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Réunion européenne contre le trafic migratoire dans la Manche

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Près de 1500 passeurs ont été arrêtés cette année, selon le Ministère français de l'Intérieur. (© KEYSTONE/AP/MICHEL SPINGLER)

Quatre jours après le pire drame migratoire survenu dans la Manche, une réunion européenne se tient dimanche à Calais pour renforcer la lutte "contre les réseaux de passeurs", mais sans les Britanniques, exclus par la France, qui vont mener leurs propres discussions.

Réunissant les ministres en charge de l'immigration allemand, néerlandais, belge, français, ainsi que le Commissaire européenne aux Affaires intérieures, cette réunion intergouvernementale de travail débute à 15h00 dans la ville portuaire du nord de la France.

La rencontre a pour objet "la lutte contre l'immigration clandestine et les réseaux de passeurs", selon une note de presse du ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Il s'agit de renforcer "la coopération opérationnelle dans la lutte contre les passeurs car ce sont des réseaux internationaux qui opèrent dans différents pays européens", argumente pour l'AFP son entourage.

Londres prête à collaborer

La rencontre se déroulera toutefois sans la partie britannique, pourtant concernée au premier chef: M. Darmanin a annulé la participation de son homologue Priti Patel, vendredi, en riposte à une lettre publiée jeudi soir sur Twitter par Boris Johnson, demandant à Paris de reprendre les migrants arrivant en Grande-Bretagne depuis la France. La lettre évoquait également des patrouilles policières conjointes sur la côte nord de la France.

"Nous devons tous faire notre possible pour briser le modèle d'affaires de ces passeurs. Cela signifie que nous devons travailler en étroite collaboration avec nos amis, la France", a ajouté le ministre de la Santé Sajid Javid. "Notre politique est très claire: ces bateaux doivent s'arrêter. Nous ne pouvons pas le faire seuls. Nous avons besoin de la coopération des Français".

Mme Patel a annoncé dans tweet qu'elle aurait "des entretiens urgents avec (ses) homologues européens" la semaine prochaine, "pour éviter de nouvelles tragédies dans la Manche".

Samedi, le vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas avait estimé qu'il revenait à la Grande-Bretagne de résoudre ses problèmes relatifs à l'afflux des migrants. Le Royaume-Uni "a quitté l'Union européenne", en conséquence il "doit à présent décider comment organiser la gestion du contrôle de ses frontières", avait affirmé M. Schinas.

Le naufrage, qui a coûté la vie à au moins 27 personnes mercredi, est le pire drame migratoire dans la Manche, désormais sillonnée quotidiennement à bord de fragiles embarcations par des migrants tentant de rallier les côtes anglaises. Ces traversées se sont développées depuis 2018 face au bouclage du port de Calais et d'Eurotunnel, que les migrants empruntaient en se cachant dans des véhicules.

"Se rejeter la faute"

Rien n'a encore filtré, ni sur la nationalité des victimes ni sur les causes du naufrage. Selon les sauveteurs, les naufragés s'entassaient à bord d'un bateau pneumatique à fond souple d'une dizaine de mètres. Seuls un Irakien et un Somalien ont été sauvés.

Régulièrement accusé par Londres de ne pas faire assez contre ces traversées, Paris met en avant les moyens considérables déployés sur le littoral pour y faire face. La France assure avoir empêché plus d'une traversée sur deux depuis le début de l'année, soit celles de plus de 10'000 migrants, selon l'entourage de M. Darmanin.

Avant la réunion de Calais, Royaume-Uni et France ont été très critiqués pour s'être querellés au lieu de travailler ensemble. "Les deux pays jouent à se rejeter la faute pendant que les enfants se noient dans notre Manche," a déclaré à Sky News la porte-parole des affaires étrangères du Parti travailliste de l'opposition britannique, Lisa Nandy.

De nombreuses ONG ont plaidé pour une politique d'asile moins dure et la mise en place de routes "sûres".

