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Ron DeSantis se retire de la course à l'investiture soutient Trump

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"Je suspends aujourd'hui ma campagne", a dit Ron DeSantis dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter). "Il est clair selon moi que la majorité des électeurs républicains de la primaire veulent donner une autre chance à Donald Trump." (© KEYSTONE/AP/Michael Dwyer)

Le gouverneur de Floride Ron DeSantis a annoncé dimanche jeter l'éponge et se rallier derrière le milliardaire en vue de la présidentielle de novembre. Il était temps perçu comme le principal rival de Donald Trump sur sa route vers l'investiture républicaine

Ce retrait de la course fait de l'ancienne gouverneure de Caroline du Sud, Nikki Haley, le dernier obstacle à la nomination de Donald Trump, ultra-favori, comme candidat de son parti.

"Je suspends aujourd'hui ma campagne", a dit Ron DeSantis dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter). "Il est clair selon moi que la majorité des électeurs républicains de la primaire veulent donner une autre chance à Donald Trump."

Ron DeSantis, aux positions dures sur l'immigration et l'avortement, est arrivé deuxième lors des caucus de l'Iowa lundi, loin derrière Donald Trump, avec 21% des voix contre 51% pour l'ancien président. "Je ne peux pas demander à nos bénévoles de donner de leur temps et de leur argent si nous n'avons pas un chemin clair vers la victoire", a-t-il justifié dans sa vidéo, devant des drapeaux américains.

"Bon gouverneur"

"J'ai eu des désaccords avec Donald Trump, comme sur la pandémie de coronavirus", mais "Trump est meilleur que le sortant actuel, Joe Biden, cela est clair", a ajouté l'homme de 45 ans. Son annonce intervient à deux jours de la primaire dans l'Etat américain du New Hampshire, où les sondages le plaçaient loin derrière.

Nikki Haley est arrivée troisième dans l'Etat de Iowa (19% des voix), mais pourrait bénéficier du soutien des nombreux électeurs indépendants du New Hampshire. "Ron DeSantis est un bon gouverneur, et je lui souhaite le meilleur", a réagi dans un communiqué Nikki Haley, 52 ans.

"Jusqu'ici, un seul Etat a voté. La moitié des voix sont allées à Donald Trump, l'autre non", a-t-elle souligné. "Les électeurs méritent d'avoir leur mot à dire quant à savoir si nous nous dirigeons sur une route à nouveau faite de Trump et Biden."

Manque de charisme

L'équipe de campagne de Donald Trump s'est dite "honorée" du soutien de Ron DeSantis, et a appelé tous les républicains à "se rassembler" derrière l'ancien président. "DeSantis est enfin revenu à la raison", a réagi dans le New Hampshire Tony Ferrantello, un architecte à la retraite de 72 ans, présent à un événement de campagne de Donald Trump à Keene. "Maintenant on peut se concentrer sur Trump."

"Je suis ravie qu'il se soit retiré, je pense que c'était inévitable", même si c'est un "formidable gouverneur", a abondé Lynne Mason, 60 ans. "Nous avons besoin d'un leader plus fort actuellement." Souvent qualifié d'étoile montante de son parti l'année dernière, Ron DeSantis a peu à peu perdu la dynamique qui l'avait porté. Il avait déjà annulé ce week-end toutes ses interviews télévisées, laissant augurer de sa décision.

"Tout comme Trump, DeSantis a mené une campagne promettant d'interdire l'avortement au niveau national, et d'enlever l'accès aux soins de santé", a réagi le parti démocrate dans un communiqué. "Quel que soit le candidat", ce programme "liberticide" sera "rejeté en novembre".

Le patron du "Sunshine State" a fait de la Floride un laboratoire des idées conservatrices. M. DeSantis a fait les gros titres des journaux américains avec son combat contre la supposée "bien-pensance".

Il s'est fait un nom à l'échelle nationale pendant la pandémie de Covid-19 avec un discours hostile aux mesures sanitaires. Il s'est aussi joint aux gouverneurs d'autres Etats républicains pour envoyer des migrants vers les villes démocrates du nord et de l'est du pays.

