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International

Plombée par une grève des pilotes, SAS creuse ses pertes

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La grève des pilotes, qui aurait coûté à la compagnie l'équivalent de 9 à 12 millions de francs par jour, a été menée pour protester contre les baisses de salaires prévues par la direction dans le cadre du redressement des comptes de l'entreprise. (Liselotte Sabroe/Ritzau Scanpix via AP) (© KEYSTONE/AP Ritzau Scanpix Foto/LISELOTTE SABROE)

La compagnie aérienne suédoise SAS, placée depuis juillet sous le régime de protection de la loi américaine sur les faillites, a creusé ses pertes de mai à juillet, période où son activité a été plombée par une grève des pilotes.

La société a publié vendredi une perte nette de 1,84 milliard de couronnes suédoises (167 millions de francs) pour le troisième trimestre de son exercice décalé, supérieure de 38% à celle subie pour la période mai-juillet 2021.

Les recettes du groupe ont été "gravement touchées" par la grève observée par les pilotes du 4 au 19 juillet ayant contraint SAS a annuler quelque 4000 vols et affecté 380.000 passagers, écrit la compagnie dans un communiqué .

SAS note néanmoins que "la demande sous-jacente générale de voyage a été robuste" et qu'elle a enregistré une hausse du nombre de ses passagers à la faveur de la levée des restrictions anti-Covid dans le monde.

Il en ressort un chiffre d'affaires trimestriel de 8,58 milliards de couronnes, soit plus du double de celui réalisé un an plus tôt.

"Du fait des incertitudes qui demeurent de par le monde", la compagnie indique néanmoins être "prudente" pour ses perspectives des trimestres à venir.

"Le trafic à destination et en provenance de l'Asie reste touché par les restrictions liées au Covid-19 ainsi que par la situation géopolitique", écrit-elle.

En difficulté depuis le début de la crise sanitaire, SAS, qui emploie 7000 personnes principalement au Danemark, en Norvège et en Suède, a annoncé début juillet s'être placée sous le régime de la loi des faillites aux Etats-Unis dans le cadre de sa restructuration en cours.

Ce dispositif permet à une entreprise n'arrivant plus à rembourser sa dette de se restructurer à l'abri de ses créanciers tout en poursuivant ses opérations courantes.

SAS, dont les deux plus gros actionnaires sont le Danemark et la Suède, avec 21,8% du capital chacun, a annoncé mi-août avoir conclu un accord lui garantissant un prêt de 700 millions de dollars devant lui permettre de mener à bien sa restructuration.

La grève des pilotes, qui aurait coûté à la compagnie l'équivalent de 9 à 12 millions de francs par jour, a été menée pour protester contre les baisses de salaires prévues par la direction dans le cadre du redressement des comptes de l'entreprise. Elle s'est soldée par un accord sur de nouvelles conventions collectives.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Canada: la croissance économique dopée par les exportations

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L'économie canadienne progresse plus rapidement que prévu. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ERIC REID)

L'économie canadienne a progressé plus rapidement que prévu au premier trimestre notamment grâce aux exportations, conséquence directe de la guerre commerciale lancée par Donald Trump, selon les données officielles de Statistiques Canada publiées vendredi.

Les menaces répétées et les volte-face de Trump sur les droits de douane depuis le début de l'année ont en effet entraîné une augmentation des exportations car les entreprises américaines ont constitué des stocks.

Et dans le même temps, les importations canadiennes ont également augmenté car des deux côtés de la frontière, les entreprises, inquiètes de la guerre commerciale déclenchée, ont fait des provisions.

Par ailleurs, la croissance du dernier trimestre de 2024 a été révisée à la baisse à 2,1% (contre une croissance de 2,6% estimée précédemment), "ce qui laisse présager un ralentissement de la dynamique vers la fin de l'année", estime l'analyste.

"Les tensions commerciales et l'incertitude qu'elles ont fait peser sur l'économie ont commencé à se répercuter sur l'activité", a expliqué Andrew Hencic, analyste pour TD Economics.

Le président américain Donald Trump a imposé des droits de douane sur l'acier et l'aluminium canadiens, notamment, et menace son voisin du Nord de taxes douanières généralisées de 25%.

Une politique qui prend le contre-pied de décennies de relations économiques étroites entre les deux pays qui ont des économies très intégrées.

