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Nissan: objectif en volume encore réduit

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Nissan a de nouveau abaissé son objectif annuel de ventes en volume, en raison de problèmes d'approvisionnement affectant toujours sa production. Il a cependant confirmé ses objectifs financiers et affiché des résultats trimestriels en forte croissance. (archives) (© KEYSTONE/EPA/STEPHANIE LECOCQ)

Nissan a de nouveau abaissé jeudi son objectif annuel de ventes en volume, en raison de problèmes d'approvisionnement affectant toujours sa production. Il a cependant confirmé ses objectifs financiers et affiché des résultats trimestriels en forte croissance.

Le constructeur automobile japonais a cité dans un communiqué "les pénuries de semi-conducteurs et l'impact de la propagation des infections au Covid-19 en Chine" comme raisons pour la révision à la baisse de son objectif de ventes en volume, qu'il avait déjà réduit en novembre dernier. Nissan prévoit désormais d'écouler 3,4 millions de véhicules sur l'ensemble de son exercice 2022/23 qui s'achèvera fin mars, soit une baisse de 12,3% sur un an, contre un précédent objectif de 3,7 millions d'unités.

Mais le groupe a maintenu tous ses objectifs annuels sur le plan financier, car il prévoit de "compenser" l'impact négatif de ce recul en volume par une "stricte" gestion de ses coûts, l'amélioration de ses prix de vente et des effets de change positifs liés à la baisse du yen. Nissan vise donc toujours un bénéfice net annuel de 155 milliards de yens (1,1 milliard d'euros au taux de change actuel), ce qui serait un bond de 28,1% par rapport à 2021/22.

Et il prévoit toujours un bénéfice opérationnel annuel de 360 milliards de yens (+45,6%) pour un chiffre d'affaires de 10.900 milliards de yens (+29,4%). Pour son troisième trimestre (octobre-décembre), Nissan a publié des résultats en très forte croissance, avec un bénéfice net de 50,6 milliards de yens (+54,7% sur un an) et un bénéfice opérationnel de 133,1 milliards de yens, soit 2,5 fois plus qu'un an plus tôt à la même période.

Son chiffre d'affaires trimestriel a par ailleurs grimpé de 28,6% à 2.837,4 milliards de yens (20,1 milliards d'euros au cours actuel), bien que ses ventes en volume sur la période aient baissé de 6,9% sur un an, lestées notamment par la Chine, l'Amérique du Nord et l'arrêt de ses activités en Russie. Au bout de près d'un an de négociations complexes, Nissan et Renault ont officiellement annoncé lundi une vaste refonte de leur alliance pour repartir sur des bases "rééquilibrées" et de nouveaux projets industriels dans l'électrique et dans de nouvelles zones géographiques (Inde et Amérique latine).

Chacune des deux entreprises va désormais détenir 15% du capital de l'autre, alors que Renault disposait jusqu'à présent de 43,4% de Nissan, ce qui avait été une source de grandes tensions par le passé. Celles-ci avaient culminé après la chute spectaculaire du grand patron de l'alliance Carlos Ghosn fin 2018. Nissan va de son côté investir dans Ampere, le futur pôle électrique de Renault devant être introduit en Bourse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Dauphins échoués: la France doit fermer des zones de pêche

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Dans la majorité des cas, les dauphins morts présentent des traces de capture par un engin de pêche. (© KEYSTONE/AP OUEST FRANCE/FREDERIC LAGET)

Le gouvernement français va devoir fermer d'ici six mois certaines zones de pêche dans l'Atlantique, pour y garantir la conservation des dauphins. C'est ce que lui a ordonné lundi le Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative du pays.

La zone concernée, où il s'agit de "limiter les captures accidentelles de petits cétacés", est le golfe de Gascogne qui s'étend, à l'ouest de la France, de la côté nord de l'Espagne jusqu'à la Bretagne.

Les "dispositifs de dissuasion acoustique" équipant les bateaux de pêche "ne permettent pas de garantir un état de conservation favorable des espèces de petits cétacés" dont deux, le dauphin commun et le marsouin commun, sont menacées d'extinction, "au moins régionalement", relève le Conseil d'Etat.