Mais le manque de charisme de cet homme au physique compact et au sourire rare a également été critiqué durant la campagne. Le sénateur noir américain Tim Scott a également raccroché les gants cette semaine et annoncé soutenir Donald Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

La Russie a lancé une offensive terrestre dans la région de Kharkiv

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait état vendredi d'une "bataille féroce" actuellement en cours dans la région frontalière de Kharkiv, au nord-est de l'Ukraine. La Russie a lancé une offensive terrestre dans cette zone dans le but d'y créer une "zone tampon". (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/AP/Efrem Lukatsky)

La Russie a lancé vendredi une offensive terrestre dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, et tenté de "percer les lignes de défense", a annoncé le ministère de la Défense ukrainien. Kiev a affirmé que les combats se poursuivaient.

Cette zone n'avait pas été la cible de telles attaques depuis le retrait des troupes du Kremlin de la quasi-totalité de la région de Kharkiv face une contre-offensive ukrainienne à l'automne 2022.

Si l'ampleur de cette nouvelle opération russe n'est pas encore claire, l'Ukraine redoutait depuis des semaines une attaque dans la région.

"Au cours de la dernière journée, l'ennemi a effectué des frappes aériennes dans le secteur de Vovtchansk", frontalier de la région russe de Belgorod, avec des bombes aériennes guidées, a indiqué le ministère de la Défense ukrainien. "Vers 05h00 du matin, l'ennemi a tenté de percer nos lignes de défense à l'aide de véhicules blindés", a ajouté cette même source, sans préciser la localisation exacte de cette attaque.

"Bataille féroce" en cours

Le ministère a assuré que ces assauts avaient été "repoussés" mais que des "combats de diverses intensités" se poursuivaient et que des unités de réserve avaient été déployées pour "renforcer la défense" de la zone. Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, une "bataille féroce" est toujours en cours.

"La Russie a lancé une nouvelle vague d'actions de contre-offensive dans cette direction", a-t-il dit en milieu de journée lors d'une conférence de presse, tout en assurant que son état-major "le savait" et avait "répondu à l'ennemi par le feu".

Le gouverneur local, Oleg Synegoubov, a maintenu que "toutes les actions offensives" avaient été repoussées et qu'il n'y avait "pas de perte de territoire". Il a néanmoins affirmé, lors d'une interview diffusée à la télévision nationale, que des "combats actifs" avaient lieu à "1 ou 2 kilomètres" de la frontière russe.

Un civil a été tué et cinq autre blessés à Vovtchansk lors de frappes pendant la matinée, avait-il affirmé plus tôt sur Telegram, ajoutant qu'un autre civil avait été tué lors d'une frappe dans la localité de Tcherkaski Tychky, au nord de Kharkiv.

Créer une "zone tampon"

Située au nord-est de l'Ukraine, la région, dont la capitale est Kharkiv, la deuxième ville du pays, reste un objectif majeur pour le Kremlin.

Les forces de Moscou "se sont enfoncées d'un kilomètre dans le territoire ukrainien" et essaient d'avancer jusqu'à "dix kilomètres", a déclaré vendredi une source haut placée dans le commandement militaire ukrainien. La Russie cherche à créer une "zone tampon" pour empêcher l'Ukraine de frapper la région russe de Belgorod, très régulièrement ciblée, a-t-elle ajouté.

La région de Kharkiv a été, ces derniers mois, très souvent bombardée, en particulier ses infrastructures énergétiques, et l'Ukraine s'inquiète depuis plusieurs semaines d'une potentielle nouvelle offensive russe dans la zone.

Des évacuations de civils ont été ordonnées autour de Vovtchansk, a précisé un responsable local. "La ville (de Vovtchansk) est actuellement sous des bombardements massifs. Les résidents n'avaient pas vu de telles frappes auparavant", a-t-il affirmé au média ukrainien Hromadske Radio. Selon lui, les tirs se sont intensifiés depuis 03h00 du matin dans cette cité qui compte 3000 habitants.

"Déstabiliser" la frontière

La chaîne militaire ukrainienne DeepState affirme sur Telegram que l'ennemi a "activé" les opérations dans la zone et essaye d'entrer dans les localités frontalières de Striletcha, Krasne, Pylna, Borysivka, Gatychtché et Pletenivka. "Les ressources mobilisées par l'ennemi ne permettent pas pour le moment une pénétration profonde", a assuré cette source, en estimant que l'opération visait à "déstabiliser" la frontière.

