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Rishi Sunak gagnant surprise d'un nouveau débat

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Pourtant relégué à plus de trente points de sa rivale dans les intentions de vote selon de récents sondages, Rishi Sunak a convaincu la grande majorité du public. (© KEYSTONE/AP/Alberto Pezzali)

L'ancien ministre britannique et candidat à Downing Street Rishi Sunak, pourtant relégué très loin dans les sondages, a semblé convaincre de nombreux électeurs conservateurs lors d'une séance de questions-réponses. Celle-ci était diffusée à la télévision jeudi.

A l'issue de 90 minutes de direct au cours desquelles les deux candidats, Rishi Sunak et Liz Truss, ont pu chacun à leur tour développer leur projet sans se faire face, les membres du parti conservateur présents ont voté à main levée pour leur candidat favori. A la surprise générale, Rishi Sunak - relégué à plus de trente points de sa rivale dans les intentions de vote selon de récents sondages - a convaincu la grande majorité du public.

Les membres du parti conservateur votent tout au long du mois d'août pour élire leur nouveau dirigeant, qui remplacera à Downing Street Boris Johnson, emporté par une série de scandales. Si Liz Truss était sortie gagnante des précédentes confrontations, elle a été poussée dans ses retranchements jeudi tant sur sa politique économique - elle prévoit des baisses de taxes pour faire face à la crise du coût de la vie - que sur ses multiples volte-face.

"Comptez-vous vous excuser?", lui a demandé un membre du public concernant son projet de coupe dans les salaires des fonctionnaires dans les régions les plus défavorisées, idée finalement abandonnée quelques heures après son annonce. "Il n'y a pas de honte à dire que cela ne fonctionne pas comme je le voulais, et que j'ai changé de position", a-t-elle répondu.

Autodérision

"Est-ce que la vraie Liz Truss peut se montrer?", lui a ensuite demandé la journaliste Kay Burley sous les rires du public, énumérant les nombreux volte-face de la cheffe de la diplomatie, du Brexit à l'Ukraine en passant par la monarchie. Au contraire, Rishi Sunak, à la peine jusque-là pour toucher la base des Tories, a semblé convaincre un auditoire qui l'a souvent applaudi.

Cultivant une image d'habitude très lisse, il n'a pas hésité à faire preuve d'un peu d'autodérision. Interrogé sur une vidéo de 2001 dans laquelle il se vantait de ne pas avoir d'amis des classes populaires, le richissime ex-ministre a regretté des "propos stupides".

"Et maintenant?", lui a-t-on demandé. "Eh bien, je ne passe pas mon temps à leur demander (s'ils viennent des classes populaires)", a-t-il répondu sous les applaudissements. Il a encore une fois montré ses divergences avec sa rivale sur les questions économiques, soulignant que "la racine du problème" était l'inflation et non les taxes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trêve ou pas, Tsahal entrera à Rafah, promet Netanyahu

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Des soldats israéliens sur un terrain de rassemblement près de la frontière avec la bande de Gaza, dans le sud d'Israël. Trêve ou pas, leur premier ministre veut attaquer Rafah. (© KEYSTONE/AP/Tsafrir Abayov)

Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis mardi que son armée entrerait dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qu'une trêve soit conclue ou non, peu avant l'arrivée en Israël du chef de la diplomatie américaine.

M. Netanyahu a lancé cet avertissement en dépit de la réprobation de nombreuses capitales, à commencer par Washington, et organisations humanitaires qui redoutent des pertes civiles massives en cas d'offensive sur cette ville devenue un refuge pour un million et demi de Palestiniens.

Antony Blinken, après l'Arabie saoudite et la Jordanie, est attendu dans la soirée en Israël, lors de sa septième mission au Proche-Orient pour tenter d'arracher une trêve entre Israël et le Hamas, en guerre depuis le 7 octobre dans le territoire palestinien.

Les pays médiateurs attendent pendant ce temps une réponse du mouvement islamiste à une proposition de trêve de 40 jours, associée à une libération d'otages retenus à Gaza depuis le début de la guerre en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Le secrétaire d'Etat américain avait dit lundi "espérer" une réponse favorable du Hamas à une proposition qu'il a qualifiée d'"extraordinairement généreuse de la part d'Israël".

Mais en parallèle à ces espoirs de trêve, Israël affirme maintenir son projet d'offensive terrestre sur la ville de Rafah, frontalière avec l'Egypte, où, selon Israël, le Hamas a regroupé quatre bataillons.

"L'idée que nous allons arrêter la guerre avant d'avoir atteint tous nos objectifs est hors de question. Nous allons entrer dans Rafah et y éliminer les bataillons du Hamas, avec ou sans accord (de trêve), afin d'obtenir une victoire totale", a déclaré mardi M. Netanyahu à des proches d'otages à Jérusalem.

