International
Nouvelle journée de mobilisation anti passe sanitaire en France, en baisse
Les opposants au passe sanitaire ont défilé dans de nombreuses villes de France pour le cinquième samedi d'affilée. Une mobilisation en baisse quelques jours après la généralisation dans la plupart des lieux publics d'un dispositif largement approuvé.
Selon le ministère de l'Intérieur, un total de 214'845 personnes, dont 13'900 à Paris, ont manifesté samedi dans 217 rassemblements ayant occasionné 11 interpellations et blessé un policier. Le week-end dernier, 237'000 personnes avaient été comptabilisées par le ministère.
A Paris, les deux principaux cortèges annoncés ont scandé des slogans tels que "Libérons la France" ou "Reprends ton passe Macron et dégage".
"Les vaccins font énormément de dégâts", affirmait Philippe Bailleul, retraité de 71 ans, à la manifestation organisée dans la capitale par l'ex-figure du Rassemblement national (extrême droite) Florian Philippot et son nouveau mouvement, les Patriotes.
Dans le défilé parisien concurrent organisé par des "Gilets jaunes", Marie Huguet, retraitée, pestait contre "l'idée de ne plus pouvoir aller où (elle) veut", tandis que Yann Fontaine, clerc de notaire de 30 ans, voyait dans le passe sanitaire "une mesure liberticide, ségrégationniste".
Motivations hétéroclites
Jusqu'à ces chiffres en baisse samedi, cette mobilisation antigouvernementale hétéroclite grossissait depuis ses débuts mi-juillet.
Sans incident majeur jusque-là, elle attire aussi bien familles et primo-manifestants apolitiques que soignants ou pompiers en tenue, et dépasse la seule mouvance anti-vaccin ou complotiste.
Le passe s'est imposé
Depuis lundi dernier, le passe sanitaire s'est imposé en France dans la plupart des lieux publics. Bars, restaurants, cinémas, transports longue distance, musées ou hôpitaux exigent ce QR code qui témoigne d'une vaccination complète contre le Covid-19, d'un test négatif ou d'un rétablissement après la maladie.
Il sera également obligatoire à partir de lundi dans les cinq grands magasins parisiens (Galeries Lafayette, Printemps, BHV, Le Bon Marché et la Samaritaine), ainsi que dans des dizaines de magasins et centres commerciaux de la région parisienne, ont annoncé les autorités.
Les manifestants accusent le gouvernement de sous-estimer la protestation anti-passe sanitaire. Le collectif militant Le Nombre Jaune, qui publie sur Facebook un décompte ville par ville, a affirmé avoir recensé samedi dernier plus de 415'000 participants "au minimum" en France.
Son estimation pour la mobilisation de ce samedi n'était pas disponible dans l'immédiat.
Malveillance et antisémitisme
Hors Paris, les cortèges les plus importants ont défilé dans le Sud, où Toulon (22'000 personnes), Montpellier (7500 personnes), Nice (6000), Marseille (6000) se sont imposées comme des foyers majeurs de contestation. Ils étaient aussi 4200 à Bordeaux (sud-ouest), 3000 à Lyon et 2600 à Lille.
Une frange de ce mouvement très divers, sans véritable tête, assume son antisémitisme, pendant que certains centres de vaccination ou pharmacies sont traités de "collabos" et victimes d'actes de malveillance.
Une enseignante sera ainsi jugée en septembre pour avoir brandi une pancarte ciblant des personnalités juives à Metz (est) samedi dernier.
Explosion de cas dans les Antilles
Les manifestants dénoncent une entrave à leur "liberté", voire une "dictature sanitaire". Ces accusations agacent le gouvernement, confronté à une explosion meurtrière de l'épidémie dans les îles françaises des Antilles, en Guadeloupe et en Martinique.
Depuis la Martinique reconfinée, le ministre de la Santé Olivier Véran a fustigé jeudi un mouvement "dont on parle beaucoup trop", et qui arbore "des pancartes extrêmement bariolées et des motifs parfois extrêmement douteux, voire complètement crades."
L'exécutif espère toujours convaincre les indécis pour atteindre l'objectif de 50 millions de Français ayant reçu une première injection à la fin du mois d'août.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Tadej Pogacar s'impose pour la quatrième fois de suite
Et de quatre pour Tadej Pogacar! Le Slovène a remporté samedi le Tour de Lombardie pour la quatrième fois de suite. Il s'est imposé en solitaire à Côme après avoir attaqué à 48 km de l'arrivée.
Après avoir remporté entre autres, Liège-Bastogne-Liège, le Tour d'Italie, le Tour de France et la course sur route des Mondiaux à Zurich, Pogacar a conclu une saison stratosphérique en s'adjugeant la classique des feuilles mortes. Il a franchi la ligne avec plus de trois minutes d'avance sur Remco Evenepoel, qui a tenté de revenir sur son rival, sans succès.
Cette septième victoire dans un Monument, Tadej Pogacar la doit aussi à ses coéquipiers. Dans l'ascension du col de Sormano, Marc Hirschi, Adam Yates, et surtout Pavel Sivakov, ont ramené le peloton sur l'échappée et mis Pogacar sur orbite. Comme souvent cette saison, personne n'a ensuite été capable de suivre l'attaque du Slovène.