Sur le plan intérieur canadien, les droits de douane et l'incertitude qui les entoure ont un "impact" sur la demande intérieure finale, selon Statistiques Canada, car celle-ci n'a pas augmenté pour la première fois depuis la fin de l'année 2023.

"Malgré la vigueur du PIB global, l'économie intérieure a semblé très fragile", a également estimé Royce Mendes, analyste pour la banque Desjardins.

Ce sont les exportations de véhicules automobiles (+16,7%) et de machines, matériel et pièces industriels (+12,0%) qui ont contribué le plus à l'augmentation globale des exportations au premier trimestre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

En Asie, Macron appelle à de "nouvelles coalitions" face à la force

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A Singapour, Emmanuel Macron a appelé de ses voeux "une nouvelle alliance positive entre l'Europe et l'Asie", fondée "sur nos principes communs", (© KEYSTONE/EPA/HOW HWEE YOUNG)

Emmanuel Macron a appelé vendredi à "bâtir de nouvelles alliances" basées sur le droit et à refuser le "deux poids deux mesures" face au règne de la force et des superpuisances. Il s'exprimait lors du principal forum asiatique de défense et de sécurité à Singapour.

"Nous sommes confrontés au défi de pays révisionnistes qui veulent imposer, au nom de sphères d'influence, des sphères de coercition", a déclaré le président français au forum de défense Shangri-La Dialogue.

Dans ce contexte, "bâtissons une nouvelle alliance positive entre l'Europe et l'Asie, fondée sur nos normes communes, sur nos principes communs", de façon à ne pas être "les victimes collatérales" des "décisions prises par les superpuissances", les Etats-Unis ou la Chine, a lancé le chef d'Etat français.

Gaza et Ukraine

M. Macron a également estimé que si les Occidentaux "abandonnent Gaza" et "laissent faire Israël", ils risquent de "perdre toute crédibilité à l'égard du reste du monde". "C'est pourquoi nous rejetons le deux poids deux mesures", a-t-il martelé, assurant que cela s'appliquait aussi au conflit en Ukraine.

"Si nous considérons que la Russie peut être autorisée à s'emparer d'une partie du territoire de l'Ukraine sans restriction, sans contrainte, sans réaction de l'ordre mondial, que dira-t-on au sujet de ce qui pourrait se passer à Taïwan", a-t-il lancé dans un avertissement à Pékin.

A ce sujet, il a aussi estimé que la Chine devait "empêcher la Corée du Nord" de déployer ses militaires "sur le sol européen", en Ukraine au côté de la Russie. "Si la Chine ne veut pas que l'Otan soit impliquée en Asie du Sud-Est ou en Asie, elle doit empêcher clairement la Corée du Nord d'être impliquée sur le sol européen", a-t-il affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël: employer "toute la force nécessaire" à Gaza

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Des habitants ont pleuré devant les corps de leurs proches à l'hôpital Al-Chifa de la ville de Gaza, à la suite d'une attaque d'Israël à Jabalia, dans le nord du territoire. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Un ministre israélien d'extrême droite a appelé le gouvernement à employer "toute la force nécessaire" contre le Hamas après les réserves exprimées par ce dernier sur une nouvelle proposition US de trêve à Gaza. Toute la population y est menacée de famine, selon l'ONU

Les négociations sur un cessez-le-feu visant à mettre fin à près de 20 mois d'une guerre ayant dévasté la bande de Gaza n'ont pas encore abouti depuis la reprise des combats à la mi-mars, à l'initiative d'Israël, après une trêve de deux mois.

Vendredi, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir (extrême droite), hostile à tout compromis depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, dernier épisode du long conflit israélo-palestinien, a appelé le gouvernement à employer "toute la force nécessaire" pour en finir avec le mouvement islamiste palestinien.

"Après que le Hamas a rejeté une nouvelle fois la proposition d'accord, il n'y a plus d'excuses (...). Il est temps d'y aller avec toute la force nécessaire, sans sourciller, pour détruire (...) le Hamas" dans la bande de Gaza, écrit sur sa chaîne Telegram Ben Gvir dans un message adressé à Netanyahu, alors que celui-ci était, selon son bureau, hospitalisé pour une "coloscopie de routine".

Ben Gvir fait référence à la nouvelle proposition américaine de trêve dans la bande de Gaza.