Benjamin Netanyahu affirme qu'une offensive sur Rafah est nécessaire pour vaincre le mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et libérer les otages.

"Aussi vite que possible"

Après une réunion lundi au Caire avec des représentants de l'Egypte et du Qatar, deux des pays médiateurs avec les Etats-Unis, une délégation du Hamas a regagné Doha, afin d'étudier la nouvelle proposition de trêve et devrait donner sa réponse "aussi vite que possible", a déclaré à l'AFP une source proche du mouvement.

Selon le site al-Qahera News, proche du renseignement égyptien, la délégation du Hamas doit revenir au Caire "avec une réponse écrite".

Israël attendra de son côté jusqu'à "mercredi soir" une réponse du Hamas avant de décider s'il enverra ou non une délégation au Caire, a déclaré mardi un responsable.

Cette proposition fait suite à des mois de blocage dans les négociations indirectes visant à mettre fin à la guerre, après une trêve d'une semaine, fin novembre, qui avait permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël.

Mardi, des frappes aériennes ont visé Rafah ainsi que la ville voisine de Khan Younès et la ville de Gaza, dans le nord du territoire, selon un correspondant de l'AFP.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 47 personnes ont été tuées en 24 heures à travers la bande de Gaza.

"Nous reconstruirons"

A Nousseirat, un camp palestinien du centre du territoire régulièrement bombardé, des habitants déblayaient mardi des montagnes de gravats, à mains nues ou presque, selon des images tournées par l'AFP.

"Nous reconstruirons, nous rebâtirons tout avec l'aide des jeunes et des enfants. Regardez-les, il est difficile de briser la volonté d'une telle génération. Bien sûr, ils reconstruiront", a promis un rescapé.

Le Hamas réclame en particulier un cessez-le-feu permanent avant tout accord sur la libération des otages, ce qu'Israël a toujours refusé.

Les exigences du mouvement islamiste portent aussi sur "un retrait (israélien) de la bande de Gaza, le retour des déplacés, un calendrier clair pour le début de la reconstruction et un accord d'échange qui lève toute injustice envers les détenus palestiniens, hommes et femmes", a déclaré lundi à l'AFP un des négociateurs, Zaher Jabareen.

"Une trêve durable"

"Nous demandons au monde entier d'appeler à une trêve durable, cela suffit", a lancé un Palestinien, qui veillait des proches tués à l'hôpital al-Najjar de Rafah.

L'aide internationale, strictement contrôlée par les autorités israéliennes, arrive au compte-gouttes principalement depuis l'Egypte via Rafah, mais reste très insuffisante face aux immenses besoins des 2,4 millions de Gazaouis.

Les Etats-Unis font pression sur Israël pour qu'il facilite l'entrée de l'aide par la route et ont par ailleurs commencé à construire un port flottant face au littoral de Gaza, destiné à accueillir des cargaisons arrivées par bateau.

La guerre a éclaté le 7 octobre quand des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque sans précédent dans le sud d'Israël, entraînant la mort de 1170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 34'535 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dévasté le petit territoire et provoqué un déplacement massif de population.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump condamné à des amendes pour outrage - Menace d'incarcération

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L'ancien président des Etats-Unis a écopé d'une amende de 9000 dollars pour outrage au tribunal. (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

Le juge qui préside les débats au procès de Donald Trump à New York a condamné mardi l'ex-président américain à 9000 dollars d'amendes pour outrage au tribunal et l'a menacé d'une "incarcération" pour avoir violé son interdiction de s'en prendre aux témoins et jurés.

Donald Trump "est prévenu que la Cour ne tolérera pas la poursuite de violations délibérées de ses ordres et que, si cela est nécessaire et approprié, elle imposera une peine d'emprisonnement", peut-on lire dans la décision écrite du juge Juan Merchan.

Le juge a rendu sa décision devant Donald Trump à l'ouverture de l'audience mardi matin, alors que le procès entre dans sa troisième semaine. Il a condamné Donald Trump à 1000 dollars d'amende par violation - neuf au total -, soit le maximum permis par la loi.

L'ancien président des Etats-Unis est poursuivi pour 34 falsifications de documents comptables qui auraient servi à dissimuler un paiement pour étouffer un potentiel scandale sexuel dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle de 2016.

Les 130'000 dollars avaient été versés à l'ancienne star de films X Stormy Daniels pour acheter son silence sur une relation sexuelle qu'elle affirmait avoir eue avec lui en 2006, alors qu'il était déjà marié à son épouse Melania. Une relation qu'il dément.

Sur son réseau social

Avant l'ouverture des débats, le juge avait interdit à Donald Trump de s'en prendre publiquement aux témoins et aux jurés, ce qu'il fait régulièrement sur son réseau social Truth Social, pour éviter le risque d'intimidations.

