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International

Déclarations martiales au terme de la rencontre Netanyahu-Rubio

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Marco Rubio a rencontré Benjamin Netanyahu pour son premier déplacement. (© KEYSTONE/AP/Evelyn Hockstein)

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé dimanche d'ouvrir les "portes de l'enfer" à Gaza si tous les otages n'étaient pas libérés, lors d'un point presse à l'issue d'une rencontre avec le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, à Jérusalem.

"Nous avons une stratégie commune (avec les Etats-Unis, NDLR), dont nous ne pouvons révéler tous les détails au public, y compris sur la manière dont les portes de l'enfer s'ouvriront, comme elles le feront sûrement si tous nos otages ne sont pas libérés, sans exception", a déclaré M. Netanyahu en reprenant une expression utilisée par le président américain, Donald Trump, à propos de la bande de Gaza.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas doit être "éliminé", a déclaré dimanche le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio. "Le Hamas ne peut pas continuer à être une force militaire ou gouvernementale (...) il doit être éliminé", a déclaré M. Rubio, réitérant la position américaine sur ce mouvement, considéré comme une organisation terroriste notamment par les Etats-Unis et Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Blondel et Gartenmann: deux expatriés retrouvent leurs racines

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Lucas Blondel découvre l'équipe de Suisse cette semaine (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Lucas Blondel et Stefan Gartenmann sont les deux grands inconnus dans la dernière sélection de Murat Yakin. Les deux défenseurs n'ont pas grandi en Suisse et sont heureux de retrouver leurs racines.

Une grande maison au bord du lac de Constance: c'est ce que Stefan Gartenmann évoque lorsqu'il se plonge dans ses souvenirs de la Suisse. Sa famille s'y réunissait chaque année, durant les vacances d'automne. Pour son grand-père, parti de Thurgovie pour travailler comme fromager au Danemark, c'était à chaque fois un retour au pays. Pour le jeune Stefan, c'était un lieu qui est toujours resté dans son coeur.

Il n'aurait jamais imaginé que, 20 ans plus tard, il enfilerait le maillot de l'équipe de Suisse. Et pour cause: Stefan Gartenmann a fait toutes ses classes de footballeur au Danemark et a disputé une bonne trentaine de matches internationaux des M16 danois jusqu'aux espoirs. Mais il n'a jamais été appelé chez les A.

"Défenseur old school"

Peut-être était-ce en raison de son style, lui qui ne se considère pas comme un "beau footballeur". Son agent l'a toujours comparé à Jaap Stam lors des négociations. Et le joueur de 28 ans l'a bien intégré: "Je suis un défenseur +old school+. Pas très rapide, pas très fort, mais très efficace".

La comparaison avec Stam, né en 1972, semble avoir fait mouche auprès de Murat Yakin, né en 1974. Lorsqu'il a été contacté l'année dernière par l'agent de Gartenmann et que ce dernier a attiré son attention sur les origines suisses de son poulain, le sélectionneur de l'équipe de Suisse a écouté avec attention, avant de se rendre peu après à Budapest où Gartenmann évolue avec son club de Ferencvaros.

Quelques mois plus tard, le défenseur central est assis dans un pavillon à Almancil et s'adresse à la foule de médias suisses dans un très bon allemand. Il le doit à ses grands-parents, chez qui il a appris la langue en regardant des dessins animés avant de s'améliorer à l'école. "La Suisse est ma deuxième patrie. Le fait que j'aie la chance d'évoluer avec ce pays signifie beaucoup pour moi et ma famille", se réjouit-il.

Raclette et Xamax

Raclette et Neuchâtel Xamax: c'est ce que Lucas Blondel évoque lorsqu'il pense à ses années en Suisse. Contrairement à Gartenmann, il n'y a pas seulement passé des vacances, mais aussi les premières années de sa vie. Ses souvenirs restent toutefois vagues. Son père Jean-Yves, né à Neuchâtel, est un fervent supporter des "rouge et noir". Et le four à raclette l'a accompagné jusqu'en Argentine, le pays de sa mère, lorsque sa famille a décidé de s'y installer.

