi la "question des permis", parmi les facteurs susceptibles de retarder des projets d'extraction et de production de minerais.

Au Chili, pays qui abrite les plus grandes mines de cuivre au monde, les délais pour exploiter de nouveaux gisements auraient doublé, compte tenu des réglementations environnementales, selon un bon connaisseur du secteur : "entre la décision d'ouverture et les premières extractions, c'est 15 ans", a-t-il déclaré récemment, lors d'un colloque à Paris.

L'AIE alerte aussi sur l'insuffisante diversité de l'offre, notamment pour le raffinage où la concentration est plus forte que jamais: l'agence basée à Paris rappelle que la Chine représente la moitié des projets d'usines de lithium, tandis que l'Indonésie concentre près de 90% des usines de raffinage de nickel en projet.

Le constat est également mitigé sur les progrès en termes de durabilité et de conditions de travail des projets miniers.

Certains groupes ont mis en oeuvre des actions pour améliorer leurs pratiques, notamment sociétales, mais les indicateurs environnementaux "ne s'améliorent pas au même rythme", juge le rapport, pour qui la responsabilité en incombe en partie aux clients finaux, souvent peu regardants sur les pratiques de leurs fournisseurs.

Afin de se pencher sur toutes ces questions, l'AIE a annoncé la tenue d'un sommet regroupant tous les acteurs le 28 septembre à Paris.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Taylor Swift: ordonnance restrictive contre l'un de ses harceleurs

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Taylor Swift a fait appel à la justice pour se protéger d'un fan harceleur, qui prétend avoir un enfant avec la star. (© KEYSTONE/AP/Evan Agostini)

Taylor Swift a obtenu une ordonnance restrictive temporaire contre l'un de ses harceleurs présumés, rapportent plusieurs médias américains. L'homme, Brian Jason Wagner, 45 ans et originaire du Colorado, prétend également avoir eu un enfant avec la chanteuse.

Selon les documents du tribunal, Jason Wagner se serait rendu au domicile de Taylor Swift à Los Angeles à plusieurs reprises entre juillet 2024 et mai dernier. "J'ai été informée que M. Wagner a déclaré à plusieurs reprises qu'il vivait dans ma propriété (ce qui est faux)", affirme la pop star dans sa demande d'ordonnance restrictive, "qu'il a une relation avec moi (ce qui est faux), qu'il croit que je suis la mère de son enfant (ce qui est faux) et qu'il a besoin de me voir en personne. Tout cela ne correspond pas à la vérité et relève de la déréalisation".

À une occasion, Jason Wagner aurait tenu une bouteille en verre qui, selon la pop star, aurait pu être utilisée comme une arme. "Ses visites, a-t-elle poursuivi, m'ont fait craindre pour ma sécurité et celle de ma famille".

Selon la décision de justice, l'homme doit se tenir à une distance d'au moins cent mètres de Taylor Swift et, lors de la prochaine audience, qui se tiendra le 30 juin, le juge pourrait accorder une interdiction permanente d'approcher.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / ans

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International

BioNTech acquiert son rival CureVac

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Suite au rachat, CureVac, dont le siège se trouve à Tübingen, deviendra une filiale à 100 % de BioNTech, basé à Mayence (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

Le laboratoire allemand BioNTech, connu pour son vaccin contre le Covid-19, entend accélérer ses recherches contre le cancer en rachetant son rival CureVac, également pionnier dans les thérapies à ARN messager (ARNm).

La transaction d'environ 1,25 milliard de dollars (1,01 milliard de francs) va permettre à BioNTech de renforcer ses capacités en oncologie et a été validée par les organes de direction des deux entreprises basées en Allemagne, indique un communiqué commun jeudi.

Elle représente un mariage inattendu entre ces deux jeunes laboratoires qui veulent ensemble développer des traitements innovants d'immunothérapies contre le cancer à base d'ARNm.

Cette technologie porteuse de grands espoirs dans le domaine médical est basée sur une molécule qui transmet les instructions de l'ADN aux cellules du corps pour fabriquer des protéines protégeant contre les maladies.

"Cette transaction est un jalon important dans notre stratégie de traitement du cancer par ARNm", a déclaré Ugur Sahin, paton et co-fondateur de BioNTech, dans le communiqué.

Concrètement, les actionnaires de CureVac recevront des actions BioNTech avec une prime de 55% sur le cours moyen des trois derniers mois. Les deux sociétés sont cotées sur la Bourse américaine des technologies Nasdaq.

L'opération devrait être finalisée d'ici fin 2025, sous réserve des autorisations réglementaires.

