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Qatargate: l'eurodéputée grecque Eva Kaili reprendra ses fonctions

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La justice belge a autorisé jeudi l'ancienne journaliste de 44 ans à retirer son bracelet électronique et l'a libérée de son assignation à résidence dans l'attente de son procès pour corruption. (© KEYSTONE/AP)

L'eurodéputée grecque Eva Kaili, figure emblématique du scandale du "Qatargate", prévoit de reprendre ses fonctions la semaine prochaine. Cela suite à l'autorisation prise de retirer son bracelet électronique jeudi, a déclaré vendredi son avocat.

"La semaine prochaine, elle sera au Parlement européen pour exercer ses fonctions", a affirmé l'avocat grec d'Eva Kaili, Michalis Dimitrakopoulos, à la chaîne de télévision grecque Skaï.

Elle demandera également au Parlement de déterminer si sa surveillance, son arrestation et son incarcération ont violé ses droits en tant que députée européenne, a ajouté Michalis Dimitrakopoulos.

Procès pour corruption en vue

La justice belge a autorisé jeudi l'ancienne journaliste de 44 ans à retirer son bracelet électronique et l'a libérée de son assignation à résidence dans l'attente de son procès pour corruption.

Ancienne étoile montante du Parlement européen, Eva Kaili a été déchue de sa fonction de vice-présidente et exclue de son groupe au parlement des Socialistes et Démocrates.

Arrêtée en décembre dans la capitale belge lors d'une vague de perquisitions, Mme Kaili avait été libérée de prison à la mi-avril, mais assignée à résidence sous bracelet électronique. Mme Kaili nie toutes les accusations.

Panzeri reste sous bracelet électronique

Deux autres suspects dans cette affaire de corruption présumée au sein du Parlement européen ont déjà bénéficié ce mois-ci d'une levée de cette mesure de surveillance à domicile.

Il s'agit de l'eurodéputé belge Marc Tarabella, qui comme Mme Kaili clame son innocence, et de Francesco Giorgi, compagnon de l'élue grecque et ex-assistant parlementaire de Pier Antonio Panzeri.

Ce dernier, ancien eurodéputé italien (2004-2019), qui est la personnalité centrale du dossier, reste, lui, placé sous bracelet électronique, une des modalités de la détention préventive en Belgique.

Dans cette affaire de corruption présumée au profit du Qatar et du Maroc, au moins six suspects ont été inculpés, soupçonnés notamment de participation à une organisation criminelle et de blanchiment d'argent.

Valises pleines de billets

Le scandale a éclaté en décembre quand les enquêteurs belges ont mis la main lors de perquisitions à Bruxelles - notamment aux domiciles de Mme Kaili et de M. Panzeri- sur environ 1,5 million d'euros en petites coupures réparties dans des valises ou des sacs.

Le juge d'instruction chargé de l'enquête, Michel Claise, soupçonne des versements en liquide intervenus en échange de décisions ou prises de position politiques favorables au Qatar et au Maroc au Parlement européen, ce que Doha et Rabat ont fermement nié.

M. Dimitrakopoulos a assuré vendredi que M. Panzeri était le "cerveau" et que les empreintes digitales de MmeKaili n'avaient pas été retrouvées sur l'argent saisi par la police. "Elle pense qu'elle sera acquittée (...) si l'affaire est jugée", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Discours marquant de Gabriel Attal sur l'autorité envers les jeunes

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Le premier ministre français a sonné la "mobilisation générale de la nation pour renouer avec ses adolescents". (© KEYSTONE/EPA AFP POOL/ALAIN JOCARD / POOL)

Pour son centième jour à la tête du gouvernement, le Premier ministre français Gabriel Attal a appelé jeudi à un "vrai sursaut d'autorité". Il vise en particulier "l'addiction à la violence" d'une partie de la jeunesse.

Pour ce "discours sur l'autorité au coeur de la République", M. Attal avait choisi Viry-Châtillon, dans la banlieue sud de Paris, une ville marquée par la mort d'un adolescent de 15 ans, passé à tabac près de son collège.

Dans cette affaire qui a suscité, avec d'autres, une vive émotion en France, quatre jeunes hommes, trois mineurs et un majeur, ont été mis en examen pour assassinat. Ils ont tous été placés en détention provisoire.