"Perpétuation de l'occupation et des meurtres"

Jeudi soir, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, avait annoncé que la proposition américaine de cessez-le-feu avait été approuvée par Israël. Il n'y a eu jusqu'ici aucune réaction officielle d'Israël.

Un peu plus tard dans la soirée, Bassem Naïm, l'un des dirigeants en exil du Hamas, avait déclaré à l'AFP que cette proposition ne répondait pas aux demandes du mouvement, dans la mesure où elle "signifie, en essence, la perpétuation de l'occupation, la poursuite des meurtres et de la famine".

Cette proposition "ne répond à aucune des demandes de notre peuple, notamment l'arrêt de la guerre et de la famine", avait-il souligné, ajoutant que le mouvement examinait la réponse à lui donner.

"Endroit le plus affamé au monde"

La situation humanitaire à Gaza reste désastreuse même si l'aide a commencé à entrer dans le territoire après un blocus de deux mois et demi imposé par Israël, dans le but affiché de prendre le contrôle de la totalité de la bande de Gaza, d'anéantir le Hamas, et de libérer les derniers otages enlevés lors de l'attaque du 7-Octobre.

Un porte-parole du bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), Jens Laerke, a déclaré vendredi à Genève que Gaza était "l'endroit le plus affamé au monde", où "100% de la population est menacée de famine".

Israël fait de nouveaux morts

Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a indiqué à l'AFP vers midi que 22 personnes avaient été tuées vendredi dans des attaques israéliennes en différents endroits du territoire palestinien.

Des habitants ont pleuré devant les corps de leurs proches à l'hôpital Al-Chifa de la ville de Gaza, à la suite d'une attaque à Jabalia, dans le nord du territoire.

"Des civils qui dormaient chez eux"

Des images de l'AFPTV ont montré de nombreux sacs mortuaires blancs posés sur le sol à l'extérieur de l'hôpital. "Il s'agissait de civils qui dormaient chez eux.

La maison a été détruite par les bombardements aveugles. Il n'y a pas de cessez-le-feu. Israël tue des civils", a lancé un habitant, Mahmoud al-Ghaf.

Absence de garanties des USA

Selon une source proche du Hamas, le mouvement déplore l'absence dans la proposition américaine de cessez-le-feu de garanties sur la poursuite des discussions pendant la trêve, en vue de parvenir à un cessez-le-feu permanent.

D'après deux sources proches des négociations, la nouvelle proposition américaine porte sur une trêve de 60 jours pouvant être étendue jusqu'à 70, et la remise par le Hamas, de 5 otages vivants et 9 morts en échange de la libération de prisonniers palestiniens au cours de la première semaine, et un deuxième échange sur le même nombre d'otages vivants et morts au cours de la deuxième semaine.

L'attaque du 7-Octobre a la prise en otage de 251 personnes. 57 sont toujours retenues dans la bande Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.

Plus de 54'249 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'inflation a continué de ralentir en avril aux Etats-Unis

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L'inflation a une nouvelle fois ralenti aux Etats-Unis en avril, en raison de la baisse des prix de l'énergie. (archive) (© KEYSTONE/AP CLOVIS NEWS-JOURNAL/ANDY DELISLE)

L'inflation a une nouvelle fois ralenti aux Etats-Unis en avril, à +2,1% sur un an, en raison de la baisse des prix de l'énergie, selon l'indice officiel PCE publié vendredi et couvrant la période d'entrée en vigueur de la majorité des nouveaux droits de douane.

Les analystes s'attendaient à voir l'inflation ralentir un peu moins, à +2,2%, selon le consensus publié par MarketWatch.

D'un mois sur l'autre, l'inflation a toutefois repris un rythme ascendant (+0,1%), tirée par un rebond du prix des biens durables (+0,5%).

L'automobile, qui fait partie des premiers secteurs concernés par l'offensive protectionniste de Donald Trump, entre dans cette catégorie.

En avril, le président américain a largement amplifié cette offensive, en mettant en place des droits de douane non ciblés, sur quasiment tous les produits entrant aux Etats-Unis.

Il a en partie fait marche arrière depuis mais les experts s'attendent à voir les prix augmenter quand les distributeurs auront écoulé leurs stocks pré-droits de douane.

Cette semaine, des juges ont par ailleurs considéré que le président n'avait pas le droit de décréter de telles surtaxes, qui ne sont toutefois pas suspendues, le temps que la procédure judiciaire aille à son terme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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