Rejoignez-nous

International

Qatargate: un suspect clé va collaborer avec la justice

Publié

,

le

Selon l'avocat de Pier Antonio Panzeri, la peine négociée avec le parquet n'excéderait pas un an ferme. (© KEYSTONE/AP/Olivier Matthys)

Rebondissement spectaculaire dans le Qatargate: l'ex-eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, suspect clé actuellement écroué, a accepté mardi de collaborer avec la justice belge et de livrer ce qu'il sait sur ce scandale de corruption présumée au profit du Qatar.

Au terme de cet accord, l'ancien élu socialiste s'engage à informer les enquêteurs sur le modus operandi de la fraude, les arrangements financiers avec des Etats tiers, l'identité des personnes "qu'il admet avoir corrompues" et l'éventuelle implication de personnes "non encore connues dans le dossier".

Ses déclarations devront être "substantielles, révélatrices, sincères et complètes", a précisé le parquet fédéral. En échange de cette coopération, l'ex-député, devenu en 2019 dirigeant de l'ONG Fight Impunity établie à Bruxelles, sera condamné à une peine de prison ferme "limitée".

Pas plus d'un an

Son avocat Laurent Kennes a précisé à l'AFP que cette peine négociée avec le parquet n'excéderait pas un an ferme. "Une peine de cinq ans sera prononcée, mais avec du sursis pour la partie excédant un an. Cela veut dire qu'il va subir un an en détention, dont une partie sous bracelet électronique", a affirmé Me Kennes.

Ce projet d'accord doit encore être validé par la chambre du conseil, juridiction de contrôle de l'instruction en Belgique.

Pier Antonio Panzeri, 67 ans, a été arrêté à Bruxelles le 9 décembre, jour d'une vague de perquisitions et d'interpellations au terme de laquelle une vice-présidente du Parlement européen, l'élue socialiste grecque Eva Kaili, s'est aussi retrouvée sous les verrous.

Même scénario pour l'assistant parlementaire Francesco Giorgi, compagnon de Mme Kaili, et pour Niccolo Figa-Talamanca, un autre responsable d'ONG, lui aussi Italien.

Ces quatre suspects, incarcérés depuis plus de cinq semaines, ont tous été inculpés pour "appartenance à une organisation criminelle", "blanchiment d'argent" et "corruption".

Grosses sommes en liquide

Ils sont soupçonnés d'avoir perçu de grosses sommes d'argent liquide du Qatar pour influencer en faveur de l'émirat les déclarations et prises de décisions politiques au sein de la seule institution élue de l'UE, notamment à propos des droits des travailleurs.

Dans cette enquête, le Maroc a également été cité. D'après la presse, le royaume chérifien a utilisé M. Panzeri comme point d'entrée pour appuyer ses intérêts au Parlement européen. Le Qatar comme le Maroc ont fermement contesté ces allégations.

M. Panzeri fait figure de personnage central dans l'enquête. Lors du coup de filet du 9 décembre, la police belge a découvert à son domicile bruxellois 600'000 euros en espèces, selon une source judiciaire. Il va désormais devoir s'expliquer sur l'origine de ces fonds et l'objet précis de la corruption.

Mardi, Maxim Töller, avocat de Marc Tarabella, a de nouveau vivement contesté que cet eurodéputé socialiste belge - dont la justice a demandé la levée de l'immunité - puisse être l'un des "corrompus".

"Que ce soit cadeau ou argent, M. Tarabella n'a rien reçu", a affirmé l'avocat à l'AFP, assurant que les déclarations de M. Panzeri aux enquêteurs, citées par le journal L'Echo, selon lesquelles il aurait versé au Belge "entre 120'000 et 140'000 euros", étaient fausses.

"Repenti"

Le domicile de M. Tarabella dans la région de Liège (est) avait été perquisitionné dès le 10 décembre dans le cadre de l'enquête mais aucun argent liquide n'avait été découvert.

