Rejoignez-nous

International

Procès en vue pour un élu américain connu pour ses mensonges

Publié

,

le

George Santos avait déjà plaidé non coupable en mai de chefs de fraude électronique, blanchiment, fausses déclarations à la Chambre des représentants sur ses actifs et détournement de fonds publics. Vendredi, il a encore plaidé non coupable de dix nouveaux chefs d'accusation. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

L'élu à la Chambre des représentants américaine George Santos, dont les mensonges ont fait les choux gras du monde depuis son élection fin 2022, a plaidé non coupable vendredi de nouvelles charges devant la justice. Son procès a été fixé à septembre 2024.

L'élu républicain de l'Etat de New York a comparu devant un tribunal fédéral de Central Islip, à l'est de la mégapole américaine, au lendemain du dépôt d'une demande d'exclusion de la Chambre émanant d'un de ses collègues républicains, Anthony D'Esposito. Pour qu'elle aboutisse, cette demande doit être approuvée à la majorité des deux tiers de la Chambre, composée de 222 républicains et 212 démocrates.

George Santos avait déjà plaidé non coupable en mai dernier de chefs de fraude électronique, blanchiment, fausses déclarations à la Chambre des représentants sur ses actifs et détournement de fonds publics. Vendredi, il a encore plaidé non coupable de dix nouveaux chefs d'accusation, dont usurpation d'identité et déclarations frauduleuses à la Commission électorale fédérale (FEC), a indiqué une source judiciaire.

Cartes de crédit de donateurs

George Santos est "soupçonné d'avoir usurpé l'identité de personnes et d'avoir fait des dépenses sur les cartes de crédit de ses propres donateurs sans leur autorisation, mentant ainsi à la FEC et, par extension, au public sur la situation financière réelle de sa campagne", avait indiqué Breon Peace, procureur pour le district est de New York, lorsque les nouvelles charges avaient été annoncées.

Lors de l'audience vendredi, son procès a également été fixé au 9 septembre 2024, soit deux mois avant la remise en jeu de son mandat à la Chambre des représentants, a précisé la source judiciaire.

CV embelli

Après son élection en novembre 2022, et à la suite de révélations du New York Times, George Santos avait dû admettre avoir menti sur des pans entiers de sa vie pour embellir son CV. Il avait concédé n'avoir jamais travaillé pour les grandes banques américaines Goldman Sachs ou Citigroup, ni détenir de diplôme universitaire de la New York University (NYU).

Egalement accusé d'avoir exagéré la réalité en se présentant comme "un Américain fier d'être juif", ou encore comme le petit-fils de survivants de la Shoah ayant fui la barbarie nazie, il avait refusé de démissionner.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Macron accueille Biden avec faste

Publié

le

Les deux présidents ont déposé une gerbe et ravivé la flamme du Soldat inconnu. (© KEYSTONE/EPA/LUDOVIC MARIN / POOL)

L'Arc de Triomphe et une descente des Champs-Elysées avec la Garde républicaine: Emmanuel Macron a déployé samedi tous les fastes de la République pour Joe Biden, afin de célébrer une relation revenue au beau fixe après quelques cahots.

Le président français et son épouse Brigitte ont accueilli samedi le couple présidentiel américain, Joe et Jill Biden, lors d'une cérémonie à l'Arc de Triomphe, peu après 12h30. Les deux chefs d'Etat ont déposé une gerbe et ravivé la flamme du Soldat inconnu.

Puis, sous un beau soleil parisien, ils ont descendu en voiture la plus célèbre avenue du monde, pavoisée aux couleurs de leurs deux pays, encadrés par 140 chevaux et 38 motards.

Tout est fait, d'un côté comme de l'autre, pour bien montrer que "nous sommes plus proches que nous n'avons jamais été", comme l'a dit vendredi un porte-parole de la Maison-Blanche, John Kirby.

Côté français, l'on se félicite d'avoir droit à la plus longue visite à l'étranger du démocrate de 81 ans et ce en pleine campagne pour l'élection présidentielle américaine de novembre, qui le verra affronter Donald Trump.

Joe Biden était arrivé à Paris mercredi matin (sans événement public à son agenda ce jour-là) et a participé jeudi en Normandie, avec Emmanuel Macron, aux commémorations du débarquement allié de 1944. Il repartira dimanche après la visite d'un cimetière américain.

La visite d'Etat elle-même se déroule samedi.

