Économie
Retraites: moins de manifestants et de grévistes pour le 3e round
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/02/limmobilisme-nest-pas-permis-affirme-le-ministre-du-travail-olivier-dussopt-ouvert-aux-ameliorations-sur-le-texte-1000x600.jpg&description=Retraites: moins de manifestants et de grévistes pour le 3e round', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'affluence était en baisse mardi, pour la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Mais les syndicats se projettent déjà vers la quatrième journée d'action, samedi, pour maintenir la pression sur la majorité, au front dans l'hémicycle.
Les cortèges ont réuni 757'000 personnes selon le ministère de l'Intérieur, "près de deux millions" selon la CGT et l'intersyndicale. C'est moins que le 31 janvier où l'intersyndicale avait annoncé plus de 2,5 millions de participants, la CGT 2,8 et les autorités 1,27. Le 19, la CGT avait annoncé plus de deux millions de participants et le ministère de l'Intérieur 1,12.
A Paris, la manifestation a réuni 57'000 personnes selon la police, 400'000 personnes selon la CGT et 60'000 selon le cabinet Occurrence, qui a réalisé un comptage pour un collectif de médias dont l'AFP. Ces chiffres s'élevaient respectivement à 87'000, 500'000, et 55'000 le 31 janvier, 80'000 et 400.000 le 19 (Occurrence n'ayant pas fourni de chiffre).
Dans de nombreuses villes de province, les cortèges étaient moins fournis: ainsi à Strasbourg la préfecture a compté 7000 personnes, contre 10'500 le 31 janvier et le 19. A Poitiers, 4400 protestataires ont défilé selon la police (contre 8000 le 31 et 7000 le 19 de même source). Au Havre, la manifestation a pris la forme d'une retraite aux flambeaux qui a réuni entre 4600 et 12'000 personnes, selon les sources.
Quelques tensions ont émaillé la manifestation parisienne, avec plusieurs vitrines brisées ou endommagées et des projectiles lancés sur les forces de l'ordre. La préfecture de police a fait part de 17 interpellations à 18h00.
Appel pour samedi
Réunie mardi soir à la Bourse du travail, l'intersyndicale a appelé dans un communiqué "à manifester encore plus massivement le samedi 11 février". "Le gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus parlementaire", a-t-elle intimé.
Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger avait reconnu au lancement de la manifestation parisienne "un petit handicap avec les vacances" qui ont commencé pour la zone A. "Mais le débat parlementaire, c'est jusqu'à fin mars, et en mars il n'y aura plus de vacances", a-t-il prévenu, estimant une nouvelle fois que ce serait "une folie démocratique de rester sourd" à la contestation de la réforme.
Le leader de la CGT Philippe Martinez a appelé à des grèves "plus dures, plus massives, plus nombreuses", "si le gouvernement persiste à ne pas écouter". "Il faudra d'autres manifs mais pour nous, c'est clair, la suite ce sera la grève reconductible, autour du 8 mars", lui a fait écho Simon Duteil (Solidaires).
A Orléans, Stéphanie Rivière, assistante sociale, promet: "dans ma famille, tout le monde ne fait pas grève car ils n'ont pas les moyens. Mais tout le monde viendra samedi". "C'est tellement important d'être là. J'arrive au bout du marathon et on me dit qu'il faut courir encore 10 kilomètres de plus. On est déglingués physiquement", a témoigné à Bordeaux Fabrice Gaudin, 57 ans, qui fait les trois-huit.
"Réforme des re-traitres" ou "Un pied au boulot, l'autre dans le caveau", dénonçaient des pancartes à Paris.
Moins de grévistes
Les grévistes étaient eux aussi moins nombreux à se mobiliser. Dans le secteur clé des transports, la circulation des trains et métros était "fortement perturbée" à la SNCF et à la RATP. Mais avec un taux de grévistes tombé à 25%, contre 36% le 31 et 46% le 19. De nouvelles perturbations sont attendues à la SNCF mercredi.
Dans l'énergie, plus d'un opérateur sur deux (56%) des équipes du matin des raffineries de TotalEnergies étaient en grève selon la direction, entre 75 et 100%, selon la CGT. La direction d'EDF a recensé 36,9% de grévistes, contre 46,5% le 31 janvier.
