Climat
Pénuries d'eau et d'électricité après les inondations
Une semaine après le début des terribles inondations qui ont fait au moins 443 morts en Afrique du Sud, quelque 10'000 soldats ont été déployés en renfort à Durban, sur la côte est. La présidence a déclaré l'état de catastrophe nationale.
"Le cabinet s'est réuni en session spéciale la nuit dernière et a décidé de déclarer l'état de catastrophe nationale", a déclaré lundi soir le chef d'Etat, Cyril Ramaphosa, dans une allocution télévisée. Il a évoqué "un désastre humanitaire".
Les pluies diluviennes ont entraîné des crues et des glissements de terrain meurtriers. La plupart des victimes ont été enregistrées dans la région de la ville portuaire de 3,9 millions d'habitants dans le KwaZulu-Natal (KZN), ouverte sur l'océan Indien. Quelque 63 personnes sont toujours portées disparues.
Les précipitations connaissent une accalmie depuis le week-end, et aucune nouvelle inondation n'est à craindre dans les prochains jours, selon l'Institut national de météorologie. Mais des milliers de personnes ont tout perdu dans l'effondrement de leur maison, tandis que des familles entières ont été décimées.
Certaines zones sont privées d'eau et d'électricité depuis lundi. Des camions-citernes tentent d'acheminer de l'eau potable, mais des routes et des ponts sont toujours coupés. Des sans-abris ont entrepris de déblayer les routes contre quelques pièces réclamées aux rares automobilistes.
Réseau hors service
Près de 80% du réseau d'eau potable est hors service, selon les autorités locales qui ont prévenu que le rétablissement prendra du temps.
Ces derniers jours, Philakahle Khumalo, 30 ans et mère de deux enfants, a dû aller de l'autre côté de la rivière pour trouver de l'eau. Pour la première fois lundi, un camion-citerne est apparu dans son quartier. Loin d'être suffisant, enrage-t-elle, décrivant des bousculades: "les gens sont désespérés".
L'armée sud-africaine a annoncé le déploiement de 10'000 soldats dont des plombiers et des électriciens, et un soutien aérien pour acheminer des marchandises. Des systèmes de purification d'eau et des tentes pour les sinistrés seront installés.
Des troupes appuyées par des hélicoptères étaient déjà présentes ces derniers jours aux côtés de la police et des secouristes lors des opérations d'urgence.
La tombe s'est rebouchée
Les secouristes restent en alerte mais "les opérations de sauvetage ont cessé. C'est maintenant plus de la recherche et de la récupération", a expliqué Dave Steyn, qui coordonne des équipes. Une semaine après le début de la catastrophe, l'espoir de retrouver des survivants est maigre.
Des corps emportés par les crues ont été retrouvés en amont de barrages. Des familles cherchent encore: "on ne trouve pas le corps", dit Clyde Naicker, joint par téléphone. Il n'a pas revu son frère depuis lundi.
Des funérailles sont organisées mais les enterrements représentent un défi logistique. "Nous creusons les tombes et au moment de l'enterrement le trou s'est rebouché avec l'eau", raconte Nasan Chetty, de l'Association des directeurs funéraires du KZN.
Afflux de cadavres dans les morgues
Dans les morgues, les autorités tentent d'accélérer les autopsies des victimes face à l'afflux massif de cadavres. "Il y a tellement de personnes décédées, les morgues n'arrivent pas à suivre", explique Pieter van der Westhuizen, directeur de la première compagnie de pompes funéraires du pays, Avbob.
Les enfants doivent reprendre le chemin de l'école mardi après le long weekend de Pâques. Mais les autorités ont prévenu qu'au moins 270.000 élèves seront privés de classe. Plus de 550 écoles ont été touchées, près de 4000 maisons détruites et plus de 13.500 endommagées.
Les autorités s'attendent à des centaines de millions d'euros de dommages. Un fonds d'urgence de 63 millions d'euros (un milliard de rands) a été débloqué par le gouvernement, alors que la région a déjà connu des destructions massives en juillet lors d'une vague inédite d'émeutes et de pillages.
Des bons alimentaires, des uniformes scolaires et des couvertures continuent à être distribués. Des dons sont collectés à travers le pays. Des nations voisines comme Madagascar ou le Mozambique sont régulièrement frappées par des tempêtes meurtrières mais l'Afrique du Sud est généralement épargnée par ces événements climatiques extrêmes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Alaska: une seule vague de chaleur a anéanti des millions d'oiseaux
Le guillemot de Troïl, un oiseau marin présent dans les eaux du nord, a vu sa population chuter en Alaska lors de la dernière décennie en raison du changement climatique. Une vague de chaleur maritime a conduit entre 2014 et 2016 à la mort de 4 millions d'entre eux.
