Économie
Sberbank va ouvrir des bureaux en Crimée annexée
La première banque russe, Sberbank, a annoncé mercredi l'ouverture cette année de bureaux en Crimée, malgré les sanctions américaines et européennes visant cette péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014.
"Au cours de l'année 2023, des bureaux de la banque seront ouverts, les premiers d'entre eux dans les plus grandes villes commenceront à fonctionner au cours du premier semestre", a indiqué Sberbank dans un communiqué.
Depuis juillet 2022, certains actifs de Sberbank sont gelés dans l'Union européenne pour son rôle présumé, selon les Etats-Unis et l'UE, de soutien financier à l'intervention militaire russe en Ukraine.
Dans son communiqué, Sberbank s'est félicité mercredi d'avoir "déjà installé les premiers guichets automatiques de la banque" en Crimée annexée.
"D'ici un an, le réseau d'appareils en libre-service commencera à fonctionner dans toute la péninsule", précise la première banque nationale, propriété de l'Etat russe.
Sergueï Aksionov, le gouverneur installé par Moscou dans la péninsule, s'est de son côté félicité sur Telegram de "l'arrivée d'un acteur aussi important", ce "qui améliorera (...) le développement de l'économie" locale.
Craintes de sanctions
Sberbank rejoint ainsi Promsvyazbank, une autre banque publique, qui avait annoncé l'ouverture de deux bureaux en Crimée annexée en mai 2022 après avoir été placée sous sanctions occidentales.
Un nombre très restreint de banques opèrent actuellement en Crimée annexée, les plus grands groupes russes ayant toujours affirmé ces dernières années redouter de s'implanter sur la péninsule, par crainte d'être lourdement sanctionnés par les Etats-Unis et l'Union européenne.
Dans la foulée des premières sanctions visant sa filiale européenne, Sberbank avait annoncé début mars 2022 se retirer du marché européen. Fin mai, l'entreprise russe avait été exclue du réseau Swift.
Son patron, Guerman Gref, ancien ministre du Développement économique (2000-2007), est lui aussi sous sanctions.
Héritier des caisses d'épargne de l'époque tsariste, Sberbank revendique plus de 100 millions de clients, en majorité en Russie mais aussi dans plusieurs pays d'ex-URSS et d'Europe orientale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Berset plaide en faveur de l'ordre juridique international
L'homme moderne est informé de tout, mais il est de plus en plus désorienté. Dans ce contexte, un petit pays doit miser sur l'ordre juridique international, a souligné jeudi Alain Berset en ouvrant le Swiss Economic Forum à Interlaken (BE).
Le monde s'est énormément accéléré depuis les années 1990, a relevé le président de la Confédération. A cette époque, la situation actuelle - avec la guerre en Ukraine, la montée en puissance d'Etats autoritaires et l'érosion de l'ordre d'après-guerre - aurait été considéré comme une dystopie, a-t-il ajouté.
C'est un énorme défi, en particulier pour la Suisse, qui a été "gâtée" par sa stabilité. Au niveau mondial, la situation est claire: l'ordre juridique international doit prévaloir.
Sur le plan intérieur, l'insécurité doit être l'occasion de se concentrer sur l'essentiel. Depuis la crise financière de 2008, l'économie et la société se sont éloignées. Les mondes politique et économique doivent à nouveau prendre conscience de leurs rôles respectifs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le Conseil des Etats approuve une CEP sur Credit Suisse
Le Conseil des Etats a approuvé jeudi par 37 voix contre 5 une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la débâcle de Credit Suisse. La commission devra faire la lumière sur les circonstances ayant mené au rachat par UBS.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La zone euro en récession début 2023, le PIB revu à la baisse
La zone euro est entrée en récession technique en début d'année avec un recul du PIB durant deux trimestres consécutifs, de 0,1% entre janvier et mars, après une baisse de même ampleur d'octobre à décembre, selon des chiffres révisés publiés jeudi par Eurostat.
L'institut européen des statistiques tablait jusqu'ici sur une croissance de 0,1% au dernier trimestre 2022, par rapport au trimestre précédent, et sur une croissance de 0,2% au premier trimestre 2023.
La forte révision à la baisse s'explique en grande partie par l'abaissement récent des chiffres de l'Allemagne. La première économie européenne a elle-même annoncée fin mai être entrée en récession, pénalisée par les difficultés de son industrie.
Eurostat avait déjà abaissé mi-mai son estimation pour le PIB du premier trimestre dans la zone euro, initialement annoncé à +0,3%.
Les derniers chiffres assombrissent les perspectives pour l'ensemble de l'année.
La Commission européenne tablait mi-mai sur une croissance de 1,1% en 2023 dans les 20 pays partageant la monnaie unique.
Le chiffre semble désormais "optimiste", estime auprès de l'AFP Charlotte de Montpellier, économiste pour la banque ING. Elle prévoit seulement 0,5% sur l'année complète.
"Depuis le printemps, toutes les données ont été mauvaises", souligne-t-elle, pointant notamment la production industrielle allemande et les nouvelles commandes.
Selon elle, "l'économie européenne est dans une phase de stagnation et a eu du mal à passer l'hiver à cause du choc énergétique". Même si les cours du gaz et du pétrole ont chuté ces derniers mois, la flambée des prix de l'an dernier a eu un impact important sur la confiance des ménages qui réduisent leur consommation.
L'inflation reste élevée, à 6,1% en mai, malgré un recul, et les hausses de prix touchent désormais les produits alimentaires, les biens manufacturés et les services.
L'économie européenne est également affectée par la hausse des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) qui réduit la demande de crédit et freine les investissements notamment dans l'immobilier, entraînant une baisse d'activité dans la construction.
Le ralentissement constaté aux Etats-Unis et la reprise moins forte que prévu en Chine pèsent par ailleurs sur les exportations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La "boule blanche" de La Dôle remplacée cet été
La "boule blanche" de La Dôle, à Chéserex (VD), doit être remplacée après plus de 20 ans. Le radôme sera en travaux pendant environ dix semaines lors de son remplacement cet été.
Le dôme radar blanc, appelé radôme, protège contre les intempéries l'antenne radar du service de navigation aérienne suisse Skyguide. La boule existante sera déconstruite avant qu'un radôme flambant neuf, de même taille et couleur, ne vienne remplacer l'ancien, annonce Skyguide jeudi dans un communiqué.
Comme leur durée dépend aussi des conditions météorologiques, la période définitive des travaux n'est pas encore déterminée de manière précise. Toutefois près de trois mois vont être nécessaires, estime Skyguide.
"Cet échange de radôme à La Dôle représente un véritable exploit technique de la part de nos collègues et techniciens, ainsi que des entreprises partenaires", souligne Anne Barraud, cheffe de projet pour le renouvellement du radôme de La Dôle chez Skyguide, citée dans un communiqué. Et de préciser que les préparatifs de ce grand projet ont débuté il y a 18 mois déjà.
Les installations radar voisines fourniront les données de vol nécessaires aux contrôleurs aériens pendant toute la phase des travaux afin que le contrôle aérien soit continuellement assuré lors du chantier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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