International
Blinken demande à Lavrov de mettre fin à la guerre
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/03/les-ministres-des-affaires-etrangeres-russe-et-americain-antony-blinken-sergey-lavrovde-gauche-a-droite-se-sont-brievement-rencontres-au-g20-a-new-delhi-pour-la-premiere-fois-depuis-le-debut-de-l-1000x600.jpg&description=Blinken demande à Lavrov de mettre fin à la guerre', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré avoir pressé son homologue russe Sergueï Lavrov de mettre fin à la guerre en Ukraine jeudi en Inde. C'était leur premier échange en face-à-face depuis le début du conflit.
MM. Blinken et Lavrov se sont brièvement entretenus lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20, qui s'est achevée jeudi sans communiqué commun du fait des différends concernant la guerre en Ukraine.
"J'ai dit au ministre des Affaires étrangères (russe) ce que j'ai dit, comme tant d'autres la semaine dernière aux Nations unies et ce que tant de ministres des Affaires étrangères du G20 ont dit aujourd'hui: mettez fin à cette guerre d'agression, engagez-vous dans une diplomatie significative qui peut produire une paix juste et durable", a déclaré M. Blinken lors d'une conférence de presse.
"Pas convaincant"
Son précédent entretien en tête-à-tête avec Sergueï Lavrov remontait à janvier 2022, quelques semaines avant l'invasion russe de l'Ukraine, le 24 février. Ils avaient toutefois discuté depuis au téléphone mais sur d'autres sujets que l'Ukraine.
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a minimisé l'importance de cet échange.
M. Lavrov "lui a parlé, debout, dans le cadre de la deuxième session du G20". "Aucun entretien ni aucune véritable rencontre n'ont eu lieu", a assuré Mme Zakharova à l'agence de presse publique russe RIA Novosti.
Pour Harsh V. Pant, professeur au King's College de Londres, cette rencontre ne modifiera pas "fondamentalement la dynamique sur le terrain" en Ukraine.
MM. Blinken et Lavrov "n'ont rien dit qui convainque quiconque que cette crise évolue vers une résolution significative ou sérieuse", estime auprès de l'AFP cet expert en relations internationales.
"Comportement obscène"
Devant ses homologues du G20, le chef de la diplomatie russe a fustigé le "comportement obscène d'une série de délégations occidentales, qui ont transformé le travail sur l'agenda du G20 en une farce", d'après l'agence publique russe TASS.
La réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 est intervenue après celle la semaine dernière des ministres des Finances, qui n'ont pu s'entendre samedi sur un communiqué commun en raison de leurs divergences concernant le conflit en Ukraine.
Jeudi, la Chine a de nouveau rejoint la Russie et refusé de signer le communiqué commun à l'issue de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20.
Les deux pays ont fait part de leur opposition à un paragraphe exigeant le "retrait complet et inconditionnel de la Russie du territoire de l'Ukraine", selon un résumé des discussions du G20 publié par la présidence indienne.
La Russie souhaitait par ailleurs inscrire dans le document la nécessité d'une enquête "impartiale", après les explosions qui ont endommagé en septembre les gazoducs russes Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, a indiqué devant la presse M. Lavrov.
Les pays occidentaux et la Russie se rejettent la responsabilité de ces explosions.
Craintes au sujet de la Chine
Les délégués occidentaux craignent que la Chine n'envisage de fournir des armes à la Russie et ont déclaré avant le sommet qu'ils avaient l'intention de décourager Pékin d'intervenir dans le conflit.
"Si la Chine s'engageait dans un soutien matériel létal à l'agression de la Russie ou si elle s'engageait dans le contournement systématique des sanctions pour aider la Russie, ce serait un grave problème pour nos pays", a déclaré M. Blinken.
Depuis le début du conflit la Chine se présente comme neutre, tout en conservant des liens étroits avec son allié stratégique russe.
Multilatéralisme en crise
L'Inde avait souhaité que sa présidence du G20 cette année se concentre sur des questions telles que la réduction de la pauvreté et le réchauffement climatique.
Mais la guerre en Ukraine a quasiment éclipsé les autres points de l'ordre du jour.
