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Économie

La transition énergétique est "trop lente", avertit l'AIE

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L'Agence internationale de l'énergie, Faith Birol, explique que "les investissements dans des projets énergétiques décarbonés devront tripler dans les dix ans, pour la neutralité carbone à 2050" (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/SAM MCNEIL)

"La transition est trop lente": le monde subira le réchauffement climatique mais aussi des "turbulences" en matière d'approvisionnement s'il n'investit pas plus massivement et rapidement dans les énergies propres, prévient l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

L'agence lance "de sérieux avertissements devant la direction que le monde prend", dans son rapport annuel publié mercredi à deux semaines de l'ouverture de la COP26 de l'ONU à Glasgow.

Une "nouvelle économie émerge": batteries, hydrogène, véhicules électriques..., note-t-elle. Mais tous ces progrès sont contrés par "la résistance du statu quo et des énergies fossiles": pétrole, gaz et charbon forment toujours 80% de la consommation finale d'énergie, générant trois quarts du dérèglement climatique.

A ce jour, les engagements climatiques des Etats, s'ils sont tenus, ne permettront que 20% des réductions d'émissions de gaz à effet de serre nécessaires d'ici 2030 pour garder le réchauffement sous contrôle.

"Les investissements dans des projets énergétiques décarbonés devront tripler dans les dix ans, pour la neutralité carbone à 2050", résume le directeur de l'AIE, Fatih Birol.

Trois scénarios

Alors que la crise du Covid a stoppé les progrès de l'électrification notamment en Afrique subsaharienne, le financement des pays émergents est clé, alors qu'ils doivent s'équiper tout en évitant notamment les centrales à charbon.

L'organisme, émanation de l'OCDE chargée d'accompagner de nombreux pays, offre trois scénarios pour l'avenir. Dans le premier, les Etats continuent comme aujourd'hui: les énergies propres se développent, mais hausse de la demande et industrie lourde maintiennent les émissions au niveau actuel. Le réchauffement atteint 2,6°C par rapport au niveau pré-industriel, loin du 1,5°C garant d'impacts gérables.

Ou alors les Etats appliquent leurs engagements, notamment la neutralité carbone pour plus de 50 d'entre eux dont l'Union européenne. La demande de fossiles atteint son sommet en 2025 (via l'efficacité énergétique et un boom des voitures électriques). La hausse des températures reste à 2,1°C.

Le troisième option est la neutralité carbone, pour rester sous 1,5°C, "qui demandera des efforts majeurs mais offre des avantages considérables pour la santé comme le développement économique", dit l'AIE.

Les financements supplémentaires nécessaires "sont moins lourds qu'ils n'y paraissent", ajoute-t-elle: 40% des réductions d'émissions "se paient d'elles-mêmes", par l'efficacité énergétique, la lutte contre les fuites de méthane ou les parcs solaires ou éoliens là où ces technologies sont déjà les plus compétitives.

Risque de turbulence

L'AIE souligne aussi que l'actuel déficit général d'investissement affecte non seulement le climat mais aussi les prix et l'approvisionnement, promesse de "turbulences" comme le monde en connaît aujourd'hui avec les tensions post-Covid sur les énergies fossiles.

Ces dernières années, la dépréciation des prix du gaz et du pétrole a limité l'investissement dans ce secteur, quand, dans le même temps la transition vers des énergies propres est trop lente pour répondre à la demande, explique l'AIE.

"Le risque plane de turbulence accrue pour les marchés mondiaux de l'énergie", souligne M. Birol. "Nous n'investissons pas assez pour répondre aux besoins futurs, et ces incertitudes nous préparent à une période volatile. La façon d'y répondre est claire: investir massivement et rapidement dans les énergies propres", pour assurer les besoins de court et de long terme.

Faute de quoi, "le risque d'une volatilité déstabilisatrice ne pourra que croître avec le temps", ajoute le rapport, qui insiste sur l'importance d'une transition "abordable pour tous les citoyens".