Mais pour les associations d'aide aux migrants du Calaisis, la réunion risque de ne rien résoudre, notamment du fait de l'absence britannique. Juliette Delaplace, de la mission du Secours catholique auprès des exilés, redoute une réponse "uniquement répressive et sécuritaire".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Russie impose la fin de la surveillance des sanctions onusiennes

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Dans son dernier rapport daté de début mars, le comité d'experts soulignait une nouvelle fois que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire et en lançant des missiles balistiques. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/AP/AHN YOUNG-JOON)

La Russie, accusée par les Occidentaux d'importer des armes de Corée du Nord, a imposé jeudi la fin du système de surveillance des sanctions de l'ONU contre Pyongyang et son programme nucléaire. De nombreux membres du Conseil de sécurité ont décrié cette décision.

La Russie a mis son veto à un projet de résolution prolongeant d'un an le mandat du comité d'experts chargé de surveiller ces sanctions, une résolution qui a recueilli 13 voix pour. La Chine s'est abstenue.

"Ce qu'a fait la Russie aujourd'hui sape la paix et la sécurité dans le monde, tout cela pour favoriser un troc vicié que Moscou a scellé" avec Pyongyang, sur de l'armement notamment, a réagi Matthew Miller, le porte-parole du département d'Etat américain.

Moscou veut une réévaluation annuelle

La Corée du Nord est soumise depuis 2006 à des sanctions du Conseil de sécurité liées en particulier à son programme nucléaire, sanctions renforcées plusieurs fois en 2016 et 2017. Depuis 2019, la Russie et la Chine réclament au Conseil l'allègement de ces sanctions qui n'ont pas de date de fin.

Dans ce contexte, la Russie estime que le comité d'experts, dont les rapports font référence en la matière, n'a plus lieu d'être, se concentrant sur "des questions sans intérêt pas à la mesure des problèmes auxquels fait face la péninsule".

Elle a ainsi proposé au Conseil une réévaluation annuelle des sanctions. "S'il y avait un accord pour un renouvellement annuel des sanctions, le mandat du comité d'experts aurait un sens", a estimé l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia.

"Admission de culpabilité"

Dans son dernier rapport début mars, le comité d'experts soulignait que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire, en lançant des missiles balistiques, en violant les sanctions maritimes et les limites d'importations de pétrole.

Il indiquait d'autre part avoir commencé à enquêter sur "des informations venant des Etats membres sur la fourniture par la Corée du Nord d'armes conventionnelles et de munitions" à d'autres Etats en violation des sanctions, en particulier vers la Russie pour sa guerre en Ukraine.

"Ce veto n'est pas un signe de l'inquiétude pour la population nord-coréenne ou pour l'efficacité des sanctions. Cela concerne la Russie, obtenant la liberté de violer les sanctions en quête d'armes pour les utiliser contre l'Ukraine", a dénoncé l'ambassadrice britannique Barbara Woodward.

Ce veto "est en fait une admission de culpabilité. Moscou ne cache plus sa coopération militaire avec la Corée du Nord (...) ainsi que l'utilisation d'armes nord-coréennes dans la guerre contre l'Ukraine", a commenté sur X le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.

"Comité plus important que jamais"

"Au regard des tentatives répétées (de la Corée du Nord) de saper la paix et la sécurité internationale, le travail du comité est plus important que jamais", avaient insisté juste avant le vote dix membres du Conseil (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Corée du Sud, Japon, Malte, Sierra Leone, Slovénie, Equateur, Suisse).

"Il ne peut y avoir aucune justification à la disparition des gardiens du régime de sanctions", a fustigé l'ambassadeur sud-coréen Joonkook Hwang. "C'est comme détruire des caméras de surveillance pour empêcher d'être pris la main dans le sac".

La Chine, tout en s'abstenant, a soutenu les demandes russes de réévaluation des sanctions. "Les sanctions ne devraient pas être gravées dans le marbre ou illimitées", a lancé l'ambassadeur adjoint Geng Shuang, estimant qu'elles avaient "exacerbé les tensions" dans la péninsule et eu un impact "négatif" sur la situation humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Israël doit laisser entrer l'aide à Gaza, ordonne la CIJ

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La plus haute juridiction de l'ONU avait déjà ordonné à Israël en janvier de prévenir tout éventuel acte de génocide et de permettre l'accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza. (Archives) (© KEYSTONE/EPA ANP/SEM VAN DER WAL)

La Cour internationale de justice a ordonné jeudi à Israël d'assurer "une aide humanitaire de toute urgence" à Gaza. La plus haute juridiction de l'ONU a aussi affirmé que "la famine s'installe" dans le territoire palestinien.

