Rejoignez-nous

International

Records pour quatre indicateurs du changement climatique en 2021

Publié

,

le

Le secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) Petteri Taalas s'attend rapidement à une nouvelle année la plus chaude jamais observée dans les différents pays (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Pas moins de quatre indicateurs du changement climatique ont atteint des records en 2021. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mercredi à une coalition mondiale pour faire des technologies d'énergie renouvelables un bien public mondial.

Jamais les concentrations de gaz à effet de serre, le niveau des mers, la chaleur des océans de même que leur acidification n'avaient été aussi élevées, selon l'état du climat mondial en 2021, publié mercredi à Genève par l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Ces indicateurs devraient encore se détériorer dans les prochaines années, selon un responsable de l'agence onusienne.

De même, les situations météorologiques extrêmes ont abouti à des centaines de milliards de dollars de coûts économiques et de nombreuses victimes. Elles devraient encore augmenter jusque dans les années 2060, même si les efforts requis sont menés.

"La guerre en Ukraine a pris le pas sur le rapport du GIEC mais le changement climatique reste le défi le plus important" pour le monde, a affirmé à la presse le secrétaire général de l'OMM Petteri Taalas. L'attention "à court terme porte sur les prix de l'énergie et alimentaires", selon lui. Il relève toutefois que cette situation pourrait aboutir dans le meilleur des cas à une réduction de la consommation énergétique et à une accélération de l'achat de véhicules électriques.

Selon le rapport de l'organisation, l'année 2021 a bien été l'une des sept les plus chaudes jamais observées. La situation aurait pu être pire encore sans deux périodes de courant froid La Niña au début et en fin d'année.

La température moyenne a dépassé de 1,1° C celle de la période préindustrielle. La semaine dernière, l'OMM avait affirmé qu'il y a une chance sur deux pour qu'elle soit temporairement supérieure de 1,5°C à celle-ci pendant l'une des cinq prochaines années au moins.

Appel de Guterres

"Ce n'est qu'une question de temps avant de voir une nouvelle année la plus chaude", estime M. Taalas. Les gaz à effet de serre vont réchauffer le climat pendant des générations, ajoute-t-il également. Et les glaciers sont menacés. Notamment en Suisse où seuls 5% d'entre eux pourraient se maintenir d'ici 2100.

L'anticipation des désastres a permis de sauver des individus mais davantage reste à faire. L'OMM oeuvre pour que des alertes soient possibles pour tous d'ici cinq ans, comme demandé par M. Guterres. Actuellement, seule la moitié des pays sont dotés de tels systèmes.

L'OMM doit piloter un plan qui devra être approuvé en novembre lors de la COP, mais elle estime qu'il faudra 1,5 milliard de dollars dans les cinq prochaines années. De même qu'un système de renforcement de la surveillance des gaz à effet de serre.

Dans une vidéo, M. Guterres a appelé à cinq actions concrètes. Il demande que les technologies d'énergies renouvelables soient considérées comme un bien public, souhaitant une coalition mondiale, et que l'approvisionnement en matières premières pour celles-ci soit étendu et diversifié.

Les gouvernements doivent faciliter l'approbation de ces énergies vertes et renoncer aux subventions des énergies non renouvelables. Les investissements dans les renouvelables doivent être multipliés par trois pour atteindre 4000 milliards de dollars par an.

Glaciers canadiens largement affectés

Parmi les indicateurs, les concentrations de gaz à effet de serre avaient atteint un record en 2020, avec celle de CO2 établies à 413,2 parties par million (ppm). La pandémie n'avait pas eu d'effet important sur elles. Or, des données préliminaires de l'OMM sur plusieurs pays montrent que les concentrations ont continué d'augmenter l'année dernière et cette année.

Autre indication, presque tous les océans ont fait face à des anomalies en termes de température l'année dernière. Ils absorbent également moins de CO2 de l'atmosphère.

Depuis une dizaine d'années, le niveau des océans s'est étendu de 4,5 mm par an en moyenne, une accélération importante. Cette situation étend les effets des cyclones. De leur côté, les glaciers américains et canadiens ont largement reculé l'année dernière en raison des vagues de chaleur dans ces régions. Les inondations ont affecté certains pays, alors que d'autres en Afrique sont confrontés à des sécheresses importantes.