"Une nouvelle économie de l'énergie émerge, avec un potentiel de création de millions d'emplois", dit encore Fatih Birol, qui appelle les dirigeants à la COP26 à "faire leur part en faisant des années 2020 la décennie du déploiement massif des énergies décarbonées".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Des milliers de jeunes pour la journée "Futur en tous genres"

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Deux jeunes participantes explorent le studio de télévision de la SSR au centre des médias du Palais fédéral lors de la journée Futur en tous genres de l'agence de presse Keystone-ATS. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Comme chaque année, des milliers de garçons et de filles ont pu découvrir jeudi le monde professionnel à l'occasion de la journée nationale "Futur en tous genres". Ils ont pu accompagner leurs parents sur leur lieu de travail ou participer à des ateliers thématiques.

Au total, 2542 entreprises et institutions de formations leur ont ouvert leurs portes. Rien qu'aux CFF, environ 1500 enfants ont pu jeter un coup d'oeil aux coulisses. Pour l'entreprise ferroviaire, cette journée est aussi l'occasion d'éveiller l'intérêt des jeunes générations pour les métiers du rail.

L'agence de presse Keystone-ATS a offert à une douzaine d'enfants la possibilité de se faire une idée du travail de l'entreprise. Les participants ont notamment pu découvrir de l'intérieur le centre des médias du Palais fédéral. Les textes, photos et vidéos produits par les jeunes reporters en herbe ont été publiés en continu sur un blog et sur Instagram.

Certains conseillers fédéraux se sont aussi prêtés au jeu. Jusqu'à la présidente de la Confédération qui a trouvé le temps de poser avec des dizaines d'enfants sur une photo dans une salle de son Département fédéral de la défense. Et Viola Amherd de déclarer sur le réseau social X que "c'est avec plaisir" qu'elle a rencontré "tant d'enfants curieux".

Sur la même plateforme X où on le voit aussi en photo au milieu de ses jeunes visiteurs, le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) Guy Parmelin a dit sa joie d'avoir pu accueillir des jeunes au Palais fédéral. "Apprendre un métier est la plus belle chose qui puisse être", a-t-il souligné. Les élèves ont également pu rencontrer Beat Jans ou Ignazio Cassis.

Au Département fédéral des finances (DFF), 37 enfants ont été accueillis par la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. L'Office fédéral de la statistique (OFS) a par ailleurs permis à 54 jeunes de découvrir les métiers d'informaticien, de collaborateur scientifique et de collaborateur administratif. Du côté de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), une quarantaine d'élèves ont pu découvrir une palette d'opportunités professionnelles dans le domaine de la santé publique.

"Briser les stéréotypes"

L'objectif de la journée "Futur en tous genres", qui existe depuis 24 ans, est notamment de briser les stéréotypes de genre dans le choix d'une profession et de lutter contre la pénurie de personnel qualifié. Dans le cadre de projets spéciaux, les filles ont par exemple pu s'informer sur le métier d'informaticienne et les garçons sur les professions du domaine de la santé, écrivent les organisateurs dans un communiqué.

"Futur en tous genres" est un projet des services de l'égalité de nombreux cantons, des villes de Berne, Lucerne et Zurich ainsi que de la Principauté du Liechtenstein. Le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation apporte également son soutien économique. L'édition 2025 est agendée au jeudi 13 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le nouveau restaurant Botta à Glacier 3000 a été inauguré

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Le nouveau restaurant Botta a été inauguré jeudi à Glacier 3000. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Glacier 3000 aux Diablerets (VD) a officiellement inauguré jeudi son nouveau bâtiment Botta, entièrement rénové à la suite d'un incendie en septembre 2022. Une cérémonie a eu lieu en présence de la ministre vaudoise Isabelle Moret et de l'architecte Mario Botta.

Isabelle Moret a dit espérer que ce nouveau restaurant devienne "aussi emblématique dans l'esprit des visiteurs" que ne l'est la Tour Eiffel à Paris. Interrogée par Keystone-ATS, la conseillère d'Etat en charge du tourisme a vanté un bâtiment "plus beau, plus moderne, plus pratique et plus durable" qu'il ne l'était avant l'incendie. Et de promettre "une expérience bluffante" à tous les skieurs et visiteurs qui, de Suisse ou de l'étranger, s'aventureront jusqu'à Glacier 3000.

