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Siemens Energy: la facture de la débâcle dans l'éolien s'alourdit

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Le groupe allemand Siemens Energy fait face notamment à des composants défectueux, principalement liés aux roulements et aux pales de rotor des turbines sur des installations terrestres (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN KAHNERT)

Siemens Energy a réévalué lundi à 1,6 milliard d'euros (1,5 milliard de francs) le coût des charges liées aux défauts dans des composants d'éoliennes produits par sa filiale Gamesa, ce qui se traduit par une perte record de 3 milliards d'euros au troisième trimestre.

"Les coûts attendus pour remédier aux problèmes de qualité (des éoliennes) ont été pris en compte au 3ème trimestre, les charges pour dépenses futures s'élevant à 1,6 milliard d'euros", a indiqué l'énergéticien allemand dans un communiqué lundi.

Siemens Energy, premier producteur d'éoliennes en Allemagne et un des leaders mondiaux, avait alerté en juin sur l'ampleur des problèmes de son activité éolienne, annonçant provisoirement un coût de "plus d'un milliard d'euros" pour résoudre les défauts de qualité identifiés sur les turbines.

"La majeure partie des coûts de réparation prévus est attendue au cours des exercices 2024 et 2025", a précisé le groupe lundi.

En plus des 1,6 milliard d'euros provisionnés pour réparer les équipements, Gamesa a enregistré au troisième trimestre de son exercice décalé une charge de 600 millions euros liée à des coûts de produits plus élevés dans le secteur offshore.

La charge totale pour cette branche atteint ainsi 2,2 milliards d'euros entre avril et juin, plombant les résultats de Siemens Energy.

Le groupe de Munich enregistre une perte nette record de "2,9 milliards" au troisième trimestre.

Pour l'ensemble de l'année, il table désormais sur une perte massive de 4,5 milliards d'euros, contre "plus de 712 millions" précédemment.

Ses bons résultats dans ses activités traditionnelles que sont le gaz et les réseaux atténuent quelque peu la débâcle de l'éolien.

Au coeur des problèmes rencontrés, des composants défectueux, principalement liés aux roulements et aux pales de rotor des turbines sur des installations terrestres.

Lorsque Siemens Energy avait dévoilé ces difficultés en juin, le cours de Bourse de l'entreprise avait chuté de plus de 30%, le plus fort recul sur la Bourse de Francfort depuis la faillite à scandale du prestataire de paiements Wirecard en juin 2020.

Le groupe déclare désormais avoir "mis en place un comité spécial pour réaliser une enquête détaillée" sur ces défaillances, et mis fin à sa coopération avec les fournisseurs concernés.

"Potentiel"

Dans la foulée de ces informations, le titre du groupe s'est montré très instable plongeant de près de 5% sur le Dax de la Bourse de Francfort, avant de repartir à la hausse et de prendre la première place de l'indice, avec une hausse de 2,65% à 08h08 GMT, puis de repasser dans le rouge en fin de matinée.

A côté des difficultés, les investisseurs ont aussi retenu la forte des hausses des commandes dont a bénéficié Siemens Energy au troisième trimestre, avec un "doublement" sur un an.

"Nous croyons comme jamais au potentiel de l'éolien", a d'ailleurs déclaré le PDG du groupe Christian Bruch, lors d'une conférence de presse lundi.

Les difficultés de Siemens Gamesa pèsent d'ailleurs sur le groupe allemand depuis longtemps, ce qui a incité Siemens Energy à prendre le contrôle total de l'entreprise l'an dernier après en avoir été actionnaire pendant plusieurs années.

Le groupe munichois voulait ainsi simplifier sa communication financière et tirer de meilleures synergies entre les divisions du groupe, qui réunit la construction de turbines électriques et la transmission d'énergie.

Mais ces attentes ont vite été déçues en raison des difficultés globales pour la filière éolienne en Europe qui touche aussi le numéro un du secteur, le danois Vesta.

L'ensemble du secteur est actuellement bousculé, malgré une demande en plein boom, entre envolée des prix des matériaux, blocages persistants sur les chaînes d'approvisionnement et concurrence chinoise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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BMW: repli de la rentabilité sur un an, les coûts élevés persistent

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Le groupe BMW qui compte aussi les marques Mini et Rolls-Royce a vu son chiffre d'affaires de 36,6 milliards d'euros de janvier à mars reculer de 0,6 (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Le constructeur automobile BMW a fait état mercredi d'un bénéfice net de 2,95 milliards d'euros (environ 2,88 millions de francs) au premier trimestre, supérieur aux attentes, tout en reculant de 19% sur un an en raison de charges plus élevées.

