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International

Nouveaux appels à manifester contre la répression meurtrière

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Les mobilisations continuent après la mort de Mahsa Amini. (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Des balles et du gaz lacrymogène ont été tirés lors de manifestations mercredi en Iran contre la mort de Mahsa Amini. Ces protestations sont vivement réprimées depuis près d'un mois, occasionnant la mort de plus de 100 personnes dont des enfants, selon des ONG.

La jeune kurde Iranienne de 22 ans est décédée le 16 septembre, trois jours après son arrestation par la police des moeurs à Téhéran pour avoir, selon celle-ci, enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique pour les femmes, prévoyant notamment le port du voile.

Son décès a déclenché une vague de protestations en Iran et des manifestations de solidarité à l'étranger. Les autorités ont affirmé que Mahsa Amini était décédée des suites d'une maladie et non de "coups", d'après un rapport médical rejeté par son père. Son cousin a affirmé qu'elle était décédée après "un violent coup à la tête".

En signe de défi, de jeunes femmes, des étudiantes et des écolières ont retiré leur voile et ont fait face aux forces de sécurité, depuis le début du mouvement de contestation, le plus important depuis celui de 2019 contre la hausse du prix de l'essence.

Avocats arrêtés

Mercredi, les Iraniens, femmes et hommes, sont à nouveau descendus dans la rue pour crier leur colère.

Les slogans criés par les manifestants ont été ponctués par des coups de feu à Ispahan, Karaj et dans la ville natale de Mahsa Amini, Saqez, dans la province du Kurdistan (nord-ouest), selon des vidéos partagées par le groupe Iran Human Rights (IHR) basé à Oslo et le groupe de défense des droits kurdes Hengaw basé en Norvège.

A Téhéran, des étudiantes ne portant pas le voile ont défilé dans une rue en criant "Mort au dictateur", d'après une vidéo vérifiée par l'AFP.

Toujours dans la capitale, les forces de sécurité ont tiré du gaz lacrymogène pour disperser une manifestation d'avocats scandant "Femme, vie, liberté", d'après des images diffusées par l'IHR.

Au moins trois avocats ont été arrêtés selon le journal réformateur Shargh.

Selon l'agence de presse iranienne Isna, un grand nombre de policiers sont déployés à Téhéran. Des manifestations ont eu lieu dans certaines parties de la capitale, y compris à l'Université de Téhéran. Les forces de l'ordre sont intervenues "pour rétablir l'ordre sans recourir à la violence".

Les "ennemis" de l'Iran

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a de nouveau accusé des "ennemis" de l'Iran d'être "impliqués dans les émeutes". Le 3 octobre, il a accusé les Etats-Unis et Israël d'avoir fomenté la contestation.

Depuis le 16 septembre, au moins 108 personnes ont été tuées dans la répression des manifestations, a indiqué l'IHR. En outre, des centaines de personnes ont été arrêtées.

La répression est particulièrement sévère à Sanandaj, la capitale de la province du Kurdistan, où selon des ONG les autorités ont utilisé des armes lourdes dans certains quartiers.

"Soyez la voix de Sanandaj", peut-on lire sur un tract distribué par des militants et diffusé sur les réseaux sociaux malgré les sévères restrictions d'accès à Internet. Les magasins sont restés fermés dans la ville.

NetBlocks, un site basé à Londres, a fait état d'une "perturbation majeure de l'Internet" en Iran.

"La communauté internationale doit empêcher d'autres meurtres au Kurdistan", a lancé Mahmood Amiry-Moghaddam, le directeur de l'IHR.

Les Iraniens ont été appelés en outre à manifester "en solidarité avec le peuple héroïque de Zahedan", capitale de la province du Sistan-Baloutchistan (sud-est), où les forces de sécurité ont tué au moins 93 autres personnes dans des violences déclenchées le 30 septembre lors de manifestations contre le viol présumé d'une jeune fille par un policier, selon l'IHR.

Inquiétudes pour les enfants

Selon des analystes, les manifestations s'avèrent particulièrement difficiles à gérer par le pouvoir, en raison de leur durée et de leur nature multiforme, allant des manifestations aux actes de défi individuels.

D'après la Société iranienne pour la protection des droits des enfants, au moins 28 enfants, "la plupart dans la province défavorisée du Sistan-Baloutchistan", ont été tués.

L'Unicef s'est dite "très inquiète" des informations faisant état "d'enfants et d'adolescents tués, blessés et arrêtés". Le ministre iranien de l'Education Youssef Nouri a démenti que des élèves aient été emprisonnés.

