Rejoignez-nous

Économie

Royaume-Uni: le taux de chômage monte encore à 4,3%

Publié

,

le

"Le marché du travail commence à ressentir le poids du ralentissement de l'activité, alors que l'économie britannique est confrontée à plusieurs vents contraires", estime l'économiste de KPMG Yael Selfin. (archives) (© KEYSTONE/EPA/KERIM OKTEN)

Le taux de chômage au Royaume-Uni est monté à 4,3% pour les trois mois terminés fin juillet, après avoir déjà grimpé nettement un mois plus tôt à 4,2%, reflétant une activité économique qui s'essouffle dans le pays.

Le taux de chômage est désormais "0,3 point de pourcentage plus élevé qu'avant la pandémie de coronavirus", a précisé l'Office national des statistiques (ONS) mardi dans son rapport mensuel.

Le nombre de personnes inactives en raison de maladies de longues durées atteint "un nouveau record", relève sur X (ex-Twitter) le directeur des statistiques de l'ONS Darren Morgan. En parallèle, le nombre d'emplois vacants continue de baisser.

"Le marché du travail commence à ressentir le poids du ralentissement de l'activité, alors que l'économie britannique est confrontée à plusieurs vents contraires", indique l'économiste de KPMG Yael Selfin.

L'inflation encore élevée

La croissance britannique, qui s'est montrée résiliente en début d'année, montre des signes d'essoufflement. Elle a essuyé sa plus forte contraction en août depuis début 2021, l'impact des taux d'intérêt qui grimpent commençant à se faire sentir, selon l'indicateur PMI Flash Composite.

Si l'inflation a nettement marqué le pas en juillet au Royaume-Uni, à 6,8% sur un an contre 7,9% en juin, elle reste la plus élevée des pays du G7, alimentant les attentes que la Banque d'Angleterre poursuive ses tours de vis monétaires.

D'autant que les salaires moyens hors bonus ont continué d'augmenter, enregistrant une hausse de 7,8% sur un an pour la période de mai à juillet.

"Couplé à une inflation plus faible, cela signifie que le salaire réel", c'est à dire ajusté après les hausses de prix, "ne baisse plus" dans le pays, résume Darren Morgan.

Or les hausses de salaires sont particulièrement scrutées par la Banque d'Angleterre, qui devra décider le 21 septembre si elle augmente encore son taux directeur face aux hausses de prix.

Cette nouvelle augmentation des revenus "ne fera qu'ajouter au malaise de la Banque d'Angleterre" qui devrait "augmenter à nouveau les taux d'intérêt, de 5,25% actuellement à un sommet de 5,50 %, la semaine prochaine", estime Ashley Webb, de Capital Economics.

"Pour que les salaires réels augmentent de manière durable, nous devons nous en tenir à notre plan visant à réduire de moitié l'inflation", a réagi dans un communiqué le ministre des Finances Jeremy Hunt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

La BNS abaisse son taux à 0,50%

Publié

le

Alerte Info (© )

La Banque nationale suisse (BNS) a abaissé son taux directeur de 50 points de base, le portant à 0,50% contre 1,0% jusqu'ici, indique jeudi l'institut d'émission. La BNS entend poursuivre ses interventions sur le marché des changes, si cela est jugé nécessaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

Continuer la lecture

Économie

Musk premier homme à posséder une fortune de plus de 400 milliards

Publié

le

La fortune d'Elon Musk prend l'ascenseur grâce à l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis d'Amérique (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Le patron de Tesla et SpaceX, Elon Musk, déjà considéré comme le plus riche de la planète, a dépassé les 400 milliards de dollars de fortune, une première, rapporte Bloomberg. Le prix de l'action de Tesla a augmenté de plus de 65% depuis l'élection de Donald Trump.

SpaceX et ses investisseurs ont par ailleurs accepté d'acheter jusqu'à 1,25 milliard de dollars d'actions de la société faisant grimper la valeur de l'entreprise spatiale à environ 350 milliards de dollars. Cette transaction a augmenté la fortune personnelle d'Elon Musk d'environ 50 milliards de dollars, la portant à 440 milliards de dollars, toujours selon Bloomberg.

Désormais proche du président élu américain Donald Trump, Elon Musk est devenu le plus grand donateur politique de l'histoire américaine récente avec plus de 270 millions de dollars versés lors de la campagne présidentielle de 2024 pour soutenir le républicain, selon les chiffres de la commission électorale américaine (FEC).

Conflits d'intérêts

Cette somme est la plus importante provenant d'un seul donateur non candidat, selon les données d'OpenSecrets, association à but non lucratif qui "suit l'argent dans la politique et ses effets sur la politique".

La proximité d'Elon Musk avec Donald Trump a suscité des inquiétudes quant à d'éventuels conflits d'intérêts, faisant notamment craindre que le nouveau gouvernement n'élimine les crédits d'impôt sur les véhicules électriques concurrents de Tesla.

Le gagnant de la présidentielle américaine l'a récompensé en le nommant à la tête d'une commission pour "l'efficacité gouvernementale", un organe créé pour tailler dans les budgets fédéraux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Nouvelle hausse de l'inflation aux États-Unis en novembre

Publié

le

L'inflation qu'ont connu les États-Unis au cours du mandat de Joe Biden a été l'un des principaux thèmes de la campagne électorale aux États-Unis, et a poussé de nombreux électeurs à voter pour Donald Trump. (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

L'inflation s'est accélérée en novembre aux États-Unis, pour le deuxième mois d'affilée, et les craintes grandissent de voir la courbe rester sur cette trajectoire, compliquant la tâche de la Banque centrale américaine (Fed) qui se réunit la semaine prochaine.

