Rejoignez-nous

International

Israël et l'UNRWA s'accusent mutuellement - Trêve en négociation

Publié

,

le

l'armée israélienne a poursuivi ses bombardements par air et terre sur plusieurs secteurs du territoire palestinien qu'elle assiège depuis près de cinq mois, faisant à nouveau au moins 100 morts, dont des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Les tensions sont encore montées lundi entre l'UNRWA, qui a fait état de tortures contre ses employés, et Israël qui a accusé cette agence d'employer plus de 450 terroristes à Gaza, où les pays médiateurs tentent d'imposer une trêve après presque cinq mois de guerre.

L'ONU au même moment a publié un rapport selon lequel il existe de "bonnes raisons de croire" que des violences sexuelles, dont des viols, ont été commises lors de l'attaque sans précédent menée par le Hamas le 7 octobre sur le sol israélien.

Les négociations sur une trêve ont repris lundi au Caire au lendemain d'un appel des Etats-Unis à un "cessez-le-feu immédiat" dans la bande de Gaza, assiégée et menacée de famine, où les bombardements israéliens ont fait 124 morts en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas. Elles se poursuivront mardi, pour le troisième jour consécutif, a annoncé lundi soir AlQahera News, citant "un haut responsable".

Lundi, l'Unrwa, l'agence onusienne chargée de l'aide aux réfugiés palestiniens, a pour sa part accusé les autorités israéliennes d'avoir commis des actes de "torture" et infligé des "mauvais traitements" à certains de ses employés à Gaza, alors qu'ils étaient "interrogés sur les relations entre l'Unrwa et le Hamas et sur une implication dans l'attaque du 7 octobre".

L'Unrwa est au centre d'une controverse depuis qu'Israël a accusé fin janvier 12 de ses employés d'implication dans cette attaque. L'armée israélienne a accusé lundi cette agence d'employer "plus de 450 terroristes" du Hamas et d'autres organisations à Gaza.

Les tensions entre les Nations unies et Israël ont été également illustrées lundi par le rappel de l'ambassadeur israélien auprès de l'ONU.

"Vivant ou mort"

Face à un lourd bilan et à une crise humanitaire majeure, des représentants de l'Egypte, du Qatar et des Etats-Unis ont repris au Caire les négociations en espérant parvenir à une trêve avant le ramadan, qui commence le 10 ou le 11 mars.

Les médiateurs tentent d'arracher un compromis aux deux camps afin d'obtenir un accord de trêve qui permettrait notamment une libération d'otages retenus à Gaza en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Selon Israël, 130 otages sont toujours détenus à Gaza, dont 31 seraient morts, sur environ 250 personnes enlevées le 7 octobre.

Mais le Hamas exige notamment, avant tout accord, un cessez-le-feu définitif, une augmentation de l'aide humanitaire entrant dans la bande de Gaza et un retrait militaire israélien du territoire.

Israël rejette ces conditions, disant vouloir poursuivre son offensive jusqu'à l'élimination du Hamas.

Un haut responsable du mouvement islamiste, Bassem Naim, a affirmé lundi à l'AFP, depuis Le Caire, que le Hamas ignorait "qui est vivant ou mort" parmi les otages, ajoutant qu'un "cessez-le-feu est nécessaire" pour leur situation puisse être vérifiée.

Selon les médias israéliens, le gouvernement de Benjamin Netanyahu exige que le Hamas lui fournisse une liste précise des otages retenus à Gaza et n'a pas envoyé de délégation au Caire, contrairement au Hamas, car cette liste ne lui a pas été remise.

Pour parvenir à la "victoire totale" contre le Hamas, Israël a annoncé préparer une offensive terrestre sur Rafah, une ville située à l'extrême sud de la bande de Gaza, contre la frontière fermée avec l'Egypte, où sont massés, selon l'ONU, près d'un million et demi de Palestiniens dans une situation humanitaire désespérée.

La famine est "quasiment inévitable", selon l'ONU, pour 2,2 millions d'habitants de Gaza, soit l'immense majorité de la population.

"Pas d'excuses"

"Etant donné l'ampleur des souffrances à Gaza, il doit y avoir un cessez-le-feu immédiat", a déclaré dimanche la vice-présidente américaine, Kamala Harris, des propos d'une fermeté inédite sur la responsabilité d'Israël dans la crise humanitaire.

Elle a ajouté qu'Israël devait "ouvrir de nouveaux points de passage" sans "imposer de restrictions inutiles à l'acheminement de l'aide". "Il n'y a pas d'excuses", a-t-elle affirmé.

L'aide humanitaire, qui arrive au compte-gouttes dans le territoire, principalement depuis l'Egypte via Rafah, est soumise au contrôle d'Israël qui a imposé un blocus à Gaza depuis 2007 avant de l'assiéger totalement le 9 octobre.

