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Shell s'est refait une santé grâce à l'envolée des cours du pétrole

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Les sociétés pétrolières ont profité de la hausse des prix du brut l'année dernière (archives). (© KEYSTONE/EPA/TOTAL E&P UK / HANDOUT)

Le géant pétrolier britannique Shell a dévoilé jeudi de fastes bénéfices pour 2021, grâce à la reprise économique et à l'envolée des prix des hydrocarbures, après une année de pertes historiques en 2020.

Le bénéfice net part du groupe ressort à 20,1 milliards de dollars (18,5 milliards de francs) pour l'année passée, contre une perte de 21,7 milliards en 2020, quand le choc de la pandémie avait annihilé l'activité mondiale et les prix du pétrole s'étaient effondrés.

Le chiffre d'affaires a bondi de 45% sur un an à 261,5 milliards de dollars.

"Nous avons généré une forte performance financière en 2021" a commenté le directeur général Ben van Beurden, cité dans le communiqué.

Le groupe annonce par ailleurs jeudi un nouveau programme de rachat d'actions de 8,5 milliards de dollars, qui inclut les 5,5 milliards de dollars restants des recettes de la vente d'actifs dans le bassin permien américain. Il veut aussi relever son dividende de 4% au premier trimestre.

Tout au long de l'année 2021, le groupe, qui s'appelle désormais Shell et non plus Royal Dutch Shell après avoir rapatrié sa résidence fiscale au Royaume-Uni, a bénéficié de la montée des prix du brut, qui étaient tombés jusqu'en territoire négatif au printemps 2020, au plus fort de la pandémie.

Ils sont repassés au-dessus du seuil de 90 dollars le baril ces derniers jours. Le mastodonte des hydrocarbures avaient par ailleurs prévenu s'attendre à des revenus de gaz naturel liquéfié "en nette hausse" au quatrième trimestre, grâce aux prix record du gaz, qui ont quadruplé en un an, et malgré de "problèmes persistants d'approvisionnement".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Troisième succès de la saison pour Mathilde Gremaud

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Mathilde Gremaud a remporté le Big Air de Pékin samedi (© KEYSTONE/FR171706 AP/HUGH CAREY)

Mathilde Gremaud a cueilli samedi son 10e succès en Coupe du monde, le troisième en trois concours cette saison. La Fribourgeoise de 23 ans a remporté le Big Air de Pékin.

La triple médaillée olympique, qui avait profité de l'annulation de la finale pour valider sa 1re place obtenue en qualification tant lors du Big Air de Coire qu'en slopestyle à Stubai, a cette fois-ci pu démontrer tout son talent en finale. Elle a cumulé 175,50 points sur ses premier et troisième sauts pour s'offrir un 7e succès dans la discipline en Coupe du monde.

Sacrée en slopestyle et "bronzée" en Big Air à Pékin lors des JO 2022, Mathilde Gremaud a devancé de 7,75 points sa dauphine, la Britannique Kirsty Muir. La Gruérienne a lancé de manière idéale son concours en obtenant 90,25 points pour sa première tentative, le meilleur score de cette finale dames dont la Grisonne Giulia Tanno s'est classée 4e mais à plus de 10 points du podium.

Andri Ragettli doit quant à lui encore patienter avant de fêter sa première victoire de la saison. Le Grison, 10e à Coire en Big Air, a pris la 3e place d'une épreuve gagnée par l'Américain Alexander Hall samedi à Pékin. Il a récolté 179,75 points, dont 92,75 sur son dernier "run", pour échouer à 2,25 points seulement du vainqueur. Kim Gubser a quant à lui terminé 9e.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Dressel s'impose sur 100 m papillon

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Caeleb Dressel a brillé sur 100 m papillon vendredi à Greensboro (© KEYSTONE/EPA/PATRICK B. KRAEMER)

Le septuple champion olympique Caeleb Dressel a remporté le 100 m papillon de l'US Open vendredi à Greensboro. Il amorce son retour au plus haut niveau à huit mois des JO de Paris 2024.

Après un 50 m nage libre encourageant jeudi, Caeleb Dressel s'est imposé sur le 100 m papillon en 51''31, un centième de seconde devant le Canadien Ilya Kharun. L'Américain sera l'un des grands rivaux du Tessinois Noè Ponti dans la discipline à Paris.

"C'est toujours agréable de voir des chronos rapides, comme hier (jeudi) et ce soir. C'est juste fun d'être de retour. Je suis à la moitié du chemin, mais je me sens dans les temps", a commenté Caeleb Dressel. "L'entraînement se passe bien, cette victoire c'est la cerise sur le gâteau", a-t-il ajouté.

Son chrono du jour reste très loin de son propre record du monde (49''45 à Tokyo en 2021). Mais il constitue un nouveau signe de progrès pour l'Américain de 27 ans qui a vécu deux années chaotiques après les Jeux de Tokyo en 2021, où il s'était notamment paré d'or sur 50 m papillon devant le Hongrois Kristof Milak et Noè Ponti.