Elections européennes

Cette journée de pompe diplomatique pourrait alimenter les critiques des opposants du chef d'Etat français qui l'accusent, avant les élections européennes de dimanche, d'avoir fait campagne toute la semaine sous couvert de s'occuper de politique étrangère.

La visite se poursuivra par un déjeuner de travail et sera conclue par un dîner de gala.

Washington a promis des annonces sur la sécurité maritime dans la zone Asie-Pacifique. Des partenariats dans la lutte contre le changement climatique seront aussi évoqués.

Joe Biden et Emmanuel Macron vont évidemment discuter des grands sujets internationaux du moment, sur lesquels le démocrate de 81 ans et le président de 35 ans son cadet sont généralement en harmonie, à défaut d'être impeccablement alignés.

Ainsi sur le conflit à Gaza. Joe Biden est depuis l'attaque sans précédent du Hamas le plus ferme soutien de l'offensive menée par Israël, là où la France prend ses distances face à la manière dont l'armée israélienne conduit ses opérations.

Paris a, par exemple, annulé récemment la participation des industriels israéliens de l'armement au grand salon de défense Eurosatory.

"Plus ancienne alliée"

Concernant l'Ukraine, les deux pays, alliés au sein de l'Otan, promettent d'une même voix d'aider Kiev face à l'invasion russe. Mais Washington se garde bien de suivre tous les élans du président français, par exemple sur l'envoi éventuel d'instructeurs militaires sur le sol ukrainien.

Reste que la relation entre les deux hommes s'est grandement améliorée depuis qu'en septembre 2021, les Etats-Unis avaient enlevé, au nez et à la barbe de la France, un gros contrat de sous-marins avec l'Australie.

La crise diplomatique qui s'ensuivit reste l'un des plus vifs épisodes de tension entre les Etats-Unis et leur "plus ancienne alliée", comme ils aiment à appeler la France.

Les dossiers commerciaux sont aussi sources de tensions entre les deux rives de l'Atlantique, depuis que Washington a décidé d'aider massivement les entreprises du secteur de la transition énergétique qui investissent aux Etats-Unis.

"L'une des choses que (le président américain) respecte et admire autant chez le président Macron est sa capacité à être aussi honnête et direct que lui-même l'est. Voilà ce qu'il veut voir chez un ami et un allié: une capacité à aller droit au but et à dire ce que l'on pense", a assuré John Kirby.

Pour surmonter la brouille, le président américain avait d'ailleurs réservé à son homologue français la première visite d'Etat à la Maison-Blanche de son mandat, en décembre 2022.

Les deux hommes semblent désormais complètement réconciliés. Pas au point cependant de convaincre le président octogénaire, qui se prête de moins en moins à cet exercice, de faire une conférence de presse commune à Paris.

Joe Biden et Emmanuel Macron feront seulement samedi des déclarations à la presse. Interrogé sur ce point, John Kirby n'a pas été très disert: "C'est le dispositif qui a été décidé."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Annik Kälin égale le record de Suisse de la longueur

Publié

le

Annik Kälin a égalé le record de Suisse de la longueur samedi matin (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Sixième de l'heptathlon des Européens de Rome au terme de la première journée, Annik Kälin s'est replacée dans la course aux médailles samedi matin. La Grisonne a réalisé 6m84 à la longueur.

Cette performance permet à Annik Kälin d'égaler le record de Suisse de la longueur, détenu depuis 2011 par Irene Pusterla. La médaillée de bronze de l'heptathlon des Européens 2022 améliore ainsi de huit centimètres son record personnel dans sa discipline fétiche.

Annik Kälin, qui pourra lorgner le podium dans le concours de la longueur dans ces joutes continentales, pointe désormais au 4e rang de l'heptathlon avec encore deux épreuves au menu (javelot et 800 m). Elle n'est plus qu'à 32 points du podium provisoire.

Elle aussi candidate à une médaille à Rome, la Zurichoise Angelica Moser s'est hissée en finale à la perche en franchissant 4m50 à son deuxième essai. Pascale Stöcklin fait elle aussi partie des 12 finalistes, après avoir effacé la même barre. Lea Bachmann est en revanche éliminée (4m40).

Trois Suissesses seront par ailleurs présentes au rendez-vous des demi-finales du 100 m dimanche dès 21h13. Géraldine Frey a rejoint Mujinga Kambundji et Salomé Kora, qualifiées d'office, en réalisant le 4e chrono des séries (11''25). La finale de la discipline-reine est également prévue dimanche (22h53).