M. Attal a sonné la "mobilisation générale de la nation pour renouer avec ses adolescents" et "juguler la violence", se donnant huit semaines pour faire aboutir un "travail collectif" sur ce sujet.

"Il y a deux fois plus d'adolescents impliqués pour coups et blessures, quatre fois plus pour trafic de drogue, et sept fois plus dans les vols avec armes que dans la population générale", a énuméré le Premier ministre.

Parmi les dispositions annoncées, davantage de temps passé au collège, des élèves perturbateurs qui seront "sanctionnés" dans l'obtention de leurs diplômes, ou encore l'élaboration de mesures pour réguler la dépendance aux écrans.

Violences de juillet

Un peu plus de trois mois après sa nomination, l'ancien ministre de l'Éducation entend s'inscrire dans le droit fil de sa déclaration de politique générale.

Il était alors revenu sur les émeutes urbaines qui avaient embrasé le pays au début de l'été 2023 après la mort d'un jeune homme, tué par un policier en région parisienne lors d'un contrôle routier.

Alors que "les violences de juillet dernier ont profondément marqué notre pays", avec parmi les émeutiers "des jeunes, très jeunes parfois, qui semblaient avoir déjà coupé les ponts avec notre société", "nous devons faire respecter l'autorité partout: dans les classes, dans les familles, dans les rues", expliquait-il le 30 janvier devant l'Assemblée nationale.

Avant de lancer son mot d'ordre "tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies, tu défies l'autorité, on t'apprend à la respecter".

En Conseil des ministres mercredi, Emmanuel Macron a demandé à son gouvernement de se lancer dans une grande concertation pour trouver des solutions au "surgissement de l'ultraviolence", en particulier parmi les plus jeunes. Charge au Premier ministre de lancer cette concertation, avec les groupes parlementaires et différents acteurs, avec l'objectif d'aboutir à un projet de loi avant l'été.

Décisions "difficiles et radicales"

Comme il l'a expliqué lors de son récent déplacement au Canada, M. Attal devrait rappeler sa méthode: faire preuve de "lucidité" et même "reconnaître" ce qui a fonctionné ou pas depuis 2017 puis "prendre des décisions" potentiellement "difficiles et radicales" et "surtout les mettre en oeuvre".

Appelé à succéder à Élisabeth Borne le 9 janvier, le plus jeune chef de gouvernement de la Ve République, âgé de 35 ans, a déjà connu plusieurs épreuves, à commencer par la crise des agriculteurs, pas encore totalement résolue en dépit de concessions inédites du gouvernement qui ont suscité en retour la colère des organisations écologistes.

La dégradation de la situation budgétaire, avec une première salve de dix milliards d'euros d'économies et un exercice à renouveler avant l'été, promet également de tendre le débat politique, y compris au sein de la majorité. Quant à la droite, elle menace le gouvernement d'une motion de censure sur ce dossier.

Gabriel Attal entend néanmoins poursuivre ses projets de réforme, tout à sa priorité accordée au "travail" et aux "classes moyennes", en projetant notamment de durcir à nouveau les conditions d'indemnisation du chômage.

Dans ce contexte, et à moins de deux mois des élections européennes du 9 juin, la liste du camp présidentiel conduite par Valérie Hayer continue d'être distancée dans les sondages par l'extrême droite conduite Jordan Bardella du Rassemblement national (RN). Elle voit même son avance se réduire fortement avec la liste PS-Place Publique conduite par Raphaël Glucksmann.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Easyjet: perte réduite malgré le carburant et le Moyen-Orient

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Easyjet s'attend à "une perte globale avant impôts estimée entre 340 et 360 millions de livres" (385 et 408 millions de francs) (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La compagnie aérienne britannique Easyjet a dit jeudi anticiper une perte avant impôts réduite sur un an pour son premier semestre décalé, profitant d'un week-end de Pâques précoce, et ce malgré un carburant en hausse et l'impact du conflit au Moyen-Orient.

Easyjet s'attend à "une perte globale avant impôts estimée entre 340 et 360 millions de livres" (385 et 408 millions de francs), réduite d'au moins 50 millions de livres sur un an, pour les six mois achevés au 31 mars, a indiqué l'entreprise dans un communiqué, diffusé en amont de la publication de ses résultats le 16 mai.

"La demande de Pâques a été particulièrement forte, dopant (les résultats du) mois de mars en raison du timing précoce" de ce long week-end cette année, a fait valoir la compagnie.

