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Royaume-Uni: rassemblements pour dénoncer les violences racistes

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Des manifestants antiracistes à Liverpool. (© KEYSTONE/EPA/ADAM VAUGHAN)

Des milliers de Britanniques ont participé samedi à des rassemblements antiracistes en réaction aux émeutes d'extrême droite qui ont secoué le Royaume-Uni pendant une semaine.

Les derniers heurts importants entre police et émeutiers remontent à lundi soir, mais la police reste en état d'alerte pour ce week-end face au risque d'une reprise des violences déclenchées par le meurtre de trois fillettes le 29 juillet.

A l'issue d'une semaine marquée par une réponse judiciaire très ferme avec des centaines de comparutions et des premières condamnations ainsi que par une première vague de rassemblements anti-racistes mercredi, de nouvelles manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes pour dénoncer les récentes violences xénophobes et islamophobes.

5000 personnes à Belfast

La plus importante a réuni quelque 5000 personnes à Belfast, capitale d'Irlande du Nord où la police a dénoncé plusieurs actes qualifiés de racistes cette semaine. "C'est le vrai Belfast qu'on voit ici", a souligné Olivia Browne, une étudiante de 21 ans interrogée par l'AFP, portant une pancarte: "Aime ton voisin". "On a toujours été une ville accueillante et j'espère que ce sera toujours le cas".

Une mosquée de Newtownards, à l'est de Belfast, a encore été visée dans la nuit par un cocktail molotov - qui n'était pas allumé - et a été vandalisée, la police disant traiter l'affaire comme un délit raciste.

Si les violences en Irlande du Nord ont été déclenchées à l'origine par les heurts en Angleterre, la police estime qu'elles ont été alimentées par les paramilitaires unionistes ultraconservateurs, dans cette province au passé sanglant où les tensions intercommunautaires restent vives.

"Nous ne tolérons pas cela"

Des rassemblements réunissant des centaines de personnes ont été signalés à travers tout le Royaume-Uni: Newcastle (nord de l'Angleterre), Cardiff (Pays de Galles), Glasgow et Edimbourg (Ecosse)...

A Londres, près d'un millier de personnes se sont rassemblés devant le siège du parti anti-immigration et anti-système Reform UK, portant des pancartes "non au racisme, non à la haine", sans incident.

"Je n'aime pas que la droite descende dans les rues en mon nom", a expliqué à l'AFP Jeremy Snelling, 64 ans, présent au rassemblement. "Je suis pour l'ouverture des frontières et les réfugiés sont une bonne chose", a-t-il ajouté, estimant qu'il fallait convaincre la population par "l'argumentation" et non la fermeté des forces de l'ordre.

"Il est très important pour les immigrés dans ce pays de nous voir ici, des Britanniques blancs, en train de dire: non, nous ne tolérons pas cela", a insisté Phoebe Sewell, une Londonienne de 32 ans.

Réponse judiciaire très ferme

Ces émeutes, les pires au Royaume-Uni depuis 2011, ont visé des mosquées et des centres d'hébergements pour migrants.

Elles ont éclaté à la suite de l'attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes le 29 juillet à Southport (nord-ouest de l'Angleterre), sur fond de rumeurs en ligne en partie démenties sur le suspect, un adolescent de 17 ans.

Les autorités mettent l'accalmie depuis cinq jours sur le compte de la réponse judiciaire très ferme, avec plus de 700 arrestations, 300 inculpations et de premières condamnations à de la prison ferme pour des casseurs ou des publications en ligne attisant la violence.

Silencieux jusqu'alors, le roi Charles III a remercié vendredi soir la police pour son action pour mettre fin "à la délinquance d'un petit nombre", et salué "l'esprit de solidarité" et "la compassion" de ceux qui s'y sont opposés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Cassis: "Mon objectif est que nous soyons prêts en tant qu'OSCE"

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Pour Ignazio Cassis, la Suisse doit être prête à se montrer réactive lorsqu'elle présidera l'OSCE. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis veut profiter de la présidence suisse de l'OSCE en 2026 pour se préparer à un éventuel cessez-le-feu en Ukraine. "Mon objectif est que nous soyons prêts en tant qu'OSCE", a déclaré M. Cassis dans une interview au SonntagsBlick.

Un accord entre la Russie et l'Ukraine souhaité par le président américain Donald Trump pourrait se produire "soudainement - comme pour l'accord de Gaza". La présidence suisse de l'OSCE fixe en tout trois priorités: la consolidation de l'organisation en tant que plate-forme d'échange en matière de politique de sécurité pour des mesures de confiance, une solution à la question budgétaire bloquée ainsi que la préparation à une éventuelle intervention après un cessez-le-feu.