Selon la chaîne Telegram Rybar, proche de l'armée de Moscou, des unités russes stationnées dans leur pays ont effectué des frappes pour "réduire les capacités de défense" ukrainiennes et des groupes de combat "avancés" ont commencé à "nettoyer" la zone.

Les experts de Rybar estiment que la zone de combat a été "étendue dans une profondeur de deux à trois kilomètres dans certains endroits" et qu'il ne s'agit pas, pour l'heure, d'une offensive à grande échelle, mais plutôt d'une "opération de reconnaissance menée avec succès".

De manière générale, l'armée ukrainienne est à la peine sur le front, affaiblie par un manque de recrues et les retards de livraison d'aide occidentale, qui ont notamment vidé ses stocks de munitions. Washington a validé, fin avril, une enveloppe de 61 milliards de dollars d'aide, au grand soulagement de Kiev, mais il faudra attendre quelque temps pour que cette assistance se matérialise sur le champ de bataille.

En face, les forces russes ont revendiqué des gains territoriaux limités, principalement dans l'est, au prix de lourdes pertes humaines, mais sans toutefois réussir de véritables percées. La Russie, qui bénéficie de plus d'hommes, d'armements et d'une industrie de défense plus puissante, a repris l'initiative après l'échec de l'offensive ukrainienne l'été 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La BCE juge "plausible" de baisser ses taux en juin (minutes)

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L'indice de l'inflation devra revenir autour de 2% (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

La Banque centrale européenne a jugé "plausible" en avril de commencer à baisser ses taux directeurs en juin si les données confirment d'ici là le retour anticipé de l'inflation à la cible de 2%, selon le compte rendu de sa réunion publié vendredi.

"Il a été considéré comme plausible que le Conseil des gouverneurs", l'instance qui décide du cap de la politique monétaire au sein de la BCE, "soit en mesure de commencer à assouplir" ses taux actuellement à leur plus haut "lors de la réunion de juin", énonce le document.

Ceci à la condition que la batterie d'indicateurs supplémentaires dévoilés d'ici là confirment "les perspectives d'inflation à moyen terme" qui voient la progression de l'indice revenir à 2% en 2025, après 2,3% en 2024, selon les projections de l'institution monétaire en mars.

En avril, la BCE a décidé de laisser ses taux inchangés, le principal d'entre eux sur les dépôts campant à 4,0%, son niveau atteint en septembre dernier.

"Quelques membres" autour de la table du conseil ont plaidé pour desserrer la vis monétaire dès avril, jugeant que les conditions économiques étaient réunies sans devoir attendre.

Au total, un "large consensus s'est dégagé" pour "prudemment attendre la prochaine réunion de politique monétaire" qui devrait apporter plus de conviction sur le retour dans les clous de l'inflation, selon le document.

Si les prochaines projections disponibles en juin "confirment que l'inflation est en passe de descendre en dessous de 2% au second semestre 2025, une baisse des taux sera alors un fait accompli", commente Carsten Brzeski, économiste chez ING.

La BCE a ouvert en avril la voie à une baisse des taux dès juin mais s'est abstenue d'envoyer des signaux sur l'évolution des taux au-delà.

L'incertitude demeure sur la désinflation dans les services et les évolutions des salaires, sur l'environnement géopolitique et sur ce que va décider la Réserve fédérale américaine sur ses taux.

Dans ce contexte qui n'exclut pas un retour temporaire de l'inflation, "le cycle d'assouplissement de la BCE se poursuivra lentement, probablement à raison de 25 points de base par trimestre", selon les économistes d'Unicredit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Football

La FIFA nie avoir "imposé" le calendrier

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La FIFA de Gianni Infantino estime qu'elle n'a pas "imposé" le calendrier de la nouvelle Coupe du monde des clubs. (© KEYSTONE/EPA/STRINGER)

La FIFA riposte au sujet du calendrier du Mondial des clubs 2025. Elle a répondu aux injonctions de l'Association mondiale des Ligues et de la Fifpro, niant avoir "imposé" le calendrier international.