Le titre d'Easyjet était en hausse de 3,16% à 534,60 pence jeudi peu après l'ouverture de la Bourse de Londres.

En revanche Easyjet a souffert sur la période de "difficultés liées au coût du carburant", avec un coût du kérosène par siège en hausse de 6%, "et du conflit au Moyen-Orient, qui a entraîné un impact direct d'environ 40 millions de livres au premier semestre".

Vols vers Israël repris

Fin novembre, la compagnie "low cost" avait averti qu'elle pâtissait des conséquences du conflit entre Israël et le Hamas, qui a débuté par une attaque sans précédent du mouvement palestinien islamiste le 7 octobre, et qui l'avait conduit à suspendre ses vols pour Israël et la Jordanie.

Après avoir repris ses vols vers Israël le 25 mars, Easyjet les a à nouveau suspendus cette semaine après l'attaque menée par l'Iran contre Israël, cette fois jusqu'au 27 octobre, invoquant une situation "en constante évolution" et "la sécurité de (ses) passagers et de (ses) équipages".

"C'était un programme de vol limité" et "nous avons aussi constaté que nous pouvions réaffecter" la capacité de vol vers d'autres destinations en amont de la saison estivale, a fait valoir Johan Lundgren, directeur général d'Easyjet, lors d'une conférence téléphonique.

"Nous sommes confiants sur notre capacité à mettre en oeuvre un nouveau programme de vol record cet été", alors que "la demande continue d'augmenter" en amont de cette saison clé pour le transporteur, a-t-il ajouté.

EasyJet avait annoncé en novembre avoir renoué avec les bénéfices annuels sur son exercice 2022/2023 grâce à "une performance record" l'été dernier après trois années de pertes dans la foulée de la pandémie de Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Nouvelles frappes aériennes israéliennes à Gaza

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Des Gazaouis prennent congé de leurs proches et parents tués sous les bombes israéliennes. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Israël a mené de nouvelles frappes aériennes jeudi dans la bande de Gaza où l'armée est en guerre contre le Hamas palestinien. La communauté internationale appréhende la riposte promise des autorités israéliennes à l'attaque inédite de l'Iran le week-end dernier.

L'Union européenne, qui a appelé "toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue", a décidé mercredi d'imposer de nouvelles sanctions à l'Iran, visant les producteurs de drones et de missiles, engins utilisés dans la première attaque directe menée par Téhéran, allié du Hamas, sur le sol israélien.

"Cadavres partout"

Dans la nuit de mercredi à jeudi, des témoins ont fait état de frappes israéliennes meurtrières dans la bande de Gaza, où l'offensive militaire a fait 33'899 morts en plus de six mois, essentiellement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Des frappes ont notamment eu lieu dans les villes de Gaza, Khan Younès et Rafah (sud), selon la Défense civile du territoire.

"Les corps de huit personnes de la famille Ayyad, dont cinq enfants et deux femmes, ont été découverts après une frappe sur leur ferme dans le quartier d'Al-Salam", à Rafah, selon la même source.

Un photographe de l'AFP a vu des gens se rassembler autour d'un énorme cratère jeudi matin après un bombardement.

"Je me suis réveillée au bruit des filles qui criaient +maman, maman (...) J'ai couru et j'ai trouvé des enfants qui sortaient en courant (...) il y avait des cadavres éparpillés partout", a raconté à l'AFP la Palestinienne Jamalat Ramidan après une frappe à Rafah, où s'entassent un million et demi de personnes déplacées par la guerre.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu maintient par ailleurs son projet d'offensive terrestre contre Rafah, frontalière avec l'Egypte, qu'il présente comme le dernier grand bastion du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'Israël considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

"Messages" iraniens à Washington

L'armée israélienne a dit jeudi avoir frappé des dizaines de "cibles" à travers la bande de Gaza ces dernières 24 heures, dont des "terroristes, des postes d'observation et des structures militaires".

La guerre dans la bande de Gaza a exacerbé les tensions dans la région entre Israël et ses alliés comme les Etats-Unis d'un côté et le Hamas et ses soutiens comme l'Iran ou le Hezbollah iranien de l'autre.

L'Iran a dit avoir lancé son attaque contre Israël en riposte à une frappe contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, attribuée à Israël, qui a tué sept membres des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.