CureVac deviendra alors une filiale à 100 % de BioNTech. L'État allemand, via la banque publique KfW, qui détient 13,3 % du capital de CureVac, soutient l'opération.

BioNTech, fondé en 2008 à Mayence (ouest), a connu une ascension fulgurante grâce au développement, en 2020 avec l'américain Pfizer, d'un des premiers vaccins à ARN messager contre le Covid-19, contribuant à révolutionner la lutte contre la pandémie.

Fondé en 2000 par le chercheur pionnier Ingmar Hoerr dans l'ARNm, CureVac s'est lui aussi lancé très tôt dans la course au vaccin à ARN messager. Mais le laboratoire avait dû abandonner en octobre 2021 le développement de son premier candidat-vaccin anti-Covid, dont l'efficacité décevante avait freiné ses espoirs.

CureVac s'était alors recentré sur un vaccin de deuxième génération, développé en collaboration avec le groupe britannique GSK.

Détail piquant : le rapprochement entre les deux jeunes entreprises intervient après qu'en 2022, CureVac a porté plainte devant un tribunal en Allemagne contre BioNTech pour violation de brevets liés à la technologie ARNm. Le litige est toujours en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Ryanair promet une amende contre les passagers turbulents

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Pour Ryanair, des passagers de certains vols au départ d'aéroports britanniques et à destination de lieux réputés festifs comme Ibiza ont des comportements problématiques (archives). (© KEYSTONE/EPA/TOMS KALNINS)

La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a annoncé jeudi l'instauration d'une amende de 500 euros contre "les passagers perturbateurs dont le comportement entraîne leur débarquement de l'appareil".

Le transporteur à bas coûts continuera "à engager des poursuites civiles contre les passagers perturbateurs, mais leur infligera désormais une amende d'au moins 500 euros", explique-t-elle dans un communiqué.

"Bien qu'il s'agisse de cas isolés que connaissent toutes les compagnies aériennes, un comportement perturbateur dans un espace aussi confiné et partagé est inacceptable", a commenté un porte-parole de Ryanair, plus grande compagnie européenne en nombre de passagers transportés.

Le patron de Ryanair, Michael O'Leary, connu pour son franc-parler, s'était inquiété en août dernier d'une "augmentation notable" des problèmes de comportement dans les avions de la part de passagers ayant consommé drogue et alcool.

Il s'agit, selon lui, d'un problème qui concerne toute l'Europe, mais particulièrement sérieux sur des liaisons entre le Royaume-Uni et certaines destinations comme Ibiza, connue pour ses boîtes de nuit. Ce sont "les pires", a-t-il noté.

Ryanair n'autorise plus les passagers à embarquer avec une bouteille, y compris de l'eau, sur les liaisons avec Ibiza.

Certains vols au départ d'aéroports britanniques tels que Liverpool, Manchester, Glasgow et Édimbourg sont particulièrement problématiques.

Mais des problèmes existent aussi avec des vols à destination ou en provenance d'Irlande et d'Allemagne.

L'entreprise a récemment engagé des poursuites devant la justice irlandaise contre le passager d'un vol Dublin-Lanzarote, détourné vers Porto en avril 2024 à cause de son comportement. Il avait été arrêté à sa sortie de l'avion.

L'équipage et les 160 passagers avaient été contraints de passer la nuit dans la ville portugaise, des frais pris en charge par la compagnie, qui avait aussi dû mobiliser un autre avion et un nouvel équipage.

La compagnie réclame plus de 15'000 euros au passager.

Ryanair, qui affirme déjà limiter la vente d'alcool à bord de ses avions, demande aux autorités de restreindre les passagers à deux boissons alcoolisées dans les aéroports, via l'utilisation de leur carte d'embarquement.

L'entreprise, qui dessert 37 pays, principalement européens, a transporté un peu plus de 200 millions de passagers au cours de l'exercice 2024-25 et vise 300 millions de passagers à horizon 2034.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Il n'y aurait aucun survivant après le crash aérien en Inde

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Les pompiers sont intervenus sur le site du crash. (© KEYSTONE/AP/Ajit Solanki)

"Il semble qu'il n'y ait aucun survivant" parmi les 242 personnes se trouvant à bord de l'avion à destination de Londres qui s'est écrasé jeudi après le décollage de l'aéroport d'Ahmedabad, en Inde. C'est ce qu'a déclaré le commissaire de police de la ville à l'AFP.

"Il n'y a apparemment aucun survivant", a déclaré à l'AFP le chef de la police de la ville, GS Malik, qui a également fait état d'autres victimes sur le site de la catastrophe.