Selon elle, le site représente "un endroit phare" de la stratégie touristique 4 saisons du canton, Glaciers 3000 offrant de multiples possibilités à différentes périodes de l'année.

Ce nouveau bâtiment a été imaginé par Mario Botta, lui qui avait déjà contribué au projet initial en 2000 avant de se retirer en raison de désaccords avec les promoteurs de l'époque. Le célèbre architecte tessinois a dit jeudi sa "forte émotion" d'assister à "la renaissance" de son restaurant. "L'utilisation de nouvelles technologies a permis de le rendre encore meilleur", a-t-il affirmé.

600 panneaux solaires

Changement le plus visible, la façade sud de l'édifice a été transformée en microcentrale solaire alpine et recouverte de plus de 600 panneaux photovoltaïques afin de couvrir les besoins énergétiques de l'établissement. L'aspect extérieur du bâtiment est sinon quasiment identique, pour des raisons d'autorisations de construire.

L'intérieur, lui, a été repensé. De nouvelles fenêtres panoramiques dans les angles ont notamment été ajoutées. Les travaux ont aussi permis un gain de surface de 35 m2 par étage.

Le site se décompose en trois espaces de restauration d'une capacité totale de 480 places, répartis sur trois étages. Une terrasse panoramique de 250 m2 a aussi été créée sur le toit, offrant une vue sur le Cervin et 24 sommets de plus de 4000 m.

Le coût total de la reconstruction s'est élevé à 30 millions de francs.

Brumisateurs contre le feu

En matière énergétique, les 600 panneaux solaires ajoutés sur la façade et les avant-toits ont de quoi rendre le bâtiment quasiment autonome. La chaleur dégagée par la ventilation des cuisines et le fonctionnement des chambres froides sera récupérée pour produire de l'eau chaude.

L'isolation du bâtiment a aussi été revue pour minimiser la perte de chaleur, un point particulièrement important à 3000 m d'altitude. La sécurité incendie a par ailleurs été améliorée. Un nouveau système d'extinction du feu à l'aide de brumisateurs a été installé.

Pour rappel, l'incendie s'était déclaré dans la nuit du 18 au 19 septembre 2022. Personne ne se trouvait alors dans le bâtiment. Si le téléphérique était resté intact, le restaurant avait été détruit.

L'enquête est toujours en cours pour déterminer les causes exactes du sinistre. Tout acte criminel a toutefois déjà été écarté, les enquêteurs, s'orientant plutôt vers un problème technique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Flux migratoires records en 2023 - immigrés bien insérés

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"La forte demande de main-d'oeuvre dans les pays d'accueil a été l'un des principaux moteurs des migrations au cours des deux dernières années", explique dans son éditorial le directeur de l'emploi et du travail à l'OCDE Stefano Scarpetta. Ici, le portail sud du 2e tube du tunnel routier du Gothard. (© KEYSTONE/TI-PRESS/SAMUEL GOLAY)

Pour la deuxième année consécutive, les flux migratoires ont atteint "des niveaux records en 2023, mais ne sont pas hors de contrôle", selon l'OCDE. Les immigrés qui répondent à un besoin de main-d'oeuvre n'ont jamais été aussi bien insérés sur le marché du travail.

En 2023, les 38 pays de l'OCDE ont enregistré 6,5 millions de nouveaux immigrés "permanents" (comprenant les personnes dotées d'un titre de séjour et ressortissants européens) soit une augmentation de 10% par rapport à 2022, année déjà sans précédent.

Les Etats-Unis, dont le nouveau président élu Donald Trump a promis des expulsions massives, restent le premier pays de destination avec 1,2 million de nouveaux résidents permanents légaux, soit le plus haut niveau depuis 2006.

Par ailleurs, environ un tiers des pays de l'OCDE ont connu des niveaux d'immigration record, en particulier le Royaume-Uni (747'000), mais aussi le Canada (472'000), la France (298'000), le Japon (155'000) et la Suisse (144'500).

Baisse dans un tiers des pays

L'immigration a en revanche baissé dans un autre tiers des pays de la zone, notamment au Danemark, en Estonie, Israël, Italie, Lituanie ou encore Nouvelle-Zélande.