Selon son avocat, M. Panzeri est soulagé par l'accord avec le procureur fédéral. "Il sait où il va (en terme de sanction), tout est négocié, la peine est déterminée donc il peut s'exprimer", a fait valoir Me Kennes.

Après l'agent de joueurs serbe Dejan Veljkovic, dans un vaste scandale de corruption dans le football belge, le responsable italien est le second à bénéficier d'une loi belge de 2018 sur le statut de "repenti", calquée sur la pratique italienne anti-mafias.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Japon: plongeon des exportations automobiles vers les Etats-Unis

Publié

le

En valeur, les livraisons de véhicules et pièces automobiles japonaises vers les Etats-Unis ont reculé de 24,7% sur un an en mai (archives). (© KEYSTONE/AP Kyodo News)

Les exportations automobiles japonaises vers les Etats-Unis ont chuté d'un quart sur un an en mai,. Les livraisons ont été plombées par l'impact des surtaxes douanières imposées par Washington - un coup dur pour ce pilier de la quatrième économie mondiale.

En valeur, ces exportations de véhicules et pièces automobiles vers les Etats-Unis ont reculé de 24,7% sur un an le mois dernier, selon les données du ministère des Finances dévoilées mercredi.

Ce repli est principalement dû à la baisse des prix de vente, les exportations en volume n'ayant que légèrement diminué (-3,4 %) en mai, analyse Taro Saito, économiste principal du NLI Research Institute.

"L'impact de cette baisse est extrêmement important: il semble que les constructeurs automobiles procèdent à une baisse massive de leurs prix afin d'absorber le surcoût des droits de douane" sans perdre leurs acheteurs aux Etats-Unis, explique-t-il dans une note.

Le Japon, allié clé des Etats-Unis, est soumis aux mêmes droits de douane de base de 10% imposés à la plupart des nations, ainsi qu'à des surtaxes de 25% sur les voitures, et de 50% l'acier et l'aluminium. Il est menacé d'un relèvement à 24% des surtaxes dites "réciproques", suspendues jusqu'à juillet.

Or, l'économie nippone est extrêmement dépendante du commerce extérieur, et l'automobile représentait l'an dernier presque 30% des exportations du Japon vers les Etats-Unis. Dans l'archipel, l'industrie automobile représente quelque 8% des emplois.

Tous secteurs confondus, les exportations vers les Etats-Unis ont chuté d'environ 11% le mois dernier, tandis que les importations japonaises en provenance des Etats-Unis chutaient de 13,5%.

L'excédent commercial de l'archipel avec les Etats-Unis a diminué de 4,7% sur un an, la première contraction depuis cinq mois.

Les surtaxes douanières "plombent les bénéfices de nombreuses entreprises japonaises", au risque de "graves répercussions" sur les deux pays et l'économie mondiale, a déclaré mardi le Premier ministre Shigeru Ishiba en marge d'un sommet du G7 au Canada.

Il s'est entretenu avec le président américain Donald Trump lundi: "Comme il subsiste des points de désaccord, nous ne sommes pas parvenus à un accord", a déploré M. Ishiba, faisant état de "discussions franches".

Au total, avec l'ensemble de ses partenaires commerciaux, le Japon a enregistré en mai un déficit commercial pour le deuxième mois consécutif, s'élevant à 637,6 milliards de yens (3,8 milliards d'euros).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Football

Mort de Bernard Lacombe, "grand monsieur" du football français

Publié

le

Bernard Lacombe était l'une des figures de l'Olympique lyonnais (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'ancien joueur et figure du football français et de l'OL, Bernard Lacombe est mort mardi à l'âge de 72 ans, a annoncé mardi le club. Malade, il était hospitalisé depuis le mois de janvier.

Né le 15 août 1952 à Villefranche-sur-Saône (Rhône), Bernard Lacombe avait été détecté au club de Fontaines-sur-Saône avant de faire ses débuts en professionnel à l'OL, où il a joué entre 1969 et 1978, gagnant une Coupe de France (1973).