Le groupe bavarois a affiché une marge opérationnelle (Ebit) de 8,8% à fin mars dans sa division automobile, inférieure aux 9,3% attendus par Factset, mais il maintient l'objectif d'un taux entre 8,0% et 10,0% sur l'année.

L'augmentation de 2,5% du nombre de véhicules de la marque BMW vendus entre janvier et mars, à 530,9 milliers d'exemplaires, et la proportion plus élevée de véhicules 100% électriques - 78,7 milliers en tout - et de véhicules du segment de prix supérieur ont eu un impact positif sur les ventes.

Néanmoins, le groupe qui compte aussi les marques Mini et Rolls-Royce a vu son chiffre d'affaires de 36,6 milliards d'euros de janvier à mars reculer de 0,6% sur un an. En cause, des changements de modèles, moins de véhicules haut de gamme vendus en Chine et des effets de change défavorables liés au renminbi chinois et au dollar américain.

Il en ressort que résultat opérationnel (Ebit) de la division automobile, à 2,7 milliards d'euros, est en retrait de 28% sur un an.

Explication : le même trimestre de l'année précédente avait bénéficié de la baisse de prix des approvisionnements par rapport à 2022 en même temps que le constructeur relevait les prix.

L'augmentation des coûts de fabrication ne s'est reflétée qu'à partir du deuxième trimestre 2023 et ce niveau de coûts plus élevé s'est poursuivi jusqu'au premier trimestre 2024, explique le constructeur.

Le constructeur de la i7 augmente "de manière dynamique la part des véhicules électriques tout en maintenant (un) niveau élevé de rentabilité", a déclaré le patron du groupe, Oliver Zipse, dans un communiqué.

Pour l'année, BMW confirme s'attendre à des ventes stables en volume, tirées notamment par modèles du segment de prix supérieur, comme la série 7 et la série 5, et à un bénéfice imposable légèrement inférieur à 2023, en se concentrant sur le lancement de la prochaine gamme électrique "Neue Klasse".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Toyota: bénéfice net doublé sur un an

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Le bénéfice net de l'exercice écoulé, achevé fin mars, s'est élevé à 4944,9 milliards de yens (28,67 milliards de francs) (archives). (© KEYSTONE/AP/Eugene Hoshiko)

Le géant japonais Toyota a publié mardi un bénéfice net annuel doublé sur un an. Le constructeur automobile, numéro un mondial du secteur, a notamment tiré profit de l'envolée de ses ventes de véhicules hybrides, mais prévoit un net repli en 2024/25.

Le bénéfice net de l'exercice écoulé, achevé fin mars, s'est élevé à 4944,9 milliards de yens (28,67 milliards de francs), un nouveau record. Mais il devrait chuter de 27,8% en 2024/25, à 3.70 milliards de yens, Toyota prévoyant de gros investissements dans les nouvelles technologies et le capital humain, selon un communiqué.

Le groupe s'attend aussi à un déclin prononcé de son bénéfice opérationnel annuel (-19,7%), alors qu'il a lui aussi presque doublé en 2023/24 à environ 5353 milliards de yens. Car Toyota prévoit d'investir 2000 milliards durant son nouvel exercice pour soutenir sa croissance future, dans les nouvelles motorisations (électrique, hydrogène) et le numérique (logiciels, intelligence artificielle), ainsi que dans le capital humain, y compris pour ses fournisseurs et concessionnaires avec lesquels il cultive des liens très étroits.

Son chiffre d'affaires annuel devrait lui légèrement progresser de 2% à 46'000 milliards de yens. Mais il s'agirait d'un freinage sec par rapport à l'exercice écoulé, où ses ventes ont bondi de 21,4% à 45'000 milliards de yens.

Repli attendu

Il s'attend même à un léger repli de ses ventes mondiales en volume (-1,3% sur un an à 10,95 millions d'unités, en partie à cause du déclin attendu des ventes au Japon de sa filiale Daihatsu, affectée ces derniers mois par un scandale d'irrégularités dans les certifications de ses véhicules sur le marché nippon. En 2023/24, le groupe (marques Toyota, Lexus, Daihatsu et Hino) a vendu plus de 11 millions de véhicules (+5% sur un an), un nouveau record.