L'OSCE peut envoyer des observateurs à court terme, surveiller une ligne de cessez-le-feu et surveiller des élections, mais la ligne de front est actuellement longue de 1300 kilomètres - pour observer toute la longueur, l'OSCE seule est trop petite. Il faudrait beaucoup d'engagement de la part des Etats participants", a déclaré M. Cassis. Selon le ministre des Affaires étrangères, les Etats-Unis, le plus grand contributeur, critiquent l'organisation qui, comme d'autres institutions multilatérales, a "perdu le cap", et font pression pour des coupes budgétaires.

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) réunit 57 Etats d'Europe à l'Amérique du Nord. Toutes les décisions doivent être prises par consensus, chaque membre dispose d'un droit de veto. La Finlande assure la présidence de l'organisation jusqu'à la fin de l'année. A partir du 1er janvier, la Suisse reprendra ce poste pour un an. L'OSCE est actuellement dans l'impasse en ce qui concerne l'adoption d'un budget et la détermination de la présidence pour l'année 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Marco Odermatt pour une revanche

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Marco Odermatt sera forcément l'homme à battre dans le géant de Beaver Creek (© KEYSTONE/AP/Robert F. Bukaty)

Eliminé en première manche à Copper Mountain, Marco Odermatt aura soif de revanche à l'heure d'aborder le géant de Beaver Creek dimanche. Le Nidwaldien sera forcément l'homme à battre.

Marco Odermatt a très oublié son échec de Copper Mountain, où l'Autrichien Stefan Brennsteiner s'est imposé. Le champion olympique 2022 de la discipline a renoué avec la victoire dès sa course suivante en s'adjugeant la descente de Beaver Creek jeudi. Il espère reprendre sa domination en géant, où il a gagné 18 des 24 dernières courses disputées sur le front de la Coupe du monde.

"Odi" a d'ailleurs une revanche à prendre en géant à Beaver Creek: il n'y a jamais fait mieux qu'une 27e place (en 2018, à l'âge de 21 ans), et est sorti de piste lors de ses trois autres départs. L'an dernier, il avait même connu dans le Colorado sa troisième élimination consécutive dans un géant de Coupe du monde. Avant de reprendre la main à Val d'Isère.

Loïc Meillard sera quant à lui sous pression dimanche (1re manche à 18h, 2e manche à 21h). Le skieur d'Hérémence, 14e à Sölden et 18e à Copper Mountain en géant, est toujours en quête d'un premier top 10 cet hiver. Thomas Tumler, vice-champion du monde 2025 de la discipline - devant Meillard -, espère lui confirmer sa montée en puissance après avoir terminé 16e à Sölden et 9e à Copper Mountain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Bethléem s'illumine et retrouve un peu de joie à l'approche de Noël

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Le traditionnel spectacle des illuminations de Bethléem à l'approche de Noël a été inauguré en grande pompe, après deux années d'annulation du fait de la guerre à Gaza. (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Bethléem a retrouvé un peu de joie samedi soir. Le traditionnel spectacle des illuminations de la ville de naissance de Jésus à l'approche de Noël a été inauguré en grande pompe, après deux années d'annulation du fait de la guerre à Gaza.

En présence du maire de la ville Nicola Canawati, et de représentants de diverses confessions chrétiennes, le grand arbre de Noël surmonté d'une étoile rouge scintillante s'est éclairé sous les vivats d'une foule compacte assemblée sur la place de la Mangeoire, devant la basilique de la Nativité construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ.

L'ambiance est éclectique mêlant fanfare de cornemuses des scouts palestiniens et "Jingle Bells". Dans la foule, des vendeurs de café, tout ce qu'il y a de plus oriental, côtoient des pères Noël, manteaux pourpres et barbes blanches, qui écoulent des stocks de bonnets à pompons.

La saison est lancée, qui ne s'arrêtera pas au Noël catholique du 25 décembre mais se prolongera jusqu'à la fête orthodoxe, le 7 janvier.

En 2023 et 2024, la municipalité de Bethléem, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, avait annulé les festivités de rue du temps de Noël par solidarité avec les Palestiniens de Gaza, sous les bombes de l'armée israélienne.

Aujourd'hui, plus de deux ans après la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, une trêve très fragile tient tant bien que mal à Gaza, depuis bientôt deux mois.