Lundi, la contestation s'est étendue au secteur pétrolier, avec des grèves et des rassemblements dans plusieurs villes, d'après l'IHR.

Après les Etats-Unis, le Canada et d'autres pays occidentaux, les 27 pays membres de l'Union européenne ont donné leur accord pour sanctionner les responsables iraniens impliqués dans la répression, selon des sources diplomatiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

A Hollywood, les scénaristes peuvent reprendre le travail

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La grève a duré presque cinq mois, paralysant Hollywood. (© KEYSTONE/AP/Richard Vogel)

Les dirigeants de la Writers Guild of America (WGA), le puissant syndicat des scénaristes, ont approuvé mardi soir le récent accord salarial conclu avec les studios. Ils ont acté le retour au travail de leurs membres dès mercredi.

Le conseil d'administration du syndicat "a voté unanimement pour recommander l'accord" salarial, a-t-il fait savoir sur X, anciennement Twitter. "La grève prend fin à 00h01", heure de Los Angeles, ce mercredi.

Concrètement, l'accord peut théoriquement encore être rejeté par les 11'500 scénaristes représentés par la WGA aux Etats-Unis: il doit faire l'objet d'un vote, qui aura lieu "entre le 2 et le 9 octobre", a annoncé le syndicat. Mais la plupart des spécialistes de l'industrie pensent que cette ratification devrait être une formalité. En attendant que le processus soit complété, les plumes de l'industrie vont donc pouvoir reprendre le travail dès mercredi.

De nombreuses séries et films américains bloqués aux premiers stades d'écriture vont ainsi pouvoir être remis en chantier. Les talk-shows de fin de soirée, animés par des présentateurs qui ont besoin de scripts, devraient aussi revenir à l'antenne dans le courant du mois prochain.

En présentant l'accord conclu avec les studios dimanche, après cinq jours d'un nouveau round de négociations, la WGA avait assuré qu'il s'agissait d'un compromis "exceptionnel". Il inclut selon elle des "gains significatifs" en matière de rémunérations ainsi que des mesures de protection pour encadrer l'usage de l'intelligence artificielle.

Acteurs toujours en grève

Mais même après l'ultime ratification des scénaristes, Hollywood sera encore loin d'un retour à la normale. Car les acteurs, représentés par le syndicat SAG-AFTRA, sont eux toujours en grève. Une résolution de ce conflit social, qui dure depuis la mi-juillet, pourrait prendre encore des semaines. Car certaines des revendications du SAG-AFTRA vont plus loin que celles de la WGA.

Les négociations s'annoncent donc ardues. D'autant que les studios savent que ce qu'ils lâchent aux acteurs servira de mètre étalon pour les professions techniques de l'industrie, dont les conventions collectives doivent être renouvelées l'année prochaine. Même après le retour des comédiens au travail, il faudra sûrement encore des mois pour réellement remettre tout le monde sur les plateaux et rattraper les retards accumulés par une myriade de productions hollywoodiennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

La Suisse coule encore face à l'Espagne

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Aitana Bonmati (à g.) a signé un doublé pour l'Espagne dans une victoire fleuve. (© KEYSTONE/EPA/Salas)

L'équipe de Suisse dames s'est lourdement inclinée 5-0 contre l'Espagne, mardi en Ligue des nations à Cordoue. Le maintien en 1re division se complique.

Elles n'ont pas eu voix au chapitre. Comme lors du 8e de finale de la dernière Coupe du monde (5-1), les Suissesses ont pris l'eau face à l'Espagne, championne du monde en titre.

A l'occasion de leur deuxième match dans la nouvelle Ligue des nations, les protégées d'Inka Grings se sont encore inclinées. Elles ont cette fois plié à cinq reprises, sans même parvenir à trouver la solution devant les filets ibériques.

C'est Garcia qui a frappé la première, profitant d'une relance complètement manquée de la gardienne Herzog (15e). Puis la Roja a doublé la mise juste avant la mi-temps, au terme d'un splendide effort collectif ponctué par une volée de Bonmati (45e +1).

Cette dernière a inscrit un doublé dès la reprise, après que les Espagnoles se sont baladées dans la défense suisse (49e). Puis Herzog a une nouvelle fois relâché un tir lointain dans les pieds de Gabarro (57e).

L'oeuvre espagnole a été parachevée par Oroz, qui a expédié une frappe, imparable cette fois, depuis l'extérieur de la surface (87e).

