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International

Quatre personnes blessées à coups de hache en région parisienne

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Les quatre victimes - des mineurs âgés de 16 et 17 ans - ont été transportées à l'hôpital, mais leur pronostic vital n'a pas été engagé (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

Quatre personnes ont été blessées lors d'une rixe à coups de hache lundi dans le RER E en gare d'Ozoir-la-Ferrière, au sud-est de Paris, a-t-on appris de sources policières. Une personne a été interpellée.

Une bagarre impliquant plusieurs personnes, dont des mineurs, a éclaté pour une raison encore inconnue vers 08h00 dans le RER E. Selon une source policière, les quatre victimes - des mineurs âgés de 16 et 17 ans - ont été agressées alors qu'elles se rendaient au lycée. Elles ont été transportées en milieu hospitalier pour des soins, a ajouté la source. Leur pronostic vital n'a pas été engagé.

Une des victimes a eu la main tranchée et une autre le crâne ouvert à coups de hache, a-t-on ajouté de même source. Deux autres ont été plus légèrement blessées.

Le principal mis en cause, âgé de 16 ans, a été interpellé à son domicile et placé en garde à vue, a indiqué une source policière à l'AFP. Une hache a été retrouvée et saisie lors de la perquisition.

La bagarre a eu lieu alors que le train était à quai, de sorte que "ni le trafic du RER E, ni celui de la gare n'est impacté", a-t-on souligné à la SNCF.

Les auteurs ont utilisé plusieurs armes blanches: couteau, hache, katana et des battes de baseball. Une enquête pour violences volontaires en réunion a été ouverte.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

"Trahison": la classe politique s'indigne de l'accord UE-Mercosur

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Jean-Luc Mélenchon a été l'un des premiers à fustiger l'accord UE-Mercosur, qui révolte aussi les paysans français. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

"Coup de force", "trahison", "coup de poignard": la classe politique s'est indignée vendredi de la conclusion de l'accord commercial UE-Mercosur visant à supprimer la majorité des droits de douane entre les deux zones.

"Pendant que Macron joue au Monopoly politique, le gouvernement allemand se réjouit de la forfaiture de von der Leyen: elle a signé le traité de libre échange Mercosur en Uruguay! (...) La France sort de l'Histoire", a réagi le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon.

"Pas une honte, une trahison!" a pour sa part écrit le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, à propos de ce projet de traité discuté depuis 1999 et qui devrait entre autres, permettre la création d'un vaste marché de plus de 700 millions de consommateurs, mais qui est rejeté par les agriculteurs européens et français.

Le président du groupe macroniste à l'Assemblée Gabriel Attal a de son côté interpellé sur X la leader du Rassemblement national, Marine Le Pen: "En faisant tomber le gouvernement, vous avez affaibli la voix de la France en Europe, et limité sa capacité de blocage du Mercosur. Il n'y a jamais de hasard: il n'y a que des responsabilités à assumer. Alors, qu'attendez-vous pour assumer les conséquences de vos actes?", s'est-il interrogé.

L'intéressée comme son allié, le président du groupe UDR (Union des droites pour la République), Eric Ciotti, ont qualifié l'accord UE-Mercosur de "coup de poignard": "dans le dos du peuple français" pour la première, "contre les peuples européens, contre la France, contre les décisions souveraines du parlement français et nos agriculteurs!" pour le second.

Mobilisation agricole

En France, soutenus par une classe politique réunie dans une rare unanimité, les agriculteurs se mobilisent contre le traité de libre-échange.

Ils redoutent une déferlante de viande latino-américaine et mettent en garde contre une concurrence déloyale de produits n'étant pas soumis aux normes environnementales et sanitaires strictes en vigueur en Europe.

Un accord politique avait été conclu en 2019, mais l'opposition de la France, notamment, a bloqué l'adoption définitive, opposition qui s'est renforcée avec la crise agricole qui sévit en Europe.

Le gouvernement français a estimé de son côté que cet accord "n'engage" que la Commission. Celle-ci négocie au nom des Etats membres qui doivent ensuite approuver et ratifier le traité.

