Rejoignez-nous

International

Présidentielle sud-coréenne: candidat du parti conservateur rétabli

Publié

,

le

Le parti conservateur sud-coréen a rétabli samedi Kim Moon-soo (photo) comme candidat désigné pour l'élection présidentielle du 3 juin, après avoir engagé le matin même une procédure pour le remplacer (archives). (© KEYSTONE/EPA/YONHAP)

Le parti conservateur sud-coréen a annoncé samedi rétablir Kim Moon-soo comme candidat désigné pour l'élection présidentielle du 3 juin, après avoir engagé le matin même une procédure pour le remplacer par l'ancien Premier ministre Han Duck-soo.

Le scrutin du mois prochain doit désigner le successeur de Yoon Suk Yeol, président destitué le 4 avril après sa tentative ratée d'imposer la loi martiale début décembre. Il était issu du Parti du pouvoir au peuple (PPP, conservateur), depuis en crise.

Kim Moon-soo avait remporté la primaire du PPP la semaine dernière.

Mais sa nomination a été annulée samedi et le parti a annoncé qu'il proposait à la place Han Duck-soo, 75 ans, ancien Premier ministre de M. Yoon et ancien président par intérim, qui avait démissionné la semaine dernière pour se lancer dans la course présidentielle, initialement comme candidat indépendant.

MM. Han et Kim avaient entamé des discussions pour fusionner leurs candidatures et unir l'électorat conservateur afin d'éviter une victoire écrasante de l'opposition, mais les négociations ont échoué.

M. Kim, 73 ans, a qualifié la décision du parti d'annuler sa candidature de "coup politique" et d'illégale. Il a ensuite déposé un recours devant la justice pour suspendre cette décision.

Samedi soir, le parti a finalement annoncé que ses membres avaient voté contre le remplacement du candidat, le rétablissant automatiquement comme son candidat officiel. "L'enregistrement officiel de M. Kim aura lieu demain" auprès de la Commission électorale nationale, a déclaré Kwon Young-se, le dirigeant intérimaire du parti.

M. Kwon a également annoncé sa démission pour avoir échoué à unir les conservateurs derrière un candidat unique. M. Han, qui a officiellement rejoint le PPP samedi, a déclaré qu'il acceptait humblement la décision du "peuple et des membres du parti".

M. Kim a remercié les membres du parti et les citoyens, promettant de "faire avancer la construction d'une République de Corée nouvelle et plus grande", ajoutant que "tout reviendra à sa juste place".

Kim Moon-soo, ancien ministre du travail, s'est fait remarquer en étant le seul membre du gouvernement à refuser de s'excuser pour ne pas avoir réfréné l'ex-président dans sa tentative d'imposer la loi martiale et de s'être opposé à sa destitution.

Après des études à la prestigieuse Université nationale de Séoul, Kim Moon-soo a passé deux décennies à militer pour la démocratie contre les régimes militaires autoritaires, lui valant un passage en prison, avant d'indiquer avoir changé d'opinion après la chute de l'URSS en 1991.

Lee Jae-myung (Parti démocrate), qui est pourtant au coeur de plusieurs procès au pénal, est crédité de 43% des intentions de vote, contre 29% pour M. Kim, selon un sondage NBS. Dans l'autre scénario, M. Lee devance M. Han avec 44% contre 34%.

Note:

Ajoute maintien de Kim Moon-Soo

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Un volcan en éruption aux Philippines

Publié

le

Le volcan Kanlaon était déjà entré en éruption en avril (archives). (© KEYSTONE/AP)

Un volcan du centre des Philippines est entré en éruption tôt mardi matin, projetant un panache gris de cendres à plusieurs kilomètres dans le ciel, ainsi que des débris. L'alerte de niveau 3 sur 5, mise en place lors d'une éruption en décembre, est restée inchangée.

La mesure prévoit un rayon d'évacuation à six kilomètres. Les villages des environs sont évacués depuis la mise en place de cette alerte en décembre.

"Une éruption modérément explosive s'est produite dans le cratère du volcan Kanlaon à 02h55 aujourd'hui" (20h55 lundi en Suisse), a indiqué l'institut philippin de volcanologie et de sismologie dans un communiqué, précisant qu'elle avait duré cinq minutes. "L'éruption a généré un panache volumineux grisâtre qui s'est élevé à environ trois kilomètres", a poursuivi l'agence.