Le ministère de l'Education faisait état de 14,17% d'enseignants grévistes (contre 25,92% le 31 janvier), dans les zones qui ne sont pas en vacances. Un peu plus de 11% des fonctionnaires étaient en grève en milieu de journée dans la fonction publique d'Etat, contre 19,4% le 31 et 28% le 19.
Coup de force
"On ne peut pas gouverner très longtemps contre son propre pays", a averti Olivier Faure (PS). Quant au leader de LFI Jean-Luc Mélenchon, il a appelé Emmanuel Macron à devenir "raisonnable", accusant le président de la République de "commencer son nouveau quinquennat par un coup de force".
Interrogé lors des questions au gouvernement à l'Assemblée, le ministre du Travail Olivier Dussopt a redit la détermination de l'exécutif. "Si, il faut le faire, parce que le système est déficitaire structurellement", a-t-il dit, répondant à une question du député Inaki Echaniez (PS) qui reprenait mot pour mot une question posée par M. Dussopt quand il était député PS, lors de la réforme des retraites de 2010.
Après les concessions accordées sur les petites pensions, puis les carrières longues, il a évoqué sur RMC un "bilan d'étape" au Parlement, avant la présidentielle de 2027. Une nouvelle main tendue à la droite, dont les voix seront cruciales pour éviter de recourir au 49-3.
L'examen du texte a commencé lundi à l'Assemblée nationale dans une ambiance houleuse. Le gouvernement a fixé une date butoir au 17 février pour l'examen du texte au Palais Bourbon.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Construction: entrepreneurs et syndicats ont trouvé un accord
Les entrepreneurs et les ouvriers du bâtiment représentés par les syndicats se sont mis d'accord sur une nouvelle convention collective de travail (CCT) dans le secteur de la construction. Ils l'ont annoncé vendredi après la dixième série de négociations.
Il a notamment été convenu d'introduire une nouvelle planification du temps de travail à partir du 1er janvier 2027, selon le communiqué de la Société suisse des entrepreneurs (SSE) et des syndicats Syna et Unia. A noter qu'à partir d'une certaine mesure, le temps de déplacement comptera à l'avenir comme des heures supplémentaires.
Cette convention a une durée de six ans, de début 2026 à fin 2031, mais le résultat des négociations doit encore être approuvé par les instances décisionnelles des deux parties, précise le communiqué. Au cours des négociations intenses, les deux camps se sont rapprochés et sont convaincus d'avoir trouvé une solution qui rendra le secteur de la construction plus attractif pour les employés actuels et la relève.
Une CCT pour 80'000 travailleurs
La convention collective nationale dans le secteur de la construction existe depuis le 1er janvier 2023 et expire à la fin de cette année. Elle régit les salaires et les conditions de travail des quelque 80'000 personnes employées dans le secteur de la construction en Suisse.
Les entrepreneurs et les syndicats se sont longtemps écharpés pour dessiner les contours de ce nouveau texte. Sans un nouvel accord, il y aurait eu un vide juridique et, dans le pire des cas, selon les syndicats ces dernières semaines, une grève nationale dans le secteur. Les syndicats ont notamment critiqué le refus des entrepreneurs d'accorder des horaires de travail compatibles avec une vie de famille. Ils réclamaient également le paiement des temps de trajet vers les chantiers et une augmentation salariale substantielle.
Il a également été convenu dans la nouvelle CCT que les entreprises pourraient choisir un modèle de temps de travail avec une durée quotidienne constante et, en contrepartie, davantage d'heures supplémentaires et de réduction du temps de travail. À l'avenir, une réglementation simplifiée des heures supplémentaires et la possibilité de créer un compte de vacances pour les employés qui souhaitent accumuler des heures supplémentaires seront également applicables.
L'accord comprend également un paquet salarial, une protection contre l'inflation et "des augmentations substantielles des suppléments et des indemnités dans le secteur des travaux souterrains". Répondant à Keystone-ATS, le porte-parole de la SSE Matthias Engel a déclaré que ce paquet salarial représentait une augmentation de plusieurs pourcents sur la durée totale de la convention.
Plainte pas retirée
Du côté des constructeurs, une assemblée extraordinaire des délégués se tiendra le 17 décembre 2025 pour décider du résultat définitif. Pour les syndicats Syna et Unia, les conférences professionnelles qui statueront sur le résultat des négociations auront lieu respectivement les 20 et 24 janvier 2026.