Ursula von der Leyen, qui devait assister à la réouverture samedi de la cathédrale Notre-Dame de Paris, a finalement fait savoir qu'elle ne ferait pas le déplacement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le Mercosur et l'UE annoncent un accord de libre-échange

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Ursula von der Leyen avec les dirigeants des quatre pays fondateurs du Mercosur (Argentine, Uruguay, Brésil et Paraguay). (© KEYSTONE/EPA/SOFIA TORRES)

Le Mercosur et l'Union européenne ont conclu "les négociations en vue d'un accord" de libre-échange, a annoncé vendredi à Montevideo la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Selon elle, "c'est le début d'une nouvelle histoire".

"Je me réjouis maintenant d'en discuter avec les pays européens", a ajouté Mme von der Leyen sur X, pendant une conférence de presse conjointe avec les présidents de l'Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l'Uruguay pour annoncer l'accord conclu après 25 ans de discussions.

"Aujourd'hui marque un véritable jalon historique", s'est réjouie Ursula von der Leyen, parlant d'un accord "ambitieux et équilibré". L'accord de libre-échange, très controversé, permettra de créer "un marché de plus de 700 millions de consommateurs", a souligné l'Allemande.

Elle s'est félicitée d'un accord "qui bénéficiera aux deux" parties et "apportera des bénéfices significatifs aux consommateurs et aux entreprises" s'il est approuvé. "Nous écoutons les préoccupations de nos agriculteurs et nous agissons en conséquence. Cet accord inclut des garanties solides pour protéger nos moyens de subsistance", a-t-elle dit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Coup de théâtre en Roumanie, présidentielle annulée

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Le candidat nationaliste Calin Georgescu était, à la surprise générale, arrivé en tête au premier tour. (© KEYSTONE/AP/Vadim Ghirda)

La Cour constitutionnelle roumaine a annulé vendredi l'élection présidentielle à deux jours du second tour. C'est le dernier rebondissement dans un processus chaotique troublé par des suspicions d'interférence russe en faveur de ce candidat nationaliste.

La juridiction a décidé d'"annuler la totalité" du scrutin afin de "s'assurer de sa validité comme de sa légalité" et demande à ce que "l'intégralité du processus électoral" recommence, selon un communiqué qui a plongé le pays d'Europe orientale sous le choc.

"Le gouvernement fixera une nouvelle date" ultérieurement, a précisé la Cour, qui avait pourtant validé les résultats plus tôt dans la semaine après un recomptage des voix du premier tour qui avait conclu à l'absence de fraudes.

Mais entretemps les autorités ont déclassifié des documents des services de renseignements étayant les accusations sur le rôle "massif" de TikTok dans la campagne, avec la Russie dans le viseur.

Au premier tour, le candidat nationaliste Calin Georgescu était arrivé en tête à la surprise générale, balayant les favoris dans les rangs des partis de gouvernement.

Critique de l'UE et de l'Otan, cet ancien haut fonctionnaire de 62 ans s'est encore déclaré vendredi dans les médias en faveur d'un arrêt total de l'aide militaire à l'Ukraine voisine.

S'il a par le passé dit son admiration pour le président russe Vladimir Poutine, il a récemment évité de se positionner clairement, indiquant juste qu'il était "pro-roumain".

Appel au "calme"

Sorti de nulle part après une campagne virale sur TikTok, il devait affronter la centriste pro-européenne Elena Lasconi, autoproclamée elle aussi "anti-système" et qui remontait dans les sondages, engrangeant les ralliements.

Elle a "condamné fermement" la "décision illégale" d'un "Etat roumain bafouant la démocratie" et "conduisant le pays à l'anarchie", estimant dans une vidéo que "le vote aurait dû avoir lieu".

Le chef du principal parti d'extrême droite AUR, George Simion, a dénoncé une décision "motivée politiquement", "annulant la volonté du peuple roumain" tout en appelant ses partisans au calme, car "le système doit tomber démocratiquement".

Selon le politologue Costin Ciobanu, cette annulation "historique et sans précédent" va "polariser" encore plus la société et "soulève de sérieuses questions sur la solidité des institutions".

A l'inverse, le Premier ministre social-démocrate Marcel Ciolanu, grand perdant du premier tour, a salué sur Facebook la "seule bonne solution après la déclassification" mercredi de documents montrant un résultat "faussé par l'intervention de la Russie".

"Coup d'Etat"

Le professeur en sciences politiques Sergiou Miscoiu estime aussi que la décision à l'unanimité de la Cour est dictée par la "conviction" des juges que "les élections ont été faussées, ce qui est vrai".