Dès le premier jour du procès, le 15 avril, le parquet avait demandé au juge de sanctionner Donald Trump, notamment pour des invectives virulentes à l'égard de Stormy Daniels et de son ancien avocat Michael Cohen, devenu son ennemi juré et un témoin clé de l'accusation.

Le parquet était revenu à la charge trois jours plus tard, avec sept nouvelles publications sur Truth Social ou son site de campagne.

Le candidat républicain s'en est pris encore à Michael Cohen, qualifié de "menteur en série". Mais il a aussi repris à son compte les propos de Jesse Watters, un animateur en vue de la chaîne préférée des conservateurs Fox News, assurant sans preuve qu'"ils sont en train de choisir des militants progressistes infiltrés qui mentent au juge pour faire partie du jury".

Le lendemain de cette publication, une jurée avait jeté l'éponge, disant craindre d'être reconnue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coca-Cola fait mieux qu'attendu au premier trimestre

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De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires du mastodonte a progressé de 3%, pour atteindre 11,3 milliards de dollars, plus qu'attendu par un consensus d'analystes (archives). (© KEYSTONE/AP/GENE J. PUSKAR)

Le géant américain des sodas Coca-Cola a publié des résultats en hausse au premier trimestre, supérieurs aux attentes. Il a dans la foulée relevé certaines de ses prévisions pour 2024, selon un communiqué publié mardi.

De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires du mastodonte a progressé de 3%, pour atteindre 11,3 milliards de dollars, plus qu'attendu par un consensus d'analystes. En excluant les effets de change et des éléments exceptionnels, le chiffre d'affaires a même bondi de 11%, dopé par des hausses de prix et une croissance dynamique dans des régions comme l'Amérique latine.

Le bénéfice net du géant des boissons non alcoolisées a par ailleurs atteint 3,18 milliards de dollars, une croissance de 2% sur un an. C'est là aussi plus qu'attendu par le marché. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels - référence pour les marchés -, ce dernier s'établit à 72 cents (+7% sur un an), un peu au-dessus des attentes.

"Nous sommes encouragés par notre début d'année 2024", s'est félicité le PDG de Coca-Cola, James Quincey, cité dans le communiqué. Le groupe en a profité pour relever une partie de ses prévisions pour l'année. Il table désormais sur une croissance organique comprise entre 8 et 9% (contre 6 à 7% annoncés auparavant), et anticipe un bénéfice par action hors éléments exceptionnels en progression de 11 à 13% (contre 8 à 10% attendus).

Dans le détail, les ventes ont été dopées par la hausse des prix dans un contexte inflationniste (+13%), pour des volumes en progression de 1% sur la période. Par régions, en Amérique du Nord, le volume des ventes a stagné. Les jus, les boissons végétales, les boissons lactées et les coca-cola ont vu leurs ventes progresser, mais les thés, cafés, boissons énergétiques et eaux ont reculé. Néanmoins, les hausses de prix ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires en croissance de 7%.

L'Amérique latine a, elle, été particulièrement dynamique, avec des volumes en hausse de 4%, pour une croissance totale du chiffre d'affaires de 10%. L'Asie Pacifique a à l'inverse vu les volumes de ventes se replier de 2%, en raison d'un déclin en Chine. Mais les hausses de prix ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires en progression de 7% pour la région.

En Europe-Moyen-Orient Afrique, les volumes ont progressé de 2%, dopés par les ventes pour l'eau, le café et le thé notamment. Au total toutefois, de fortes hausses de prix n'ont pas permis de compenser l'impact négatif des taux de change, et la région voit les revenus reculer de 3%. Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, le titre de Coca-Cola était stable à 62 dollars, aux alentours de 14h15.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Attaque à l'épée à Londres, un garçon de 14 ans tué

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Un garçon de 13 ans a été tué mardi par un homme armé d'une épée dans l'est de Londres (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/KERIM OKTEN)

Un garçon de 14 ans a été tué mardi, victime d'un homme armé d'une épée dans l'est de Londres. L'agresseur a aussi blessé quatre personnes, dont deux policiers, a annoncé la police

"C'est avec une grande tristesse que je peux confirmer que l'un des blessés dans l'attaque, un garçon de 14 ans, est décédé", a annoncé le responsable de la police Stuart Bell dans une déclaration à la presse. Un homme de 36 ans a été arrêté. La police a précisé que l'attaque ne semblait pas liée au terrorisme.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux et reprises par les médias britanniques montrent un homme blanc, légèrement barbu, vêtu d'un pantalon noir et d'un sweat à capuche jaune, épée en main, marchant erratiquement devant des maisons, tandis que des voitures de police encadrent la scène.

Le Premier ministre conservateur Rishi Sunak a dénoncé un "incident choquant". "Mes pensées vont aux personnes touchées et à leur famille", a-t-il écrit sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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