Cette hécatombe correspond à près de la moitié de la population alaskienne de guillemots de Troïl, révèle une étude publiée jeudi dans la prestigieuse revue Science.
Depuis lors, les populations de ces oiseaux à plumage noir et blanc, souvent confondus avec les petits pingouins, n'ont montré que peu de signe de reprise, ce qui suggère des changements à long terme dans le réseau alimentaire ainsi qu'un nouvel équilibre de l'écosystème.
"On parle beaucoup du déclin des espèces lié aux changements de température, mais, dans ce cas, il ne s'agit pas d'un résultat sur le long terme", explique à l'AFP Heather Renner, biologiste dans une réserve naturelle de l'Alaska et coauteure de l'étude.
"À notre connaissance, il s'agit du plus grand épisode documenté de mortalité de la faune sauvage au cours de l'ère moderne", insiste-t-elle avec ses collègues dans l'étude.
"Sonnette d'alarme"
Ces résultats doivent servir de "sonnette d'alarme", explique la chercheuse, car le réchauffement climatique, attribuable aux activités humaines, rend les vagues de chaleur plus fréquentes, plus intenses et plus durables.
Hauts d'une quarantaine de centimètres, les guillemots de Troïl sont pourtant considérés comme des oiseaux robustes, en raison de leurs ailes fines leur permettant de parcourir de grandes distances pour trouver de la nourriture et de leurs capacités de plongée.
Mais cette vague de chaleur s'étant étirée sur deux années et ayant touché une vaste zone du nord-est de l'océan Pacifique, de la Californie à l'Alaska, les a lourdement affectés. Durant cet épisode, 62'000 oiseaux émaciés, morts ou mourants, ont été retrouvés sur des milliers de kilomètres de côtes.
En cause, selon les chercheurs: une réduction de la qualité et de la quantité du phytoplancton liée à la chaleur, qui a ainsi affecté les poissons comme le hareng, la sardine et l'anchois dont se nourrissent les guillemots.
Ce phénomène s'est par ailleurs couplé à une augmentation des besoins énergétiques des grands poissons aussi due à la chaleur, qui sont alors entrés en concurrence avec les guillemots pour les mêmes proies.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Deux morts sur l'île de Lemnos, inondations à Rhodes
Deux personnes sont mortes sur l'île grecque de Limnos, en mer Egée, dans des intempéries, selon les autorités dimanche. Celles-ci sévissent sur une grande partie du pays et ont causé d'importants dégâts sur l'île de Rhodes.
Les victimes sont un agriculteur de 57 ans et un homme de 70 ans qui ont trouvé la mort samedi sur l'île de Lemnos, proche des côtes turques, dans le nord-est de la mer Egée, selon la police grecque.
L'agriculteur a péri alors qu'il tentait d'attacher sa voiture, enlisée dans la boue, à son tracteur pour la remorquer, a précisé la chaîne de télévision publique ERT. Le septuagénaire a lui fait une chute sur la tête alors qu'il nettoyait les escaliers de sa maison après le passage de la tempête Bora qui frappe la Grèce depuis samedi.
Cette dernière a provoqué d'importants dégâts sur l'île de Rhodes, dans l'archipel du Dodécanèse, notamment sur le réseau routier, des habitations et des entreprises, selon le gouverneur régional de l'Égée du Sud, Yiorgos Hadjimarkos. "Rhodes, la nuit dernière, a été sévèrement éprouvée. Des dizaines d'opérations d'évacuation ont dû être menées, dans des conditions particulièrement difficiles", a-t-il précisé dans un communiqué dimanche.
Message d'alerte
Les habitants de cette île touristique également proche des côtes turques ont reçu un message d'alerte des services de Protection civile les enjoignant de rester chez eux. Une interdiction de circuler à bord de véhicules a également été ordonnée tandis que les secours sont "en état d'alerte maximale", selon la même source.
La télévision publique ERT a diffusé des images de terrains et de champs inondés à Lemnos, une île agricole. Quelque 25 pompiers d'Athènes ont été envoyés en renfort sur cette île, selon les pompiers, et 35 autres à Rhodes. Les services météorologiques grecs ont averti que la tempête Bora devrait provoquer d'importantes chutes de neige dans l'ouest de la Macédoine et les zones montagneuses de l'Épire (nord-ouest).