Entre des coupures de plusieurs mois hors des bassins, Caleb Dressel s'était retiré des Championnats du monde de Budapest en 2022 avant d'échouer à se qualifier pour ceux de Fukuoka cet été. Il devra passer comme ses compatriotes par les Trials prévus à Indianapolis du 15 au 23 juin pour espérer disputer les JO.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des manchots font plus de 10'000 siestes par jour

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Les manchots à jugulaire vivent principalement dans la péninsule Antarctique et sur des îles du sud de l'océan Atlantique (archives). (© KEYSTONE/AP/NATACHA PISARENKO)

Les manchots à jugulaire font plus de 10'000 siestes de quatre secondes en moyenne par jour, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science. Cela leur permet de cumuler plus de 11 heures de sommeil quotidien.

Cette espèce pourrait avoir développé ce trait à cause du besoin de rester constamment vigilant, indiquent les auteurs des travaux. Selon eux, cette étude montre que les bénéfices du sommeil peuvent se cumuler même s'il est fragmenté, du moins chez certaines espèces.

Les manchots à jugulaire (Pygoscelis antarcticus) ont une population estimée à près de 8 millions de couples reproducteurs. Ils vivent principalement dans la péninsule Antarctique et sur des îles du sud de l'océan Atlantique.

En période de nidification, les manchots doivent surveiller leurs oeufs, afin de les protéger, des oiseaux prédateurs notamment, pendant que leur partenaire part à la recherche de nourriture, parfois durant plusieurs jours d'affilée. Mâles et femelles font ces voyages à tour de rôle.

Electrodes implantées

L'équipe de chercheurs, emmenée par Paul-Antoine Libourel du centre de recherche en neurosciences de Lyon, a implanté des électrodes sur 14 manchots d'une colonie de l'île du Roi-George en décembre 2019. Ceux-ci ont enregistré l'activité électrique dans leur cerveau et les muscles de leur cou, et des accéléromètres et GPS ont été utilisés pour enregistrer leurs mouvements et leurs localisations, le tout combiné à des observations directes et des enregistrements vidéo.

Résultat, les manchots s'endormaient debout ou lorsque allongés pour couver leurs oeufs, durant une moyenne 3,91 secondes, plus de 10'000 fois par jour. Ceux situés à la périphérie du groupe dormaient plus longtemps, probablement à cause du niveau sonore et des contacts physiques plus élevés pour les autres manchots au centre de la colonie.

Les chercheurs n'ont pas directement mesuré si ces micro-siestes permettaient effectivement aux manchots de se reposer, mais puisque ceux-ci arrivaient à se reproduire, ils en ont déduit que c'était bien le cas.

Chez les humains en revanche, un sommeil trop interrompu, par exemple en cas d'apnée du sommeil, a des conséquences sur les fonctions cognitives et pourrait même accélérer des maladies neurodégénératives comme Alzheimer.

"Ainsi, ce qui est anormal chez l'humain pourrait être parfaitement normal chez les oiseaux et d'autres animaux, en tout cas dans certaines conditions", ont écrit des scientifiques dans un commentaire également publié dans Science.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le premier satellite-espion sud-coréen a bien été émis en orbite

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Le satellite-espion sud-coréen a été lancé par une fusée Falcon 9 de SpaceX. (© KEYSTONE/EPA/SpaceX via South Korea Defense Ministry/ HANDOUT)

La Corée du Sud a confirmé samedi que son premier satellite d'observation militaire avait bien été mis en orbite après son lancement la veille. Cette réussite intervient moins de deux semaines après le lancement par Pyongyang de son propre satellite-espion.

Le satellite de Séoul a été lancé par une fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base californienne de Vandenberg. Selon le ministère sud-coréen de la défense, la séparation entre la fusée et l'appareil est intervenue 11 minutes après le tir et que le satellite a atteint son orbite. "Nous avons confirmé les communications avec le contrôle au sol".

Le satellite sud-coréen doit surveiller les activités de la Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire. L'appareil doit être capable de détecter un objet aussi petit que 30 centimètres, selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.

"En considérant sa résolution et sa capacité d'observation de la Terre [...] notre technique satellitaire se place parmi les cinq premières du monde", a déclaré un responsable du ministère sud-coréen de la défense, cité par Yonhap. La Corée du Sud prévoit de lancer quatre satellites supplémentaires d'ici à la fin 2025 pour renforcer ses capacités.

"Surveiller Pyongyang"

Pour surveiller les activités de Pyongyang, "jusqu'ici, la Corée du Sud s'est beaucoup reposée sur les satellites de reconnaissance des Etats-Unis", a expliqué Choi Gi-il, professeur à l'université Sangji.

Bien que le pays "a déjà réussi à lancer un satellite militaire de communications, il a mis bien plus longtemps pour un satellite de reconnaissance, à cause de défis technologiques plus élevés", a-t-il ajouté. Mais après le lancement réussi par la Corée du Nord d'un satellite-espion, "le gouvernement de Corée du Sud [devait] lui aussi démontrer qu'il [pouvait] le faire".

Depuis le lancement du satellite nord-coréen "Malligyong-1" la semaine dernière, Pyongyang a affirmé avoir pu observer des sites militaires américains et sud-coréens, notamment des bases militaires américaines à Guam dans le Pacifique. Aucune image n'a toutefois été rendue publique.

Samedi, le régime a mis en garde Washington, promettant de mettre hors d'usage les satellites-espions américains en cas d'"attaque" contre son propre appareil, qui serait reçue comme une "déclaration de guerre".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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