Dans sa jeunesse, Lucas Blondel a joué au tennis, suivant les traces de son père, ex-546e mondial au classement de l'ATP. Avant d'en avoir assez à 14 ans. "Je m'énervais beaucoup trop souvent contre moi-même, je perdais toujours mes nerfs. C'est alors que j'ai réalisé que je préférais les sports d'équipe", se remémore le latéral droit.

De l'Atlético de Rafaela, en passant par Tigre, il arrive en 2023 à Boca Juniors, l'un des clubs les plus connus au monde, où il joue à la Bombanera devant un peu plus de 50'000 supporters. Lorsqu'on lui demande de parler de l'ambiance du stade de Buenos Aires, Blondel secoue la tête. Impossible de la décrire, "il faut le vivre pour le comprendre".

Liés par leurs racines

Le contact avec Murat Yakin existe depuis longtemps. Déjà avant l'Euro 2024, il était question que Blondel fasse au moins partie du cadre élargi. Mais il s'est ensuite déchiré les ligaments croisés et a été longtemps absent. Aujourd'hui, il a lui aussi la chance de se montrer en équipe de Suisse. Pour cela, il accepte volontiers de faire 24 heures de voyage. "J'en ai toujours rêvé", raconte-t-il dans un très bon français. "J'espère que mon jeu offensif sur le côté droit pourra convaincre".

Le Danois serein d'un côté, l'Argentin au sang chaud de l'autre. Tous deux sont liés par leurs racines suisses. Et pour l'entraîneur-assistant Davide Callà, il ne fait aucun doute que ces deux néophytes peuvent bonifier l'équipe de Suisse. "J'ai fait la connaissance de deux garçons qui ont une grande envie de jouer au football et qui sont aussi très fiers d'être ici", assure le nouveau bras droit de Yakin

Lui-même possédant des origines italiennes, il sait exactement ce que c'est que d'avoir plusieurs c½urs dans la poitrine. "Leur histoire reflète aussi un peu le monde interconnecté d'aujourd'hui. On peut être chez soi partout et enraciné à plusieurs endroits."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Gaza: au moins 10 morts dans de nouvelles frappes jeudi

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Israël a repris ses frappes sur la bande de Gaza depuis la nuit de lundi à mardi. (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

Au moins dix personnes ont été tuées et plusieurs blessées tôt jeudi matin dans des frappes israéliennes sur le territoire palestinien. C'est le troisième jour consécutif de raids après une reprise massive des bombardements israéliens dans la nuit de lundi à mardi.

"Au moins 10 civils ont été tués et des dizaines d'autres blessés dans des frappes aériennes israéliennes qui ont visé six maisons à l'est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, tôt jeudi matin", a déclaré le porte-parole de la défense civile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Japon marque les 30 ans de l'attaque au gaz sarin à Tokyo

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Le gourou de la secte Aum, Shoko Asahara, a été exécuté en 2018 avec 12 autres adeptes (archives). (© KEYSTONE/EPA JIJI PRESS)

Le Japon commémore jeudi l'attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo, perpétrée il y a trente ans par la secte Aum. Elle avait fait 14 morts et plus de 5800 blessés.

Une cérémonie doit avoir lieu avec des employés du métro et des membres des familles de victimes à la station Kasumigaseki, au coeur du quartier gouvernemental de la capitale, touché par l'attentat.

Le 20 mars 1995, vers 08h00 du matin, cinq disciples de la secte Aum ont quasi simultanément déposé des sacs en plastique remplis de ce gaz liquéfié, un virulent agent neurotoxique, dans des rames de métro de différentes lignes avant de les percer avec la pointe d'un parapluie et de s'enfuir. Les trains ont poursuivi leur route, emprisonnant les passagers à l'intérieur au contact des fumées mortelles.

L'attaque a d'abord fait 13 morts, tandis qu'une 14e victime est décédée en 2020 des suites de graves lésions cérébrales consécutives à cette attaque. Plus de 5800 autres personnes ont été blessées, dont beaucoup souffrent encore de problèmes de vue, de fatigue et de traumatismes psychologiques.