Spitz en forme

Sur 400 m, Lionel Spitz et Ricky Petrucciani se sont eux aussi qualifiés pour les demi-finales programmées dimanche soir. Le Zurichois a signé le 2e temps du 1er tour en 45''37 (à 0''12 seulement de son record personnel), le Tessinois arrachant le 14e et dernier ticket en 45''90.

Chez les dames, Giulia Senn sera également présente en demi-finales sur le tour de piste dimanche soir, après avoir obtenu le 12e ticket disponible en 52''24. Deuxième Suissesse en lice, Julia Niederberger a connu moins de chance: elle est la première des non-qualifiées avec ses 52''42.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

L'armée israélienne annonce avoir libéré 4 otages à Gaza

Publié

le

La pression de la rue est forte en Israël pour libérer les otages. (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

L'armée israélienne a annoncé samedi avoir libéré quatre otages lors d'une "opération spéciale" dans le centre de la bande de Gaza, un secteur visé par d'intenses bombardements depuis plusieurs jours.

Au neuvième mois de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, le Premier ministre Benjamin Netanyahu subit une forte pression à l'étranger pour sa conduite de la guerre à Gaza, mais aussi sur le plan interne avec celle de familles des otages enlevés lors de l'attaque sans précédent menée sur le sol israélien par le Hamas le 7 octobre, qui a déclenché les hostilités.

Samedi matin, lors "d'une opération spéciale difficile de jour à Nousseirat, quatre otages israéliens ont été libérés", écrit l'armée israélienne dans un communiqué.

Il s'agit de Noa Argamani, 25 ans, Almog Meir Jan, 21 ans, Andrey Kozlov, 27 ans, et Shlomi Ziv, 40 ans, tous les quatre "enlevés" sur le site du festival de musique electro Nova, selon l'armée.

Les frappes israéliennes se sont concentrées ces derniers jours sur le centre de la bande de Gaza et notamment sur Nousseirat où l'une d'elles sur une école de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), avait fait jeudi 37 morts selon un hôpital local.

"Infrastructures terroristes" visées

Accusant le Hamas d'avoir utilisé à dessein cette école pour lancer des attaques, l'armée israélienne a dit avoir tué lors de cette frappe "17 terroristes". Le Hamas, qui a déclaré que 14 enfants avaient notamment péri, a dénoncé de "fausses informations".

Le chef de l'Unrwa, Philippe Lazzarini a, lui, accusé Israël d'avoir frappé "sans avertissement préalable" cette école à Nousseirat qui abritait, selon lui, "6000 personnes déplacées" par les combats.

Avant son annonce sur les otages, l'armée israélienne a dit samedi cibler des "infrastructures terroristes" dans le secteur de Nousseirat, alors que des témoins ont fait état de tirs depuis des drones et hélicoptères contre le camp.

Des médecins et le ministère de la Santé du Hamas ont déclaré que l'hôpital des martyrs d'Al Aqasa avait reçu des morts et des blessés après d'intenses bombardements dans le centre de la bande de Gaza.

Dans le camp d'al-Bureij, six personnes ont été tuées et plusieurs blessées dans une attaque israélienne à la roquette visant une maison, selon des médecins de l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa.

D'intenses combats entre l'armée et des combattants palestiniens ont lieu dans ce camp et celui, voisin, d'al-Maghazi, d'après des témoins.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a dit avoir frappé des "dizaines de cellules et infrastructures terroristes, dont un tunnel situé dans une structure civile" lors d'opérations à Bureij et Deir al-Balah.

Dans le nord, cinq personnes ont été tuées et sept blessées dans un bombardement aérien nocturne sur une maison du quartier de Cheikh Radwane, à Gaza-ville, ont indiqué un médecin de l'hôpital baptiste et la Défense civile de Gaza.

"Enorme explosion"

"Nous avons entendu le bruit d'une énorme explosion (...) Nous nous sommes rendus sur place et avons découvert des restes humains d'enfants, de femmes et de personnes âgées", a raconté à l'AFP Mohammad Abou Nahl, un habitant de Gaza.

Dans le sud, des bombardements à l'artillerie ont touché plusieurs secteurs de la ville de Rafah, à la frontière égyptienne, selon des sources locales. L'armée a indiqué y poursuivre des "opérations ciblées" et avoir découvert de "grandes quantités d'armes".