Dans une lettre adressée le 2 mai au président de la FIFA, Gianni Infantino, dont l'AFP a obtenu copie jeudi, les Ligues mondiales et la Fifpro, le syndicat mondial des joueurs, avaient soutenu que le calendrier des compétitions était désormais "au-delà de la saturation". Ils sommaient alors l'instance de modifier la programmation de la Coupe du monde des clubs, élargie à 32 équipes et qui doit se tenir du 15 juin au 13 juillet 2025 aux Etats-Unis.

"Nous rejetons toute suggestion selon laquelle la FIFA 'imposerait' d'une manière ou d'une autre le calendrier international à la communauté du football sans consultation adéquate", leur a répondu le secrétaire général par intérim de la FIFA Mattias Grafstorm dans une lettre consultée par l'AFP.

"Pas possible de satisfaire tout le monde"

"En tant qu'instance dirigeante mondiale du football, nous avons le devoir et la responsabilité de concevoir et de mettre en oeuvre un calendrier international qui soit dans le meilleur intérêt du football mondial, y compris, entre autres, les intérêts des confédérations, des équipes nationales, des ligues, des clubs, des joueurs et, bien sûr, des fans de football. Vous comprendrez qu'il s'agit d'un exercice d'équilibre délicat et exigeant, et qu'il n'est pas toujours possible de satisfaire tout le monde à cet égard", a ajouté le dirigeant.

La FIFA affirme ainsi avoir "mené à bien cet exercice de manière efficace et judicieuse" et indique que "toute suggestion selon laquelle elle ne le fait pas, ou ne l'a pas fait, n'est tout simplement pas étayée par les faits", précisant que le sujet du calendrier international avait été discuté à plusieurs reprises avec l'Association mondiale des Ligues de football et la Fifpro en 2021 et 2022.

"Les principes stratégiques du calendrier international pour 2025-2030 ont été approuvés par le Conseil de la FIFA le 16 décembre 2022 et, par la suite, le calendrier lui-même a été approuvé par le Conseil de la FIFA le 14 mars 2023", poursuit l'instance qui invite l'Association mondiale des Ligues de football et la Fifpro à reprendre le "dialogue" avec elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Dominic Thiem rangera sa raquette à la fin de l'année

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Dominic Thiem a signé le plus grand succès de sa carrière en 2020, lorsqu'il a remporté l'US Open (photo d'archives). (© KEYSTONE/AP/SETH WENIG)

Dominic Thiem mettra un terme à sa carrière à la fin de la saison. L'Autrichien de 30 ans l'a confirmé vendredi sur les réseaux sociaux.

"J'ai une annonce très importante, triste et belle à la fois à vous faire: la saison 2024 sera ma dernière", a déclaré Thiem dans une vidéo postée sur son compte Instagram. Parmi les raisons derrière cette décision "mûrement réfléchie", il invoque l'état de son poignet mais aussi "un sentiment profond" qui l'anime depuis "un long moment".

Thiem restera dans l'histoire comme l'un des joueurs de tennis les plus célèbres d'Autriche. Le Viennois a été seulement le troisième joueur de son pays à entrer dans le top 10 mondial. De mars 2020 à février 2021, il a occupé la troisième place, son meilleur classement en carrière.

Champion à l'US Open 2020

Le droitier a remporté 17 titres sur le circuit ATP, dont un tournoi du Grand Chelem, l'US Open 2020. Ce succès à New York, le plus grand de la carrière de Thiem aura aussi été son dernier. Après une grave blessure au poignet droit contractée en juin 2021, il n'a plus jamais réussi à retrouver les sommets.

Il n'a atteint qu'une seule finale sur le circuit depuis, perdue devant son public à Kitzbühel en juillet dernier. L'Autrichien était retombé entre-temps à la 352e place du classement ATP. Il est actuellement 117e mondial.

Les spéculations croissantes ont incité Thiem à annoncer la fin de sa carrière. Sa tournée d'adieux devrait commencer à Roland-Garros, où il a atteint deux fois la finale, en 2018 et en 2019, toutes deux perdues face à Rafael Nadal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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