L'objectif de se maintenir en première division de la compétition s'est ainsi encore compliqué, après la défaite initiale face à l'Italie. La prochaine rencontre des Suissesses aura lieu le 27 octobre prochain, à Göteborg face à la Suède.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Milik libére la Juventus

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Le buteur Arkadius Milik (14) est félicité par le passeur Adrien Rabiot. (© KEYSTONE/EPA/Alessandro Di Marco)

La Juventus Turin a pris difficilement le meilleur (1-0) sur Lecce, équipe surprise du début de saison, grâce à un but d'Arkadiusz Milik mardi lors de la 6e journée du Championnat d'Italie.

La Juve, humiliée à Sassuolo (4-2) samedi dernier, s'est replacée grâce à ce succès provisoirement à la 2e place avec 12 points, à deux longueurs du leader, l'Inter.

Mais les sifflets qui ont raccompagné aux vestiaires à la pause les joueurs de Massimiliano Allegri, puis les applaudissements timides au coup de sifflet final ont montré une nouvelle fois que cette Juve 2023-24 n'enthousiasmait pas ses tifosi.

Il a fallu attendre la 57e minute pour que Milik, préféré à Dusan Vlahovic, délivre la Juve en poussant du bout du pied une remise de la tête d'Adrien Rabiot.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

5 ans et demi de prison pour le capitaine du "Viking Sigyn"

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La juge Leona Nemeth annonce le verdict au tribunal du district central de Pest à Budapest MARDI. Sept touristes ont été secourus, vingt-sept personnes ont péri dans la collision, tandis que le corps d'un ressortissant sud-coréen n'a pas été retrouvé. (© KEYSTONE/EPA/NOEMI BRUZAK)

Le capitaine ukrainien d'un navire de croisière, impliqué dans une collision mortelle avec une embarcation transportant des touristes sud-coréens sur le Danube en mai 2019, a été condamné mardi à cinq ans et demi de prison en Hongrie.

Iouri Caplinskij, 68 ans, a été reconnu coupable de "mise en danger" dans le cadre du code fluvial, "ayant entraîné de nombreux décès", a déclaré la juge du tribunal de Budapest, Leona Nemeth.

Il a en revanche été acquitté des accusations de "non-assistance à personne en danger". Avant la lecture du jugement, le commandant a exprimé ses "immenses regrets".

"Je ne trouve pas le sommeil la nuit. Les souvenirs de cette terrible tragédie ne me laissent pas une minute de repos et me hanteront durant le reste de ma vie", a-t-il déclaré à la barre en ukrainien, visiblement dévasté, devant une salle comble.

Sept survivants

Le 29 mai 2019, il pilotait le "Viking Sigyn", de la compagnie Viking Cruises basée à Bâle en Suisse, quand il a heurté de plein fouet le "Sirène". Ce bateau d'excursion transportait 33 Sud-Coréens et deux membres d'équipage hongrois.

Seuls sept touristes ont survécu au naufrage survenu au coeur de la capitale hongroise, près du Parlement.

Les corps de 27 victimes ont été retrouvés au fil de plusieurs semaines de recherches. Une femme reste portée disparue quatre ans et demi après l'accident, le plus grave depuis plus d'un demi-siècle dans le pays d'Europe centrale.

Des images de vidéosurveillance avaient montré le "Viking Sigyn", imposant navire de 135 mètres et 2000 tonnes, foncer à grande vitesse sur le "Sirène", embarcation de 26 mètres.

Elle a alors coulé en quelques secondes, dans une eau d'une température de 10 à 15 degrés Celsius.

Négligente distraction

Selon les procureurs, le capitaine était distrait et a fait preuve de négligence, ne parvenant pas à ralentir à temps.

Il lui était en outre reproché de n'être pas venu en aide aux naufragés tombés à l'eau ou piégés à bord. Son avocat Gabor Toth s'est félicité "d'avoir au moins réussi à convaincre le tribunal" qu'il ne s'agissait pas là "d'un acte délibéré".

Dans une déclaration écrite lue pendant le procès, qui s'était ouvert en mars 2020, Iouri Caplinskij a expliqué ne pas avoir remarqué le bateau et pensait avoir touché du bois flottant à la surface, selon le journal Blikk.

Quand il a compris ce qui se passait, il était sous le choc et a laissé les commandes au second officier, a-t-il raconté.

"En tant que capitaine d'un bateau, vous avez des obligations (...) Ce n'est pas un jouet et quiconque le pilote doit avoir toute sa raison", a réagi après la décision Me Zsolt Sogor, représentant la compagnie Panorama Deck qui opérait le bateau naufragé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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