"Israël doit, conformément aux obligations lui incombant au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide", "veiller sans délai" à ce que soit assurée "sans restriction et à grande échelle, la fourniture par toutes les parties intéressées des services de base et de l'aide humanitaire requis de toute urgence" à Gaza, a déclaré la CIJ basée à La Haye.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Lufthansa: le personnel au sol obtient une large augmentation

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Lufthansa et le syndicat Verdi ont annoncé être parvenus à un accord, écartant la menace de grèves pendant les vacances de Pâques (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

Le personnel au sol de la compagnie aérienne allemande Lufthansa a obtenu des augmentations de salaires de 12,5% en moyenne, a annoncé jeudi le groupe après un bras de fer de plusieurs mois avec les syndicats.

"L'accord tarifaire comprend des augmentations de salaire d'environ 12,5% en deux étapes", la première de 7% à partir de cette année, puis la deuxième, de plus de 5% en moyenne, a expliqué Lufthansa dans un communiqué.

Le personnel recevra également une prime de compensation de l'inflation de 3000 euros net en 2024.

Lufthansa et le syndicat Verdi avaient annoncé jeudi soir être parvenus à un accord, écartant la menace de grèves pendant les vacances de Pâques après plusieurs journées d'arrêt de travail depuis le début de l'année en Allemagne.

"Nous nous sommes battus avec acharnement pour obtenir ce compromis et nous pouvons maintenant être très satisfaits", a commenté Marvin Reschinsky, négociateur du syndicat Verdi.

"Nous avons obtenu des augmentations des salaires réels et nous compenserons ainsi la baisse de ces dernières années", a-t-il ajouté alors que l'inflation a battu des records en Allemagne, avec des hausses de prix jusqu'à 8% sur un an à l'automne 2022.

Le personnel au sol a cessé le travail à plusieurs reprises. Sa dernière grève, pendant deux jours début mars, a conduit la compagnie allemande à annuler jusqu'à 90% de ses vols.

Ce conflit social a coûté 100 millions d'euros à Lufthansa depuis le début de l'année, avait indiqué le groupe début mars.

Après l'échec d'une série de négociations directes sur les salaires, Lufthansa et Verdi sont entrés dans une procédure d'arbitrage cette semaine, ce qui a permis de trouver un compromis.

Le personnel de cabine de Lufthansa, également en grève début mars, n'est, lui, toujours pas parvenu à un accord salarial avec la direction.

Le secteur des transports a été agité par de nombreuses grèves sur les salaires en Allemagne depuis le début de l'année.

La compagnie ferroviaire Deutsche Bahn est parvenue lundi à un accord avec le syndicat GDL, qui permettra aux conducteurs de train d'obtenir une réduction progressive de leur temps de travail de 38 à 35 heures par semaine d'ici 2029.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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L'ex-président Jacob Zuma est exclu des prochaines élections

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L'ancien président sud-africain Jacob Zuma s'adresse mercredi à des supporters du petit parti radical Umkhonto We Sizwe. M. Zuma avait créé la surprise en décembre en annonçant soutenir ce parti récemment créé. (© KEYSTONE/AP)

L'ancien président Jacob Zuma (2009-2018) est exclu des élections générales prévues en Afrique du Sud le 29 mai, a annoncé jeudi la commission électorale lors d'une conférence de presse.

"Dans le cas de l'ancien président Zuma, nous avons reçu une objection qui a été retenue", a déclaré le président de la commission Mosotho Moepya, sans préciser les raisons motivant l'exclusion qui peut encore faire l'objet d'un appel d'ici le 2 avril.

Les Sud-Africains sont appelés aux urnes dans deux mois pour renouveler un Parlement qui choisira ensuite le prochain président. Jacob Zuma, 81 ans, ancien pilier du Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir depuis trente ans, a créé la surprise en décembre en annonçant soutenir le petit parti radical Umkhonto We Sizwe (MK, lance de la nation en zoulou) récemment créé.

Cette annonce a porté un coup à l'ANC qui est en perte de vitesse après de multiples scandales de corruption et en raison d'un paysage socio-économique morose.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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