La Protection civile, dans un avertissement envoyé sur les téléphones portables, avait lancé samedi un message d'alerte en raison des risques de fortes pluies et de vents violents en Macédoine centrale (nord-est), en Thessalie (centre) et en Attique, la région qui entoure Athènes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Inondations en Thaïlande, neuf morts et plus de 13'000 déplacés
Les inondations provoquées par de fortes pluies dans le sud de la Thaïlande ont fait neuf morts et forcé plus de 13'000 personnes a évacuer, selon un nouveau bilan annoncé samedi par les autorités. Le gouvernement a déployé des équipes de secours.
"Les inondations dans huit provinces du sud de la Thaïlande ont touché 553'921 foyers et fait neuf morts", a écrit l'agence nationale de gestion des catastrophes sur sa page Facebook.
Plus de 13'000 personnes ont dû fuir leur domicile et des centres d'accueil temporaires ont été ouverts dans des écoles et des temples, a-t-elle précisé. La veille, les autorités avaient fait état de deux morts dans la province de Pattani et deux autres dans celle de Songkhla, après un premier dans la région de Narathiwat jeudi.
Des images diffusées par les médias locaux montrent des habitants immergés jusqu'au torse progresser difficilement dans des eaux boueuses et des voitures submergées. Deux hôpitaux de la province de Pattani ont suspendu leur activité afin de préserver infrastructures et matériel, a indiqué dans un communiqué publié sur son site le gouvernement thaïlandais.
80'000 personnes dans des refuges
Ce dernier a annoncé dépêcher des équipes de secours dans les zones touchées et une aide d'1,7 million de dollars pour chaque province affectée. L'agence météorologique nationale a prévenu que de "très fortes pluies" pourraient continuer de doucher certaines régions du Sud la semaine suivante.
En Malaisie voisine, au moins 80'000 personnes ont été prises en charge dans des refuges, également en raison des inondations provoquées par les pluies, les autorités déplorant au moins quatre morts.
Les épisodes de mousson se reproduisent tous les ans en Thaïlande. Cependant, les scientifiques affirment que le réchauffement climatique augmente leur intensité et peut rendre les inondations destructrices plus fréquentes. En 2011, plus de 500 personnes avaient été tuées et des millions d'habitations endommagées par de vastes inondations survenues dans le pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Une tempête fait 12 morts et plus de 300'000 sinistrés au Sri Lanka
Les pluies torrentielles qui accompagnent la tempête tropicale Fengal ont fait au moins 12 morts et plus de 300'000 déplacés au Sri Lanka, selon un nouveau bilan des autorités. Elle progressait jeudi vers les côtes du sud de l'Inde.
Parmi les victimes figurent six enfants portés disparus lorsque la remorque du tracteur qui les transportait a été emportée par les inondations. Deux adultes qui se trouvaient avec eux étaient toujours recherchés par les secours.
Selon le Centre de gestion des catastrophes srilankais, la brusque montée des eaux a contraint au moins 335'000 personnes à quitter leurs domiciles inondés pour trouver refuge dans des bâtiments publics. L'armée a déployé plus de 2700 hommes pour venir en aide aux sinistrés, selon le gouvernement.
"De très fortes averses et des vents soufflant en rafales sont attendus dans les provinces du nord et du nord-ouest", a indiqué jeudi le département srilankais de météorologie. Son équivalent indien (IMD) a indiqué que Fengal poursuivait lentement sa route le long des côtes du Sri Lanka en direction de l'Etat indien du Tamil Nadu (sud-ouest), qu'elle devrait atteindre samedi.
Inondations fréquentes
"Il est possible que la tempête se renforce légèrement pour devenir un cyclone avec des vents de 100 à 120 km/h pouvant souffler jusqu'à 140 km/h dans le sud-ouest du Golfe du Bengale", selon le bulletin publié jeudi matin. L'IMD a recommandé aux pêcheurs de la région de rester au port et la marine indienne s'est mise en état d'alerte en vue d'éventuelles opérations de sauvetage en mer et de ravitaillement.
Les cyclones, équivalents des ouragans de l'Atlantique et des typhons du Pacifique, constituent une menace habituelle dans l'océan Indien. Les inondations et les glissements de terrain meurtriers causés par la pluie sont fréquents en Asie du Sud, notamment pendant la mousson. Les experts affirment que le changement climatique en accroît la fréquence et la gravité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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