Il avait ensuite rejoint brièvement Saint-Etienne (1978-1979) puis avait signé à Bordeaux (1979-1987), où il a été trois fois champion de France (1984, 1985, 1987) et deux fois vainqueur de la Coupe de France (1986, 1987). Il est le deuxième buteur de l'histoire du championnat de France avec 255 buts inscrits en 497 matches, derrière l'Argentin Delio Onnis.

Dirigeant à Lyon

Après sa carrière de joueur aux Girondins, Bernard Lacombe était revenu à Lyon (1987), repris l'année précédente par Jean-Michel Aulas, dont il a accompagné le développement et la domination sur le championnat de France dans les années 2000. Il avait pris du recul en 2019.

Dès l'annonce du décès, les hommages ont afflué. Les Girondins de Bordeaux ont fait part de leur "tristesse immense" et rendu hommage à "ce buteur de légende (qui) a marqué l'histoire du club par son talent et sa générosité".

Le grand rival de Lyon, l'AS Saint-Etienne, a rendu hommage à un "grand monsieur d'un club voisin que l'on aime affronter". "Il restera le témoin d'une rivalité qui traverse les générations", a écrit sur X le club des Verts, pour lequel Lacombe a joué une saison.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Football

L'Inter Milan de Sommer tenu en échec par Monterrey

Publié

le

Yann Sommer a été battu sur l'ouverture du score de Sergio Ramos. (© KEYSTONE/AP/Mark J. Terrill)

L'Inter Milan a été tenu en échec par Monterrey pour son entrée en lice au Mondial des clubs mardi (1-1). A Los Angeles, Yann Sommer et ses coéquipiers n'ont pas concrétisé leur domination.

Dans un Rose Bowl à moitié rempli, loin des 80'000 spectateurs de PSG-Atlético Madrid de dimanche, l'Inter Milan souhaitait tourner la page de l'humiliante défaite en finale de Ligue des champions contre les Parisiens, avec un nouvel entraîneur, l'ancien joueur maison Cristian Chivu.

Mais la rencontre a été loin d'être simple, signe que le traumatisme est toujours vivace. Les Nerazzuri ont ainsi encaissé le premier but par l'ancien Madrilène Sergio Ramos, qui, à 39 ans, semble toujours avoir plus d'un tour dans son sac.

L'inévitable Lautaro Martinez a ensuite remis son équipe à l'endroit. Il a poussé le ballon dans les filets sur un centre au cordeau de Carlos Augusto pour permettre à l'Inter d'accrocher le point du nul. Les Italiens devront toutefois faire mieux face aux Urawa Reds (Japons), battus par les Argentins de River Plate mardi (3-1).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Le G7 se contente du mininum sur l'Ukraine après le départ de Trump

Publié

le

Les dirigeants présents au G7 ont apporté un soutien timide à l'Ukraine. (© KEYSTONE/EPA/LUKAS COCH)

Le G7 a de nouveau apporté mardi son soutien à l'Ukraine mais sans durcir le ton face à la Russie lors d'un sommet au Canada chamboulé par le départ anticipé du président américain en raison du conflit entre l'Iran et Israël.

Le conflit en Ukraine était l'un des axes majeurs de ce sommet dans les Rocheuses canadiennes auquel participait le président ukrainien Volodymyr Zelensky venu pour plaider sa cause.

"Certains d'entre nous, y compris le Canada, auraient pu aller plus loin", a reconnu le Premier ministre Mark Carney, hôte du G7, lors de sa conférence de presse finale évoquant les déclarations sur la guerre en Ukraine.

Ce dernier a toutefois insisté sur le fait que tous restent d'accord pour continuer à exercer une pression sur la Russie, y compris par des sanctions financières.

Mais le club des grandes démocraties industrialisées n'a pas cette fois publié de déclaration commune dénonçant l'"agression russe", contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.

Dans la journée, une source gouvernementale canadienne avait affirmé que les Etats-Unis s'étaient opposés à la publication d'un communiqué séparé au ton plus fort avant de finalement retirer ses déclarations.