Limite maximale dépassée

Car le nombre de décès de dauphins par capture accidentelle dans le golfe de Gascogne "dépasse chaque année la limite maximale permettant d'assurer un état de conservation favorable en Atlantique Nord-Est", ajoute-t-il.

Et "le système de contrôle des captures accidentelles mis en place demeure insuffisant pour connaître encore plus précisément leur ampleur", note-t-il également, en ordonnant des mesures complémentaires "pour permettre d'estimer de manière plus précise le nombre de captures annuelles de petits cétacés".

Près de 1000 morts cet hiver

Les échouages de dauphins se sont multipliés ces derniers mois sur les plages du littoral atlantique en France, dont au moins 910 cet hiver selon le dernier décompte de l'observatoire océanographique Pelagis.

Dans la majorité des cas, ces dauphins morts présentent des traces de capture par un engin de pêche.

Un recours, à l'origine de la décision du Conseil d'Etat, avait été déposé en 2021 conjointement par France Nature environnement (FNE), Sea Sheperd France et l'association de défense des milieux aquatiques (DMA).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Rapport du Giec: Thunberg dénonce la "trahison" des dirigeants

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"Le fait que les personnes au pouvoir vivent toujours dans le déni, et aillent activement dans la mauvaise direction, sera au final considéré et retenu comme une trahison sans précédent", affirme la figure suédoise de la cause climatique. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La militante écologiste Greta Thunberg a fustigé la "trahison sans précédent" des dirigeants politiques en matière de climat. Elle s'exprimait après la publication lundi de la dernière synthèse du Giec, le groupe d'experts de l'Onu.

"Le fait que les personnes au pouvoir vivent toujours dans le déni, et aillent activement dans la mauvaise direction, sera au final considéré et retenu comme une trahison sans précédent", affirme la figure suédoise de la cause climatique dans une déclaration écrite à l'AFP. "C'est juste une question de temps", ajoute la jeune femme âgée de 20 ans.

Pour Greta Thunberg, instigatrice du mouvement "Fridays for Future" et des grèves pour le climat, il devient de plus en plus impossible d'ignorer la crise climatique".

"Tant de gens en vivent les conséquences directes, la science est désormais sans équivoque et ils sont si nombreux à avoir sonné l'alarme depuis des décennies", souligne la Suédoise.

Manque de volonté politique

A l'occasion de la publication de la nouvelle synthèse du Giec, son président Hoesung Lee a déploré le manque de "volonté politique forte" en matière de lutte contre le changement climatique, du moins "pour l'instant", tout en qualifiant le rapport de "message d'espoir".

Selon le Giec, le réchauffement climatique atteindra 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle dès les années 2030-2035, alors que la température du globe a déjà grimpé de près de 1,2°C en moyenne.

Cette projection est valable dans presque tous les scénarios d'émissions de gaz à effet de serre de l'humanité à court terme établis par le groupe de scientifiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"Bon jour" pour le Yémen avec un accord en Suisse sur des détenus

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L'émissaire de l'ONU Hans Grundberg s'est dit satisfait de l'accord sur les détenus obtenu auprès des rebelles Houthis et du gouvernement yéménite. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Près de 900 détenus vont être relâchés prochainement par les parties au conflit yéménite. L'accord a été obtenu après une dizaine de jours de discussions près de Berne. "Un bon jour" pour le Yémen, a dit lundi l'émissaire de l'ONU. Et un succès pour la Suisse.

"Pour des centaines de familles yéménites, aujourd'hui est un bon jour", a dit à la presse à Genève l'émissaire Hans Grundberg, entouré de représentants du Comité de la Croix-Rouge (CICR), de la Suisse, du gouvernement yéménite en exil et des rebelles Houthis. Il n'a pas souhaité donner d'indications plus précises sur la répartition des prisonniers qui seront relâchés.