Selon M. Engel, la SSE ne retirera pas la plainte pour violation présumée de la paix du travail, qui a récemment été déposée auprès du tribunal de paix à Zurich. Du moins tant que des grèves sont encore envisagées, a ajouté le porte-parole de la SSE.
A l'automne, les ouvriers du bâtiment de plusieurs villes de Suisse avaient organisé des manifestations pour obtenir un résultat satisfaisant dans les négociations.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La Suisse achètera moins de F-35 que prévu pour respecter le budget
La Suisse achètera "autant d'avions F-35 que possible" dans la limite de l'enveloppe financière de 6 milliards de francs. Aucun crédit supplémentaire ne sera alloué, a indiqué vendredi le Conseil fédéral. La volonté populaire sera respectée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque et d'ingérence
L'Allemagne a attribué vendredi à la Russie une "attaque informatique" visant son système de contrôle du trafic aérien ainsi qu'une "campagne" de déstabilisation durant les dernières législatives allemandes,. L'ambassadeur russe à Berlin a été convoqué.
"Le service de renseignement militaire russe GRU est responsable de cette attaque" informatique commise en août 2024 et "la Russie a tenté, à travers la campagne Storm 1516, d'influencer et de déstabiliser" la dernière élection en février, a déclaré un porte-parole du ministère allemand des affaires étrangères lors d'un point presse régulier.
Contactée vendredi par l'AFP, l'ambassade russe à Berlin n'avait pas réagi immédiatement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Hausse des frais et disponibilité en baisse après la fusion CS-UBS
La fusion entre les deux plus grandes banques du pays Credit Suisse et UBS a érodé la compétitivité dans certains segments de marché. Le Conseil fédéral ne constate pourtant "aucun effet négatif généralisé sur la concurrence", selon un rapport publié vendredi.
Une étude de BAK Economics réalisée sur mandat du Secrétariat à l'économie (Seco) montre que la fusion UBS-CS a érodé la compétitivité dans certains domaines, précise le document. La fusion s'est en effet traduite par une diminution de la concurrence dans les crédits aux entreprises d'un montant important, les financements syndiqués structurés, les émissions d'emprunts en francs suisses et la conservation globale de titres.
"Aucun effet négatif généralisé n'a pu cependant être constaté sur les prix, les marges ou les positions de négociation; plus précisément, les effets observés ne peuvent être mis sur le compte de la fusion de manière univoque", écrit le Conseil fédéral.
Le gouvernement estime toutefois nécessaire d'adapter les procédures de contrôle des concentrations. Cela vaut en premier lieu pour la procédure applicable lorsque l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) se substitue à la Commission de la concurrence (Comco) dans le cadre de fusions bancaires. Le Conseil fédéral examinera dans quelle mesure la coopération entre les deux organes de surveillance peut être améliorée dans le cadre de l'entraide administrative.
Le Conseil fédéral juge inopportune l'introduction de l'instrument de l'enquête sectorielle dans le droit suisse de la concurrence, dont l'examen a été expressément souhaité par le Conseil national. Cela augmenterait la charge administrative et l'insécurité juridique pour les entreprises.
Le rapport publié vendredi fait suite au postulat 23.3444 "Fusion UBS-CS. Évaluation de l'importance du point de vue du droit de la concurrence et de l'économie nationale" déposé le 4 avril 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
LausanneIl y a 22 heures
Budget vaudois: le gouvernement revient sur deux mesures contestées
-
LausanneIl y a 3 jours
Budget vaudois: coupes maintenues pour les hôpitaux régionaux
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: près de 300 manifestants devant l'Hôtel de police
-
SuisseIl y a 2 jours
Les pétards devraient être interdits en Suisse
-
GenèveIl y a 3 jours
Initiatives pour la gratuité des crèches et du parascolaire valides
-
GenèveIl y a 2 jours
Le député MCG Thierry Cerutti annonce porter plainte contre la RTS
-
GenèveIl y a 2 jours
Le Grand Conseil genevois enterre le projet de budget d'Etat 2026
-
InternationalIl y a 2 jours
OpenAI va pouvoir utiliser les personnages de Disney