La majeure partie de l'augmentation est due à la migration familiale (+16%) qui représente 43% du total des entrées, mais l'immigration humanitaire (+20%) est également en hausse, note l'OCDE.

Insertion sur le marché du travail record

Les migrations de travail sont, elles, restées stables. Toutefois, l'insertion des immigrés sur le marché du travail continue d'atteindre des niveaux jamais vus.

La tendance à la hausse post-pandémique de l'emploi des immigrés s'est poursuivie en 2023, l'OCDE enregistrant "globalement des niveaux d'emploi historiquement élevés" à 71,8%. Le taux d'emploi le plus élevé est en Nouvelle-Zélande (82,3%) tandis qu'il atteint 62,4% en France.

Niveaux de chômage faibles

Parallèlement, les niveaux de chômage dans ces populations sont faibles (7,3%). "Ils ne sont aujourd'hui que légèrement plus susceptibles de se retrouver au chômage de longue durée que leurs homologues nés dans le pays", relève l'organisation internationale.

Dix pays, dont le Canada (75,8%), le Royaume-Uni (76,3%) et les États-Unis (73,3%), ainsi que l'ensemble des 27 pays de l'UE, ont enregistré "les taux d'emploi des immigrés les plus élevés jamais enregistrés".

Forte demande de main-d'oeuvre

"La forte demande de main-d'oeuvre dans les pays d'accueil a été l'un des principaux moteurs des migrations au cours des deux dernières années", explique dans son éditorial le directeur de l'emploi et du travail à l'OCDE Stefano Scarpetta.

"Dans de nombreux pays de l'OCDE confrontés à des pénuries de main-d'oeuvre généralisées et à des changements démographiques imminents, l'augmentation du nombre de travailleurs migrants a contribué à une croissance économique soutenue", poursuit-il.

Le poids des immigrés parmi les entrepreneurs a considérablement augmenté dans les pays de l'OCDE au cours des 15 dernières années. En 2022, 17% des travailleurs indépendants étaient en moyenne des migrants, contre 11% en 2006, relève le rapport.

"Un équilibre délicat"

Toutefois, l'entreprenariat est plus souvent "une nécessité" faute d'accès à l'emploi salarié, plutôt qu'une "opportunité", a déploré lors d'une conférence de presse le secrétaire général de l'OCDE, Mathias Cormann.

"Nous devons veiller à ce que les migrants soient intégrés, que leurs compétences soient reconnues pour maximiser leur impact positif dans nos économies", a ajouté M. Scarpetta.

"Le débat public concernant l'incidence des migrations sur le marché du travail tourne généralement autour de la concurrence pour les emplois entre les immigrés et les actifs nés dans le pays. Or, les immigrés ne sont pas seulement des travailleurs concurrents, mais aussi des employeurs", résume le rapport.

Conscient que ces "flux importants ont suscité une inquiétude généralisée" et ont notamment impliqué une "forte demande d'infrastructures d'accueil", l'OCDE estime que la gestion des migrations "exige de plus en plus un équilibre délicat".

Restrictions

Outre le durcissement de la législation en matière d'asile, certains pays ont également commencé à imposer des restrictions sur d'autres voies d'immigration légale afin d'alléger la pression sur le marché du logement et sur les services publics.

"Dans le même temps, les pénuries de main-d'oeuvre qualifiée et les défis démographiques continuent d'alimenter l'intérêt pour la migration de main-d'oeuvre et obligent les pays à trouver un équilibre entre restriction et attraction, afin de rester des destinations compétitives pour les travailleurs étrangers et les étudiants internationaux."

"Améliorer l'accessibilité et la disponibilité des voies de migration professionnelle contribue non seulement à remédier aux pénuries de main-d'oeuvre, mais est également essentiel pour renforcer le contrôle global des flux et gérer les migrations irrégulières", insiste le directeur de l'emploi de l'OCDE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

OFS: le taux de chômage en Suisse s'est accru au 3e trimestre

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Les chômeurs de longue durée étaient 8000 de plus au troisième trimestre 2024 qu'à la même période un an plus tôt. (archive) (© KEYSTONE/ANDREE-NOELLE POT)

Le taux de chômage en Suisse a connu une hausse au troisième trimestre, passant à 4,7%, informe jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Durant cette même période, le nombre d'actifs occupés dans le pays a lui augmenté de 0,7%.