Le volcan Kanlaon est l'un des 24 volcans actifs de ce pays d'Asie du Sud-Est, En août 1996, il était entré brusquement en éruption, tuant trois randonneurs qui se trouvaient près du sommet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Gaza: l'armée israélienne annonce avoir bombardé un hôpital

Publié

le

Avec le bombardement de l'hôpital à Khan Younès, l'armée israélienne a mis fin à sa pause observée à l'occasion de la libération d'un otage israélien (archives). (© KEYSTONE/AP/LEO CORREA)

L'armée israélienne a annoncé mardi avoir bombardé un hôpital de la bande de Gaza, utilisé, selon elle, par le Hamas palestinien pour des "activités terroristes". Un journaliste, accusé par le passé par Israël d'avoir participé à l'attaque du 7 octobre, a été tué.

Après une pause des combats à l'occasion de la libération d'un otage israélo-américain, l'armée a indiqué sur réseau social Telegram dans la nuit de lundi à mardi avoir frappé "un centre de commandement et de contrôle situé dans l'hôpital Nasser à Khan Younès", dans le sud du territoire palestinien.

"Les hauts responsables du Hamas continuent d'utiliser l'hôpital pour des activités terroristes, en utilisant de manière cynique et brutale la population civile de l'hôpital et de ses environs", a-t-elle ajouté.

Le gouvernement du Hamas a affirmé ensuite dans un communiqué qu'une frappe sur l'hôpital avait "provoqué la mort de patients", sans préciser le nombre. Il a accusé Israël d'avoir "assassiné" le journaliste Hassan Aslih, présenté comme le directeur de l'agence de presse palestinienne Alam24.

Soigné dans l'hôpital

"L'armée israélienne a bombardé le service de chirurgie de l'hôpital Nasser à Khan Younès tôt mardi et a tué le journaliste Hassan Aslih, qui travaillait pour plusieurs organisations locales et arabes et pour plusieurs agences", a déclaré le porte-parole de la défense civile à Gaza.

Selon les autorités du Hamas, Hassan Aslih était soigné dans cet établissement après avoir été blessé le 7 avril lors d'une frappe israélienne visant une tente utilisée par des journalistes à proximité.

Deux autres journalistes avaient été tués, selon la même source à l'époque: Hilmi al-Faqaawi, qui travaillait par une agence de presse, et Ahmad Mansour, employé de l'agence Palestine Today, un média proche du mouvement palestinien Jihad islamique.

Otage libéré

L'armée israélienne avait alors annoncé avoir ciblé Hassan Abdel Fattah Mohammed Aslih, présenté comme "un terroriste [...] agissant sous couverture de journaliste et de dirigeant une société de presse". Selon l'armée, M. Aslih "a participé au massacre du 7 octobre et, durant le massacre, a filmé et diffusé sur les réseaux des actes de meurtre, pillage et incendies".

Selon CPJ, au moins 178 journalistes sont morts à Gaza, en Cisjordanie en Israël et au Liban depuis le début de la guerre.

La frappe de la nuit de lundi à mardi intervient alors qu'une suspension des bombardements avait été constatée lundi à l'occasion de la libération par le Hamas d'Edan Alexander. Le seul otage vivant ayant la nationalité américaine qui était encore retenu à Gaza avait été enlevé alors qu'il servait dans une base de l'armée dans le sud d'Israël, lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.

Sa libération a eu lieu avant le début d'une tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump.

L'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 52'862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Crash du MH17 en Ukraine: la Russie responsable, selon l'OACI

Publié

le

298 passagers et membres d'équipage avaient péri dans la catastrophe du vol MH17 en Ukraine (archives). (© KEYSTONE/AP/EVGENIY MALOLETKA)

L'agence de l'ONU pour l'aviation civile, l'OACI, a estimé lundi que la Russie était responsable du crash du MH17, abattu il y a dix ans au-dessus de l'Ukraine. 298 passagers et membres d'équipage avaient péri dans la catastrophe.

Cette décision a été rendue à la suite de plaintes des Pays-Bas et de l'Australie. Le conseil de l'organisation, basée à Montréal au Canada, a estimé que ces dernières étaient "fondées en fait et en droit". "La Fédération de Russie n'a pas respecté ses obligations en vertu du droit aérien international lors de la destruction du MH17 de la Malaysia Airlines en 2014", indique l'organisation dans un communiqué publié lundi.

Il s'agit de la première décision du conseil de l'organisation "sur le bien-fondé d'un différend entre États membres".