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a rejeté lundi cet appel au cessez-le-feu. "L'heure est venue de détruire le Hamas, Kamala", a-t-il affirmé sur X.

Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, doit rencontrer lundi à Washington Mme Harris, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche Jake Sullivan et le secrétaire d'Etat Antony Blinken, lors d'une visite qui fait grincer des dents au sein de l'exécutif israélien.

Nouveaux bombardements

Lundi, les bombardements israéliens ont visé surtout Rafah et Khan Younès dans le sud, Nousseirat dans le centre, ainsi que Jabaliya et la ville de Gaza dans le nord, selon le gouvernement du Hamas et des témoins.

L'armée a affirmé que ses soldats cherchaient à encercler la partie ouest de Khan Younès, où "se cachent des terroristes en fuite".

Lundi, un déplacé, Sameh Abdel Hadi, a raconté à l'AFP s'être retrouvé coincé sous les décombres d'un immeuble de Rafah après un bombardement qui a fait cinq morts et trois disparus. "Le toit tout entier est tombé. Pendant une demi-heure je ne voyais plus rien. Puis des gens sont arrivés et ont enfoncé la porte pour m'évacuer", a-t-il témoigné.

"Nous ne faisons pas partie de la résistance (le Hamas, ndlr), comme vous pouvez voir", a-t-il ajouté.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque menée par des commandos du Hamas infiltrés dans le sud d'Israël depuis Gaza, qui a entraîné la mort d'au moins 1160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 30'534 morts, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Dauphiné: Pogacar renforce son maillot jaune

Publié

le

Tadej Pogacar aligne les victoires (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Tadej Pogacar a remporté l'étape reine du Critérium du Dauphiné en solitaire samedi à Valmeinier 1800. Le champion du monde a ainsi conforté son maillot jaune à la veille de l'arrivée.

Selon un scénario vu et revu, le phénomène slovène a accéléré à douze kilomètres de l'arrivée dans l'ascension finale de cette étape comportant trois cols hors catégorie avec aussi la Madeleine et la Croix de Fer. Il a ensuite géré son effort pour s'imposer avec 14 secondes d'avance sur Jonas Vingegaard dont le visage était autrement plus marqué que celui du Slovène au moment de franchir la ligne.

Au classement général, Pogacar devance désormais Vingegaard de 1'01 et l'Allemand Florian Lipowitz, troisième de l'étape, de 2'21. Le Belge Remco Evenepoel, rapidement décroché, est quatrième à 4'11.

Recordman des succès

C'est la 98e victoire de la carrière de Pogacar qui devient, à seulement 26 ans, le coureur en activité comptant le plus grand nombre de succès. Cela confirme la forme déjà éclatante du leader d'UAE à trois semaines du début du Tour de France (5-27 juillet). Pogacar a déjà gagné trois étapes sur le Dauphiné.

L'équipe Visma de Vingegaard a pourtant tout essayé en attaquant dès le kilomètre zéro avec Victor Campenaerts, en envoyant Sepp Kuss dans l'échappée du jour ou encore en durcissant dans la dernière partie du col de la Croix de Fer avec Matteo Jorgenson. Mais tout cela a été vain pour enrayer la puissance de feu du champion du monde qui, comme la veille à Combloux, a déposé Vingegaard et le reste du petit groupe de favoris en seulement quelques mètres, en se mettant en danseuse cette fois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Oklahoma City Thunder revient à égalité

Publié

le

Shai Gilgeous-Alexander tente un tir (© KEYSTONE/EPA/BRIAN SPURLOCK)

Le Thunder d'Oklahoma City, un temps au bord du gouffre, a renversé les Indiana Pacers 111-104 pour égaliser à 2-2 en finale de la NBA vendredi à Indianapolis. Tout reste possible dans la série.

La finale, indécise, se rend dans l'Oklahoma pour le match 5 lundi avant de revenir dans l'Indiana pour le match 6 jeudi. L'une des deux équipes aura ainsi l'occasion de glaner un premier titre.

Si l'énergie, le jeu collectif et les actions d'éclat semblaient du côté des Pacers et de leur bruyant public, le Thunder a su encaisser, dans les cordes. "Nous avons su montrer toute notre volonté, nous nous sommes battus pour rester dans le coup lors du troisième quart-temps, c'était la clef. Ils avaient le vent dans le dos, nous jouions mal. Ça aurait été facile d'abandonner", a salué en conférence de presse l'entraîneur du Thunder, Mark Daigneault.

