Coronavirus
Le président Bolsonaro menace de retirer le Brésil de l'OMS
Le président brésilien Jair Bolsonaro a menacé vendredi de retirer son pays de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour protester contre son "parti pris idéologique". Le coronavirus n'a cependant laissé aucun répit au pays, faisant 1005 morts de plus en un jour.
"Je vous le dis ici, les Etats-Unis sont partis de l'OMS, nous y songeons, à l'avenir [...] soit l'OMS travaille sans parti pris idéologique, soit nous la quittons aussi. Nous n'avons pas besoin de gens de l'extérieur pour donner leur sentiment sur la santé ici", a-t-il déclaré à la presse à Brasilia.
Tout au long de la crise liée au nouveau coronavirus, le président brésilien a imité son homologue américain Donald Trump en minimisant la gravité de la maladie, en exhortant à maintenir une activité normale et en vantant l'efficacité d'un traitement qui divise les scientifiques, l'hydroxychloroquine.
"Bombe à retardement"
Le Brésil est depuis jeudi le troisième pays avec le plus de morts, avec plus de 35'000 décès répertoriés. Dans son dernier bilan publié vendredi soir, le ministère brésilien de la santé a cessé de donner le nombre total de morts, pour ne révéler que celui des dernières 24 heures (1005).
Le pays a recensé plus de 645'000 cas de Covid-19, un nombre que bien des spécialistes considèrent comme largement sous-évalué, faute de tests en nombre suffisant.
La situation brésilienne est décrite comme une "bombe à retardement" par un médecin infectiologue au Paraguay. Ce pays frontalier du Brésil a réaffirmé vendredi son refus de rouvrir sa frontière avec un Etat, où "la situation est assez chaotique", selon son directeur de la veille sanitaire.
Crise "largement surmontée"
Plus au nord, le président américain a assuré que les Etats-Unis avaient "largement surmonté" la crise, en se basant sur les bons chiffres de l'emploi. Commentant les chiffres du chômage en mai (13,3%), il a vanté la "force" de l'économie américaine. "Cette force nous a permis de surmonter cette horrible pandémie, nous l'avons largement surmontée", a-t-il lancé.
Le nouveau coronavirus a cependant encore fait 922 décès supplémentaires en 24 heures aux Etats-Unis, portant à plus de 109'000 le total des morts dans le pays. Plus de 1'894'000 cas de Covid-19 y ont été enregistrés, d'après l'université Johns-Hopkins.
En valeur absolue, le pays est de loin le plus touché par la pandémie, tant en nombre de décès que de cas diagnostiqués. Mais rapporté à la population, plusieurs Etats européens, dont la France, l'Italie ou l'Espagne, comptent plus de morts par habitant.
S'ils ont déploré jusqu'à plus de 3000 morts en une journée à la mi-avril, les Etats-Unis enregistrent actuellement encore autour de 1000 morts et 20'000 nouveaux cas chaque jour.
Tournages autorisés
Selon une moyenne de neuf modèles épidémiologiques réalisée par des chercheurs de l'université du Massachusetts, le nombre de décès du Covid-19 devrait avoisiner les 127'000 morts dans le pays d'ici au 27 juin.
Même si la pandémie ralentit dans le pays depuis le pic atteint à la mi-avril, les professionnels de santé s'inquiètent, avec les manifestations actuelles contre la brutalité policière et le racisme, d'une résurgence dans les semaines à venir.
Écartant ces inquiétudes, les autorités de Californie ont autorisé la reprise des tournages de cinéma et de télévision à partir du 12 juin. Des mesures sanitaires strictes devront toutefois être mises en place, ont annoncé les services du gouverneur.
Rien ne dit toutefois que les grands studios d'Hollywood pourront relancer les productions dès la semaine prochaine, car Los Angeles et sa région sont l'un des principaux foyers de Covid-19 dans l'Etat, avec environ la moitié des cas et décès recensés. À ce jour, plus de 125'000 cas et 4500 décès ont été confirmés en Californie.
Coronavirus
Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier
Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.
Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.
Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.
"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.
"Je ne savais pas"
Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.
Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu
Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.
Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.
Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.
M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.
Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.
Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.
200 articles concernés
Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).
Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.
Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.
Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.
Perte de confiance
Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.
En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique
La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).
Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.
Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.
Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif
Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.
En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.
Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.
A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."
Engagement volontaire
Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.
Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.
Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
SuisseIl y a 2 jours
La cagnotte de 80,32 millions est tombée à l’Euro Millions
-
CultureIl y a 3 jours
Wish Asha et la bonne étoile
-
CultureIl y a 2 jours
Le Québec pleure la mort du chanteur des Cowboys Fringants
-
SuisseIl y a 2 jours
Novartis relève ses ambitions d'ici 2027
-
PeopleIl y a 1 jour
Bradley Cooper est "heureux d'avoir été l'ange gardien de Brooke Shields"
-
InternationalIl y a 3 jours
Easyjet revient aux bénéfices annuels
-
FootballIl y a 3 jours
Une deuxième "finale" pour les Young Boys
-
HockeyIl y a 2 jours
Lausanne encore vainqueur, Genève piégé