La combinaison des conflits, de la pandémie et des situations météorologiques extrêmes a sapé des dizaines d'années d'avancées en termes de sécurité alimentaire. Le nombre de pays menacés par la famine a augmenté. De nombreuses personnes ont été contraintes de fuir leur habitation. Et les écosystèmes se détériorent à un rythme sans précédent, ajoute également l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Hausse "sans précédent" des dépenses militaires en 2024

Publié

le

Les dépenses militaires mondiales ont atteint 2700 milliards de dollars en 2024 (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Les dépenses militaires mondiales ont connu en 2024 leur plus forte augmentation depuis la fin de la Guerre froide, atteignant 2700 milliards de dollars à cause des guerres et conflits en cours sur la planète, selon un rapport du Sipri publié lundi.

Celles-ci ont particulièrement augmenté en Europe et au Moyen-Orient, dévoile l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).

Les dépenses ont bondi de 9,4% en 2024 - 10e année consécutive à avoir enregistré une hausse - par rapport à 2023.

"Cela témoigne vraiment des fortes tensions géopolitiques", estime Xiao Liang, chercheur au sein du programme "Dépenses militaires et production d'armes" du Sipri. "C'est sans précédent. Il s'agit de la plus importante augmentation depuis la fin de la Guerre froide".

Plus de 100 pays ont accru leurs budgets de défense l'année dernière, souligne le rapport.

Impact profond

La facture, salée, aura par ailleurs "un profond impact socio-économique et politique", relève M. Liang, car "les pays doivent faire des arbitrages dans leurs choix budgétaires".

"Par exemple, nous avons vu de nombreux pays européens réduire d'autres postes budgétaires, comme l'aide internationale, afin de financer la hausse des moyens consacrés à l'armée, (...) ou encore envisager d'augmenter les impôts ou s'endetter", énumère-t-il.

L'Europe, Russie incluse, est la région à avoir mis le plus la main à la poche: les dépenses militaires y ont bondi de 17%, atteignant 693 milliards de dollars.

La Russie a consacré 149 milliards de dollars à son armée en 2024, en hausse de 38% sur un an, un niveau deux fois supérieur à celui de 2015.

Le budget militaire de l'Ukraine, envahie par la Russie, a lui progressé de 2,9%, atteignant 64,7 milliards.

Bien que cela ne représente que 43% de l'équivalent des moyens russes, Kiev a enregistré la charge militaire la plus élevée au monde, avec 34% de son PIB dédié à la défense.

L'Allemagne se réarme

Quelques pays européens se démarquent, note le rapport.

Les dépenses militaires de l'Allemagne ont par exemple grimpé de 28%, s'établissant à 88,5 milliards de dollars et détrônant l'Inde au quatrième rang mondial.

"Pour la première fois depuis sa réunification, l'Allemagne est devenue le principal contributeur en matière de défense en Europe centrale et occidentale", observe Xiao Liang.

Les États-Unis, premier pays mondial en termes de dépenses militaires, ont augmenté leur budget de 5,7% en 2024, atteignant 997 milliards de dollars, soit 37% des dépenses mondiales et 66% de celles des pays membres de l'Otan.

Les 32 membres de l'Alliance atlantique, engagés dans une dynamique de réarmement à l'aune d'un possible désengagement américain, ont tous considérablement accru ce poste de dépense.

"En 2024, 18 des 32 pays ont atteint l'objectif de 2% du PIB" consacré aux dépenses militaire, inédit depuis la fondation de l'Otan, selon le chercheur.

"Des projets d'acquisitions massives dans l'industrie de l'armement sont à prévoir dans les années à venir", dit-il

La tendance est la même au Moyen-Orient.

Israël poursuit sa guerre dans la bande de Gaza et en 2024, ses dépenses militaires ont explosé de 65% pour atteindre 46,5 milliards de dollars - soit la plus forte augmentation depuis la guerre des Six Jours en 1967, selon le Sipri.

Celles de l'Iran ont à l'inverse diminué de 10% et représentent 7,9 milliards de dollars en 2024, "malgré son implication dans les conflits régionaux", pointe le Sipri, car "l'impact des sanctions a fortement limité sa capacité à accroître ses dépenses".

En deuxième position derrière les Etats-Unis, la Chine, qui investit dans la modernisation de ses forces armées, l'expansion de ses capacités en guerre cybernétique et son arsenal nucléaire, représente désormais la moitié des dépenses militaires en Asie et en Océanie.

En 2024, elle a augmenté son budget militaire de 7%, atteignant 314 milliards de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Zelensky dit poursuivre les combats dans la région russe de Koursk

Publié

le

Kiev espère pouvoir utiliser la région de Koursk comme monnaie d'échange dans de futures discussions de paix avec la Russie (archives). (© KEYSTONE/AP)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré dimanche que son armée poursuivait les combats dans la région russe de Koursk, contredisant l'annonce de sa "libération" faite par Moscou, alors que Washington prédit une "semaine cruciale" pour les négociations.