Tirées par ses modèles hybrides, un segment où excelle Toyota, ses ventes ont été particulièrement dynamiques en Amérique du Nord, en Europe et au Japon, malgré l'affaire Daihatsu. En Chine, où tous les constructeurs automobiles étrangers luttent pour rester compétitifs face à des concurrents locaux devenus redoutables et champions dans l'électrique comme BYD, Toyota a résisté en 2023/24 en arrachant une petite hausse de ses ventes en volume (+1,4%).

Pour contenter ses actionnaires, Toyota a aussi annoncé mardi un plan géant de rachat de ses propres actions pour 1.000 milliards de yens maximum en 2024/25 (6 milliards d'euros au cours actuel) et une hausse de 25% de ses dividendes pour l'exercice écoulé, à 75 yens par action. Le titre Toyota a terminé mardi en baisse de 0,55% à la Bourse de Tokyo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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La flamme olympique est arrivée au large de Marseille

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La flamme olympique est arrivée à Marseille (© KEYSTONE/EPA/Guillaume Horcajuelo)

Après 12 jours de traversée de la Méditerranée depuis la Grèce, la flamme olympique est arrivée au large de Marseille mercredi matin. Elle se trouvait à bord du trois-mâts Belem.

A 79 jours du coup d'envoi officiel des Jeux olympiques de Paris (26 juillet-11 août), cent ans après les derniers JO parisiens, la deuxième ville de France devait accueillir la flamme et la cérémonie d'allumage du premier chaudron olympique, vers 19h45, avec quelque 150'000 personnes attendues sur le Vieux-Port.

Peu après 8h, le mythique trois-mâts, ancienne gloire de la marine marchande, se trouvait encore au large de la rade de Marseille, au-delà des îles du Frioul et du phare du Planier, sur une mer calme et sous un soleil radieux.

La cérémonie d'arrivée de la flamme olympique doit débuter par une gigantesque parade maritime, avec 1024 bateaux inscrits pour escorter le Belem dans les rades nord puis sud de la cité phocéenne, de 11h00 à 17h00. Le navire doit faire son entrée en majesté dans le Vieux-Port à 19h00, avant d'accoster face à la Canebière, avenue emblématique de Marseille.

C'est alors que la torche olympique descendra du navire, avec pour premier porteur sur le sol français le champion olympique 2012 du 50 m nage libre, Florent Manaudou, dont la soeur Laure, championne olympique et triple médaillée en 2004, à Athènes, avait été la première porteuse française en Grèce, lors de la cérémonie d'allumage de la flamme à Olympie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Israël rouvre le point de passage de Kerem Shalom pour l'aide

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Un camion chargé d'aide humanitaire traverse le point de passage de Kerem Shalom (archives). (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

L'armée israélienne a annoncé mercredi la réouverture du point de passage de Kerem Shalom pour faire "entrer l'aide humanitaire" dans la bande de Gaza. Elle l'avait fermé il y a quatre jours suite à des tirs de roquettes sur la zone.

"Des camions en provenance d'Egypte transportant de l'aide humanitaire, notamment de la nourriture, de l'eau, des abris, des médicaments et du matériel médical donné par la communauté internationale, arrivent déjà au point de passage", indique l'armée dans un communiqué.

Après inspection, la cargaison sera "transférée du côté gazaoui du passage", poursuit le texte qui ajoute qu'en parallèle le point de passage d'Erez, vers le nord du territoire palestinien pilonné et assiégé par Israël, "continue de fonctionner pour faciliter l'entrée de l'aide humanitaire".

La réouverture de Kerem Shalom, vers le sud de la bande de Gaza, survient sur fond de critiques américaines et alors que des négociations indirectes en vue d'une possible trêve entre le Hamas palestinien et Israël sont en cours au Caire.

Mardi, les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont affirmé avoir à nouveau tiré des roquettes "sur un rassemblement de troupes" israéliennes autour de Kerem Shalom. Trois jours plus tôt, des roquettes tirées par les brigades Qassam sur Kerem Shalom avaient tué quatre soldats israéliens et en avaient blessé une dizaine, conduisant Israël à fermer ce passage névralgique.

L'exécutif américain a par ailleurs jugé mardi "inacceptable" qu'Israël ferme ce point d'entrée majeur de l'aide dans la bande de Gaza en proie à une catastrophe humanitaire, ainsi que celui de Rafah, à la frontière avec l'Egypte.

Selon l'ONU, 1,4 million de Palestiniens, habitants et déplacés, sont entassés à Rafah, à quelques kilomètres à l'ouest de Kerem Shalom, et les autorités israéliennes ont enjoint des dizaines de milliers de familles à évacuer des quartiers est de cette ville en prévision d'une possible opération terrestre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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