Une chose certaine: alors que les pourparlers engagés entre Moscou et Kiev sous pression de Donald Trump sont dans l'impasse, c'est une occasion manquée pour Volodymyr Zelensky. Il n'a pas eu la possibilité de s'entretenir avec le président américain parti de façon anticipée et avec lequel il entretient une relation houleuse.

C'est avec les autres dirigeants de ce club des grandes démocraties industrialisées (Italie, France, Allemagne, Royaume-Uni, Canada et Japon), qu'il a évoqué l'attaque meurtrière sur Kiev, signe pour lui que les alliés doivent renforcer leur soutien après plus de trois ans d'offensive russe à grande échelle.

"Nous sommes prêts pour les négociations de paix, pour un cessez-le-feu inconditionnel. Pour cela, nous avons besoin de pression", a déclaré Volodymyr Zelensky qui selon des médias canadiens a annulé en fin de journée des événements prévus au Canada après le G7.

Il repart tout de même avec une nouvelle aide militaire de 1,27 milliard d'euros de la part du Canada, notamment pour des drones et des véhicules blindés.

"Machine de guerre russe"

Ottawa a également rejoint Londres pour renforcer les sanctions contre la "flotte fantôme" russe de navires utilisés pour contourner les sanctions internationales sur ses ventes de pétrole.

"Ces sanctions frappent directement au coeur de la machine de guerre de Poutine, pour étouffer sa capacité à poursuivre sa guerre barbare en Ukraine", a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer.

Mais Donald Trump, qui vante à chaque occasion sa relation privilégiée avec le président russe Vladimir Poutine, n'a pas caché lundi son scepticisme face à d'éventuelles nouvelles mesures contre Moscou.

"Les sanctions, ce n'est pas si simple", a-t-il lancé, soulignant que toute nouvelle mesure aurait un coût "colossal" également pour les Etats-Unis.

"Évidemment, avec Trump absent, les discussions sont un peu plus fluides, mais elles ont également moins d'impact avec la nation la plus puissante absente", a reconnu un diplomate d'une nation du G7 sous condition d'anonymat.

"Ils paieront"

De nombreux dirigeants présents espéraient pourtant profiter de ce sommet pour désamorcer l'offensive commerciale de Donald Trump, qui a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d'augmenter encore le niveau des taxes, déstabilisant le monde.

Ses propos sur le chemin du retour ont douché une partie des espoirs, même si les échanges sont restés courtois pendant le sommet. Comme à son habitude, Donald Trump ne s'est pas privé pour décocher, dans l'avion du retour, plusieurs piques à l'adresse des dirigeants qu'il venait de quitter.

Il a notamment regretté que les Européens "ne proposent pas un accord juste pour le moment" pour apaiser la guerre commerciale avec les Etats-Unis, alors que la pause annoncée se termine le 9 juillet.

"Soit nous trouvons un bon accord, soit ils paieront ce que nous leur dirons de payer", a ajouté le président américain.

Il a aussi étrillé Emmanuel Macron, un "chic type" mais qui "ne comprend jamais rien", visiblement agacé de voir ce dernier parler pour lui de ses projets de règlement du conflit entre Israël et l'Iran.

Mardi de retour à Washington, Donald Trump a semblé durcir le ton sur ce dossier appelant à une "capitulation sans conditions" de l'Iran.

Emmanuel Macron a averti que toute tentative de "changement de régime" en Iran par la guerre entraînerait le "chaos" dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

SI NO ESTAS

INIGO QUINTERO

06:48

Les 2 derniers titres

YOU'RE THE FIRST, THE LAST, MY EVERYTHING

BARRY WHITE

06:43

ORDINARY

ALEX WARREN

06:36

Votre Horoscope

Gémeaux

Profitez des bonnes vibrations pour vous épanouir pleinement et construire un avenir qui correspond enfin à vos désirs enfouis.

Les Sujets à la Une