Kiev espérait pouvoir utiliser la région de Koursk comme monnaie d'échange dans de futures discussions de paix avec la Russie, qui a envahi une partie de l'est et du sud de l'Ukraine depuis son offensive lancée en février 2022.

"Notre armée continue de mener des opérations dans les régions (russes) de Koursk et Belgorod. Nous maintenons notre présence en territoire russe", a déclaré dimanche M. Zelensky lors de son discours du soir.

Plus tôt, il avait reconnu dans un communiqué que la situation restait difficile dans de nombreuses zones, dont Koursk.

Depuis samedi, plusieurs chaînes Telegram russes spécialisées dans le suivi des combats ont, elles aussi, rapporté des combats toujours en cours entre Russes et Ukrainiens sur la frontière.

De plus, un commandant russe à Koursk a affirmé que l'armée russe conduisait toujours des opérations dans la région, selon une émission de la télévision d'Etat diffusée dimanche.

"La situation sur les lignes de front et les activités actuelles de l'armée russe prouvent que les pressions exercées en ce moment sur la Russie pour arrêter cette guerre sont insuffisantes", a jugé M. Zelensky dimanche.

Il a appelé à faire davantage pression sur Moscou afin de créer des opportunités pour de la "véritable diplomatie".

Discussion avec Trump

Samedi, M. Zelensky a discuté d'un potentiel cessez-le-feu avec le président américain Donald Trump, en marge des funérailles du pape François au Vatican.

Après leur bref entretien dans la basilique Saint-Pierre, M. Trump a exprimé ses doutes sur la volonté de Vladimir Poutine de mettre un terme au conflit, qui a dévasté des pans entiers de l'Ukraine et fait des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de morts.

La nuit suivante, la Russie a lancé une attaque de 150 drones et de missiles, selon M. Zelensky, tuant quatre personnes dans l'est de l'Ukraine et faisant plus d'une douzaine de blessés.

Et "depuis le début de la journée (de dimanche), il y a eu 123 combats, l'ennemi a mené 57 frappes aériennes sur des positions de nos troupes et des zones habitées, utilisant 106 bombes aériennes guidées, 785 attaques de drones kamikazes et plus de 3.700 frappes d'artillerie", a affirmé l'armée ukrainienne dimanche soir sur Telegram.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a souligné l'importance de la semaine à venir.

"Nous sommes proches (d'un accord), mais pas assez proches", a-t-il déclaré dimanche à la chaîne NBC. "Je pense que cette semaine sera cruciale."

Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a estimé dimanche que l'Ukraine ne devrait pas céder tous les territoires occupés par la Russie dans le cadre de l'accord de paix proposé par Donald Trump

"L'Ukraine sait bien sûr depuis longtemps qu'un cessez-le-feu ou un accord de paix durable et crédible pourrait impliquer des concessions territoriales", a-t-il dit à la chaîne de télévision ARD. "Mais celles-ci n'iront certainement pas aussi loin (...) que la dernière proposition du président américain."

Washington n'a pas révélé les détails de son plan de paix, mais a suggéré de geler la ligne de front et que Kiev concède la Crimée à la Russie en échange de la paix.

"Héroïsme" des Nord-Coréens

Samedi, le chef d'état-major de l'armée russe, Valéri Guérassimov, avait assuré au président Vladimir Poutine que la région de Koursk avait été entièrement "libérée" des troupes ukrainiennes. Le général avait notamment salué l'"héroïsme" des soldats nord-coréens combattant pour la Russie - la première admission par Moscou de leur participation au conflit.

Depuis plusieurs semaines, les troupes ukrainiennes étaient sur le recul dans cette zone du front, l'armée russe avançant petit à petit.

Les forces ukrainiennes occupaient initialement plusieurs centaines de kilomètres carrés depuis août 2024, lorsqu'elles avaient lancé une contre-offensive sans précédent sur le sol russe. Elles avaient notamment pris le contrôle d'une station de pompage par laquelle transitait le gaz russe vers l'Europe.

Depuis, la poche sous contrôle ukrainien a rétréci petit à petit, jusqu'à être réduite à peau de chagrin ces derniers jours.

Les dirigeants ukrainiens avaient justifié cet assaut surprise sur le sol russe par la volonté de disposer d'une nouvelle carte dans leur jeu dans le cadre d'éventuelles discussions de paix.

Volodymyr Zelensky a récemment proposé à la Russie de se mettre d'accord sur "un échange" territorial, ce que Moscou, dont l'armée continue de progresser ailleurs sur le front, avait immédiatement rejeté.

La Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien, en incluant la péninsule de Crimée annexée par Moscou en 2014.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'Allemagne commémore la libération du camp nazi de Bergen-Belsen

Publié

le

Plus de 50 anciens prisonniers du camp de concentration de Bergen-Belsen ont assisté dimanche à une cérémonie commémorant les 80 ans de sa libération par l'armée britannique. (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Des survivants de l'Holocauste ont exhorté dimanche l'humanité à ne pas oublier ce qui leur est arrivé, alors que l'Allemagne célébre le 80e anniversaire de la libération du camp de concentration nazi de Bergen-Belsen.

Plus de 50 anciens prisonniers du camp ont rejoint des politiciens allemands et la vice-Première ministre britannique Angela Rayner pour une cérémonie dans l'Etat de Basse-Saxe (nord-ouest).

"Mon message pour l'avenir est que chacun d'entre nous doit être vigilant et actif dans le combat contre la haine", a déclaré Mala Tribich, 94 ans, née en Pologne et envoyée à Bergen-Belsen quand elle était une enfant. "Cela inclut l'antisémitisme et le racisme envers tout groupe de personnes".

Plus de 50'000 personnes sont mortes dans le camp de Bergen-Belsen, dont la jeune écrivaine Anne Frank, qui avait écrit un journal (publié par la suite sous le titre "Le journal d'Anne Frank") devenu un symbole des souffrances infligées par les nazis pendant la Seconde guerre mondiale.

Quand les armées occidentales sont arrivées à Bergen-Belsen le 15 avril 1945, elles ont trouvé des prisonniers bourrés de maladies et 10'000 cadavres non enterrés.

Les victimes étaient des juifs, des Tsiganes, des prisonniers de guerre, des homosexuels et des opposants politiques.

Mme Tribich a raconté comment, lorsqu'elle est arrivée au camp, "la scène qui nous attendait dépassait toute description".

"Il y avait beaucoup de gens qui ressemblaient à des squelettes, se déplaçant comme des zombies. Puis ils tombaient et restaient juste où ils étaient, avec d'autres personnes qui leur tombaient dessus", a-t-elle narré.

Révisionnisme "dangereux"

L'inquiétude monte en Allemagne concernant la préservation de la mémoire de l'Holocauste, alors que le parti d'extrême droite AfD, arrivé deuxième aux élections législatives en février, ne cesse de gagner en popularité.

Certains leaders de l'AfD ont critiqué la tradition mémorielle de l'Allemagne, soutenus par le milliardaire américain Elon Musk pendant la campagne électorale.

Stephan Weil, ministre-président de Basse-Saxe, a affirmé dimanche que l'Allemagne ne devait "pas oublier ou répéter le chapitre le plus sombre de son histoire et les crimes qui y étaient associés".

"Nous devons vigoureusement nous opposer à toute tentative de relativiser ou réécrire l'histoire", a-t-il ajouté.

Angela Rayner a souligné que "de plus en plus de gens dénaturent l'Holocauste", qualifiant ce révisionnisme historique de "non seulement ignorant, mais dangereux".

"C'est notre devoir collectif de nous opposer à eux frontalement et leur montrer que ce qui s'est passé ici et ailleurs ne doit jamais être oublié", a-t-elle estimé.

L'Allemagne a organisé plusieurs cérémonies cette année pour marquer le 80e anniversaire de la libération des camps nazis et d'autres événements majeurs survenus à la fin de la Seconde guerre mondiale.

Le 8 mai, le parlement allemand organisera une cérémonie officielle pour célébrer le 80e anniversaire de la fin du conflit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Hockey

Nino Niederreiter et les Jets sous pression

Publié

le

Nino Niederreiter tente d'échapper à Alexandre Texier. Un match à oublier pour le Grison. (© KEYSTONE/AP/Connor Hamilton)

Tout est à refaire pour Winnipeg ! Battus 5-1 à Saint-Louis lors de l'Acte IV du quart de finale de leur Conference, les Jets ne mènent plus le bal.

Victorieux des deux premiers matches mais déjà battus lors de l'Acte III, Nino Niederreiter et ses coéquipiers ont pourtant eu le bonheur d'ouvrir le score dimanche. Mais deux buts concédés en l'espace de 91'' à la fin du deuxième tiers ont sonné le glas des espérances de la meilleure équipe de la saison régulière.

Crédité d'un bilan de -2, Nino Niederreiter n'a pas encore comptabilisé le moindre point dans cette série. A lui de rectifier le tir mercredi soir à Winnipeg dans un Acte V qui vaudra son pesant d'or.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Lion

Priorisez votre petite personne… Des activités mettant en avant votre ingéniosité, vont vous permettre de vous épanouir pleinement.

Les Sujets à la Une