Israël, qui a dit avoir déjoué l'attaque menée avec 350 drones et missiles, dont la quasi-totalité a été interceptée par la défense antiaérienne israélienne avec des pays alliés, répète qu'elle ne restera pas "impunie".

D'après le diffuseur public israélien Kan, M. Netanyahu a décidé de ne pas mettre en oeuvre des plans de frappes de représailles après avoir discuté avec le président américain Joe Biden, qui tente d'éviter une confrontation directe Iran-Israël.

"Il y aura bien une réponse mais elle sera différente de ce qui était initialement prévu", a indiqué un haut responsable à la chaîne sous couvert d'anonymat. Selon la chaîne américaine ABC, le gouvernement israélien a considéré deux fois des frappes contre l'Iran sans passer à l'action.

Le chef de la diplomatie iranienne Hossein Ami-Abdollahian a déclaré de son côté que son pays avait fait passer plusieurs "messages" aux Etats-Unis pour assurer que l'Iran ne cherchait "pas une expansion des tensions" avec Israël, a indiqué jeudi son ministère.

"Avant qu'il soit trop tard"

Les Etats-Unis, alliés indéfectibles d'Israël, ont soutenu qu'ils ne participeraient pas à une riposte israélienne.

La Maison Blanche a cependant annoncé mardi de nouvelles sanctions "dans les prochains jours" contre Téhéran, concernant notamment ses programmes de drones et missiles" et les Gardiens de la Révolution.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a également annoncé mercredi que l'UE avait décidé d'imposer de nouvelles sanctions à Téhéran pour envoyer un "message clair" après l'attaque contre Israël.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Israel Katz a salué cette mesure. "L'Iran doit être stoppé maintenant avant qu'il soit trop tard", a-t-il dit sur X.

Alors que les pourparlers de trêve dans la bande de Gaza piétinent, le Qatar a déclaré mercredi "procéder à une réévaluation globale" de son rôle de médiateur de premier plan dans les tractations.

L'ONU, qui redoute une famine généralisée dans le territoire de 2,4 millions d'habitants, a lancé mercredi un appel aux dons de 2,8 milliards de dollars pour aider les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie occupée.

Benjamin Netanyahu a récusé "les allégations des organisations internationales sur une famine à Gaza" et affirmé qu'Israël faisait "tout son possible sur la question humanitaire".

L'armée israélienne a annoncé dans la foulée l'entrée à Gaza de huit camions transportant de la farine du Programme alimentaire mondial via le port israélien d'Ashdod, nouvelle route pour accroître l'aide à Gaza.

Dans ce contexte, un vote du Conseil de sécurité de l'ONU à l'initiative de l'Algérie, sur la demande des Palestiniens de devenir un Etat membre à part entière des Nations unies, devrait avoir lieu jeudi ou vendredi, ont indiqué plusieurs diplomates.

L'initiative apparait cependant vouée à l'échec, en raison de l'opposition des Etats-Unis qui ont un droit de veto.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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AS Rome: contrat prolongé pour Daniele De Rossi

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Daniele De Rossi: impact positif sur le banc de la Roma (© KEYSTONE/EPA/RICCARDO ANTIMIANI)

L'AS Rome a confirmé dans ses fonctions son entraîneur Daniele De Rossi (40 ans) au-delà de la saison en cours. Il avait remplacé le Portugais José Mourinho en janvier.

"Après avoir rencontré mercredi après-midi Daniele De Rossi, nous sommes heureux d'annoncer qu'il va continuer à occuper son poste d'entraîneur au-delà de la saison 2023-24", ont indiqué dans un communiqué les propriétaires de la Roma, Dan et Ryan Friedkin. "Depuis qu'il a pris en charge l'équipe, il a eu un impact positif sur le club et a continué à écrire son histoire extraordinaire avec la Roma", ont-ils ajouté.

La durée de son nouveau contrat n'a pas été précisée. De Rossi, ancien joueur emblématique de la Roma où il a quasiment fait toute sa carrière (2001-19), a succédé à José Mourinho en janvier avec un contrat expirant en fin de saison. La Roma était alors 9e de la Serie A. Elle est désormais 5e et bien partie pour se qualifier pour la prochaine Ligue des champions, puisque l'Italie devrait récupérer une cinquième place pour la C1 grâce à son coefficient UEFA de la saison.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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