"Résilience"

Mais la Cisjordanie reste en proie à une violence endémique liée au conflit israélo-palestinien.

Si les chrétiens fêteront à Noël la naissance de Jésus, Dieu fait homme, "Prince de la paix" et sauveur du monde, ils sont loin d'être les seuls à marquer le début des illuminations de Bethléem, ville aujourd'hui largement musulmane.

La tête couverte d'un hijab, Abir Shtaya, 27 ans, qui travaille à l'université Al-Zaytoonah de Salfit, dans le nord de la Cisjordanie, a bravé les barrages israéliens pour venir.

"Nous voulons célébrer et être avec nos frères et soeurs à Bethléem pour profiter de cette journée", dit-elle. "Après tout ce qui s'est passé et vu la situation [actuelle], c'est comme un symbole de résilience".

Sur la place, des religieuses en habit croisent des parents qui achètent des ballons à leurs enfants. L'air est empli de rires, et la pluie, une bénédiction après une année particulièrement sèche, ne gâche en rien la fête.

Originaire de Chine mais vivant en Israël depuis des décennies, Liyu Liu est partie tôt de chez elle, dans le nord, pour venir en bus avec un groupe.

"C'est assez émouvant [d'être là] après deux ans de rien d'autre que la guerre et la mort", dit cette femme de 50 ans.

Bethléem vit principalement du tourisme religieux. Le 7 octobre 2023 a coupé net l'afflux des pèlerins qui avaient repris le chemin des Lieux saints après deux années d'interruption quasi-totale à cause de la pandémie de Covid.

"C'est calme"

Depuis quelques mois, on observe un timide retour: des petits groupes venus surtout d'Asie, d'Amérique du Sud et d'Europe de l'Est.

Mais les gens qui souhaiteraient venir en pèlerinage "continuent à avoir peur puisqu'il n'y a pas de fin de la guerre officiellement", relève Fabien Safar, guide et directeur de la société Terra Dei, organisatrice de pèlerinages en Terre Sainte.

"Les gens s'inquiètent aussi avec la situation au Liban [et se demandent] ce qui va se passer", ajoute-t-il en faisant référence à la récente montée des tensions entre Israël et son voisin du nord faisant craindre une nouvelle guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah.

M. Safar se prépare à accueillir trois groupes de pèlerins fin décembre, après deux Noël sans clients.

"Ca fait du bien", dit-il, mais même s'il a "déjà quelques réservations à partir du mois de février", la "reprise réelle" viendra selon lui en 2027" et "dépendra évidemment de l'évolution de la situation avec le Liban et de l'avenir de Gaza".

"Le Covid c'était mauvais mais rien en comparaison de ces deux dernières années", maugrée Mike Shahen, 43 ans, qui tient un magasin de céramique sur la place de la Mangeoire.

Le retour des lumières de la ville, espère-t-il, est "un message pour le monde que c'est calme" ici.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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A Hawaï, les spectaculaires jets de lave du volcan Kilauea

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Image tirée d'une vidéo du volcan Kilauea tournée le 25 novembre dernier dans le parc national des volcans d'Hawaï. (© KEYSTONE/AP)

Sa lave est projetée à plus de 350 mètres de haut: des images spectaculaires du volcan Kilauea, un des plus actifs du monde, en éruption depuis près d'un an dans l'archipel de Hawaï (États-Unis), sont diffusées samedi par l'Institut américain de géophysique (USGS).

Le volcan américain connaît son 38e épisode de jaillissement de lave depuis décembre dernier, quand il est entré en éruption.

L'épisode actuel a débuté samedi matin "autour de 08h45", heure locale, et "trois bouches produisent actuellement des fontaines" de lave, les plus hautes s'élevant à près de 370 mètres de haut, selon l'USGS.

"Ce triple jaillissement est un événement extrêmement rare et c'est la première fois qu'il est observé au cours de cette éruption", souligne-t-il.

"De la lave et de la pierre ponce ont détruit juste avant 10 heures du matin" une des caméras qui diffusent des images en direct du volcan "depuis l'intérieur de la zone fermée", précise l'institut.

L'USGS estime qu'il "pourrait s'agir d'un autre épisode relativement court, d'une durée de moins de 6-8 heures, comparable au précédent" datant de novembre.

Le Kilauea est resté en éruption de manière quasi continue depuis 1983. Il fait partie des six volcans actifs de Hawaï, avec notamment le Mauna Loa, le plus gros au monde.

Même plus petit, le Kilauea est plus actif et est un site très prisé des touristes pour ses éruptions de lave spectaculaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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