Avec ce quatrième succès de rang, "Pogi" égale Fausto Coppi, quadruple vainqueur entre 1946 et 1949. L'Italien s'est toutefois imposé cinq fois sur le Tour de Lombardie. Un record qui ne devrait pas résister très longtemps à l'ogre slovène.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Harris tente la carte de l'âge et de la santé contre Trump
La Maison Blanche a publié samedi un rapport médical concluant que Kamala Harris possède à 59 ans "la résistance physique et mentale nécessaire pour remplir les devoirs de la présidence" des Etats-Unis.
Le rapport, extrêmement détaillé, a été publié "avec l'accord" de la candidate démocrate à la présidentielle du 5 novembre, qui espère ainsi alimenter un débat sur les facultés de son rival républicain Donald Trump, âgé de 78 ans.
Selon son médecin, le dernier examen médical de la vice-présidente en avril ne signale rien "sortant de l'ordinaire" et celle-ci bénéficie d'une "excellente santé". Seul traitement notoire: une immunothérapie allergénique suivie depuis trois ans pour réduire les symptômes d'allergies saisonnières.
Les questions sur l'âge, la robustesse et l'acuité mentale de Joe Biden ont dominé sa campagne, jusqu'à ce que le président âgé de 81 ans jette l'éponge en juillet après un débat calamiteux face à l'ancien président républicain.
La question est depuis rarement abordée dans les médias et n'a pas d'influence notable sur les sondages, toujours aussi serrés, en dépit de la forte différence d'âge entre Kamala Harris et Donald Trump, et de la tendance toujours plus prononcée de ce dernier aux digressions décousues.
La vice-présidente voudrait donc remettre le sujet au goût du jour, à son avantage.
Son équipe de campagne a lu avec attention de récents articles du New York Times.
L'un souligne que le milliardaire, déjà très critiqué par ses adversaires pour n'avoir pas été transparent sur sa santé quand il était président, n'a pas publié de bilan médical récent.
L'autre article du grand quotidien américain analyse ses récents discours, concluant qu'ils sont toujours plus "longs", "confus", "vulgaires" et "obsédés par le passé".
L'ancien président, à la présence physique indéniable, a un rythme très soutenu de voyages et de meetings. Mais il ne montre pas de fatigue comparable à celle qui marquait souvent la démarche, les traits et l'élocution de Joe Biden.
Et selon les sondages, son âge n'est pas un sujet important pour une grande partie des électeurs.
Une enquête d'opinion Gallup publiée le 10 octobre indique que 41% des électeurs jugent le républicain trop vieux pour être président. Le pourcentage n'a pas beaucoup changé depuis que Kamala Harris est entrée dans la course.
Selon Gallup, en juin, ils étaient 37% à dire la même chose, tandis que deux tiers des Américains estimaient alors que Joe Biden était trop âgé pour rester à la Maison Blanche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La passe de 100 pour Novak Djokovic face au no 1 2024 ?
La finale du Masters 1000 de Shanghaï opposera le no 1 mondial Jannik Sinner à Novak Djokovic. Malgré une gêne à la hanche, Novak Djokovic rêve de cueillir en Chine le 100e titre de sa carrière.
En demi-finale, le Serbe s’est imposé 6-4 7-6 (8/6) devant Taylor Fritz. Après une véritable démonstration au premier set, l’homme aux 24 titres du Grand Chelem a ressenti une douleur à la hanche qui a nécessité la venue du soigneur. Mais malgré une balle de set sur le service de Fritz à 6/5 au jeu décisif, Novak Djokovic a pu couper la ligne d’arrivée. Il s’est imposé pour la dixième fois en... dix rencontres face à l’Américain.
Plus tôt dans la journée et en présence de Roger Federer, Jannik Sinner n’avait pas connu les mêmes tourments pour se qualifier. L’Italien a battu 6-4 7-5 le finaliste du Geneva Open Tomas Machac (ATP 33), "bourreau" jeudi de Carlos Alcaraz A la faveur de ce succès sur le Tchèque, Jannik Sinner est - déjà – assuré de terminer l’année à la place de no 1 mondial.
Forte à ce jour de 64 victoires et couronnée par ses deux titres du Grand Chelem à Melbourne et à New York, son année 2024 est exceptionnelle. L’Italien de 23 ans est devenu le 19e joueur de l’histoire à boucler une année civile au premier rang. Il entend, bien sûr, terminer le travail à Shanghaï, à Paris-Bercy et au Masters de Turin pour marquer encore plus les esprits. Et pour faire oublier peut-être son double contrôle positif au clostébol qui pourrait ruiner sa carrière si l’appel de l’AMA est accepté par le Tribunal du Sport.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
La Suisse épinglée pour sa régulation du loup
La Suisse se fait taper sur les doigts par le bureau de la Convention de Berne pour sa politique en matière de loup. Tirer préventivement ces canidés en raison de "dommages potentiels" constitue une interprétation erronée de ce texte préservant la vie sauvage.
Seuls des graves dommages provoqués par Ysengrin peuvent conduire à des tirs de loups, rappelle le bureau de la Convention de Berne dans une lettre publiée vendredi et dont l'agence d'information Keystone-ATS a pris connaissance samedi.
La Convention de Berne est un traité de droit international du Conseil de l'Europe qui vise à protéger la faune sauvage. L'organisation CHWolf avait déposé en décembre 2023 auprès d'elle un recours visant la politique suisse de régulation du loup.
Le bureau se montre aussi préoccupé par des contrôles inexacts des dommages causés par les loups et par la manipulation présumée des données dans le but de justifier de nouveaux abattages. La Suisse n'est pas encore condamnée. Le bureau soumettra le cas à la commission permanente en décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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