A fin septembre, la Suisse comptait 242'000 personnes au chômage selon la définition du Bureau international du travail (BIT), soit 26'000 de plus qu'une année auparavant, détaille l'OFS dans un communiqué. Ces chômeurs représentaient 4,7% de la population active, soit une hausse de 0,4 point de pourcentage par rapport à la même période un an plus tôt.

Après correction des variations saisonnières, le taux de chômage a augmenté de 0,3 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent, passant à 4,5% de 4,2%. Chez les jeunes de 15 à 24 ans, il est passé à 10,9% de 10,5% en glissement annuel.

Toujours entre les troisièmes semestres 2023 et 2024, le taux de chômage au sens du BIT a augmenté tant chez les hommes (de 3,9% à 4,5%) que chez les femmes (de 4,7% à 5,0%). L'évolution a été plus marquée chez les personnes de 25-49 ans (de 3,7% à 4,5%) que chez celles de 50-64 ans (de 3,2% à 3,3%).

Si une hausse a été enregistrée chez les personnes sans formation postobligatoire (de 8,1% à 9,9%) et chez celles avec un niveau de formation du degré tertiaire (3,4% à 3,9%), le taux de chômage est resté stable pour les personnes ayant un niveau de formation de degré secondaire II (3,8%).

Il est également resté stable chez les personnes de nationalité suisse (3,5%), alors qu'il a crû chez celles de nationalité étrangère (de 6,3% à 7,9%). En ce qui concerne les ressortissants de l'UE/AELEA, il s'est s'élevé à 5,6% et a atteint 13,3% chez les personnes venues de pays tiers.

Au sein de l'UE, le taux de chômage a diminué de 6,0% à 5,8% entre juin et septembre, montre en outre l'enquête de l'OFS. Il a également baissé dans la zone euro, reculant de 6,5% à 6,3%.

Davantage de chômeurs longue durée

En Suisse, les chômeurs de longue durée (un an ou plus) étaient au nombre de 80'000, soit 8000 de plus qu'au troisième trimestre 2023. Leur part dans l'ensemble des chômeurs a diminué de 33,2% à 33,0%. La durée médiane du chômage s'est, elle, accrue, passant de 162 à 213 jours.

Le nombre de travailleurs à temps partiel se montait à 1,832 million, soit une hausse de 14'000 individus. Parmi ces personnes, 244'000 étaient en sous-emploi, c'est-à-dire qu'elles souhaitaient travailler davantage et étaient disponibles à court terme pour le faire. Le taux de sous-emploi a été de 4,8%, demeurant stable.

Quant aux actifs occupés, la Suisse en comptait 5,343 millions au troisième trimestre, soit 0,7% de plus qu'un an plus tôt. Parmi ceux-ci, le nombre d'hommes a augmenté de 0,1% et celui des femmes de 1,3%. Le nombre d'actifs occupés en équivalents plein temps (EPT) a également connu une hausse de 0,8% sur un an (+0,2% chez les hommes; +1,8% chez les femmes). Après correction des variations saisonnières, le nombre d'actifs occupés a crû de 0,1% et le nombre d'EPT de 0,6% par rapport au deuxième trimestre de cette année.

Sur un an, le nombre d'actifs occupés a affiché une croissance tant chez les personnes de nationalité suisse (+0,4%, à 3,498 millions) que chez celles de nationalité étrangère (+1,3%, à 1,845 million). Parmi les actifs occupés étrangers, la progression a été de 4,7% chez les titulaires d'une autorisation de séjour (livret B ou L, en Suisse depuis 12 mois ou plus), de 4,4% chez les titulaires d'une autorisation de courte durée (livret L, depuis moins de 12 mois en Suisse) et de 2,7% chez les titulaires d'une autorisation frontalière (livret G). En revanche, le nombre d'actifs occupés titulaires d'une autorisation d'établissement (livret C) a diminué (-1,9%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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