Les prix à la consommation ont augmenté de 2,7% sur un an en novembre, contre 2,6% en octobre, selon l'indice CPI publié mercredi par le département du Travail, et sur lequel sont indexées les retraites.

Sur un mois seulement, la hausse des prix à la consommation est également plus forte en novembre qu'en octobre, à 0,3% contre 0,2%.

Ces évolutions sont conformes aux attentes des analystes, selon le consensus de Market Watch.

L'inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie reste stable sur un mois, à 0,3%, mais s'accélère également sur un an, à 2,7% contre 2,6% en octobre.

Les prix à la consommation avaient rebondi en octobre, pour la première fois depuis le mois de mars et les hausses de droits de douane promises par Donald Trump pourraient contribuer à faire repartir les prix à la hausse.

Les entreprises américaines se montrent d'ailleurs inquiètes d'un rebond de l'inflation, en raison notamment de cette politique, a récemment mis en lumière le Livre beige de la Fed, une enquête réalisée auprès de dirigeants.

Ce rebond des prix incite à la prudence, les responsables de la Banque centrale américaine, la Fed, qui se réunissent la semaine prochaine et devront décider s'ils abaissent de nouveau les taux, pour la troisième fois de suite, ou s'ils font une pause.

"Le succès n'est pas assuré"

Une baisse des taux d'un quart de point est majoritairement attendue par les acteurs du marché lors de la prochaine réunion du Comité monétaire de la Fed (FOMC), selon l'évaluation de CME Group.

Les taux se situent dans une fourchette de 4,50 à 4,75%, après avoir été abaissés d'un demi-point de pourcentage en septembre, puis d'un quart de point en novembre.

Le président de la Fed Jerome Powell a ainsi estimé, le 4 décembre, que la banque centrale "pouvait se permettre d'être un peu plus prudente" au sujet des baisses de taux du fait de la vigueur de l'économie.

Plusieurs responsables de la Fed se sont inquiétés récemment de voir la courbe de l'inflation repartir vers le haut.

Les risques liés à l'inflation restent "plus importants" que ceux liés au chômage, a déclaré Michelle Bowman, une gouverneure de la Fed, mettant en avant "de possibles perturbations des chaînes d'approvisionnement dues aux grèves et aux tensions géopolitiques plus fréquentes dans le monde".

Elle estime que "les tensions commerciales accrues et les dépenses gouvernementales expansionnistes" exercent également une pression sur les prix.

Mais pour Beth Hammack, présidente de la Fed de Cleveland, "le succès n'est pas assuré", alors que "le processus de désinflation a ralenti".

Les hausses de taux de la Fed ont pour effet de renchérir le coût du crédit pour les ménages et les entreprises et doivent donc desserrer la pression sur les prix. Mais cela risque de faire grimper le taux de chômage, qui était en novembre de 4,2%.

L'inflation qu'ont connu les États-Unis au cours du mandat de Joe Biden a été l'un des principaux thèmes de la campagne électorale aux États-Unis, et a poussé de nombreux électeurs à voter pour Donald Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

La Suisse en possession de 99 millions de fonds syriens gelés

Publié

le

Des civils ont pillé le palais de Bachar Al-Assad après la chute de son régime (archives) (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED AL RIFAI)

On trouve dans les banques suisses encore 99 millions de francs suisses provenant de Syrie. Ce montant avait été gelé après le début du conflit, a indiqué mercredi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) à Keystone-ATS.

Ce montant a été gelé suite à la reprise par Berne des sanctions de l'UE décidée en 2011 au début du conflit en Syrie. Tant que les sanctions de l'UE à l'encontre de la Syrie sont en vigueur, elles peuvent également être maintenues en Suisse, indique le Seco, confirmant une information parue dans la Neue Zürcher Zeitung. Selon lui, la situation est suivie de près, y compris au sein de l'UE.

Aucune chasse aux millions du régime Bachar al-Assad ne se dessine en Suisse, écrit le journal, car les relations financières entre Berne et Damas sont pratiquement gelées depuis 2011 et les banques suisses s'étaient déjà largement retirées dans les années 2000 des affaires autrefois florissantes avec la Syrie.

Sanctions contre les ministres d'Assad

Trois ministres du gouvernement de Bachar al-Assad figurent en outre sur la liste des sanctions de la Suisse depuis mardi soir. Accusés d'être "coresponsables de la répression violente du régime syrien contre la population civile", ils ont l'interdiction d'entrer sur le territoire.

En mars dernier, le Ministère public de la Confédération (MPC) avait inculpé Rifaat al-Assad, un oncle du président syrien déchu Bachar al-Assad, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Il aurait été responsable du massacre de la ville syrienne de Hama en février 1982, au cours duquel entre 10'000 et 40'000 personnes ont perdu la vie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Gémeaux

Des dépenses pour la maison et la famille alors que vous êtes dans un flou total… Posez-vous, ça vous permettra d'y voir plus clair !

Les Sujets à la Une

X