Quant à l'analyste Cristian Pirvulescu, il évoque auprès de l'AFP "une décision de bon sens" face à "un coup d'État dans les urnes". "Ils ont pris la décision qui rétablira enfin des règles du jeu équitables entre les concurrents", a-t-il estimé.

Le message "Roumanie d'abord" de M. Georgescu a trouvé son public auprès d'une partie de la population, lassée des partis traditionnels vus comme corrompus et confrontée à des difficultés économiques, dans l'un des pays les plus pauvres d'Europe.

Mais adepte "des théories de complot", il a surtout bénéficié sur les réseaux sociaux d'une "campagne de promotion agressive, en violation de la législation électorale", d'après les autorités.

Elles dressent des parallèles avec de précédents efforts d'ingérence électorale russe en Europe.

Les services secrets ont recensé "25'000 comptes TikTok" directement associés à la campagne du candidat nationaliste et devenus "extrêmement actifs deux semaines avant la date du scrutin", selon ces documents.

La Roumanie a par ailleurs détecté plus de 85'000 cyberattaques, "y compris le jour de l'élection", lancées depuis une trentaine de pays" et exploitant les vulnérabilités des systèmes informatiques électoraux" pour déstabiliser le processus.

Deux enquêtes ont été ouvertes sur des faits de délits électoraux et blanchiment d'argent, notamment par le parquent anti-corruption.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Russie: Sberbank alerte sur "le ralentissement" de l'économie

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En Russie, le coût élevé des emprunts, et donc des investissements, va freiner l'économie et pourrait entraîner à terme des faillites, a averti le patron de Sberbank. (archives) (© KEYSTONE/EPA/YURI KOCHETKOV)

German Gref, PDG de la première banque russe Sberbank, a tiré vendredi la sonnette d'alarme sur l'état de l'économie russe, minée par l'inflation, des taux d'intérêts très élevés et les sanctions occidentales.

"La situation est difficile. Toute une série d'emprunteurs vont se retrouver dans une situation difficile, les banques seront dans une situation difficile", a-t-il dit, selon l'agences russe Interfax, lors d'un forum sur l'investissement.

"Tout dépend de la durée de la différence entre l'inflation réelle et les taux d'intérêt du marché. Il n'y a jamais eu un écart aussi important, nous ne pouvons pas survivre comme ça longtemps", a-t-il lâché.

Cette prise de parole d'un acteur très écouté en Russie tranche fortement avec le ton voulu rassurant par Vladimir Poutine voici une semaine, assurant qu'il n'y avait "aucune raison de paniquer", que la situation étant "sous contrôle", malgré le nouvel affaiblissement du rouble notamment à cause de nouvelles sanctions américaines.

L'inflation reste autour de 8,5%, érodant le pouvoir d'achat et poussant la Banque centrale (BCR) à relever fin octobre son taux directeur à 21%, un niveau jamais vu depuis 2003, qui inquiète nombre d'investisseurs.

D'après eux, le coût élevé des emprunts, et donc des investissements, va freiner l'économie et pourrait entraîner à terme des faillites.

Danger de stagflation

Vendredi, German Gref, ancien ministre du Développement économique entre 2000 et 2007, a donc déploré "une situation compliquée" et "des signes importants de ralentissement de l'économie, en particulier dans le logement et les investissements immobiliers".

"Les marchés sont en surchauffe", a-t-il encore ajouté, "comme à Moscou, Krasnodar, Saint-Pétersbourg", trois régions russes parmi les plus dynamiques.

Le patron de Sberbank a ajouté qu'à ses yeux, il y a aussi "le danger de la stagflation", quand l'économie souffre simultanément d'une forte inflation et d'une croissance très faible.

La patronne de la BCR, Elvira Nabioullina, critiquée par une partie du patronat pour sa politique monétaire stricte pour juguler l'inflation élevée, a répété ces derniers jours qu'elle ne voyait pas encore de "risque" de stagflation.

Enfin, la BCR "envisage" de relever encore son taux directeur lors de sa prochaine réunion sur le sujet prévue le 20 décembre.

La BCR prévoit une hausse du PIB comprise entre 3,5 et 4% en fin d'année, avant une décélération prononcée en 2025 (+0,5-1,5%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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