L'attaque menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis le territoire palestinien a entraîné la mort de 1194 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Lors de cette attaque, 251 personnes ont été emmenées comme otages. Après une courte trêve en novembre ayant permis la libération d'une centaine d'entre eux, 116 otages sont toujours retenus à Gaza, dont 41 sont morts, selon l'armée israélienne.

En réponse à l'attaque du 7 octobre, l'armée israélienne a lancé une offensive meurtrière dans le petit territoire côtier où le Hamas a pris le pouvoir en 2007. Au moins 36'801 Palestiniens, essentiellement des civils, ont été tués, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

Prochaine visite de Blinken

Le conflit a dévasté une grande partie de la bande de Gaza et déraciné la plupart de ses 2,4 millions d'habitants confrontés à un risque de famine. L'aide internationale, dont l'entrée à Gaza est contrôlée par Israël, ne parvient qu'au compte-gouttes dans le territoire.

En Israël, Benny Gantz, l'ex-chef de l'armée devenu rival politique de Benjamin Netanyahu, qui devait annoncer samedi soir sa démission a annulé son intervention, selon un média israélien, peu avant la déclaration sur la libération des otages.

Il avait lancé le 18 mai un ultimatum à M. Netanyahu, exigeant l'adoption, d'ici le 8 juin, d'un "plan d'action" sur l'après-guerre dans la bande de Gaza, faute de quoi il se verrait "contraint de démissionner du gouvernement", qu'il avait rejoint après le 7 octobre.

Alors que les efforts diplomatiques pour arracher une trêve piétinent, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu la semaine prochaine en Israël, en Egypte, au Qatar et en Jordanie, pour "promouvoir une proposition de cessez-le-feu" présentée récemment par le président Joe Biden, selon Washington.

Selon le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier, le Qatar et l'Egypte ont récemment menacé des responsables du Hamas d'arrestation et d'expulsion de Doha où ils sont basés s'ils n'acceptaient pas une trêve avec Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Inde: Rahul Gandhi choisi pour diriger l'opposition au Parlement

Publié

le

Rahu Gandhi, principal rival du Premier ministre indien Narendra Modi, a été désigné samedi pour diriger l'opposition. (archives) (© KEYSTONE/AP/Manish Swarup)

Le principal rival du Premier ministre indien Narendra Modi, Rahul Gandhi, a été désigné samedi pour diriger l'opposition lors de la prochaine législature, après des législatives qui marquent la fin de la traversée du désert pour son parti du Congrès.

"Tous les participants ont adopté à l'unanimité la résolution selon laquelle Rahul Gandhi devrait occuper le poste de chef de l'opposition au Parlement", a déclaré le secrétaire général du parti du Congrès, K.C. Venugopal, au terme d'une réunion de son comité exécutif.

La désignation de M. Gandhi en tant que chef de l'opposition, un poste resté vacant depuis 2014, sera soumise plus tard dans la journée, au vote des 232 législateurs membres de l'alliance d'opposition menée par le parti du Congrès.

Fils de l'ancien Premier ministre Rajiv Gandhi, petit-fils et arrière-petit-fils d'anciens Premiers ministres, M. Gandhi, 53 ans, a été réélu haut la main mardi au Parlement dans la circonscription méridionale de Wayanad.

Son parti du Congrès, célèbre formation de la dynastie politique des Nehru-Gandhi qui a longtemps dominé la vie politique du pays, a perdu de sa puissance sous sa direction et essuyé sa troisième défaite électorale face au parti nationaliste hindou de Narendra Modi.

Le Congrès a toutefois presque doublé son nombre de parlementaires (de 52 à 99 sièges) lors de ce scrutin, soit son meilleur résultat depuis l'arrivée au pouvoir de M. Modi il y a une dizaine d'années.

Narendra Modi doit prêter serment pour un troisième mandat de chef du gouvernement indien ce week-end, après ces législatives qui ont privé de majorité son parti au pouvoir, le Bharatiya Janata Party (BJP), l'obligeant à s'appuyer sur des alliés et à former une coalition pour gouverner.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Verseau

Des voyages de courte durée vont marquer cette journée ainsi que demain… Alors n’attendez plus, il est temps de prendre le large dès maintenant !

Les Sujets à la Une

X