Le 17 juillet 2014, le Boeing 777, qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur, a été abattu par un missile sol-air BUK de fabrication russe au-dessus du territoire aux mains des séparatistes prorusses. L'ensemble des 298 passagers et membres d'équipage de l'appareil ont été tués, parmi eux, 196 Néerlandais, 43 Malaisiens et 38 Australiens.

Trois hommes condamnés

La justice néerlandaise a condamné en 2022 trois hommes à la prison à vie pour leur rôle dans le drame, dont deux Russes, mais Moscou a toujours refusé d'extrader tout suspect. La Russie a toujours nié toute implication dans l'incident.

"Il s'agit d'un moment historique dans la quête de vérité, de justice et de responsabilité pour les victimes de l'accident du vol MH17, leurs familles et leurs proches", a déclaré le gouvernement australien dans un communiqué après l'annonce de l'OACI.

Le gouvernement australien demande de prendre rapidement des mesures pour remédier à cette violation. "Nous demandons à la Russie d'assumer enfin sa responsabilité dans cet horrible acte de violence et de réparer sa conduite flagrante, comme l'exige le droit international", a-t-il ajouté.

De son côté, le ministre néerlandais des affaires étrangères, Caspar Veldkamp, s'est félicité de cette décision, estimant que cela ne pourrait pas "effacer le chagrin et la souffrance" des proches des victimes, mais qu'il s'agissait d'"un pas important vers la vérité et la justice".

Selon le gouvernement néerlandais, "dans les semaines à venir, le conseil de l'OACI examinera la manière dont la réparation juridique devrait avoir lieu".

Canberra et Amsterdam demandent au conseil de l'OACI d'imposer à la Russie "d'entamer des négociations avec les Pays-Bas et l'Australie sur cette question et de superviser ce processus", a ajouté la même source.

L'équipe d'enquêteurs internationaux des Pays-Bas, d'Australie, de Malaisie, de Belgique et d'Ukraine avait conclu en 2023 qu'il existait de "fortes indications", selon lesquelles, le président russe Vladimir Poutine avait approuvé la fourniture du missile qui a abattu l'avion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Nouvelles sanctions américaines contre Téhéran

Publié

le

L'Iran enrichit actuellement l'uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord nucléaire de 2015 (archives). (© KEYSTONE/AP/VAHID SALEMI)

Les Etats-Unis ont annoncé lundi imposer de nouvelles sanctions contre l'Iran visant son programme de recherche nucléaire. Les deux pays sont pourtant en pleine discussion sur le sujet.

Les sanctions visent en particulier trois ressortissants iraniens et une entité iranienne ayant des liens avec l'organisation d'innovation et de recherche défensives de l'Iran, également connue sous son acronyme persan, SPND.

"L'Iran continue d'étendre considérablement son programme nucléaire et de mener des activités de recherche et de développement à double usage [civil et militaire] applicables aux armes nucléaires et aux vecteurs d'armes nucléaires", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, cité dans un communiqué.

Le secrétaire d'Etat relève en outre que l'Iran "est le seul pays au monde dépourvu d'armes nucléaires qui produit de l'uranium enrichi à 60%".

L'Iran enrichit actuellement l'uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord nucléaire de 2015, alors qu'un taux de 90% est nécessaire pour un usage militaire.

Quatre cycles de négociations

Ces sanctions surviennent alors que les Etats-Unis et l'Iran ont achevé dimanche à Mascate, à Oman, un quatrième cycle de négociations sur le nucléaire, sans annoncer de percée, mais en affichant un optimisme prudent.

Lancés le 12 avril, les pourparlers visent à conclure un nouvel accord censé empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, une ambition que Téhéran a toujours niée.

Les sanctions américaines, qui se traduisent par le gel des avoirs éventuellement détenus aux Etats-Unis et interdit toute transaction financière, frappent trois hauts responsables et scientifiques de ce programme, ainsi que la société Fuya Pars Prospective Technologists, également connue sous le nom d'Ideal Vacuum.

Affiliée au SPND, elle a "tenté de se procurer auprès de fournisseurs étrangers, ainsi que de fabriquer sur place, des équipements susceptibles d'être utilisés dans la recherche et le développement d'armes nucléaires", selon le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Sagittaire

Restez aux aguets aujourd'hui, car une bonne aubaine arrive, sous la forme d’une nouveauté professionnelle à ne pas manquer.

Les Sujets à la Une