"Nous devons tous reconnaître que le multilatéralisme est en crise aujourd'hui", avait asséné plus tôt le Premier ministre indien Narendra Modi dans une déclaration pré-enregistrée, à l'ouverture de cette réunion.
"L'expérience de ces dernières années - crise financière, changement climatique, pandémie, terrorisme et guerre - montre clairement que la gouvernance mondiale a échoué", a-t-il souligné, appelant le G20 à s'entendre pour surmonter leurs différences.
L'Inde, qui préside cette année le Groupe des Vingt, n'a pas condamné l'invasion de l'Ukraine. New Delhi est par ailleurs un important client de Moscou dans le domaine militaire et a accru depuis un an ses importations de pétrole russe, à rebours des pays occidentaux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Japon: séisme de magnitude 6,7 au nord du pays, alerte au tsunami
Un séisme de magnitude 6,7 s'est produit vendredi au large du nord du Japon, a annoncé l'agence météorologique nippone (JMA), quelques jours après une secousse dans la même zone ayant fait au moins 50 blessés. Une alerte au tsunami a été lancée.
Selon la JMA, des vagues pouvant atteindre un mètre pourraient frapper la côte du Pacifique au nord.
L'institut d'études géologiques américain USGS a indiqué que le tremblement de terre s'est produit à 130 kilomètres au large de Kuji, dans le département d'Iwate, sur l'île principale d'Honshu.
L'intensité des secousses était inférieure à celle du tremblement de terre de lundi soir, qui avait fait tomber des objets des étagères, endommagé des routes, brisé des vitres et déclenché des vagues de tsunami atteignant 70 centimètres, a indiqué la chaîne de télévision publique NHK.
L'autorité de régulation nucléaire a affirmé qu'aucune anomalie n'avait été détectée dans les installations nucléaires de la région.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump arbore à nouveau un pansement: poignées de main pointées
Alors que le président américain Donald Trump portait ces derniers jours un pansement sur le dos de la main droite, la Maison-Blanche a assuré à nouveau jeudi que cela s'expliquait par les très nombreuses poignées de main qu'il distribue. Donald Trump a 79 ans.
"Nous vous avons donné une explication pour cela par le passé", a déclaré jeudi la porte-parole Karoline Leavitt.
"Le président est constamment en train de serrer des mains", a dit la porte-parole, reprenant l'explication déjà avancée il y a quelques mois quand le président américain avait été vu avec un hématome sur le dos de la main droite, couvert d'une épaisse couche de maquillage.
"Il prend aussi de l'aspirine quotidiennement" comme traitement préventif cardiovasculaire, a rappelé Karoline Leavitt, "ce qui peut contribuer à ces bleus que vous voyez".
Plus vieux président élu
Cette explication avait également déjà été avancée par la Maison-Blanche, avant l'apparition des pansements, que Donald Trump portait, par exemple, dimanche pendant une soirée de gala à Washington.
La question de la santé est sensible pour le président américain le plus vieux jamais élu, qui répète que son prédécesseur, le démocrate Joe Biden, était sénile au point de ne plus gouverner lui-même à la fin de son mandat.
Mardi soir, Donald Trump a jugé dans un message empreint de colère sur son réseau social Truth Social que les articles qui portent sur son état de forme relevaient de la "sédition, peut-être même de la trahison".
Le président américain a passé en octobre une visite médicale incluant une IRM et son médecin a affirmé qu'il était en excellente santé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le Sud-Coréen Do Kwon écope de 15 ans pour faillite frauduleuse
Le magnat sud-coréen des monnaies numériques, Do Kwon, accusé d'être à l'origine d'une faillite frauduleuse de plus de 40 milliards de dollars en 2022, a été condamné jeudi à 15 ans de prison à New York. Il avait fait fortune en lançant le Terra.
Agé de 34 ans, l'ancien cofondateur et patron de Terraform Labs, qui faisait face au départ à neuf chefs d'accusation, a plaidé coupable pour deux d'entre eux: complot en vue de fraude et fraude électronique.
Après avoir fui la Corée du Sud et Singapour, où était basée sa société, Do Kwon avait été arrêté au Monténégro avec son directeur financier. Réclamé à la fois par les autorités américaines et coréennes, il avait finalement été extradé vers les Etats-Unis en fin d'année dernière.