Treize adeptes exécutés

A la tête de la secte, le gourou Shoko Asahara - de son vrai nom Chizuo Matsumoto - prêchait que la fin du monde était imminente et que les massacres étaient un moyen altruiste d'élever les âmes à un niveau supérieur.

Avant cette opération meurtrière dans la capitale nippone, la secte avait réalisé un premier attentat à Matsumoto, dans le centre du Japon. En juin 1994, plusieurs adeptes d'Aum avaient répandu du gaz sarin au pied d'un immeuble résidentiel de cette ville, faisant sept morts et 144 blessés.

En décembre 1999, la secte Aum a reconnu pour la première fois officiellement sa responsabilité dans ces deux attentats. Elle a depuis lors présenté ses excuses.

La première peine capitale pour l'attentat de 1995 a été prononcée en septembre 1999. Depuis, treize adeptes de la secte, dont le gourou Shoko Asahara, ont été condamnés à la pendaison et exécutés en juillet 2018.

Rebaptisée Aleph et Hikarinowa, la secte compte environ 1600 fidèles et a toujours pignon sur rue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Maison-Blanche traite les juges s'opposant à elle d'usurpateurs

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Selon Karoline Leavitt, les juges qui s'opposent à Trump "sapent [...] la volonté du peuple américain". (© KEYSTONE/EPA/WILL OLIVER)

La Maison-Blanche a accusé mercredi les juges qui s'opposent aux décisions du président américain Donald Trump d'"usurper" son autorité. La campagne de l'exécutif américain contre le pouvoir judiciaire a suscité mardi une rarissime mise au point de la cour suprême.

"Non seulement ils usurpent la volonté du président et chef de l'exécutif de notre pays, mais ils sapent aussi la volonté du peuple américain", a lancé Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison-Blanche. Sa déclaration est survenue au lendemain de l'appel inédit du président américain à destituer un juge qui avait suspendu une opération d'expulsion de migrants vers le Salvador.

"Il est très clair que c'est un juge militant qui essaie d'usurper l'autorité du président", a aussi déclaré Karoline Leavitt à propos de ce même juge fédéral de Washington, James Boasberg.

"La destitution n'est pas une réponse appropriée à un désaccord à propos d'une décision de justice", a rappelé mardi dans un communiqué John Roberts, le président de la plus haute juridiction américaine.

Recours, mais pas la désobéissance

Le juge Boasberg a exigé du gouvernement américain des informations supplémentaires pour déterminer si la suspension des expulsions qu'il a ordonnée le 15 mars avait bien été immédiatement respectée, plusieurs vols s'étant posés après. L'exécutif assure avoir obtempéré à partir du moment où le juge a rendu sa décision écrite.

Dans des documents écrits mercredi, le gouvernement Trump rappelle qu'il a fait appel dans ce dossier et demande au juge de renoncer aux clarifications qu'il a réclamées en attendant que la cour d'appel ait statué, "probablement d'ici à la fin de semaine".

Elle l'accuse en outre de placer "le pouvoir judiciaire au-dessus du pouvoir exécutif". "Les deux pouvoirs sont sur un pied d'égalité", affirme-t-elle.

Mais le juge a maintenu ses exigences. Le recours pour une partie qui s'estime lésée par une décision de justice "est la procédure d'appel, pas la désobéissance", a-t-il répliqué mercredi, citant une jurisprudence de la cour suprême.

Un certain nombre de décisions fracassantes du milliardaire républicain de 78 ans ont été bloquées ou suspendues par des juges, au nom du respect de la constitution, des lois et de l'équilibre des pouvoirs.

Les juges fédéraux sont nommés à vie par le président des Etats-Unis. Une procédure de destitution nécessite la mise en accusation du juge par la chambre des représentants puis un procès au Sénat. Pour aboutir, elle doit être votée par plus de deux tiers des 100 sénateurs, soit au moins 67.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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