L'appareil, un long-courrier de type Boeing 787-8 Dreamliner, avait décollé à 13h39 locales (10h10 en Suisse) pour l'aéroport de Gatwick, au Royaume-Uni, selon les premiers détails livrés par la direction générale de l'aviation civile indienne.

Il a presque aussitôt émis un appel de détresse avant de s'écraser "hors du périmètre de l'aéroport", a-t-elle précisé, sans donner d'autres détails sur les circonstances de l'accident.

Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent l'avion qui perd rapidement de l'altitude - le nez en l'air - avant de percuter un bâtiment et d'exploser en une boule de feu orange.

"Avion en feu"

"Notre bureau est situé juste à côté de l'endroit où l'avion s'est écrasé", a témoigné sous couvert d'anonymat auprès de l'AFP un habitant. "Nous avons vu des personnes sauter du 2e et du 3e étage. L'avion était en feu".

Sur d'autres vidéos partagées sur les réseaux sociaux, des pompiers tentent de maîtriser l'incendie provoqué par les débris de l'avion, en feu, non loin d'un bâtiment.

Selon l'aviation civile, le vol 171 d'Air India avait embarqué 230 passagers - 169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien - et douze membres d'équipage. Pour l'instant, le Département fédéral des affaires étrangères ne dispose d'aucune information sur la présence de ressortissants suisses à bord de l'avion.

"La tragédie d'Ahmedabad nous a tous abasourdis et attristés. Cela nous brise le coeur au-delà des mots", a déclaré le Premier ministre indien Narendra Modi sur son compte X.

"Corps éparpillés"

Son homologue britannique Keir Starmer a exprimé ses "pensées" pour les "passagers et leurs familles dans ce moment profondément éprouvant".

Selon un journaliste de l'AFP à Ahmedabad, l'avion s'est écrasé entre l'hôpital public de la ville et le quartier Ghoda Camp.

Un témoin, Poonam Patni, a déclaré que trois immeubles avaient été endommagés. "Lorsque nous sommes arrivés sur place, il y avait des corps éparpillés et les pompiers tentaient d'éteindre le feu", a-t-il rapporté, "beaucoup étaient calcinés".

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux mais publiée par l'agence de presse Press Trust of India (PTI), montre l'empennage de l'appareil comme posé sur le toit d'un bâtiment.

A l'extérieur de l'aéroport, une femme était en pleurs. Un proche qui l'accompagnait a expliqué que cinq membres de sa famille étaient à bord de l'avion.

Ahmedabad, la principale ville de l'Etat du Gujarat, frontalier du Pakistan, compte environ 8 millions d'habitants. Son aéroport international, le septième plus fréquenté du pays, est situé au milieu d'un quartier résidentiel densément peuplé. Le trafic y a été suspendu après l'accident.

Un porte-parole du constructeur aéronautique américain Boeing a indiqué dans un communiqué "travailler à réunir plus d'informations".

Cette catastrophe aérienne intervient trois jours avant l'ouverture du salon du Bourget, le grand rassemblement bisannuel de l'aéronautique, de la défense et du spatial au nord de Paris. Le nouveau patron du constructeur américain, Kelly Ortberg, y était attendu.

Trafic en forte expansion

La dernière catastrophe aérienne en Inde remonte à 2010. Un avion d'Air India en provenance de Dubaï s'était écrasé à l'atterrissage à Bangalore, dans le sud de l'Inde, faisant 158 morts.

Huit personnes avaient réussi à s'extraire de la carcasse de la carlingue.

En 1996, un vol 763 de la Saudi Arabian Airlines était entré en collision en plein vol près de New Delhi avec le vol 1907 de Kazakhstan Airlines.

Les 349 personnes à bord des deux avions avaient été tuées, faisant de cet événement la collision aérienne la plus meurtrière de l'histoire.

Depuis 2000, dans le monde, six catastrophes aériennes ont fait plus de 200 morts.

La plus récente remonte à avril 2018, quand un avion de l'armée algérienne s'était écrasé peu après son décollage d'une base au sud d'Alger, faisant 257 morts, majoritairement des militaires et des membres de leurs familles.

L'accident de jeudi intervient dans un pays où le trafic aérien a explosé ces dernières années.

Le mois dernier, Willie Walsh, directeur général de l'Association internationale du transport aérien (IATA), avait qualifié son développement de "phénoménal".

La croissance soutenue de son économie et de sa classe moyenne ont fait du pays le plus peuplé de la planète - avec plus de 1,4 milliard d'habitants - le troisième marché aérien interieur au monde après ceux des Etats-Unis et de la Chine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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