Diplômé de Stanford, passé par Apple et Microsoft, l'entrepreneur avait connu un succès rapide, attirant des milliards d'investissements en lançant en 2020 le Terra, présenté comme un "stablecoin", c'est-à-dire une devise numérique dont le cours était théoriquement arrimé à une devise classique, en l'occurrence le dollar.
Recherché par la Corée du Sud
Mais à la différence d'autres monnaies électroniques de ce type, comme le Tether ou l'USDC, le produit de la vente de Terra n'a pas été placé dans des actifs sûrs, comme du numéraire ou des obligations d'Etat, susceptibles d'être récupérés rapidement en cas de problème. Terraform Labs, l'entreprise fondée par Do Kwon, faisait reposer la valeur du Terra sur un algorithme.
Au printemps 2022, après la dégringolade de l'autre cryptomonnaie créée par Terraform Labs, le Luna, le Terra a fait l'objet de ventes massives par des investisseurs devenus suspicieux.
La valeur du Terra est descendue au-dessous d'un dollar, ce qui a poussé Terraform Labs à utiliser la presque totalité de ses réserves pour soutenir Luna et Terra, en vain. Au total, l'effondrement des deux cryptomonnaies a réduit de plus de 40 milliards de dollars la valeur des avoirs de leurs détenteurs.
Do Kwon risque également une peine de prison en Corée du sud, où une procédure contre lui est en cours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Trump exaspéré par les mauvais sondages sur l'économie
"Quand les sondages vont-ils refléter la grandeur de l'Amérique aujourd'hui?" Donald Trump a laissé libre cours jeudi à son exaspération face aux enquêtes d'opinion, qui révèlent le mécontentement croissant des Américains face à sa politique économique.
"Quand dira-t-on enfin que j'ai créé, sans inflation, peut-être la meilleure économie de l'histoire de notre pays? Quand les gens vont-ils comprendre ce qu'il se passe?" s'est encore indigné le président américain dans un message sur son réseau Truth Social. Il a une nouvelle fois accablé son prédécesseur démocrate Joe Biden pour le "désastre" qu'il lui a laissé en matière d'inflation.
Un sondage mené par l'université de Chicago pour l'agence AP, publié jeudi, indique que seulement 31% des Américains sont satisfaits de la politique économique menée par Donald Trump, contre 40% en mars, soit le plus bas niveau jamais relevé, y compris pendant son premier mandat. 68% d'entre eux jugent que l'économie américaine se porte mal, selon le même sondage.
Cette insatisfaction contraste avec le paysage économique flatteur dépeint par le président, qui a été élu en grande partie grâce à ses promesses de lutter contre la vie chère.
"Les prix baissent"
Le républicain de 79 ans a répété jeudi que "les prix baissaient rapidement" et vanté le haut niveau des cours de Bourse. L'inflation, qui avait flambé pendant la présidence de Joe Biden, a d'abord ralenti après le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, puis a accéléré depuis avril.
Le dernier pointage publié, en septembre, était de 2,8% de hausse des prix sur un an. Le gouvernement n'a pas dévoilé de statistique pour octobre, invoquant la paralysie budgétaire alors en cours, et le chiffre de novembre est attendu la semaine prochaine.
"Pour ce qui concerne le coût de la vie, tous les indicateurs économiques (...) montrent qu'en réalité l'économie est meilleure et plus éclatante que sous le gouvernement précédent", a assuré la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt jeudi pendant une conférence de presse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 2 jours
Collision frontale mortelle mardi à Ballaigues
-
LausanneIl y a 3 jours
Un président du Tribunal correctionnel de Lausanne est récusé
-
LausanneIl y a 1 jour
Budget vaudois: coupes maintenues pour les hôpitaux régionaux
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Valais: 16 loups tués en Valais en moins de deux mois et demi
-
SuisseIl y a 3 jours
Le réseau FM peut continuer d'émettre en Suisse, dit le Parlement
-
SuisseIl y a 3 jours
Les vélos cargos et "longtails" devraient avoir des plaques
-
SuisseIl y a 3 jours
Le National valide le budget après 13 heures de débats
-
LausanneIl y a 3 jours
Budget de l'Etat de Vaud: pas touche aux communes


