Coronavirus
Rapatriements vers la Suisse en cours
Environ 750 personnes seront rapatriées en Suisse d'ici à jeudi matin sur trois vols organisés depuis l'Amérique du sud. Plusieurs milliers de voyageurs se sont retrouvés bloqués dans le monde entier suite à la crise du coronavirus.
Le premier avion, parti de San José au Costa Rica, était attendu mardi en milieu d'après-midi à Zurich, a indiqué à l'agence Keystone-ATS le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). L'appareil avait quitté la Suisse dimanche dans ce qui apparaît comme la plus grande opération de rapatriement de l'histoire suisse.
Deux autres avions doivent atterrir mercredi et jeudi matin, respectivement de Bogota, en Colombie, et de Lima, au Pérou. Les passagers devront tous se soumettre à une quarantaine de dix jours.
Dizaines de vols
Le DFAE prévoit de mettre sur pied plusieurs dizaines de vols ces prochaines semaines, à destination notamment de l'Amérique latine, de l'Asie et de l'Afrique. La Confédération dévoilera les destinations exactes une fois que les détails seront réglés avec les compagnies aériennes et que les missions suisses sur place auront été informées.
Le nombre de passagers à bord de chaque vol est très variable. Le DFAE travaille avec d'autres pays, afin de coordonner les retours et exploiter des synergies. Certains vols sont organisés par Berne, d'autres en partenariat avec d'autres capitales. Quelque 17'000 personnes se sont enregistrées sur l'application Travel Admin.
Il est encore trop tôt pour chiffrer le coût de l'opération, selon le DFAE. Ce dernier assure toutefois être très attentif à cet aspect. Si la Confédération finance ces vols charters, les passagers seront aussi appelés à passer à la caisse. Leur contribution devrait correspondre au prix d'un billet normal.
Les voyagistes saluent
Ces vols spéciaux ont été salués mardi par les voyagistes. Le directeur de DER Touristik Suisse, qui détient notamment la marque Kuoni, juge qu'une solution se profile pour presque tous les clients de la société.
Les voyagistes, sous l'égide de la Swiss Travel Association, sont en contact quotidien avec le DFAE, a souligné Dieter Zümpel dans un entretien publié par les titres alémaniques de Tamedia.
Dans certains cas, les voyageurs ne pourront pas rentrer en Suisse à court terme, avertit M. Zümpel. C'est le cas notamment lorsque les bateaux de croisière ne sont pas autorisés à accoster ou lorsque les autorités locales ont ordonné des mesures de quarantaine.
"C'est désagréable", reconnaît-il, mais les autorités et l'industrie du voyage offrent aux clients concernés le meilleur soutien possible.
Appel au gouvernement
Même si les clients doivent payer eux-mêmes les coûts des voyages retour, l'industrie fait "des choses énormes" d'un point de vue financier, assure le responsable. Les agences de voyages s'occupent de l'organisation complexe et coûteuse de voyages alternatifs de retour, et ce "pratiquement sans compensation".
Les voyages organisés seront remboursés, précise-t-il. Il appelle les compagnies aériennes à partager la charge financière. Le Conseil fédéral, estime-t-il, doit compenser les voyages qui ne sont plus réalisables par des bons avec une garantie d'État, "pour la sécurité de nos clients".
Coronavirus
Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19
La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.
En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.
La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.
Protéger les vulnérables
Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).
"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).
La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.
Certificat à garder
Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.
Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".
Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour
Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.
Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."
Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.
Les opposants déjà actifs
Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).
Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19
Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".
La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.
Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.
Une loi inutile
Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".
Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.
Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.
"Rapport de guerre"
De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.
Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.
Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.
"Mensonges" des autorités
Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.
De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.
Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.
Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.
Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Clémençon
1 avril 2020 à 12:35
Notre gouvernement veut consigner les personnes de 65 ans et plus.
Dans les aéroports on a laissé partir des centaines voir des milliers de personnes en vacances alors que le virus était déclaré.
Et maintenant on rapatrie des milliers de voyageurs venant d'autres pays par avion sans que la quarantaine leur soit imposée.
Et parmi ces gens là il y aura certainement plusieurs personnes qui portent le virus.
Et dans quelques heures on va nous annoncer qu'il y a une explosion de gens atteintes par le corona-virus
On se fout tout simplement de notre gueule et cela uniquement pour une question de fric.
Vous nous dites que l'on doit être responsable, mais vous et l'OFSP vous êtes des irresponsables.