"Combat de chiens"

OKC a répondu avec force dans les derniers instants, remportant le dernier quart-temps 31-17, dans le sillage de son MVP Shai Gilgeous-Alexander. Plutôt maladroit au départ (12 sur 24 au tir), ayant du mal à se débarrasser de ses défenseurs, ciblé au contraire de l'autre côté du terrain et longtemps incapable d'obtenir des fautes, le Canadien a fait ce qui est attendu des grands joueurs: élever son niveau dans les derniers instants, quand la finale semblait échapper au Thunder.

"SGA" a inscrit 13 points dans les quatre dernières minutes, de loin, à mi-distance, et sur la ligne des lancers francs (10 sur 10) après avoir forcé Aaron Nesmith à deux fautes consécutives très coûteuses. "On a enfin réussi quelques stops en défense, leur pression a baissé grâce à cela. On a pu développer notre jeu. Tout part toujours des stops pour nous", a commenté Gilgeous-Alexander au micro du diffuseur, qualifiant la rencontre de "combat de chiens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

US Open: Sam Burns aux commandes à mi-parcours

Publié

le

Sam Burns mène l'US Open après deux des quatre tours (© KEYSTONE/AP/Gene J. Puskar)

L'Américain Sam Burns a pris la tête de l'US Open après le 2e tour à Oakmont. Il a rendu une carte de 65, soit la troisième meilleure de l'histoire des dix US Open joués sur le parcours d'Oakmont.

Son compatriote J.J. Spaun, en tête jeudi soir, n'a pu faire mieux que 72 et pointe désormais à un coup, juste devant le Norvégien Viktor Hovland. Oakmont a par ailleurs malmené les favoris.

Le no 1 mondial américain Scottie Scheffler, après une carte de 71 vendredi, n'est que 23e à sept coups du leader. Son compatriote Bryson DeChambeau, tenant du titre, n'a même pas franchi le cut (+10).

Rory McIlroy, vainqueur du Masters en avril, a peiné pour gagner le droit de jouer ce week-end: grâce à deux birdies lors des 4 derniers trous, il est 45e en avec +6 au total, à 9 coups de la tête.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Climat

Afrique du Sud: le bilan des inondations s'alourdit à 86 morts

Publié

le

Le bilan des inondations ne cesse de s'alourdir en Afrique du Sud. (© KEYSTONE/AP/Hoseya Jubase)

Les équipes de secours ont découvert samedi de nouvelles victimes des graves inondations qui ont frappé la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud plus tôt dans la semaine, portant le bilan à au moins 86 morts.

Le ministre de la Police Senzo Mchunu a fait état samedi d'un "bilan global dans la province atteignant 86" morts.

Parmi les personnes décédées figurent au moins six enfants et trois adultes qui se trouvaient dans un bus scolaire emporté par la crue.

Trois étudiants ont été secourus après s'être accrochés à des arbres, mais quatre autres étaient encore portés disparus samedi.

Le président Cyril Ramaphosa s'est rendu vendredi dans cette province pauvre, attribuant ce "désastre catastrophique" au changement climatique.

Il a précisé que les eaux de crue avaient atteint plus de quatre mètres de hauteur après que de fortes pluies et des vents violents ont frappé le Cap-Oriental.

Des milliers de maisons, routes, écoles et établissement de santé ont été recouverts de boue après avoir été complètement submergés par les eaux de crue.

Sans précédent

La zone la plus touchée par les inondations et les glissements de terrain qui ont suivi était la ville de Mthatha, à environ 800 kilomètres au sud de Johannesburg.

La ville se trouve près du village de Qunu, lieu de naissance de Nelson Mandela, héros de la lutte anti-apartheid et ancien président sud-africain.

Les secouristes ont fait du porte-à-porte pour rechercher des corps ou d'éventuels survivants, après que des personnes se sont retrouvées piégées dans leurs maisons lorsque l'eau a déferlé durant la nuit.

Des habitants ont réussi à se réfugier sur les toits, où ils ont attendu de longues heures avant être secourus.

La neige et les fortes pluies sont courantes en hiver en Afrique du Sud, mais les zones côtières du pays ont été affectées par des conditions météorologiques "sans précédent", a déclaré Cyril Ramaphosa jeudi.

Le Fonds vert pour le climat souligne que l'Afrique du Sud reste particulièrement exposée aux bouleversements climatiques, lesquels rendent les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

SOMETHING BEAUTIFUL

ROBBIE WILLIAMS

17:28

Les 2 derniers titres

WONDERWALL

OASIS

17:24

LOVE IN REAL LIFE

LIZZO

17:21

Votre Horoscope

Cancer

Vous devez structurer ce que vous voulez faire, afin de ne pas être emporté par des illusions. Mais le courage ne vous manque pas !

Les Sujets à la Une