Mais auparavant, aussi bien les rebelles que le gouvernement avaient affirmé que plus de 180 prisonniers proches du gouvernement et de ses alliés seraient libérés, dont des Saoudiens et des Soudanais, contre plus de 700 Houthis.

L'accord, validé lundi à Genève, a été obtenu après dix jours de réunion dans le plus grand secret des parties, sous l'égide de l'ONU et du CICR. Dans un accord en 2018, le gouvernement en exil et les rebelles Houthis avaient convenu de relâcher 15'000 prisonniers. Ce chiffre est encore loin d'être atteint.

L'échange de détenus désormais attendu doit avoir lieu dans les trois prochaines semaines. "Nous savons que le ramadan arrive", a insisté le directeur régional du CICR Fabrizio Carboni. Et d'appeler les deux parties à un accès sans entrave dans les prochaines semaines pour avancer sur le lourd dispositif, mener des entretiens auprès de ceux qui seront libérés et garantir qu'ils sont en condition d'être transportés.

Prudence sur les avancées politiques

"Il y a beaucoup de travail, beaucoup de préparation", a-t-il insisté. En 2020, le CICR avait facilité l'échange de 1056 prisonniers entre les deux parties, le plus important de l'organisation depuis la Guerre de Corée. Il avait fallu plusieurs jours pour acheminer ces détenus.

"Dans la vie humanitaire, nous n'avons pas souvent de bonnes nouvelles à annoncer", a affirmé M. Carboni pour donner la mesure de l'arrangement obtenu. Il souhaite désormais des avancées sur les personnes portées disparues.

De son côté aussi, l'ONU en veut davantage. Son émissaire a appelé à d'autres libérations, y compris unilatérales. Il va poursuivre ses efforts pour rétablir la trêve qui avait été observée pendant six mois l'année dernière et mettre un terme à un conflit qui dure depuis plus de huit ans.

Mais, malgré le rapprochement récent entre l'Arabie saoudite, qui mène la coalition internationale en soutien au gouvernement yéménite, et l'Iran proche des Houthis, il ne veut pas donner de calendrier. "Je prends une étape après l'autre", tout en pensant à plus long terme, a insisté M. Grundberg, qui s'est rendu récemment dans ces deux pays.

En attendant des avancées politiques, l'accord de lundi prévoit une nouvelle réunion en mai prochain pour parler de libérations supplémentaires. Les deux parties ont également accepté des visites conjointes de leurs centres de détention.

Suisse satisfaite

Pour la Suisse, l'arrangement obtenu sur le Yémen tombe bien, alors qu'elle veut faire avancer les questions de paix et sécurité comme membre non permanent du Conseil de sécurité. "C'est une bonne combinaison", affirme à Keystone-ATS le chef de la division ONU au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), l'ambassadeur Thomas Gürber.

Il n'est pas encore certain que la prochaine réunion de mai aura lieu en Suisse. Mais celle-ci est toujours prête à l'accueillir, a affirmé le secrétaire d'Etat adjoint.

La situation humanitaire reste de son côté préoccupante, même si elle s'est un peu améliorée. Comme l'année dernière, la conférence de donateurs tenue récemment à Genève n'a réussi à rassembler qu'environ 1,2 milliard de dollars, loin des 4,3 milliards demandés par l'ONU et ses partenaires.

Des dizaines de milliers de civils ont été tués ou blessés au total en raison du conflit. Et des millions de personnes ont été déplacées, estime l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Retraites: la première motion de censure rejetée de justesse

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Face à la colère, comme ici à Lyon, Emmanuel Macron a demandé dimanche que la réforme "puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous". (© KEYSTONE/AP/Laurent Cipriani)

L'Assemblée nationale a rejeté lundi à neuf voix près la première des deux motions de censure contre le gouvernement français sur son projet de réforme des retraites. Soit celle susceptible de recueillir le plus grand nombre de suffrages.

Cette première motion a recueilli 278 votes sur les 287 nécessaires. Les députés doivent désormais se prononcer sur une seconde motion, déposée par l'extrême droite, qui n'a aucune chance d'être adoptée. La réforme sera alors considérée comme définitivement adoptée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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